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Delilah Kingson

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MessageSujet: Delilah Kingson Delilah Kingson EmptyVen 9 Oct - 0:05





IDENTITE


    Nom: Kingson
    Prénom: Delilah
    Surnom(s): Del, « Gamine »
    Âge: 17 ans
    Date de naissance: 11 mai

    Emploi: Consultante, danseuse et serveuse au Chat noir
    Ville natale: Wonderland
    Orientation sexuelle: Bisexuelle
    Don surnaturel: Bien contre son gré, quoique cela serve son éternel besoin de séduire, Delilah exerce une forte attraction physique sur la plupart des êtres, mâles ou femelles, qui se trouvent dans ses environs. Toutefois, cela n'affecte pas les sentiments. C'est son grand drame, son grand paradoxe : elle voudrait être aimée, mais elle est toujours désirée. Ce pouvoir dérègle les hormones, et n'a donc pas d'influence sur les gens ayant des problèmes hormonaux et les jeunes n'ayant pas atteint la puberté.


PERSONNALITÉ

    Le trait le plus marquant de la personnalité de Delilah, c'est sans doute cette insatiable soif de reconnaissance, cet effrayant besoin d'amour. En fait, elle a à peine conscience d'elle-même et elle se voit surtout dans le regard des autres, ce qui la condamne à un rapport de séduction avec tous ceux qu'elle croise, même ceux avec qui elle ne ressent pas d'affinité particulière. On peut croire qu'elle est amoureuse de vous, mais ce n'est en fait que son état naturel.
    Cela lui confère une certaine fragilité, un côté « offert » dont certains ont voulu jouer, mais elle a appris à se méfier. Elle a donc, paradoxalement, une face assez ombrageuse et rebelle, une certaine défiance envers ceux qui voudraient la manipuler et parfois, par extension, envers ceux qui ne lui voudraient que du bien.

    Sa fragilité vient, de manière plus générale, de son extrême sensibilité. Pour la plupart des gens qui la fréquentent, « sensible » serait bien le dernier mot à lui attribuer ; elle se cache bien, elle a un masque parfois joyeux, souvent indifférent voire cynique. Elle ne parle pas de ses sentiments, les rares fois où on lui pose des questions sur son apparente mélancolie elle glisse, elle s'évade, elle fait un bon mot dont elle est friande et personne ne se doute de rien.
    Malgré tout, elle ressent les choses très fort, surtout les émotions négatives ; légèrement paranoïaque, elle a toujours peur de décevoir et prend chaque remarque désapprobatrice comme une mise à mort. Très perfectionniste, elle éprouvera alors un besoin maladif de se faire pardonner et usera souvent malgré elle de ses charmes.

    Sans être naïve, Delilah est plutôt attirée par les choses et les personnes malsaines, qui pourraient lui faire du mal. On peut y voir une tendance adolescente à jouer avec le feu, mais c'est peut-être simplement une tentative plus ou moins consciente d'auto-destruction. Son problème s'apparente à un solide complexe d'infériorité.
    Non que Delilah soit dépressive ; sa joie de vivre est fluctuante, elle ne se pose pas vraiment la question, prenant la vie comme elle se présente. Il s'agirait plutôt d'une absence d'amour-propre ; sans ressentir de haine particulière envers qui que ce soit, même pas elle-même, elle ne se considère pas comme spécialement digne d'exister. Se détruire est un jeu.

    Gamine des rues, prolétaire des contes de fée, Del ne partait pas dans la vie avec un solide bagage culturel. Elle a néanmoins développé le goût des belles choses, peut-être en opposition avec son milieu d'origine. Quoiqu'il lui reste d'énormes lacunes, elle est d'une intelligence correcte et elle apprend vite ; elle aime les livres et si elle devait avoir une ambition, ce serait d'accéder un jour aux sphères intellectuelles qu'elle se contente de regarder.
    Car elle sait observer. Chaque jour, au Chat noir, murée dans un silence timide, elle rêve devant les expositions et elle écoute les conversations. C'est depuis longtemps son credo : « écoute et apprend ». Hormis toutes les connaissances culturelles que cela lui a permis d'accumuler, elle est également assez débrouillarde et excellerait en « survie » si seulement elle s'accordait un peu plus d'importance.

