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Victoire.

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MessageSujet: Victoire. Victoire. EmptyMer 20 Jan - 21:44

} * Well, Who I am ?

Nom: Shameless
Prénom: Initialement Capryce, maintenant Victoire
Surnom(s): à vous de trouver ! ( :
Âge: Seize longues années.
Date de naissance: 13 Juillet

Emploi: Servante du prince Charmant ?
Ville natale: Never Land
Orientation sexuelle: Hétérosexuelle
Don surnaturel: Une simple larme devient un magnifique diamant...


} * Et puis physiquement?

Se décrire n’est pas chose facile, et sachez que décrire les autres ne l’est point non plus. On a toujours peur de passer à côté de l’essentiel. Mais soit, commençons. Victoire est assez grande, un mètre soixante-huit, pour être précise. Il est vrai que la jeune fille est très pointilleuse sur ses centimètres, mais sachez qu’elle le sera nettement moins pour ses kilos. Une cinquantaine, elle n’en dira pas plus. Passons à la suite. La demoiselle est donc assez fine, et rehausse sa taille grâce à de petits talons qui, suivant leurs tailles, l’aident à dépasser le mètre soixante-dix. Voilà, ainsi vous voyez peut être mieux son apparence globale.

Ce que vous avez remarqué en premier, n’était-ce pas ses cheveux ? Enfin, ne vous en voulez pas, il est vrai que cela peut paraître étrange. Des cheveux blancs et pourtant pleins de vie. Simple coloration, si cela vous rassure. Sa peau étant légèrement bronzée, cela lui va sincèrement à merveille. De petits sourcils fins et noirs surmontent de magnifiques yeux bleus. Légèrement azurés, lumineux, envoutants, on pourrait croire que ses iris font son bonheur, mais sachez qu’elle aurait préféré des pupilles marrons, mais, mon Dieu, normales. Ne vous inquiétez pas, c’est une histoire à connaître, et je vous la raconterais en temps et en heure. Son nez est droit et fin, légèrement retroussé. Ses pommettes saillantes, sont bien souvent légèrement rougies. Ses lèvres sont fines, très peu colorées, et son visage se fini en un menton pointu.

Victoire porte des vêtements sombres principalement, pour passer inaperçus peut être ? Son style vestimentaire est donc très large, fait de shorts, de pantalons, de jupes, tant que les tontes et les colories restent sombres. Pourtant, elle porte toujours un poncho, bleu marine, dont la fausse-fourrure blanche qui orne la capuche toujours levée sur sa tête, rappelle ses cheveux, souvent détachés, qui sortent de ce capuchon, souvent bien mal coiffé.

Ainsi encadrée et protégée, le visage sans artifices de la jeune fille expose comme à son habitude, des traits fins et inexpressif. En effet, Victoire ne montre que très rarement ses expressions, mis à part un léger sourire indélébile, qui, toujours franc bien que timide, caractérise bien son caractère.

} * D’ailleurs, parlons en, de son caractère


Victoire est timide. Bien, vous avez remarqué vous aussi ? Il est vrai que les premières relations sociales que l’on peut entretenir avec cette charmante enfant, sont parfois légèrement tendues, puisque la jeune fille, bien qu’amicale, ne fait que très peu confiance en son entourage. Rien de bien méchant, rassurez vous, simplement, le regard des autres et le jugement que l’on pourrait lui porter la terrifie. Je m’explique. La première impression est, dit-on, la plus importante. A vouloir trop en faire, la jeune fille devient maladroite et bafouille sans arrêt. En vérité, la jeune fille pense tellement au futur, qu’elle en oublie souvent de vivre le présent.

Bien, vous avez pris le temps de la connaître ? Vous avez bien fait, sincèrement. Elle se dévoile peu à peu sympathique et bavarde. Elle rit souvent, mais ne pleure jamais. Peut être qu’on le lui reproche après tout, de ne pas parler suffisamment, de pas parler d’elle, de ses sentiments. A penser trop aux autres, la demoiselle se montre généreuse, peut être trop, compréhensive, peut être trop, bonne poire, peut être trop. Il est vrai qu’elle accepte plus facilement que certains que l’on lui marche sur les pieds. Ainsi, Victoire foule au pied son égo pourtant surdimensionné, et accepte la critique en souriant. Elle ne pleure pas. Oh non, elle ne pleurera pas.




