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Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé !

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MessageAuteur
MessageSujet: Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! EmptyMar 25 Aoû - 21:07

Identite




      Nom :
      Evgeny.

      Citation :
      Je suis là pour te faire souffrire alors sois gentil, offre moi un sourire.

      Prenom :
      Alexei. Sacha.

      Citation :
      Que retiens-je de ma vie que je pourrais revoir en peinture, dans un joli cadre vernis en évidence sur un mur.

      Surnoms :
      Drac. Dracu. Dracula.

      Citation :
      Il m'arrive aussi de ses heures où ma vie se penche sur le vide, couper tous les bruits du moteur au dessus de terres arrides.

      Age :
      1759 ans. D'apparence ? Disons que j'estime ma beauté à celle d'un jeunot de 17-20ans.

      Citation :
      Je plane l'aube d'un malaise comme un Soleil qui veut du mal. Aucune réponse n'apaise les questions à la verticales.

      Date de naissance :
      Je ne sais plus le mois. Le jour, lui, c'était un vendredi...13.

      Citation :
      Si les fleurs qui bordent les chemins se fanaient toutes demain, je garderais au coeur celle qui s'allumait dans tes yeux lorsque je t'aimais tant, au pays merveilleux de nos jeux au primptemps..

      Emploi :
      Chasseur de primes ? Donc évidement Consultants...

      Citation :
      Sur mes 20ans je m'arrête un moment pour respirer ce parfum que j'ai tant aimé. Dans mon coeur tu fleurira toujours, au grand jardin d'amour....Petite fleur..

      Ville natale :
      Inconnue. Des murs gris, un toit mité, une rue sale.

      Citation :
      Je voudrais du Soleil vert, des dentelles et des téIères, des photos de bord de mer, dans mon Jardin d'Hiver..

      Orientation sexuelle :
      Les deux, du moment que leur sang est encore chaud.

      Citation :
      Ta robe à fleurs sous la pluie de novembre, mes mains qui courent, je n'en peux plus de t'attendre. Les années passent, qu'il est loin l'âge tendre...nul ne peut nous entendre.

      Don surnaturel :
      Je repère n'importe quelle personne dans un rayon de 10-12km à la seule odeur de son sang et peux l'amener par déstabilisation psychique à venir jusqu'à moi, évidement je n'y parviens pas à tout les coups, même qu'une ou deux fois sur 5. Cela ne marche que si j'ai déjà rencontré la personne au moins une fois avant.

      Citation :
      Je veux déjeuner par terre comme au log des golfes clairs, t'embrasser les yeux ouverts, t'avouer des souvenirs d'avant guerre....


Personnalite




      Qualites :

      Mes qualités dites-vous ? Mais je les aie toutes évidement ! Je suis un être parfait. Lorsque je dis ceci je ne plaisante pas. Du moins en apparence, c’est ce que j’aime représenter. Il est vrai que je joue énormément sur ce fait, la duperie. Je me montre toujours courtois, charmant, attentif, loyal, affectueux et tant d’autres aspects encore. On me compare souvent à Superman. J’en suis presque flatté. Pourquoi ? Et bien d’un côté voyez vous, tous les autres héros le sont devenus au cours de leurs vies. Batman pour des raisons sombres, Spiderman par ce qu’il a été piqué par une araignée…Le matin il se lève en tant que Peter Parker, le soir il devient le héro et la nuit lui enlève ensuite de nouveau ce titre. Au départ ils étaient tous humains, non ? C’est ce que je pensais. Superman, lui, est né héros. Son costume est Clark. Me comparer à pareil individus me plaît. Cependant, contrairement à lui, même si je parais avoir toutes ses belles qualités, les miennes ne sont que fictives, fausses. Je ne sais même plus moi-même distinguer lesquelles sont vraies en moi et lesquelles ont été mises comme illusion. Pour vous dire à quel point, à force de jouer les comédiens et ce depuis des siècles, on en perd sois même sa propre identité. Il m’est au moins une qualité que je sais posséder encore. La lucidité. On ne me ment pas, si oui, je le vois tout de suite. Distinguer le vrai du faux, quel jeu d’enfant, vraiment.

      Defauts :

      Tout comme mes nombreuses qualités, fictives certes, je possède tous les défauts. A peu de chose près j’avoue. Ayant vécue depuis ma naissance dans une luxure sans égale, disons que je ne manque pas d’égoïsme et de tout ce qui s'en suit. J’ai le goût des choses bien faites, sans le moindre aspect douteux. Cela définis donc un Moi tout à fait maniaque et intolérant. Egalement à cela, je suis d’une profonde fourberie, soupçonnée de narcissisme crochu, enlacé de malveillance dorée et de soif intarissable. Lorsque je n’obtiens pas ce que je désir, ma colère est telle que Dame Nature elle-même regretterait de m’avoir donné la vie…L’exigence, l’impatience, la moquerie, l’amertume, les envies de meurtres, de chasses me composent. Il n’en reste pas moins que je suis un gentleman. Défauts ou non, je sais me tenir correctement lors d’une conversation que je juge intéressante ou encore lors d’une première rencontre même s’il peut advenir par la suite que cette rencontre finisse dans mon estomac. Tous les héros ont un talon d’Achille. Superman, c’est la kryptonite. Spiderman sa tendre et chère. Moi je les ai tous, sans les avoir. Comprenez-vous ? Ou non ?

      Gouts :

      Comme je l’ai dis juste avant j’ai le goût des choses bien faites, accomplies à la perfection, au détail près. Je ne supporte pas l’imperfection. Les choses de qualités, de marques…j’adore. Tout ce qui est chère n’est, on est d’accord, pas forcément joli mais la plus part du temps si. L’argent, sans lui, que ferions-nous ? Serions-nous de pauvres chiens galeux ? Finissant leurs jours sous un carton dans une ruelle pouilleuse ? Oui, je le pense. Le luxe, le sexe, la gourmandise, les caprices…Oh Diantre que j’ai de goûts…

      Manies :

      Est-il possible qu’un jeune homme aussi raffiné et parfait que moi puisse avoir des manies ? Selon vous, quelle est la réponse ? Non, ce n’est pas non. Non ce n’est pas oui. C’est juste entre les deux. J’ai des manies non régulières. De temps en temps, tripoter un bijou que je porte. Parfois, sortir mes dents luisantes en pleine rue.