    Si elle est assez méfiante – quoiqu'attirée - envers tous ceux qui ont du pouvoir, que ce soit moral ou intellectuel, elle va facilement vers les plus faibles. Elle, la gamine, qui sait si bien se courber et jouer au petit chat, se découvre un vrai instinct maternel envers tous ceux qu'elle peut protéger.
    Avec des attirances aussi instables, c'était couru d'avance : Delilah est un cœur d'artichaut. Elle s'attache rapidement, et va jusqu'à faire des fixettes sur l'objet de son désir. Elle est d'un tempérament passionné – modéré par son apparente réserve – mais, heureusement, elle harcèle rarement les gens longtemps : les semaines passent, et elle se trouve un autre amour...


MORPHOLOGIE

    Outre son don d'attraction physique, Delilah serait plutôt la jolie fille qu'on oublie vite. Elle a un visage équilibré, aux traits réguliers et aux pommettes hautes – ce qui, avec son port de tête gracieux, constitue sa fierté, car elles lui donnent un air aristocratique. Elle les rehausse souvent d'un fard rosé, qui constitue son seul maquillage et qui, quoique peu prononcé, tranche sur sa peau diaphane. Sa bouche, elle, est naturellement colorée et – à son mécontentement, car elle trouve cela vulgaire – plutôt pulpeuse. Ses yeux marrons sont légèrement en amandes, et elle a sans artifices de longs cils qu'elle fait battre sans vergogne pour se donner un air innocent... en vain, la plupart du temps.

    Car avouons-le, la « gamine » n'a pas spécialement un air innocent – ce serait plutôt un pousse au vice. De taille moyenne, mais élancée, elle déteste ses courbes « juste là où il faut », son ventre plat, sa taille fine et sa peau veloutée qui lui donne un air de « chair fraiche ». Quoiqu'elle connaisse son don, elle reste persuadée que tout est la faute de son corps, ce fichu corps attirant. Les seules parties qu'elle accepte sont ses membres déliés, dénués de connotation sexuelle, ses longues jambes de petite fille, ses poignets étroits, ses mains fines aux ongles longs mais non-vernis.

    Dans le style, Delilah reste assez naturelle : en dehors des jupes souvent courtes et des shorts qu'elle porte été comme hiver, elle ne s'habille pas de façon féminine ; elle affectionne les teintes sombres, les larges vestes, les gros godillots militaires. Elle porte souvent un bonnet, et tôt dans l'hiver une écharpe – car si elle n'a jamais froid aux jambes (les rares fois où elle porte des collants, ils sont troués), elle est fragile des bronches. Sa grosse écharpe grise, c'est un peu son doudou.

    Ses cheveux sont naturels eux-aussi, ce qui n'est pas peu dire puisqu'ils sont à peine coiffés. Ses boucles lui arrivent au milieu du dos, elle ne les attache jamais et – sacrilège ! - ne les lisse jamais. D'ailleurs, elle ne les a jamais touchés : leur couleur brun violacé est tout à fait naturelle. Et elle ne les coupera jamais car ils cachent, sur le côté de sa nuque, une vilaine cicatrice que lui a fait sa mère.

    Sa voix, enfin, est un peu rauque, un peu masculine, mais un peu fragile aussi. Elle a des accents de candeur et des accents empoisonnés. C'est l'impression générale qui se détache de Delilah.
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MessageSujet: Re: Delilah Kingson Delilah Kingson EmptyVen 9 Oct - 22:41

RECIT

    Il y a un prolétariat des contes de fées. Ces personnages plus que secondaires, ces figurants de la place du marché, ces « bons citoyens » que l'on ne remarque pas. Le peuple, la masse silencieuse. Pas les opprimés : les oubliés. C'est de là que je viens.