* } « Qu’importe les diamants »


Au fin fond de Neverland, dans une petite maison faite de bois et d’amour, perdue en plein milieu d’un champ immense, où pousse quelques céréale : Ici commence notre histoire. A trente deux ans et demi, Mme Shameless mettait au monde une magnifique enfant, aux yeux splendidement bleus, qui déjà, l’avait envoûté elle et son mari. La petite chose qui venait de voir le jour fut affublée du drôle de prénom de Capryce. Elle était le deuxième enfant de cette joyeuse famille, puisque déjà, la petite Victoire âgée de six ans, comblait le couple de bonheur. En effet, la nouveau-née n’était pas si attendue que cela dans la famille Shameless. Mais qu’importe, elle était là. Très vite, allongée dans un couffin lui-même entouré de parents et sœur attentionnés, la petite Capryce ferma ses douces paupières, sur des yeux magnifiquement bleus dont on parlait déjà dans le visage voisin.

Le lendemain, alors que le jour se levait à peine, le bébé lui, avait fermement décidé d’achever sa nuit. Pour en avertir ses proches, elle se mit à hurler, comme tout enfant qui se respecte. Son père accouru, sa mère étant trop faible encore pour se lever, vu le travail effectué la veille. Mr Shameless n’étant pas d’une nature douce et attentionné, pris tant bien que mal le poupon dans ses bras. Se souvenant des mêmes problèmes encourus avec l’aînée de sa famille, il berça, comme lui avait appris sa femme six années plus tôt, l’enfant avec gentillesse. Capryce se calma, en hoquetant. Malgré les cris, elle n’avait encore versé aucune larme. Son père ne le remarqua même pas. Réveillée par les cris de sa nouvelle jeune sœur, Victoire s’était elle-même levée, et se dirigeait en traînant les pieds vers la chambre d’où provenait le bruit. Demandant à son cher Père si elle pouvait l’aider d’une quelconque façon, elle fut bien étonnée qu’il ne prête qu’à peine attention à elle. Enfant unique depuis six ans, la petite Victoire ne tolérait pas vraiment le fait qu’une inconnue de deux jours lui vole ainsi la vedette. En la surveillant du coin de l’œil, elle sortie de la pièce, laissant son paternel retomber dans un état de jeune père, misérablement mielleux et comblé.

Pendant la journée, l’enfant se remis à crier. Comprenez, ce n’est qu’un nourrisson, et les cris ne sont que le seul moyen pour elle de communiquer avec sa famille. Sa sœur décida de s’occuper de cette crise là, avec l’accord de son père, qui préparait le repas du soir. Elle se pencha sur le berceau, où l’enfant tendait les bras, demandant un peu d’attention supplémentaire. N’ayant pas l’autorisation paternelle de la prendre dans ses bras, Victoire descendit de la chaise sur laquelle elle était montée pour être à sa hauteur. L’enfant hurla de plus belle. Affolée, l’aînée remonta sur sa chaise pour ainsi calmer sa sœur. Une faible lumière attira son attention. La main tendue, elle attrapa la petite chose qui brillait près du nouveau née. Une pierre, translucide, brillante comme un astre, pure comme de l’eau. Mais d’où cela pouvait il bien venir ? La cadette, dans le berceau de soie, versa une larme. Son aînée fut témoin du visible don de sa sœur. La larme précédemment versée, se transforma à l’instant même où elle toucha sa petite joue rougie, en une pierre semblable à celle qui siégeait dans le creux de la main de l’enfant éberluée.

« - Papaaa !
-Que ce passe-t-il ? Capryce a un problème ? »

L’heureux père de famille, légume à la main, accourut dans la petite chambre de sa jeune fille. Essoufflée et choquée, l’aînée expliqua dans un souffle l’étrange phénomène, prenant à témoin les deux petites pierres dans sa main. Enervée par les bruits, le bébé se mit à pleurer, encore. Une pierre de plus roula contre sa joue, alors qu’elle s’époumonait à exprimer son mécontentement. Le père à présent lui aussi témoin, se résolvant à croire sa plus grande fille, prit avidement les pierres dans la main. Après avoir tout expliqué à sa femme, il partit au village qui était non loin de là.