      Phobies :

      Figurez-vous, aussi impossible que cela puisse paraître, j’ai quelques phobies à mon compte. Déjà tout ce qui va à l’encontre de la perfection, le défaut chez autrui. J’ai peur des choses laides. Je n’aime pas les nuits froides. Ma plus grande frayeur est sans doute celle de retomber amoureux un jour. Ah l’amour, un sentiment bien répugnant, non ? Il vous pousse à faire des choses si stupides. L’amour, c’est l’imperfection même. Il est inconditionnel, imprévisible, narquois, douloureux.

      Particularites :

      Je n’aime pas parler de ces choses là. Ces choses qui permettent de me distinguer plus facilement. J’en ai la sainte horreur. Symbole particulier, j’ai une marque au front, elle signifie le sentiment que je déteste le plus, l’Amour. Allez savoir pourquoi à l’époque je dus supporter cet odieux marquage. Je porte toujours des bijoux en argent. Je ne me coiffe jamais. Je porte essentiellement du rouge, du noir, du vert et du bleu. Jamais de blanc…jamais. Lorsque je chasse une prime ou simplement un dîner potentiel, je n’exprime jamais aucune sensation sur mon visage si ce n’est un aspect neutre et éteint. Je m’exhibe facilement et lorsqu’il s’agit de sexe, je suis tout ouïe. Nympho ? Oui. Le plasir de la chaire reste le plus jouissant de tous à mes yeux.



Dernière édition par Dracula le Jeu 27 Aoû - 17:49, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! EmptyMar 25 Aoû - 21:08

Morphologie







      Taille :

      Je mesure 1m70. Je ne suis pas très grand, il est vrai. Même petit je trouve. Qu’en bien même, cette taille est parfaite, tout comme moi. Trop grand, c’est laid. Trop petit, c’est rébarbatif. Je suppose que beaucoup de gens mesurent la même taille que moi. Personne n’est unique de ce côté là. Car même si vous faite 2m35, si ce n’est pas durant votre siècle, il y’a bien quelqu’un un jour qui aura cette taille. Tout cela pour vous dire que cela m’indiffère totalement de savoir si oui ou non, je suis unique avec mon mètre soixante-dix.

      Traits du visage :

      Fine, très linéaire, presque inachevée, d’une teinte couleur miel plus accentuée sur les joues, telle se définie ma peau de vampire. Non, les sois disant préjugés sur le fait que les vampires ont tous un teint blême presque translucide sont faux. J’en suis la preuve vivante. Ma couleur de miel est, elle au moins, unique en ce bas-monde féérique et ordurier. Personne d’autre n’a pareille couleur de peau. Je possède un nez légèrement crochu, effilé, s’arrêtant pile à l’extrémité du commencement de mes lèvres couleur pivoine. Les commissures de mes lèvres laissent échapper un sentiment de soif instable et éternelle. Elles ne mentent pas. Tout dans mon aspect physique est fait pour vous séduire. Tout. L’odeur de ma peau qui dans mon cas, s’apparente aux épices douces telles que la cannelle, la vanille, l’anis ; aux saveurs sucrées comme le chocolat, la crème fraise, le sorbet framboise. Mon halène a exactement ce même palmarès d’odeurs alléchantes. Mes yeux, lumineux, vifs, criant la couleur turquoise des mers tropicales font aussi partis de mes nombreux appâts. Mon visage est plutôt rond, une rondeur tiré vers le bas, faisant une pointe au menton. Mes tempes se prélassent jusqu’à mon cou fin, maigrelet. Au dessus, brouillant ma nuque, mon front et le haut de mon crâne il y’a mes cheveux. Rouges, parfois bruns, leur couleur dépend au final de l’éclairage sous lequel je me trouve. Plus il y’a de soleil, plus ils sont carmin. Plus il y’a d’ombre, plus ils sont sombres. Logique n’est ce pas ?

      Silhouette :

      Une silhouette tordue et criarde lorsque l’on me voit de loin. De près elle est mince et d'un premier jugement on la penserait fluette et frêle. Ce n'est pas le cas bien sûr. Une musculature forte ne se montre pas que sous des angles d'hommes immenses et larges d'épaule. La mienne est cachée. Ainsi l'on ne me craint pas immédiatement... Cela fait mon avantage, mon piège fatal. C’est utile lorsque je traque les criminels. D’ailleurs en ce qui concerne le niveau de ma force, rien n’est plus étonnant que de savoir que pour moi, soulever un arbre n’est pas bien difficile. Les vampires, maîtres de beauté, d’intelligence et de ruse…Bon, rentrons dans les détails. Mes jambes sont maigres, un peu trop devrais-je dire. Parfaites tout de même. Aussi je ne dois pas avoir des hanches bien larges car je rentre beaucoup trop facilement dans les pantalons et de n’importe quelle taille soient-ils. N’exagérons rien non plus, une taille enfant ne m’irait pas. Je suis androgyne. Peut être pas à 100% mais il n’est pas rare qu’un homme me confonde avec une femme. Cela rajoute beaucoup de charme à mes traits. La séduction est hors-sexe. Ce corps féminin dont j’ai donc hérité a tout de l’élégance d’un renard. Démarche souple, inaudible, légère. Déhanchement discret, pose singulières et souvent sauvages. Me définir ne peut être. Narcissique ? Oui voyons.

      Expression et habitudes gestuelles :

      Je ne suis pas très expressif en dehors de mes périodes de traques. Exprimer des sensations, des émotions c’est me demander un de faire un bien gros effort. Il est tellement plus simple de rester neutre, juste sans rien sur le visage qui indique votre état d’esprit. Traduire un sentiment cela nous vulnérabilise généralement. Je ne cède jamais de ce côté-là. Pour sembler polis dans la rue j’aborde mon sourire numéro trois. Car oui, j’ai 6 différents sourires lorsque je me balade impunément en dehors de mes chasses. Le sourire numéro trois est celui qui est passif, serein. Le premier est joyeux, rêveur. Le Deuxième est plutôt taquin, amusé et joviale. Le quatrième est ivre de rire, de gaité, d’envie de jouer. Le cinquième est compréhensif, doux. Le sixième est celui que j’utilise le plus rarement, dans les périodes de crises, un sourire tendre, aimant, chaleureux et remplit d’amour. Bref, une palette de couleurs pour un grand peintre comédien ! Je n’ai pas, pour prendre la deuxième partie du thème évoqué, d’habitudes gestuelles. J’improvise mes gestes. Non sans dire que c’est on cerveau qui les programme en fonction de mes décisions.

