Tenancier du Salon de Thé de Wonderland, associé de Snow White.

Transforme la matière qu'il touche en ce qu'il souhaite. Il s'en sert pour se goinfrer de tasse de thé qu'il tartine désinvoltement de confiture. C'est également grâce à son don qu'il a construit la Maison en pain d'épices. Blanche Neige lui reproche souvent de 'détériorer' le mobilier de leur salon de thé ! Il a d'ailleurs déjà écopé de nombreuses amendes pour 'détérioration de biens publiques' ainsi que 'troubles à l'ordre publique' notamment après avoir fait des réverbères de la ville son quatre-heure...

Originaire de Wonderland, le Chapelier Toqué est un jeune homme déjanté aux pratiques peu communes et à la personnalité excentrique et lunatique ! Relativement insouciant et facétieux, il est très bien connu des autorités pour des délits mineurs bien que totalement loufoques... Son insatiable tempérament et son caractère obsessionnel en font un personnage énigmatique: Mad Hatter intrigue et séduit, charmeur et malicieux. Prunelles pétillantes, costume à queue de pie étonnamment élégant, ses mouvements fluides et gracieux n'ont pas d'égal à Wonderland. Sham est sans doute aussi connu pour ses acrobaties démentes que pour ses habitudes alimentaires pour le moins surprenantes ! Ses violents excès de rire se produisent sans crier gare dés qu'une situation l'amuse ou lui plait.

Enfant étonnamment discret et conciliant, il devint extrêmement extraverti au contact de l'éducation rigide et sans appel de son grand-père: Lunatus Farleigh, Commandant des Unités d'Interventions Féériques ou encore Police des Contes, plus communément surnommées 'Traqueurs'. Se rebeller contre toute forme d'autorité semble être devenu comme une seconde nature chez lui, bien que son vieux crouton de grand-père le terrifie encore ! Celui-ci a d'ailleurs menacé de le déshériter à plusieurs reprises... Du côté des études, le Chapelier a déjà donné dans l'architecture, puis dans le stylisme (il continue à confectionner des vêtements pour Blanche Neige) pour finalement se reconvertir dans la gérance d'un salon de thé - pâtisserie.

Mis à part Crazy Apple, qui soupçonne la chose depuis bien longtemps, il est l'unique habitant de Malkins à connaître la véritable personnalité de Blanche Neige. Ce qui ne manque pas de provoquer son hilarité spontanément dés que la jeune fille se comporte convenablement en public... Depuis ses 7 ans, il éprouve une passion dévorante pour le thé et ce, sans doute, dans le but de pousser à bout son grand-père avec lequel il n'entretient pas une relation très... Facile. La belle-mère de sa meilleure amie et associée le déteste sans commune mesure. A dire vrai, elle n'est pas la seule: Sham semble ne s'offusquer d'aucune remarque déplaisante et s'amuse continuellement de tout, même dans les situations les plus désespérantes, ce qui a le don d'énerver bon nombre de personnes, en particulier celles qui ne lui veulent pas du bien...

Au choix.

Au choix.

Oisif et prétentieux jeune homme, le Prince Charmant n'avait rien de charmant jusqu'à sa rencontre avec Marraine la Bonne Fée... Issu de la célèbre et fortunée famille Cavallonne, paresse, luxure et cruauté semblaient être ses maîtres-mots. Il enchaînait les conquêtes, tant masculines que féminines sans se préoccuper le moins du monde des autres. Profit et plaisir, voilà tout ce qui possède un sens à ses yeux. Autrui n'existe que pour être utilisé. Un détestable caractère dans un corps d'adonis ! Arrogant et désagréable au possible, il s'agissait là du briseur de cœur le plus parfait de tout Malkins, bien que les frères Tweedle aient pu eux aussi prétendre au titre...

Enfant gâté à l'exécrable nature, il eut le malheur de se montrer désagréable et insolent envers une sorcière relativement susceptible: Marraine la Bonne Fée. Celle-ci rendit alors service au genre humain en général, pour une fois dans sa vie, et maudit sans plus de cérémonie ledit prince. Condamné à se montrer galant, romantique et bon compagnon à toute heure: le Prince Charmant ne peut lutter contre d'agaçants réflexes conditionnés, et ne peut plus non plus exprimer à hautes voix ses répliques sarcastiques et blessantes ! Il vous tiendra la porte du carrosse tout en pensant que vous êtes une vulgaire larve inférieure, certes, mais il ne peut désormais plus exprimer aussi librement qu'avant sa véritable nature. Sourire mielleux, remarque séduisante, voilà donc à quoi ressemble ce petit Kasanova actuellement !