Comme un voleur, il entra dans la bijouterie, tenue par l’un de ses compagnons de boissons. Après de vagues saluts et les banalités de politesses habituelles, l’homme sortit de sa poche les trois pierres si bien taillées.

« - Shameless ! Je ne te savais pas en possession de telles choses !
- Enfin, mais qu’est ce que c’est ?
- Mais enfin mon bon ami, ce sont des diamants ! Quelle pureté ! Ma foi, j’ai jamais vue ça de toute ma carrière. Pourtant j’en ai vue des choses. Mais où as-tu trouvé ça ? »

Après avoir menti à son meilleur ami sur la provenance des diamants, prétendant que ce n’était autre qu’un cadeau de mariage, et qu’après la naissance de la petite dernière, ils avaient décidé de les vendre, pour pouvoir subvenir aux besoins nouveaux. Après avoir rétorqué qu’il ne fallait pas qu’il vende de telle beauté, le gentil bijoutier pris les trois pierres à bon prix, et Mr Shameless rentra chez lui, ayant pris soin de cacher l’argent qu’il avait à présent sur lui. Lorsqu’il rentra chez lui, sa femme l’attendait, l’enfant dans les bras, tandis que Victoire tenait entre ses doigts cinq diamants supplémentaires. Le mari expliqua tout à sa femme, lui montrant l’argent qu’il venait tout juste de gagner.

Pour ne pas attirer l’attention, le père partait parfois plusieurs jours pour vendre les diamants dans des villages voisins. Malgré leur toute nouvelle richesse, les parents si attentionnés décidèrent de préserver leur enfant en lui apprenant à ne pas pleurer trop rapidement. La fillette avec donc visiblement un don. Mais vous savez, c’est, malheureusement pour certains, heureusement pour d’autre, chose courante à Nerverland.


Ellipse temporelle .

Ainsi quatre années passèrent. Capryce grandissait de jour en jour, et déjà dévoilait une multitude de qualités. Vraisemblablement splendide, sa politesse et ses manières lui valaient toutes sortes d’adjectifs tels que ‘mignonne’, ‘adorable’ et j’en passe. Elle ne pleurait que très rarement, et jamais en publique. Elle souriait constamment, et n’exprimait aucun autre sentiment que la joie. Si elle se blessait, elle souriait. Si elle était triste, elle souriait. Cela en intriguait beaucoup, mais personne ne faisait aucune réflexion.
Déjà, on riait de sa manie à toujours porter une capuche sur ses cheveux, dont la couleur à l’époque brune, ne lui plaisait pas du tout. Vêtue de petite robe, on admirait sa prestance et son charisme, puisque déjà, ses yeux faisaient battre le cœur de ses quelques amis de son âge. A complimenter ainsi la demoiselle, on en oubliait bien souvent de parler de Victoire. Agée de dix ans, elle vivait à présent dans l’ombre de sa sœur et de ses prouesses. Elle nourrissait envers elle une rage certaine, alors que de son côté, Capryce adorait son aînée. Admirative de sa maturité et de ses capacité à lire, compter et écrire, la petite dernière ne se lassait pas de l’écouter lire des romans de cape et d’épée, bien que récités avec un énervement certain. Etant bien élevée, la plus grande des filles Shameless savait qu’elle ne pouvait se permettre de haïr sa sœur. Ainsi, malgré quelques regards haineux, elle essayait de leurrer ses parents, en s’occupant de Capryce, au plus grand bonheur de celle-ci.

Et puis elle continua à grandir. A quinze ans, c’était déjà une magnifique jeune fille. Ses cheveux étaient devenus blancs à sa demande, et cette couleur rendait son teint plus lumineux encore. Déjà on vantait sa beauté dans toute la région. De son côté, Victoire avait vingt et un ans, elle était toujours célibataire, et vivait encore chez ses parents. Sans lui dire, sa famille en avait quelque peu honte. Leur situation financière c’était considérablement améliorée. Toujours discrets, ils profitaient tous de la vie sans que personne ne le sache. Capryce, elle, ne pleurait qu’à de rare occasion, son sourire toujours étiré sur son visage si fin. Les diamants étaient donc de plus en plus rares, mais à la moindre larme, ceux-ci réapparaissaient. La demoiselle le vivait très mal. Non contente d’être différente, c’était à cette simple pensée là qu’elle s’accordait une de verser quelques larmes.