      Style vestimentaire :

      Mes goûts vestimentaires ? Venant de la part d’un jeune homme titré comme vampire assoiffé de sang il est probable que vous pensiez à des tenues imbibées d’hémoglobine. Chez moi, non. Il faut avouer que j’ai une particulière affection pour les jolis habits, les habits parfaits. Ne sont-ils pas le reflet de ce que l’on aimerait être ? Du moins, c’est ce que en quoi je crois. En tenant compte de cette idée que je me suis inscrite dans la tête, je me vêtis en fonction de mes humeurs. Lorsque je suis simplement reposé, calme, j’aime les chemises en lin noir qui s’ouvrent légèrement sur mon poitrail et les tee-shirts unis mi-longs. En bas les jeans me conviennent bien évidement, cela est pratique lorsque l’on est quelqu’un comme moi qui bouge beaucoup. Ils ne sont tout de même pas mes privilégiés. Je porte également des pantalons neutres d’une couleur que j’apprécie c’est à dire du bleu, du vert, du rouge ou du noir. Point de plus, j’adore les smokings, les costumes cirés et j’avoue m’en accoutrer souvent. Avec, s’accordent mes chaussures vernis. J’adhère toujours à une apparence classe lorsque je dois tuer ou sucer. Même au sujet de mes sous vêtements je fais garde à ce que je mets. Uniquement boxer noir ou rouge. Ainsi suis-je fais, ainsi resterai-je. J’avoisinerais mon apparence vestimentaire à celle des Dandys, des Cambrioleurs gentlemen arpentant les banlieues londoniennes ou encore à celles de partisans d’une famille mafieuse. Beaucoup de moqueries et de rires venimeux fendent l’air lorsque j’arrive donner du fil à retordre. Je peux le comprendre et je comprends encore mieux les mines débitées et suppliantes qui viennent s’afficher après mes actes. Parallèlement à cela, il arrive que je puisse porter des vêtements plus « cool ». Plus je me regarde dans une glace et plus je trouve qu’il est vrai que j’emprunte l’allure des Dandys. Contrairement à eux je porte des bijoux. Quelques bagues, colliers ou boucles d’oreilles. En y repensant, je cultive aussi mon aspect féminin.

      Particularite :

      Rien. Je suis nymphoman, androgyn, égoïste, beau, narcissique, fort, charmeur, séduisant...Qu'ajouter de plus ?




Hors Rp'


      Premieres impressions concernant le forum :
      Sandy le new Design est à sucer croquer ! ♥️ ~

      Eventuelles idees pour l'ameliorer :
      Rajouter un centre thermale avec piscine de sang, massage à la chaire fraîche..et éventuellement...une montagne avec pleins pleins pleins de chauves-souris roses ! ! ♥️ /PAN/

      Comment nous avez-vous decouverts :
      Par Peter...PAN Aha...C'est moi même...

      Depuis combien de temps faites-vous du Rp' :
      J'avais mis quoi pour PanPan déjà ? oO

      Evaluation de votre activite sur le forum :
      J'ai oublié ce que j'avais dis.. ~ Chez Pantoufle ♥️

      Code :
      DONNEZ MOI VOTRE SANG Code bon by JackJack


Dernière édition par Dracula le Jeu 27 Aoû - 17:50, édité 18 fois
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MessageSujet: Re: Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! EmptyMer 26 Aoû - 2:24

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-----------------------------____________-----_____________------------------------------------------------------------------------------------Ça fait des siècles que j'entends
----------------------------------------------------------____________--_____________----------------------------------------------------------Les pas de passants
----------------------------------------------------------------____________-------_____________-----------------------------------------------L'eau de la fontaine et la pluie
-------_____________--------------------------------------------------------------------____________-------------------------------------------La pluie qui tombe sur les passants
---------------------_____________-----------------------------------____________--------------------------------------------------------------Et sur le paravent
------------------------------_____________------------------------------------------____________----------------------------------------------Tout près de la gêne à l'abri

--------------------------_____________------------------------------------------------------____________--------------------------------------Un palais un palace
----------------------__________________---------------____________--------------------------------------------------------------------------Quand on oublie, hélas
------_____________--------------------------------------------____________--------------------------------------------------------------------Je n'ai pas vu le temps passer
------------------_____________------------------------------____________----------------------------------------------------------------------Les soleils se coucher
--------------------_____________--------------------------------____________------------------------------------------------------------------Être en vie n'est jamais trop ni assez






      Histoire et Origines :


      Agenouillé sur les pavés humides d’une rue éclatante de lumière, je criais. Des larmes coulaient le long de mes joues blafardes et creuses. Dans mon cœur, la souffrance débordait de peine. Au cours de ma vie, de mon enfance, je connus beaucoup de douleurs mais celle-ci, que j’avais dans les côtes, dans la poitrine, fut celle qui brisa une partie de moi-même à tout jamais. L’écho de l’Opéra me parvenait comme la voix des Anges.. Une Cantratrice chantant la plus belles des mélodies. Cette voix qui me fendit le corps décupla ma douleur. Contre moi, dans mes bras trempés de pluie, un être frêle et brisé. Ses cheveux bruns au touché de soie avaient des senteurs de fleurs d’orangers que je connais que trop bien. Je déversai mon chagrin dans ce fleuve d’agrumes aux reflets caramel. Implorant le Ciel pour qu’une fois au moins la vie entende ma prière...