    Il y a des drames que personne n'écrira jamais. Les drames simples, les drames de la vie de tous les jours, juste une petite fille sans père à qui il n'est rien arrivé. Une petite Delilah seule dans son lit le soir, et qui reste longtemps les yeux ouverts à rêver. Une petite main qui tire la jupe de sa mère « pourquoi j'ai pas de papa, moi ? » et une mère qui la renvoie se coucher avec une tape, juste parce qu'elle ne sait pas quoi lui dire.

    Ma mère n'était pas une mauvaise femme. Tout ce qui est arrivé, je peux comprendre, ce n'était pas de sa faute. Tout est de la mienne, tout a toujours été de ma faute. Elle aurait pu être heureuse, si je n'étais pas née. C'était une jolie fille, un peu vulgaire. S'il n'y avait pas eu cet homme, elle aurait pu se marier, comme toutes les mômes de son âge elle attendait le Prince Charmant. Mais je suis née, et d'un coup tout a été compliqué.

    Elle s'était bien rattrapée, pourtant. Elle avait trouvé un compagnon. Mais quand j'ai eu six ans, mon don s'est manifesté pour la première fois. Dans la rue, les hommes me regardaient d'un air concupiscent, les femmes aussi. Les passants s'arrêtaient pour dire à ma mère « quelle charmante petite fille ! ». Je n'étais pourtant pas bien jolie, je n'avais même pas ce charme poupin qu'avaient certains enfants. Mais il y avait quelque chose qui leur plaisait en moi, à tous. Ils avaient envie... de me toucher.

    Et il n'y avait pas que les passants. Le mari de ma mère ressentait lui aussi cette attraction. Sans doute, brave homme, a-t-il réfréné ses penchants pendant au moins... trois semaines. Et puis il s'est proposé pour m'emmener à l'école, alors qu'il rechignait toujours à le faire. Et dans les ruelles qui menaient à l'école, il se passait des choses que je ne disais pas à ma mère.

    Je n'avais pas besoin de le lui dire. Les femmes sentent ces choses-là. Et ce n'était pas par instinct de protection de sa fille, mais plutôt de son couple, qu'elle avait deviné la chose. Peut-être parce-que, elle aussi, ressentait cette étrange chimie qui lui disait viens, viens, comme il doit être doux le corps de cette enfant. Aussi, plutôt que de parler à l'homme, elle préféra me prendre à part.

    Ses mains dures sur mes épaules, qui étaient parties pour me secouer, se transformèrent en caresses. Un instant, elle oublia que ce corps qu'elle tenait, mon corps, elle l'avait porté quelques années auparavant. Au bout d'une longue demi-heure, elle sembla revenir à elle-même et me regarda d'un air stupéfait, se demandant ce qu'elle venait de faire. Elle eut une brusque réaction de dégoût et se mit à hurler comme si j'étais une espèce de monstre. Effrayée, je me mis à pleurer, mais elle me jeta quelques vêtements à la figure et, comme je m'accrochais à elle, me repoussa vivement avec un couteau. C'est ainsi que je me retrouvais dehors, dans ce sympathique quartier de Wonderland, gris, pauvre, mal-famé, tout ce que pouvait espérer une petite fille de sept ans avec une blessure à la tête.

    Une femme s'approcha de moi, l'air apitoyé. Elle ressemblait à ma mère : je m'enfuis en courant. Je ne savais pas si je devais trouver quelqu'un pour s'occuper de moi ou éviter âme qui vive pour me protéger de leurs abus. J'errais dans la ville pendant des heures, qui à mon esprit d'enfant parurent des années, et je finis par m'endormir au coucher du soleil, recroquevillée dans un carton. Je pleurais pendant longtemps avant de sombrer dans le sommeil mais je n'osais pas appeler ma mère. Je ne savais plus qui appeler.

    Je n'appelais personne, mais on me trouva. C'était un jeune garçon à peine plus âgé que moi, sûr de lui et paternaliste. Il me secoua au petit matin, essayant de se donner un air bourru. Cela me fait rire aujourd'hui mais à l'époque, cela m'impressionnait. Il me fit une place dans la petite bande dont il était plus ou moins le chef et, je dois l'avouer, il me sauva la vie. Il s'appelait Aaron et ce fut mon premier amour, quoiqu'il n'en sût jamais rien. Je l'admirais avec ferveur... et lui, une fois l'effet de nouveauté passé, ne me jetait pas un regard.

