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easter bunny; la tristesse d'un diable.

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MessageSujet: easter bunny; la tristesse d'un diable. easter bunny; la tristesse d'un diable. EmptyMer 28 Avr - 11:44

T'es qui, toi?


    easter bunny; la tristesse d'un diable. Vava2v

    Ton nom? Earwicket.
    Prénom? Tristan, du celtique Drysdan “tumulte”.
    Un p'tit surnom? Easter Bunny, le Lapin de Pâques. Te fous pas d'ma gueule.
    Combien d'étés? Vingt-cinq.
    Et t'es né quand? J'sais plus, en avril.

    Un job? Un quoi?
    Et tu viens d'où? Candyland.
    Tu préfères les garçons, les filles ou les chèvres? Les gamines me font craquer, mais bon, j'm'adapte à tous les cas.
    Et c'est quoi ton super-pouvoir? Le chocolat, ça devient de la dynamite entre mes mains.


Et tu ressembles à quoi?


Tristan n'inspire pas la confiance.
Un visage balafré, une paire d'yeux injectés de sang, des cheveux hirsutes et une démarche pas vraiment stable, voilà ce qui marque le plus chez lui. Cet aspect, le jeune homme ne l'a pas depuis toujours. Ses expériences ont mutilé son corps, en y gravant des cicatrices plus ou moins larges et profondes, cependant, elles lui ont aussi forgé des muscles saillants et une peau hâlée, bronzée ou brûlée, au choix. Ce corps éraflé, notre personnage le cache sous des chemises parfaitement blanches, des pantalons sombres et des cravates impeccablement nouées. Ainsi, Tristan tente gauchement de planquer la rusticité de sa corpulence sous des habits élégants. Il n'aime pas jouer la grosse brute imposante, il préfère avoir le rôle du mec classe et décalé, à l'aura dangereuse et au regard pétrifiant.
Oui, oui, on a tous nos petites fantaisies, d'ailleurs, celles de Trist' ne sont pas très habituelles. Nous pouvons citer à ce titre le bouquet de plumes ornant sa nuque. Des duvets carmin, cyan et irisés fusent et retombent sur son col bien plié. Peut-être essaye-t-il d'éclairer ce visage morne et ces vêtements sobres par une petite touche de folie? Honnêtement je n'en sais rien, je peux juste vous dire qu'il ne faut pas chercher à le comprendre. Ses goûts sont plutôt douteux, vous savez: il lui arrive même d'accrocher une queue de raton laveur entre toutes ces plumes colorées!
Le projet d'illuminer ce visage est cependant compréhensible lorsque l'on croise le regard de Tristan. C'est, comment dire...dur et rouge. Ses yeux sont absolument inexpressifs, mais attention ça ne les fait pas tomber dans l'inertie! Ses œillades sont vives, alertes, mais ne dégagent rien d'humain, et ces sourcils inexorablement froncés n'arrangent rien à l'affaire. Bunny a les prunelles d'un prédateur.
D'ailleurs, il en va de même pour le reste de son visage. Sa peau a la couleur rude du désert, un ton oscillant entre le mordoré, le bronze et l'ocre jaune selon la lumière. Une jolie teinte, me direz-vous, une carnation qui aurait pu dégager une aura chaleureuse; dommage que cette énorme cicatrice rampant sur sa joue gauche arrache toute docilité à l'épuisé faciès de Mr. Earwicket. Elle est bien vieille, cette entaille, sûrement un vestige de ses premières explosions. Une toute petite marque se fait aussi humble sur son front, cachée par l'imposante masse capillaire du jeune homme. En effet, une tignasse d'un noir d'ébène s'érige fièrement sur la tête de Tristan. Les mèches n'y sont pas rebelles, elles y sont révolutionnaires. Qui ne tente rien, n'a rien. Notre personnage essaie donc de transformer cette masse difforme en quelque chose de meilleur goût mais bon, on attend toujours le résultat.


Il s'passe quoi dans ta tête?


froid ~ réfléchi ~ honnête ~ amer ~ brutal.