        - Je t’aime tant mon Amour…si tu savais à quel point je t’aime…si tu savais…
        - Dimitri... Ecoute comme cette voix est belle…


      Son regard d’ambre lumineuse me contemplait d’une manière si aimante que je ne pus retenir de nouveaux sanglots. Le doux visage d’ivoire faisait luire le rouge qui maculait ses joues, son front et ses lèvres. Pourquoi elle Seigneur ? Pourquoi
      elle…

        - Je ne vois plus Dimitri. Décris-moi une dernière fois les beaux champs d’orangers …


      Je serrai plus fort mon étreinte, tentant de calmer ma rage et mes cris. Je l’aimais tant et on me l’enlevait…Je sentis son souffle froid qui se ralentissait sur mon cou. La musique se fit plus lointaine, plus sourde. Des frissons montèrent le long de mes yeux, brûlant ma poitrine. Mary, je t’en prie, ne meurs pas…



      Vendredi 13, 08h21, je poussai mon premier cri. Naître est une souffrance abominable. Ma douleur devait être grande car ma voix stridente brisa un verre. Je venais de marquer ma première emprunte dans ce monde et venait de commettre mon premier meurtre. Ma mère, maladive et trop jeune mourût pour que je puisse vivre. Venais-je d’être marqué sous le signe d’un destin funeste ? Aujourd'hui, je ne peux encore y trouver la réponse. Mon père, un riche magicien corrompu ne put jamais me pardonner le décès de ma mère.

        - Elle est morte par ta faute, si tu n’étais pas venu au monde trop tôt, elle serait encore en vie !


      Il me répétait souvent cette phrase. Elle était devenue une lame qui, à chaque percée de ma chaire, me faisait toujours un peu plus mal. Pourtant je ne manqua jamais de rien. Tout, j’avais tout ce que je voulais sauf l’amour d’un papa pour son fils. Il compensait ce manque qu’il ne pouvait combler par des jouets, des friandises, des jeux, une écurie, des servantes. A force de gâteries, je devins l’enfant capricieux type. Mais le seul caprice que je voulais vraiment je ne l’ai jamais eu, hélas. Je regrette encore que mon père ne m’ait jamais pardonné ma naissance. Il avait eu raison de ne pas le faire. Tant de gens seraient encore en vie si je n’avais pas existé. Les colères, les crises, les défauts d’enfant détesté. Pourtant le Ciel m’accorda un Don. La seule chose qui empêcha mon père de m’étouffer durant mon sommeil. Ma voix. J’avais une voix cristalline, pure. Celle des Sirènes. Ou du Mal. Dès l’âge de 5ans il m’inscrivit dans une école très stricte ou l’on y étudiait principalement le chant. Je me révéla Maître dans cet art. Me prenant même de passion pour la musique Classique, les Requiem... Cela me permettait de m’enfuir l’espace de quelques minutes au plus près des nuages. Mais à l’époque je ne savais pas qu’en intégrant cette école j’allais connaître le Mal. Tous les autres enfants, qui comme moi avaient une voix exceptionnel se devaient d’aller tous les dimanches dans la résidence du Directeur, étudier de nouvelles façons de chanter. C’est ce que l’on nous faisait croire, oui. Petit on ne comprend pas ces choses là. Nous étions les instruments des Adultes, leur pâte à modeler. De nous, ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient. Nous façonner pour être de futurs tyrans, de grands chanteurs d’Opéras, de respectables hommes où femmes politiques… Ces dimanches là n’étaient pas de simples autres cours de chants. Non…Ces jours étaient destinés à de tout autre recherches. Le Directeur, M.Hockley, un vampire et plus anciennement scientifique dissimulé aux yeux des autres, expérimentait les limites de la souffrance humaine. Il nous disait qu’en faisant souffrir notre esprit et notre corps nous les lavions de leurs fautes pour atteindre l’accord parfait avec notre esprit et ouvre un "sixième oeil", encore une étrange pratique de secte. Nous étions devenus ses cobayes, ses instruments, sa rédemption. Je fus mis en Internat et je n’avais le droit de voir ma maison qu’une fois tous les trois mois. Ce que je dus endurer à cette époque, dans cette école et cette demeure, pour rien au monde, je ne voudrais le revivre. Nos voix d’enfants innocents étaient la principale cause des recherches expérimentales du Dr.Hockley. Ils nous faisaient vivre en autarcie. Nous n’avions pas le droit de toucher du plastique ou tout autre matière moderne. Nous ne devions pas boire de boissons telles que le Coca Cola, le Schweppes ou autre chose du même genre.



Dernière édition par Dracula le Ven 28 Aoû - 13:33, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! EmptyJeu 27 Aoû - 1:00

      Lorsqu’il nous emmenait dans les salles d’expérimentations, nous pouvions entendre les cris des victimes. Prisonniers de guerre, magiciens encombrants, pirates esseulés, opposants aux idées de Hockley, collègues scientifiques consentant. Il nous forçait à regarder. Regarder ces gens se faire mutiler, incérer des acides par les orifices naturels. Je me rappelle d’un jeune homme, sans doute un Junky ramassé dans la rue, à qui on avait coupé les deux oreilles. Pratiquant sur lui des vivisections écoeurantes. Incérant par son nez des tubes transportant un gaz toxique. Ses hurlements s’étaient cognés contre les parois vitrés de la salle, me renvoyant une image de dégoût, déchet humain. Et que devions nous faire, nous les gamins, à part regarder ces atrocités ? Nous devions chanter. Oui. Chanter des mélodies tristes. Hockley disait que les souffrances endurées par les non-spiritueux qu’il torturait les purifiaient aux yeux de la vie et que nos voix les aidaient à trouver le chemin de la connexion parfaite avec notre esprit. Plus l’on chanter juste et claire, plus le moment fatidique approchait, celui ou la souffrance allait cueillir notre adite voix. Lorsqu’il arriva pour moi, j’aurais préféré ne jamais naître comme l’avait souhaité mon père. On m’avait emmené dans une salle isolée et m’avait m’allongé sur une table en fer. Ligoté par des poignets de cuir. Je me fis violer, fouetter avec des ronces. Lacérer avec des orties. On m’incorpora des substances douteuses par la bouche et les oreilles qui me mangèrent de l’intérieur. On me sodomisa avec des bouts de bois. A 12ans, cela fait encore plus mal qu’à 20, 40 ou 50ans. Je me rappelle encore les cris torturés que j’avais poussé du fond de mes tripes. Si aigus, si déchirants comme ceux de ma naissance. Je me souviens aussi avoir supplier le destin…qui jamais ne me répondit pour m’aider. C’était cela que rechercher Hockley chez nous, les enfants aux voix de cristal. Nos cris de douleur, il les voulait. Il enregistrait sur un disque nos séances de torture et réécouter nos supplications, notant des observations sur nos comportements, cherchant toujours plus loin à percer les mystères de la douleur. Il y cherchait en effet une chose cachée, un secret lui permettant d’aller encore au-delà de ce qu’il avait déjà accomplit. Il était persuadé que les enfants étaient le chemin du sixième sens...Tarés d'vampire fou.