    Mais le temps passe, et les corps changent. Alors que de maigres seins poussaient à peine sur mon torse, lui plus âgé devenait un homme et les hormones implacables faisaient leur œuvre. De jour en jour, il me portait un œil neuf qui tenait moins à mes changements qu'aux siens. Les soirs d'hiver auprès du feu, il voulait me réchauffer. J'étais aux anges. Pour une fois que ce fichu pouvoir servait à quelque chose ! Je me laissais volontiers réchauffer de partout.

    Le problème, c'est qu'il y avait plusieurs garçons et filles de la même tranche d'âge dont les hormones fleurissaient gaiment. Aaron était jaloux, ce qui me réjouissait : j'avais le sentiment d'être aimée, ce qui au fond était peut-être vrai, et surtout il me protégeait. Quelques disputes éclataient dans le groupe, mais il était en position de force et il n'envisageait pas de se séparer de moi. Il les écrasait tous.

    Instable gamine ! Sans faillir à la vénération de mon sauveur, je succombais toutefois au charme d'une pré-adolescente aux grands yeux. Aaron nous surprit. Éclats de voix. La fille aux grands yeux alla se faire pendre ailleurs, et moi je mendiais mon pardon. Mon amoureux me garda, mais ses étreintes étaient pleines de colère et il commençait à me faire peur. Lorsque son bras droit essaya de tenter quelque chose avec moi, je fus bannie de la bande. Premier chagrin d'amour.

    Avec les autres, j'avais vécu de chapardages et, si je puis dire, d'amour et d'eau sale. Seule, je n'étais pas rodée à cet exercice et je résolus de me trouver un travail. Ce fut chose facile, dans une taverne crasseuse dont le patron semblait m'apprécier. Les clients étaient tous plus libidineux les uns que les autres, mais je ne pouvais pas me montrer difficile en matière d'emploi, je restais. Lorsqu'il y en avait un moins vieux, moins laid que la moyenne, je m'en amourachais. J'aimais les femmes aussi, les serveuses, qui elles étaient toutes jolies – le patron avait bon goût.

    Mais je rêvais de m'extraire de toute cette laideur et, lorsque j'entendis parler de l'ouverture du Cabaret du Chat Noir, je me précipitais à l'inauguration pour quémander un poste. On me fit danseuse et serveuse, j'étais prête à tout pour travailler dans ce bel endroit. De plus, les deux frères semblaient moins attirés que les autres, et je me sentais en sécurité. Quelques années que j'y suis, maintenant, et j'aime cet endroit, ses thés et ses fumées. Je me suis, surtout, prise d'affection pour Jalender et Ludwig. J'ose espérer que celle qu'il me porte n'est pas ternie par le désir. Ce serait... miraculeux.


HORS RP

    Premières impressions concernant le forum: Il est beauuuu... Y a des gens... (Oui, j'ai vu plein de beaux forums abandonnés, avant de trouver celui-là)
    Éventuelles idées pour l'améliorer: Laissez-moi me remettre de mon émerveillement d'abord ^^
    Comment nous avez-vous découverts: En sautillant de partenariat en partenariat.
    Depuis combien de temps faites-vous du Rp': Ouh le coup de vieux ! Cinq ou six ans...
    Évaluation de votre activité sur le forum: Assez soutenue, si j'ai du répondant.
    Code: Validé by Lilice. (Je suis d'accord avec les autres, Poulpe des neiges était plus mignon ^^)
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MessageSujet: Re: Delilah Kingson Delilah Kingson EmptyDim 11 Oct - 9:49

Absolument rien à dire, tout est parfait. Validée :p
Lucian Hauer
Lucian Hauer
Unités d'Interventions Féériques
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HUMEUR : Faim.
CITATION : "..."

BOITE A JETONS : 0000

FICHE : ...
NOTEBOOK : Silent Notebook
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MessageSujet: Re: Delilah Kingson Delilah Kingson Empty

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