Tristan n'est pas très loquace mais il aime le bruit. Ça le rassure.
Rien de plus beau que la détonation de tout ce qui pète, ce qui claque, ce qui explose, que les hautes flammes d'une déflagration, que les dernières étincelles d'une fulmination. C'est bon, c'est fort, ça brille, puis surtout, ça lui fout des frissons partout. Le Lapin de Pâques est né dans le bruit, la première chose qu'il a entendu, c'étaient les cris d'une mère mourante. Des cris, des cris, des hurlements, et des ruines gémissantes. C'est un mode de vie, ça n'se change pas. Trist' a besoin d'une activité perpétuelle autour de lui, de dynamisme, d'énergie, parce que ce bonhomme, c'est un sachet d'adrénaline sur pattes. Toujours en quête d'un nouveau jeu, il aime planifier son œuvre prochaine, son futur succès.
S'il est dépendant du boucan et du tumulte que déclenche une explosion, il ne supporte pas le bourdonnement des conversations mondaines. Tristan préfère aller droit au but plutôt que de tourner trois heures autour du pot, parce que tu sais, il n'a pas de temps à perdre avec toi. D'ailleurs, dans ses affaires, le seul côté qui l'insupporte est l'inévitable négociation précédant la mission. Pendant ce temps-là, il vous fixera d'un air bougon et vaguement ennuyé, je n'peux même pas vous dire s'il sera en train d'écouter vos tirades. L'argent ne l'intéresse pas. Tout ce qu'il veut, c'est vivre de sa passion. ♥️
D'ailleurs, lui-même ne parle pas beaucoup. Il se contente souvent de simples regards, de monosyllabes résignées, ou de phrases courtes et concises. Tristan préfère réfléchir, planifier, observer le silence, attendre une explosion. Le calme absolu ou le bruit des enfers. Les seules personnes dont il apprécie les discours sans fin sont les enfants. Fasciné par les plus candides, Tristan ne peut s'empêcher de craquer devant leurs grands yeux et leur petite voix fluette. Il leur offre souvent ces petits œufs chocolatés dont lui seul a le secret, sucreries qui, d'ailleurs, pourraient le trahir à tout moment.
Ces billes sucrées sont la marque de fabrique du Lapin de Pâques, puisqu'elles sont ses uniques armes. D'une pensée, il transforme tout ce qui est à base de cacao en explosif, ainsi, ses bombes sont le fruit d'un œuf et de la volonté de Tristan. D'ailleurs, ses explosions laissent souvent une grosse flaque de chocolat. Vous conviendrez donc qu'il est extrêmement facile de reconnaître les crimes de notre Bunny, ce qui rend le jeu encore plus divertissant! De plus, il raffole de ces petites boules de cacao; pour lui, c'est un peu comme la cigarette après l'amour. Rien de mieux que de planter ses crocs dans le cœur noir et sucré de ses perles pour clore une mission.



Raconte-nous ta vie.



Murs, ville
Et port,
Asile
De mort,
Mer grise
Où brise
La brise
Tout dort.


Immobile.
L'air était statique, tout était figé. Seules quelques unes des mèches rebelles de Tristan dansaient au gré d'une brise glaciale. Les arbres noirs de Neverland tendaient désespérément leurs branches vers un ciel vide, absent. De petites racines craquaient sous les pieds lourds du pyromane, et le bruit se répétait inlassablement, se répercutait, brûlait l'air d'un crépitement léger, prévenait la catastrophe imminente. L'homme en noir écoutait le chant silencieux des oiseaux, blotti derrière un buisson calciné. Frêles étaient les notes qui daignaient résonner dans le néant. Quelques pépiements, tout au plus. Des airs timides et des battements d'ailes. Le souffle du vent, les branches vibrantes, les tourbillons de sable, le frisson des roches.
Il ne restait plus qu'à attendre.


Dans la plaine
Naît un bruit.
C'est l'haleine
De la nuit.
Elle brame
Comme une âme
Qu'une flamme
Toujours suit.



De légers échos résonnaient au loin. Un bruit de fond, une trame, le prélude du massacre. Les yeux rouges se perdaient dans le vide avant de se concentrer sur quelques feuilles mortes. Sous ces dernières se cachait le premier chocolat, le premier œuf de pâques, et Tristan ne put réprimer un sourire. Les bruits étouffés se firent de plus en plus forts, s'y ajoutèrent des pas de course, les cris se détaillèrent, la colère se fit plus nette.
Les enfants perdus se précipitaient vers la mort.


La rumeur approche,
L'écho la redit.
C'est comme la cloche
D'un couvent maudit,
Comme un bruit de foule
Qui tonne et qui roule
Et tantôt s'écroule
Et tantôt grandit.