      Que nos souffrances, qui ne pouvaient laver nos erreurs puisque nous étions des enfants qui n’avions jamais connus les vices, aidaient à éclaircir l’âme de ceux qui nous appliquait les sévices. Ainsi leur esprit leur dévoilait ce 6eme sens permettant de gagner d'immence pouvoirs On nous interdit de rentrer chez nous. Beaucoup de familles portèrent alors plainte contre Hockley qui s’en tira toujours à très con compte. Mon père, lui, ne chercha jamais à comprendre et me laissa aux bras du Mal. Certains de mes camarades commençaient à suivre les mêmes idées que le Directeur fou. Et ceux dont la voix muait, ce qui perdait leur innocence, devenait à leur tour ce qu’on appelait des Châtiments. Les bourreaux. Nos bourreaux. Je fus le seul à ne jamais adhérer à ces pratiques complètement inhumaines. Même si je n’avais pas vécu longtemps avec mon père, j’avais au moins appris que le respect de notre vie est important. Contrarié par mon manque de compréhension pour ses actes, Hockley doubla, tripla mes doses de corrections. Je vivais en Enfer. Cela ne pouvait s’appeler autrement. Je persistais quand même à ne pas vouloir affliger aux autres ce que l’on m’affligeait quotidiennement et ce même une fois ma mue passée et mes 17-18ans acquis. Hockley en eut assez d’avoir un mouton noir dans son si pur et blanc troupeau. Un soir, excédé, il envoya deux Châtiments me chercher pour me conduire à son bureaux. Là, après m’avoir flagellé et s’être délecter de mes cris, il m’affligea la douleur suprême. Il me mordit de ses canines empoisonnées, me laissant tout juste assez de sang pour supporter le feu qui s’était glissé dans mes veines. Une sensation des plus désagréable et inimaginable. J’avais eu l’impression d’avoir été consumé par les braises. Mes yeux avaient voulu sortir de mes orbites. J’avais crié, hurlé, encore et encore. J’avais tenté d’évacuer ma douleur en m’égosillant ainsi. Les yeux envieux et goulus de Hockley m’avaient scruté comme si j’étais subitement devenu une mine de diamants. Tout ce que l’on m’avait affligé au par avant n’était rien comparé à la douleur que j’avais pus ressentir durant la transformation. Lorsqu’elle s’était achevée, je ne m’étais pas reconnu. Peau doré, yeux vert émeraude, cheveux rouges. Une autre personne, un autre grand enfant. A peine avais-je inspiré ma première bouffée d’air que la faim, tenaillante et irrésistible m’avait pris d’assaut. Je n’avais aucune expérience de contenance, rien. J’étais un nouveau né. Je n’avais pus me résonner et avait sauté sur un des collègues du Docteur, lui aspirant jusqu’à la dernière goute le précieux liquide rouge. De m’avoir vu ainsi privé de raison, privé d’humanité, avait ravît le taré. La nuit d’après, je réussis à m’enfuir laissant trois nouveaux morts derrière moi. Je ne pouvais plus rien pour mes anciens camarades. Ils avaient choisis eux même de suivre les idées tordues du Scientifique. Bizarrement, ma force avait augmenté, ma rapidité avec. Je fus à la villa de mon père, seul lieu familier à ma connaissance avec l’école et la résidence, en moins de trois heures. La distance était tout de même de 360km. Entre temps je m’arrêta plusieurs fois pour rependre des forces et ajouta quatre victimes de plus à mon palmarès.

        - Qui est tu ?


      Ce fut la première chose que me dit mon père après 12ans sans m’avoir vu. Sans avoir cherché à me voir. Lorsque je lui répondis que c’était son Fils, Dimitri qui se tenait devant lui, il n’en crut pas ses yeux. J’avais changé physiquement, même si le facteur de la croissance entrait en compte, il y’avait encore autre chose. Un trait qui n’allait pas. Il comprit mon changement de « race ». Nous n’avions jamais été doués pour se parler l’un à l’autre. Pourtant, le soir là, je ne pus garder toutes mes douleurs pour moi seul et lui les confia. Ma déception, mon désespoir de ne pas l’avoir vu me réclamer après des mois, des années sans nouvelles. Mes séances de torture. Mes efforts pour ne pas rentrer dans ces idées tordues. Même s’il ne m’avait jamais accordé l’amour paternel que je désirais tant, mon père me pris dans ses bras pour la première fois. Il me frotta machinalement le dos, s’excusant, tout simplement. Ca peut vous paraître froid comme réaction mais pour moi, c’était la chose la plus belle qu’il ne m’est jamais offerte. Je repris ma vie normale, acceptant ma différence et faisant au mieux pour la cacher. Mes relations avec mon père s’améliorèrent légèrement. Mais il avait du mal à supporter mes crises incontrôlées de soif. Trois ans s’écoulèrent ainsi avant que je ne décide de partir faire des études pour devenir musicien. Je compris que je ne vieillirais plus jamais. Que pour toujours, je garderais mes 18ans à la peau. Je pus intégrer un des meilleurs conservatoires de musique du monde magique. De plus là-bas, ils ne semblaient pas trop retissant vis-à-vis de ma race. Du moment que je ne faisais pas d’esclaffes et de scandales sanguinaires au sein du Conservatoire, je pouvais rester. J’eu donc un nouveau régime. Sang d’animaux. D’autres années coulèrent ainsi ou grâce à l’argent que je gagnais en donnant des cours de piano et de chant, je pus vivre dans le luxe que j’aimais tant. Je me fis même une jolie petite fortune. Commença donc mes années de débauche. Mon corps efféminé plaisait à la gente masculine comme à la gente féminine. Les soirs de mon temps libre, je sortais me saouler et coucher avec le premier ou la première venue. Tant et si bien que le sexe me devint indispensable. Je n’aimais que trop cette sensation de jouissance, d’excitation. Et bien que j’e n'y ai jamais adhéré, une très vieille partie de moi-même se réveilla durant ces années là. Celle de l’enfant élevé par Dame Souffrance. Il en résultat qu’au cours de mes nombreuses aventures je me découvris un penchant Sadomaso. Moi qui n’avais jamais accepté la douleur comme un bienfait, je fus le premier surpris de mon changement. Etait ce lié au fait que j’étais devenu un vampire ? Peut être…oui. Je pus me payer une belle maison, moderne, lumineuse. Des vêtements de marque. J’avais l’impression de replonger dans mes très jeunes années, lorsque le moindre de mes caprices m’étaient accordés. J’y emmenais souvent mes conquêtes d’un soir, et je dois avouer que la plus part d’entre elles finissaient mortes…au grand damne de ma conscience qui revenait seulement le lendemain. L’excitation et le fait de jouir lors d’un acte sexuel augmente hélas aussi ma soif de sang. Couteau à double tranchant. Puis entre nous sois dit, boire du sang tout en faisant l’amour, cela décuple le plaisir, du moins, pour moi…Le 8eme ciel dirais-je. A côté de cela, mon grade augmenta. De simple pianiste je devins un très brillant musicien. En plus du piano je savais désormais jouer du violon, de la guitare, du saxophone, du clavecin, et même de la flûte. Un mélomane joueur hors pair. C’eu le dont d’augmenter par la même occasion mon incroyable égocentrisme. C’est durant cette période que j’accumulai tous les défauts du monde. Ma richesse attirait des convoitises. Ma luxure des jalousies. Je n’en étais que plus heureux. Voir à quel point j’étais envié, désiré me plaisait. Mon âme avait noircis, elle s’était tachetée d’encre, l’encre de la corruption mondaine. J’étais devenu le pire être que l’on puisse rencontrer. Détestable, perfectionniste, arrogant, perfide, fourbe. Je rompis mon contrat vis-à-vis de mon régime alimentaire. Je ne parle pas de celui que j’avais passé au Conservatoire, celui-ci je le respectais toujours. Je m’en étais passé un autre avec moi-même. C’est celui-ci que j’ai bafoué. Je n’avais pu m’empêcher de tuer des innocents pour combler cette odieuse faim. Et encore d’autres s’écoulèrent jusqu’à ce que je la rencontre, elle.