Cousin de la Reine de Cœur, il ne s'entend pas particulièrement bien avec celle-ci du fait de leurs insupportables caractères respectifs. Il déteste sans commune mesure Marraine la Bonne Fée. Mais à dire vrai, y-a-t-il seulement quelqu'un qu'il aime un tant soit peu ?

Patron de la boutique Oz.

Au choix.

Vous connaissez surement tous la célèbre boutique Oz ? Non ? Mais oui, allons, cette entreprise de magie, sortilèges et potions en tous genres ! Le Magicien D'Oz, tel est nommé le grand patron de cette firme de sorcellerie. Dans les rayons, vous dégotterez divers sortilèges, comme celui du changement de couleurs, très apprécié des jeunes pour les cheveux, ou encore celui du sortilège-mouche, qui vous permet de grimper au plafond ! Potions de fausse maladie pour sécher les cours, potion anti-stress pour les femmes d'affaires trop actives, on trouve de tout chez Oz ! Ce jeune magicien de 20 ans à fait fortune en créant sa petite boutique de sortilèges à l'âge de 17 ans, et depuis, ça n'arrête plus ! Ses chers parents l'ayant renié à ses 16 ans, car celui-ci voulait continuer dans la magie plutôt que de faire dentiste dans l'université Mouse, s'en mordent désormais les doigts. Fils unique, il bénéficie de sa fortune à lui seul. Mais est-il réellement heureux pour autant ?

Extraverti, sociable et doté d'une imagination débordante, il s'agit d'un personnage énigmatique et fort sympathique. Mais il est néanmoins relativement solitaire, et sombre facilement dans la dépression. Ses habits aux couleurs vives et sidérantes sont comme ses sorts, ils en mettent plein la vue ! Relations amoureuses très complexes, et la plupart du temps des plus expéditives. Il devient légèrement paranoïaque sur les bords, convaincu que tout le monde en veut à son argent. Ce qui, paradoxalement, n'est pas si infondé que cela...

Parent éloigné de Marraine la Bonne Fée et cousin tout aussi lointain d'Aschenputtel (Cendrillon), il n'est plus en contact avec ses géniteurs. Ses connaissances comptent de nombreux et nombreuses ex... Bien que relativement excentrique et étrange, ses employés l'apprécient et l'idolâtrent.

Patronne d'un salon de thé-pâtisserie à Wonderland, associée du Chapelier Toqué.

Télékinésie.

C'était l'hiver, Innocense Applewood, née Black, cousait, assise à sa fenêtre. Distraite, elle se piqua le doigt, et trois gouttes de sang tombèrent sur la neige. Frappée par ce contraste, elle souhaita un enfant, blanc comme cette neige, rouge comme ce sang et noir, comme le cadre d'ébène de cette fenêtre. Peu après, une petite fille naquit. Elle avait les lèvres roues comme le sang, les cheveux noirs comme l'ébène et la peau blanche comme la neige: on la surnomma donc Blanche Neige... Elle avait bien les lèvres rouges comme le sang, la peau blanche comme la neige...Mais son cœur était aussi noir que les ténèbres.

Petite fille modèle, Flake, car c'était son nom, ne connut jamais sa mère, morte en couches. Elle fit cependant la fierté de son père. Parfaite, absolument parfaite. Petite enfant aux joues rosies par l'excitation, à l'esprit vif et généreux. Il parait qu'à ses sept ans, elle dépassait déjà sa belle-mère en beauté. Car son père adoré s'était remarié. Jalousant l'enfant et sombrant dans l'envie, la marâtre tenta d'empoisonner la douce Snow White alors que celle-ci était partie s'amuser dans la vielle cabane des Bois griotte, accompagné de son ami d'enfance le Chapelier. La vérité,était qu'elle lui faisait ingurgiter les mixtures qu'elle s'était essayée à concocter en secret d'après les livres de potions de Muscarine. Mais nul ne le savait et ne le sut jamais... Pour le goûter, "Belle-maman" proposa à la fillette des pommes, après avoir raccompagné le Chapelier chez son horrifiant grand-père. La chose échoua... Laissant son ennemie pour morte, elle ne se douta pas que la tribu de nains cannibales sauverait la pauvrette. Snow White sympathisa avec les malotrus, Crazy Apple fut interpellée. Le récit de l'innocente enfant émut Malkins dans son entier. Et quelques années plus tard, devenue le petit chouchou des médias, elle profita des proportions médiatiques de l'affaire pour se faire de la pub et monter son salon de thé avec son pote le chapelier.