Et puis tout s’effondre

Treize Juillet. La famille était réunie autour d’une table pour fêter l’anniversaire de la petite Capryce. Tout rayonnait de bonheur. La table était remplie de mets de fête, et chacun était sur son trente et un. Pour l’occasion, les deux sœurs étaient vêtues de splendides robes. Leurs parents n’en revenaient pas de leur beauté. En plein milieu du repas, on entendit trois coups retentir dans toute la maison. La porte s’ouvrit en grand fracas. Tous se levèrent d’un bon, avant de se courber avec humilité. Leur invité, visiblement impoli, mais surtout surprise, n’était autre que le seigneur du village. Plus bas, plus bas, toujours plus bas. C’était à celui qui se courberait le plus bas. Il était là pour voir la plus belle jeune fille, dont il entendait parler depuis longtemps, par se beauté et son intelligence. L’épouse parfaite, dit il dans un immense rire.

« - Mon seigneur ! Elle n’a que seize ans ! Elle a toute la vie devant elle. Préservez la de la vie, laissez la vivre, je vous en conjure.
- Elle sera mon épouse. Demain. Elle partira avec moi au château, et puis deviendra mienne quelques jours plus tard.
- Mon seigneur… »

La mère pleurait. Le père tremblait de rage. Victoire ne savait que penser. Capryce souriait. Le roi partit, aussi rapidement qu’il était arrivé. L’affreux bonhomme de quarante six ans promis de revenir le lendemain au soir, pour pouvoir rentrer chez lui et présenter à son peuple sa douce promise. Mrs Shameless n’arrêtait pas de verser de grosse larme. En murmurant, son mari lui promit que jamais il n’aurait sa fille, seigneur ou pas seigneur. Quelques diamants tombèrent au sol. Capryce réalisait son malheur. Victoire les ramassa avec discrétion, avant de les glisser dans la poche de sa robe. Personne n’y fit attention. Il pleuvait des diamants dans la maison Shameless.

« - Ne t’inquiètes pas mon enfant. Nous allons nous cacher. Il ne te trouvera jamais. Ne t’inquiètes pas… »

Le père prit sa femme par la main, puis, prenant son fusil dans l’autre, avec Sa fille cadette, ils partirent dans une cabane dans la forêt mitoyenne à leur champ. Ils y restèrent ainsi un jour entier, et dans le froid et la peur, ils pleuraient tous. Enfin, Capryce avait cessé de verser des larmes, de verser des diamants. Tout tournait dans sa tête. Pourquoi elle ? Pourquoi elle ? Savait il pour les diamants ? Ou n’était ce que le bouche à oreille de voisins trop bavard qui avait provoquer cette intrusion pendant sa soirée d’anniversaire ? Un diamant roula sur sa joue. Avec rage, elle le prit dans sa main, maudissant ce soit disant don, avant de le jeter dans la direction de la porte, au moment même ou elle s’ouvrit avec fracas. Dans l’encadrement de ladite porte, apparut une silhouette tristement connue de la famille, un sourire immonde aux lèvres.

« - et bien, chose dite chose due, je viens chercher ma promise. ] Il attrapa au vol la pierre que l’on lançait en sa direction. Ciel, aurais tu dis juste ? Ma douce fiancée se montre plus intéressante qu’une simple paysanne à la beauté sans pareil. Eh bien, montres toi ! Montres à quel point tu as trahi ta famille. »


Derrière le seigneur apparut la silhouette fine et mince de la jeune Victoire. Tremblante, elle n’osait pas regarder sa famille alors que l’affreux garçon racontait à ses proches comment elle les avait trahis. Personne n’avait fait attention à elle, et pendant leur fuite, était partie trouver le seigneur. Les diamants récemment pleurés dans la poche, elle lui avait tout conté. De la naissance et son lendemain, de toute sa vie, des diamants, des diamants. Le seigneur jubilait en voyant les regards dégoûtés de la famille Shameless envers leur fille. Celle-ci semblait plus petite, on voyait son visage creusé par la honte et la peur. On la voyait vraiment. Seul Capryce chercha à en savoir plus.