      Elle s’appelait Mary Hollygal. Elle avait 17ans et c’était une chanteuse exceptionnelle. Sa voix était d’une grande sensibilité. Je me souviens de notre premier entrevu. Mon Supérieur m’avait assigné comme pianiste auprès d’elle pour ses répétitions et concerts. Je la vois encore, souriante dans sa robe rose pâle. Les cheveux emmêlés, le regard doux, tendre avec un petit sourire discret au bout des lèvres. Une perle avais-je pensé, une perle de femme. Je le sus dès ses premières paroles à mon égard que j’allais tomber amoureux d’elle. Evidement ce fut le cas. Je ne le lui cacha pas longtemps. Au début, elle ne voulait pas de cette relation. Non pas par ce que j’étais un vampire arrogant et insupportable. Simplement par ce que nous travaillions ensemble. Lorsqu’elle m’expliqua ceci, je ne pus m’empêcher de rire amusé. Elle m’étonnait, me changeait, me rendait…bon. Vraiment bon. A force de la côtoyer, j’en oublia mes aventures, mon argent, mes meurtres. Ma soif même me laissa étrangement en paix. Elle ne désirait pas le sang de Mary. Finalement, après des semaines où je lui fis la cours, elle me céda. Notre premier baiser s’encra sur une sonate de ma composition. Notre rencontre on la devait à la musique, notre métier, notre joie aussi. Chaque jour nous nous le rappelions. Je ne peux le dire encore maintenant à quel point Mariy me fit du baume au cœur. Le bonheur, voilà ce que j’avais rencontré au détour d’une salle de musique…le bonheur. Lorsqu’elle chantait, jamais je n’aurais crus que derrière les grandes grilles du Conservatoire, un monde injuste se cachait. Je la présenta à mon père qui étrangement s’éprit d’une grande affection pour elle.

        - Elle me rappelle beaucoup ta maman tu sais…


      Lorsqu’il m’avoua cela un soir ou nous l’avions invité à dîner dans ma maison, je crus que tout le bonheur du monde avait subitement voulut m’habiter. Rien ne pourrait plus jamais m’arriver, rien. Ni la souffrance, ni la soif, ni les sarcasmes et moqueries ne pourraient plus jamais rien contre moi et ma tendre Mary. Mais comme dans toute joie qui se respecte, il arrive qu’il y’ai des dérapages. J’en commis un conséquent. C’était le jour du 18eme anniversaire de Mariy. Cela faisait donc environs un an que nous étions ensemble. Un an de pur merveilles. J’étais parti à la boulangerie pour chercher le gâteau que j’avais commandé. Il se produisit ensuite quelque chose auquel je ne pus résister. La pâtissière, en coupant le gâteau en tranche, s’entailla maladroitement le doigt. L’odeur du sang me monta à la tête et la soif qui m’avait laissé tranquille durant un an, se réveilla brutalement, plus violente que les autres fois. La pauvre femme mourût sans avoir pu comprendre ce qui lui était arrivé. Mariy sût tout de suite ce que j’avais fais lorsqu’elle me vit rentrer, couvert de liquide rouge. Sand dire un mot, elle se dirigea vers la porte d’entrée en me regardant tristement.

        - Joyeux anniversaire Mariy...



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Dernière édition par Dracula le Jeu 27 Aoû - 18:00, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! EmptyJeu 27 Aoû - 1:12

      Son timbre de voix était déçu, plaintif. Elle m’en voulait. Je m’en voulais. Durant une semaine elle ne me donna plus aucune nouvelle d’elle. Une semaine de calvaire ou je crus mourir. Un martyre sans précédent. Ne pas la voir le matin, au levé du jour, ne pas la voir prendre son bain au milieu de la mousse, ne pas la voir me sourire, ne pas la voir jouer du piano dans le salon, ne pas la voir tout court. Je ne le supportais plus. Chaque soir j’allais sonner à son appartement, criant dans la rue pour qu’elle m’ouvre, pour qu’elle me pardonne. C’est à ce moment précis que je me rendis compte à quel point elle m’était indispensable. A quel point je l’aimais. Elle m’avait sortit de ma débauche, elle m’avait fait oublié tous mes défauts. Elle m’avait donné son amour. Ne renonçant pas si facilement, je tentai encore une fois de la reconquérir. Décidé à lui demander ce qui me trottait dans la tête depuis un moment. Le matin là, j’étais passé à la bijouterie du quartier puis au fleuriste. Ce fut dur d’obtenir les fleurs que je voulais. En tant normale, elles ne se vendent pas…Il s’agissait de fleurs d’orangers, ses préférés. Mon bouquet à la main, mon trésor dans l’autre, je me posta devant la porte de sa maison, attendant qu’elle sorte pour aller au Conservatoire. Lorsque je la vis, je me mis à genoux, tendant le bouquet d’une main et de l’autre lui montrant la bague de fiançailles. Sans prévenir, je lui fis ma déclaration.