Parfaite demoiselle. Si admirée, si appréciée. Mensonge... Son joli visage n'a d'égal que son hypocrisie méconnue et ses incomparables talents de manipulatrice ! Elle vous fera le coup du sourire dégoulinant de sincérité tout en pensant intérieurement: Pauvre larve, pas étonnant que tu m'adules, je suis parfaite ! Prétentieuse, suffisante, perverse et versatile petite Blanche Neige. Le diable dans ses plus beaux habits. Seul le Chapelier, qu'elle a bien souvent maltraité, connait la vérité. Sa belle-mère en a eu un bref aperçu. Possessive, jalouse et égocentrique au possible, la demoiselle joue à la petite fille modèle depuis sa plus tendre enfance. Sa véritable personnalité, en terrifierait plus d'un. Cousine éloignée de Sylar Black.

Psychiatre freelance, médecin occasionnel pour les Epouvanteurs. La Police des Contes se fait soupçonneuse à son égard mais n'a pour le moment rien de concret...

Lorsqu'il recoud quelque chose, pourvu que les deux matières soient compatibles - chair avec chair, tissu avec tissu -, il peut lui insuffler la vie. Bien entendu, s'il se crée un soldat de tissu, celui-ci ne bénéficiera pas non plus d'une force ou d'une résistance surhumaine et souffrira de ses blessures comme un humain. Il peut refermer des plaies rien qu'en les recousant, ou vous greffer un bras parfaitement fonctionnel.

Faust fut un enfant sage, écrasé par l’autorité d’un père trop sévère et d’une mère trop arc-boutée sur ses principes. Ses parents, issus d’une famille peu aisée, souhaitaient un avenir brillant pour leur fils. Docile, il suivit donc les études de médecine qu’on lui imposait ; à peine s’il dévia un peu de la route prévue en choisissant psychiatre plutôt que généraliste. Par manque d’argent, il préféra un poste officiel plutôt que monter son propre cabinet ; ainsi, il pourrait amasser un pécule suffisant pour se lancer en indépendant et épouser Marguerite, la fiancée que lui avaient suggérée ses parents. Il l’aimait avec application, parce que c’était son devoir de fils, parce qu’elle était jolie et femme, parce qu’elle était amoureuse de lui. Il était sérieux, professionnel et équilibré, de cet équilibre bien particulier des balances luxueuses qui n’ont besoin que d’un effleurement pour que la symétrie en soit brisée.

Bien évidemment, ce fut ce qui arriva. Le bon, le sage docteur Faust n’avait qu’un vice : la curiosité. Une curiosité dévorante, une soif de comprendre insatiable soigneusement cachée à ses pairs comme à sa famille. Il voulait tout savoir, il n’avait de cesse d’explorer les limites de la connaissance, du possible ; chaque patient était une énigme à déchiffrer. Plus le temps passait, plus cette avidité s’approfondissait, jusqu’à atteindre des dimensions presque anormales. Alors quand on lui suggéra d’interroger Big Bad Wolf en personne, de comprendre, enfin, comment pouvait fonctionner le mal incarné, pensez-vous qu’il ait refusé ? Mais nul ne ressort intact d’une confrontation avec le grand méchant loup, dit le proverbe. Faust se trouva fasciné à son tour, absorbant avec avidité les informations que le Loup voulait bien lui délivrer. A la fin de l’entretien, une seule question lui restait. Quelle est ma plus grande crainte ? demanda-t-il à son patient. Et le loup, serviable, lui montra un monde illimité que ses connaissances ne couvraient jamais, qui échapperait éternellement à sa compréhension, où les sens acquis changeaient et se transformaient ; un monde où l’intérieur de son propre crâne lui-même lui échapperait à jamais, où ses jugements de connaissance étaient parfois faux et subjectifs.

Il en sombra momentanément dans la folie. La pauvre Marguerite l’y suivit, dévastée par le chagrin, et se suicida peu de temps après. Lui s’en remit – mais est-ce vraiment le terme exact ? Il n’était plus vraiment le même homme. Disparus son sens moral et sa droiture ; il ne restait plus qu’une coquille vide animée par une soif de savoir quasi désespérée - et assistée d'un compagnon quasi-perpétuel : Méphistophélès, hallucination dont les traits ressemblent étrangement à ceux de Big Bad Wolf, créature moqueuse et pleine de promesses qui alterne sarcasmes et flatteries. Ce fut lui qui chercha en premier à contacter les Epouvanteurs, troquant témoignages ou confessions, mensongers ou non, contre ses soins. Faust n'a pas perdu la foi : il veut comprendre, il veut savoir. Quelque part doit exister la vérité absolue, il le sait.