« - Pourquoi Victoire ? Pourquoi ? Je t’aimais tant.
- Tu m’aimais ? Tu m’aimais ! Depuis ta naissance, je n’ai plus d’existence. Depuis tes premiers pleurs j’ai cessé d’exister pour nos parents. Je ne suis plus Victoire, ma sœur, je ne suis que ton ombre. Tu m’as tué, à l’instant même ou tu as décidé de vivre. Tu m’as tué… Tu m’as… »

Son émouvant discours fut stoppé par le cris satisfait de l’abominable seigneur. Capryce avait commencé à pleurer. Des diamants roulaient par terre à ne plus en finir. Il tenait la richesse et la plus belle femme du conté. Sa réputation allait partir en flèche. Il s’approcha de la fillette, et pris son visage entre son pouce et son index. Elle pouvait distinctement sentir son souffle sur son visage. Il la fixait, un regard pervers et malsain planté dans le sien. Capryce essaya de se débattre. Chose vaine, elle était bien trop faible. Mrs Shameless se jeta sur le seigneur, espérant défendre sa fille. En possession d’une arme, comme tout bon noble qui se respecte, l’abominable personnage dégaina et tira en plein abdomen. La mère s’écroula dans un dernier soupir. Son amour transi, dans un immense cri de rage, se précipita vers l’assassin. Blam. Et puis il tomba à son tour…

Victoire criait. Capryce aussi. Les diamants glissaient sur ses joues. L’homme riait aux éclats, les mains ensanglantées. Capryce tomba à genoux. Des pierres pures jonchaient le sol. Toute une vie, en à peine quelques secondes, qui s’effondrent. La fillette ne cessait de pleurer. Plus les diamants apparaissaient, plus l’affreux homme riait. Ses yeux brillaient. C’était presque malsain.

« - Aha ! Fiancée ou non, tu en sais trop. Et puis avec tout ça, je suis déjà riche ! Adieu, ma douce enfant. »

Il braqua son arme vers elle. Voilà. 16 ans, et puis quoi ? Le seigneur tant aimé de notre région décide de nous achever. Quelle ironie. Les secondes passèrent au ralentit. Elle avait perdu toute envie de vivre. Sans force, à genoux, ses grands yeux bleus fixés sur son assassin, elle attendait la fin. De toute façon, avait-elle seulement une raison de vivre ? Ces diamants avaient détruits sa vie. Ils avaient tués sa famille, ils avaient détruits sa vie… Le regard vitreux, les lèvres tremblantes, un diamant de plus tomba au sol. Dans un sourire, l’homme appuya sur la détente.

Blam.

… Pourquoi respirait-elle ? Capryce avait fermé les yeux, pourtant, malgré le noir, elle se savait vivante. Mais que se passait il ? Elle ouvrit les yeux. Face à elle, les bras écartés, se trouvait Victoire, des larmes coulant sur ses joues, un doux sourire sur le visage.

« - Je me suis… Tant… Trompée… Je… Je t’aime tant… Capr… »

Elle ferma les yeux. Pour la dernière fois. Victoire s’effondra sur le sol. Dans un cri ultime, Capryce saisi l’arme que son père avait prit avant de quitter la maison, et entre la rage et la haine, vida le chargeur sur le corps inanimé du seigneur. Lorsqu’il fut bien mort, elle resta là, encore un peu, à pleurer, comme elle le pouvait. Près de sa sœur et de sa famille, et se souciait peu de l’homme qu’elle venait de tuer. Pas un seul remord. Elle s’effraya elle-même. Pourtant, elle se sentait libre. Libre, seule, mais libre. Elle cria. Aussi fort qu’elle le put. Jusqu’à ne plus avoir assez d’air. Puis, en s’effondrant sur le corps de sa sœur, elle dit.

« - Victoire, ma chère Victoire. Tu as vécu dans mon ombre, dis tu. A présent, je vivrais à ta place. Je suis Victoire à présent. Capryce est morte avec toi… Morte, avec toi… »


Pour subvenir à ses besoins, elle décida de ne pas profiter de son don, qui lui a tant coûté. En ce moment même, elle essaie de postuler au poste de servante du prince Charmant. Qui soupçonnerait une simple servante. Il faut le rappeler, malgré être un témoin, elle est aussi une meurtrière.