        - Mary, pardonne moi…Je t’aime ! Épouse-moi !
        - Oui Dimitri…OUI !


      Elle avait retrouvé le sourire et j’en suis sûr, savait que j’y avais mit tout mon cœur et toute ma sincérité. Ce fut sans doute cela qui réussit à me faire pardonner. Mon père fut lui aussi ravit de la nouvelle et me félicita, chose à laquelle je ne m’étais jamais attendu. Mary allait être ma femme ! Mary, ma femme….ma femme. Je me le répétais sans cesse comme pour me persuadé que non, je ne rêvais pas. Le soir de ma demande, une idée sombre vint tout de même me tourmenter. Mary, un jour ou l’autre, mourra tandis que moi, je continuerais à vivre dans la peau de mes 18ans. Cette idée sinistre me provoqua un haut le cœur. Lorsqu’elle aura 30ans, j’en aurais toujours 18. Lorsqu’elle aura 60ans, j’en aurais toujours 18…oui, toujours. Je l’avais alors réveillé dans son sommeil. Tout en lui parlant de ce problème je concilia mon esprit qui ne trouva qu’une solution. La mordre pour qu’à son tour, elle devienne vampire et ne meurs jamais. Mary y avait déjà songer, au fait qu’elle vieillirait en me laissant jeune…et seul à jamais. Mais elle ne voulait pas abandonner sa peau d’humaine. Elle ne voulait pas échanger sa vie de mortelle contre une vie éternelle. N’importe qui l’aurait fait mais pas elle, non, pas Marie.

        - Dimitri, ne pleure pas mon chéri. Je ne veux pas vivre éternellement.
        - Que fais tu de moi dans cette histoire ? Quand les années passeront, que tu seras trop fatiguée pour me supporter ? Quand la mort t’emportera, je serais seul. Seul à tout jamais. Je ne veux pas Marie. Je t’aime plus que tout…vivre
        éternellement en ne pesant qu’au passé…je ne veux pas de cette éternité, non.
        - Dimitri…


      On n’aborda plus le sujet les jours suivants. Elle savait qu’un jour ou l’autre, je lui en reparlerais. Je me rendis aussi compte que je serais incapable de la mordre. La voir perdre sa fragilité d’humaine pour la beauté superficielle vampirique était une chose à laquelle je ne pouvais me résoudre. Je me fis la promesse de l’aimer et de la chérir jusqu’à la fin de ses jours.Pour oublier les petits tracas et souçis de la vie nous décidâmes de changer d'air. Un lieu qui nous plaisait à tout les deux... Nous passâmes quelques jours de repos dans une petite maison au plein cœur de champs d’orangers. Cela avait littéralement épanouis Marie. Elle aimait ces arbres colorés et ensoleillés de bonheur. Cette plénitude et le bruit des cigales qui s’échappaient de leurs troncs. Encore de purs moments de sérénité. Arriva alors la veille de notre mariage. Nous étions tous deux inquiets, excités et à la fois craintifs. J’allais me marier. Moi. Dimitri Evgeny. Pour nous détendre, j’eu la mauvaise idée de l’emmener à l’Opéra. Une Cantatrice célèbre y donnait une représentation classique. Notre musique préféré à tous les deux. L’image de Mary se maquillant dans la salle de bain, vêtue d’une resplendissante robe en soie beige parfumé de senteurs d’orangers fut sans doute la plus belle chose qui m’était donné de voir sur Terre. Elle respirait la vie et la l'extase sereine. Nous étions alors partis, pour ce grand Opéra, le cœur léger et amoureux. Puis soudain, comme l'eau qui éteint le feu le malheur nous frappa. Sur notre route s’étaient dressés des hommes encagoulés, habillés de noir. Des hommes aux allures qui m’étaient familières, oh oui…Des Châtiments. J’avais réussis à les oublier durant toutes ces années. J’avais réussi à enfouir les plaies et cicatrices qu’ils m’avaient affligé. Et ils faillaient qu’ils réapparaissent la veille du jour censé être le plus beau de ma vie. Je n’avais jamais réussi à parler de mon passé douloureux à Mary, voulant l’épargner de mes tourments. Pourtant, lorsque je les aperçus, je ne pus m’empêcher de m’effondrer intérieurement. Tout me repassait en mémoire... Les violes, les séquestrations, les chorales, les musiques…les chants et surtout…Ramovich et son rire venimeux. Pourquoi ? Pourquoi étaient-ils revenus ? Ombres surgissant du passé ? Une explication me parvint par la suite.

        - Bonjour Dimitri. Cela fait longtemps que je ne t’avais pas vu. Tu ne me reconnais sans doute pas. Je suis James, ton ancien professeur de chant. Docteur Hockley nous envois expérimenter une nouvelle souffrance. Vois-tu, celle-ci sera parfaite à observer sur toi. La plus cruelle des douleurs, la perte d’un être cher.