Il s'est beaucoup éloigné de sa famille depuis son bref internement. Sa relation avec Méphistophélès va de l'affection à la haine teintée de peur, selon les périodes. Il est grand ami avec le Marionnettiste et se montre toujours fasciné par Big Bad Wolf.

Serveuse dans un endroit mal-famé ( Taverne de Woolyland ou Muse Galante ?).

Elle repousse les influences, et les choix qu'on a fait pour elle ... Mais elle repousse aussi les objets et inanimés. Possibilité de contrôler ce don dans une optique défensive / offensive. On dit que, combiné à celui de son frère, ce pouvoir peut devenir bien plus puissant qu'on ne serait porté à le croire.

Elle a l’air faible, à première vue, la petite Gretel. Mais elle ne l’est pas. Vous connaissez l’histoire : c’est elle qui a sauvé son frère des appétits de la rôtisseuse. Mais c’est lui qui est passé pour un héros, aux yeux du monde, Gretel ayant laissé faire, avec un haussement d'épaule. C’est peut-être à ce moment-là qu’elle a compris la nécessité de s’éloigner un peu de son frère. Et elle a choisi, discrètement, un chemin différent. La jeune fille fréquente maintenant des endroits dans lesquels son frère répugne à mettre les pieds. Avec ses airs malicieux d’Enfant Perdu, elle découvre, peu à peu, les bas-fonds de Malkins, et il n’est pas rare de la croiser dans un bar trop sombre ou un fumoir douteux.

Hansel réprouve sa conduite, ses fréquentations, et par deux fois, dans un accès de colère, il a menacé de la dénoncer aux services de la Police des Contes, pour sa conduite et ses mauvaises fréquentations. Menaces en l’air, sans doute. Mais ça lui a fait peur. Gretel erre donc, délinquante mineure en devenir. Elle se souvient juste de cette rancœur du petit garçon sauvé par la petite fille et des péroraisons d’enfant, qui l’avaient blessée. Fuit-elle des souvenirs effrayants ? La curiosité de la presse à scandale ? Cette vie que son frère s'est choisie, à courir vers les lumières et les regards ? La discrète jeune femme cherche maintenant à faire sa vie, et à tracer de ses expériences un chemin, aussi tortueux soit-il.

Gretel aime beaucoup son frère … De loin. Cherchant à briser le lien très fort qui l’unissait à lui, elle a contracté quelques relations douteuses, notamment avec le patron de l’établissement douteux où elle travaille, chaque nuit.

Patronne du Catfish et du Kraken House.

Au choix.

Le jour, elle est la terrible patronne du fameux Kraken House, qui regorge de sorts et de breuvages rares – on vient de tout Malkins goûter aux sortilèges de la sorcière calamar ... La nuit, elle préside au grand spectacle du Catfish, porte-cigarette entre les doigts, sourire aux lèvres. Un masque puis l’autre – et l’on ne sait jamais au fond, si l’on parle à la tenancière de cabaret ou à la grande commerçante … La première vous écoute, d’un air qui se veut compréhensif, mais s’apprête à vendre vos beautés, échanger vos sourires contre du concret, du brillant ; l’autre, c'est plus simple : elle ne vous laisse rien dire, elle parle, elle domine, elle reprend les rênes …

Sa duplicité, sa rhétorique, ce sont deux talents qu’elle a développés avec le temps, la nécessité, et qu’elle a conservé depuis : quand on est l’unique sirène calamar de la région, on se débrouille, et on fait sa place. La jeune Ursula a mis du temps, pour arriver où elle est. Ancienne meneuse de revue, elle a ruiné, méthodiquement, les amoureux transis et détroussé les amants d’un soir : Ursula devait arriver. On ne sait plus bien maintenant quels ont été tous ses moyens, mais elle est bel et bien parvenue : c’est à présent une des plus grosses fortunes de Koralland, et elle compte bien ne rien céder - de là peut-être sa fureur des contrats et des avantages bien compris.

Les habitants de Koralland ne voient pas son succès d'un très bon œil, mais qu'y faire ... ? On la dit fausse et trompeuse, et surtout on la craint. Mais qui peut prétendre être impassible ? Les manières changeantes de la sorcière calamar déconcertent, et les pièges ne sont pas toujours visibles ... On compte au final deux principaux types de relations avec cette femme : ou vous ne vous êtes pas fait prendre, et en tant que victime potentielle, vous l'intéressez. Ou vous avez été pris, et là ce n'est plus vous ni elle qui préside à la relation : c'est le contrat.