A Nerverland tout est possible, et puis, dans cet endroit, rien n’est écrit. Pas de destin. Nous vivons tous au jour le jour. Le but ce n’est pas de vivre, mais de survivre

( Note : vous noterez que c’est légèrement cliché, je sais je sais. J’espère que ça passera tout de même et que malgré tout ça vous plaira. Merci beaucoup. (: Oh, et, si je dois changer quelques trucs pour pouvoir avoir l'emploie demander, je peux. Prévenez moi! (: )


} * Behind the Mask

Premières impressions concernant le forum: J’aime trop ce genre d’histoire. Les contes, ça m’a vraiment charmé. (: Et puis le graphisme ! Bravo. (:
Éventuelles idées pour l'améliorer: C’est un peu prématuré pour faire des remarques, mais j’y penserais, promis.
Comment nous avez-vous découverts: Partenariat à partenariat.
Depuis combien de temps faites-vous du Rp': Euh.. J’ai un peu honte, mais depuis la septembre simplement.
Évaluation de votre activité sur le forum: un jour sur deux. Puis un peu plus le week end.
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MessageSujet: Re: Victoire. Victoire. EmptySam 23 Jan - 19:30

Tout d'abord, bonjour !

Je n'ai pas le plaisir de te valider, mais je suis déjà séduit par le "Servante du prince Charmant" 8D *fuit*

Afin que tu ne te sentes pas oubliée entre temps, je tiens à t'informer que Charmy s'occupera de la prise en charge de ta fiche très prochainement ! Je te remercie donc d'avoir patienté jusque là, et ai juste une petite chose à spécifier en ayant lu le début de ta présentation. J'aimerais que tu développes un peu plus le caractère de la demoiselle. 14 lignes chez moi, c'est tout de même un peu court, aussi il va te falloir nous en dévoiler d'avantage. Également, en relisant le premier paragraphe, tu remarqueras sans doute le nombre de répétitions de "la jeune fille" un peu trop conséquent.

Ce sera tout pour ma part, je laisse le soin au Petit Prince de poursuivre si nécessaire.

Bonne soirée.
Walrus
Walrus
team steak haché
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HUMEUR : Bweh.
CITATION : « L'objet possédé est heureux tant que son propriétaire l'a à l'oeil... »

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FICHE : La Cabane à Huîtres.
NOTEBOOK : Le moule à muffins
VIE SOCIALE : La pêche à la crevette
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MessageSujet: Re: Victoire. Victoire. EmptyDim 24 Jan - 16:09

Bonjour !

Tout d'abord, désolé de l'attente, j'ai eu quelques soucis cette semaine. Côté style je n'ai rien à redire, sinon les remarques déjà formulées par Walrus ; c'est agréable à lire, et le personnage paraît sympathique (d'autant que c'est ma servante, quoi 8D).

Pour le récit, par contre, deux détails : déjà, Malkins est une démocratie ; ensuite, Neverland - en un seul mot - est, depuis quelques années déjà, sous le contrôle de Peter Pan, violemment anti-adulte. Tu peux peut-être plutôt parler du caïd du coin, par exemple - pas du village, Malkins n'a que des villes - et les campagnes alentours, bien sûr.

Egalement, la scène finale est un pu incohérente. Tout seigneur qu'il est, l'homme se rend tout seul chez sa promise ? Il aurait suffit d'embarquer quelques gardes du corps pour ne pas avoir à massacrer la famille de la jeune fille - d'autant que, du coup, il doit la tuer ! Il faut donc imaginer que, sachant que toute la famille s'apprêtait à la fuite, il s'est rendu seul contre tous dans l'habitation ?...

De même, pourquoi et comment se trouve-t-il assommé puisque Victoire a intercepté la balle ? Il faut alors imaginer qu'elle s'est interposée - que la balle ne l'a pas traversée pour aller emboutir sa soeur, d'ailleurs - et qu'elle a quand même trouvé la force d'assommer le seigneur - comment ?...
The Charming Prince
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mr. tout-le-monde... ou pas !
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CITATION : Le sourire est la langue universelle de la bonté. - William Arthur Ward

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