      Sur ces mots, sans que je ne puisse réaliser ou empêcher quoi que se soit, trois coup de feu retentirent. Lorsqu’une fraction de seconde plus tard je posais mon regard sur Mary, l’horreur me frappa de pleins fouet. Elle me regarda avec incompréhension, une main ensanglantée sur sa poitrine et s’effondra à mes pieds. Une auréole rouge se dessina lentement autour de son buste. Les meurtriers avaient déjà déguerpit, sans doute satisfaits. Je me mis à hurler, libérant toute la haine que l’on m’avait inculqué, toute mes peines absorbées. Dans ce cri de désespoir se trouvait mes années de débauche, de meurtres, de vices. Je libérais tout, tout ce que j’avais sur le cœur dans ce seul cri. Une lamentation déchirante, à vous fendre l’âme. Je m’effondrai à mon tour au sol, prenant le chétif corps de ma bien aimée entre mes bras tremblants. Mes larmes coulaient à flots, des sanglots saccadés les accompagnaient. Au loin, on pouvait entendre le début de l'acte chantait par la femme en photo sur notre billet d'entrée. L’Opéra était à quelques mètres seulement… Enfouissant mon visage mouillé dans les cheveux de Mary, je sentis se déversait sur nous une pluie fine. Je continuais de crier, encore comme si cela allait arranger les choses.


        - Ils sont très grands et beau. Leurs…leurs feuilles vertes ruissèlent de v…de…de vie. Le soleil les éclairs, il réchauffe l’écorce de l’orange. Sa couleur…est...si belle sous les rayons lumineux de l’astre. Elle sent bon…tr…très bon. La cigale est là, cha…chantant caché sous les fleurs de l’arbre…


      Je hachais mes mots, laissant couler des larmes entre chaque syllabe.

        - Merci…Dimitri…
        - Oh Mary…


      Malgré la douleur qui devait lui fendre les entrailles, elle gardait son habituel sourire paisible et serein aux lèvres. Les pupilles rivés sur le toit du monde qu’elle ne voyait plus. Elle me serrait la main, absorbant mon immense peine. Je lui avais décris une dernière fois les orangers, comme elle l’avait souhaité. La perdre, non, je ne pouvais pas la perdre, pas maintenant, pas si jeune.

        - Je t’aime Dimitri…je t’aime pour tous les merveilleux moments que tu m’as offert.


      Sa voix se dégrada à chaque lettre jusqu’à en devenir inaudible. La pression sur ma main se relâcha subitement. Elle ferma les yeux, son sourire à jamais gravé aux lèvres, elle mourût. A nouveau mes cris brisés fendirent l’air, couvrant la voix lointaine et triste de la Cantatrice. Hockley avait réussit. Il avait sut m’affliger la douleur la plus cruelle qui puisse existait. Celle du cœur qui se brise. Le jour de l’enterrement de Mary, je fis planter un oranger sur sa tombe. Egaré, désemparé, vidé, sans raison de vivre, j’erra tel un fantôme dans les rues de Wonderland. Le soir où Mary avait été tué, j’étais mort avec elle... Je repris les mauvaises habitudes, me laissant aller à l’amertume de la vie, à la haine, au dégoût de l’amour. Le sexe, l’argent, la débauche reprirent la première place dans ma vie. Je tuais sans relâche, assouvissant mes désirs irrespectueux et excessifs. J’entrepris de gagner encore plus d’argent qu’au par avant, pour m’acheter le titre de Compte. Je ne sortais presque plus que la nuit, espérant un jour croiser à nouveaux les Châtiments…pour leur faire payer. Je me fis craindre et aduler à la fois. De nombreux amants, de nombreux caprices...Encore et toujours la même rengaine. Dracula. Le Seigneur de la Nuit. Le Sans cœur…voilà comment ils me nommèrent. Ce nom se colla à moi comme une sangsue. Dracula. Il se raportait à une signification ancienne que je ne peux expliquer. Et une fois mon titre acquit, je devins le Compte Dracula. Avec lui, j’entamai une nouvelle vie. Gardant mes vices et mes péchés un peu plus à l'écart, je me mis à haïr l’espèce humaine toute entière et plus particulièrement ceux des sectes de tarés… Pareillement, après 37 années de déroute, je me mis l’idée en tête de travailler pour la police des Contes qui tentait vainement de débarrasser le pays des Epouvanteurs. Pourquoi travailler pour l’ordre alors que je ressemble traits pour traits à ceux qu’il faut emprisonner ? Sans doute par ce que dans le fond, c’est un moyen de garder en mémoire les concepts de Mary qui n’aspirait qu’au calme et la paix. Je devins chasseur de primes. Au lieu de tuer pour le simple plaisir de soif, je tuais pour de l’argent. Limitant tout de même les bavures et les tueries inutiles. Aujourd’hui je n’ai plus de but dans la vie, plus de projets d’avenirs, la seule chose à laquelle je me rattache est celle de retrouver un jour les connards de salopris d'ordures de merdes qui m’ont pourri l’existence depuis tout petit. Chaque année, le jour de l’anniversaire de Mary, je me rends sur sa tombe et chaque année, l’oranger grandit un peu plus, abreuvé d'une ou deux larmes. 37ans. Oui, 37ans après le drame, je reste toujours le même hypocrite pourri hantait par ses vieux démons.

      Dracula, le vampire au coeur brisé d'avoir trop aimé
      Qui ne finira donc jamais ses jours et vivra éternellement seul et sans amour...




Dernière édition par Dracula le Jeu 27 Aoû - 18:06, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! EmptyJeu 27 Aoû - 1:13

      Projets d'avenir :

      Je n'en ai aucun. Peut être celui d'un jour retrouver certains salopards et leurs faire "bouffer" leurs os.


      Situation familiale :

      Il me reste seulement mon père avec qui j'ai perdu contact depuis la mort de Marie. Je ne me suis jamais enttendu correctement avec lui de toute façon...Aujourd'hui cela m'est égale. Le comédien que je suis n'a que faire de ressentir encore quelque chose, surtout pour une personne du " passé ".




FIN
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MessageSujet: Re: Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! EmptyJeu 27 Aoû - 15:03

J'ai fini :O
(enfinnnnnn)
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MessageSujet: Re: Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! EmptyJeu 27 Aoû - 15:32

Bon il y a toujours un rapport à Dieu au début, mais je te pardonne ! ♥️ (enfin normalement j'imagine que j'ai pas le droit :O /SBAAF/)

Quelle histoire magnifique, j'en avais les larmes aux yeux ! (je suis trop éùmotif je sais 8D)
Je te valide ! ♥️
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MessageSujet: Re: Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! EmptyJeu 27 Aoû - 16:05

Merci Sandy, Je t'aimmmeee toi et ton pardon émotif <3 ~
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MessageSujet: Re: Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! Diantre très chère, votre sang a le goût d'un chat crevé ! Empty

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