~


Mr. Earwicket,
vous êtes chargé d'accomplir une mission au nom de l'Unité d'Interventions Féériques. Un bateau vous attendra à la Plage de Cendres le 34/12 à 13:68 afin de vous emmener à Neverland, vous serez ensuite redirigé dans les alentours de Perdition, où les consignes vous seront données.

Lysander Fogg,
président-adjoint de l'U.I.F.


Le papier s'incendia immédiatement.
« Eh merde. »
Une fois tombée à terre, la lettre se recroquevilla en un amas de cendres.
Les sourcils froncés, Tristan tenta d'interpréter la lettre. Il ne comprenait tout simplement pas ce qu'il venait de lire. C'était absurde, pourquoi l'UIF faisait-elle appel à lui? Il n'avait jamais été à l'armée, ni même jamais été considéré comme un bon personnage. Gamin des rues comme tant d'autres, le pyromane avait toujours été un type débrouillard. Il avait appris les fraudes, la contre-façon, comment dealer ou de quelle manière tricher au poker, en bref, tous les trucs pour ne pas être considéré comme un citoyen exemplaire. D'ailleurs, son casier judiciaire était loin d'être vierge: vols et incendies de toute sorte décoraient son dossier, le tout enjolivé d'un ou deux rapts prémédités. Pas du joli-joli, quoi.
Éternel ennemi de la justice féérique, voilà que le Ministère l'utilisait comme recours. C'était complètement illogique. D'ailleurs, Tristan était parfaitement libre de ne pas aller à ce fameux rendez-vous. C'était peut-être une façon de l'attraper? Non, impossible. Le jeune homme était resté plutôt clean depuis son dernier séjour en prison. Puis cette perspective de voyage à Neverland, contrée où il n'avait jamais mis les espadrilles, semblait attrayante et mystérieuse à souhait...
Le choix se résumait à :
1)rester à la maison et glander allègrement.
2)partir vers l'inconnu exécuter une mission dangereuse et parfaitement légale.
La blague.

~

« C'est vous, Bunny? »
L'homme en noir hocha lentement la tête.
« Entrez, je vous prie. »
La jeune femme s'assit élégamment sur son canapé de velours. Elle fixait son invité d'un œil mauvais et calculateur, masqué par quelques battements de cils rapides, légers, sublimes. Les jambes croisées, le buste droit, elle appela son chéri d'une voix enchanteresse avant de se retourner vers Tristan.
« Nous aimerions collaborer avec vous pour notre prochain coup. »
Un sourire fendit le visage de l'hôte.
« J'm'en doutais. »
Une voix grave, aussi insondable qu'un puits sans fond.
Le corps de la ballerina tressaillit et son regard se fit plus vif. Les estimations machiavéliques s'étaient envolées de ses pupilles, remplacées par un intérêt véritable et inédit.
« Mon soldat et moi prévoyons de braquer l'Elfic Bank la semaine prochaine. C'est un gros morceau, et...nous aurons besoin de quelques effets spéciaux pour leur mettre la pression. »
« Pas d'problème, ça sera du beau. Une explosion dés l'entrée, c'est théâtral, puis ça n'vous fait pas de forçage de porte, perte d'énerge inutile. Avec de l'aide, j'peux aussi faire péter le coffre fort. Vous comptez faire ça la nuit ou le jour? »
« Je...le matin, tôt. La Police surveille la banque toutes les nuits, elle sera donc déjà partie et il n'y a pas grand-monde le matin. Ça nous évitera des dégâts inutiles...? »
Ses jolies mirettes vertes semblaient chercher l'approbation de son interlocuteur.
« D'accord. J'vais essayer de poser mon matériel avant. Quel jour? »
Le Soldat de Plomb fit enfin son apparition et déclara d'une voix terne:
« Lundi, premières lueurs. »

~


Ce bruit vague
Qui s'endort,
C'est la vague
Sur le bord;
C'est la plainte
Presque éteinte
D'une sainte
Pour un mort.


Adossé contre un arbre, l'enfant pleurait.
Il ne pouvait ni avancer, ni reculer, ni même regarder autour de lui. Peter était sans doute déjà loin, avec Wendy, John, Michael et les autres. Quels autres, d'ailleurs? Qui avait survécu au champ de mines? Elliot avait trop peur de lever les yeux pour s'en faire une idée.
L'utopie était trop belle pour être réaliste. Il s'était dit plusieurs fois qu'il serait impossible que tous les orphelins prennent le contrôle de Neverland, qu'il y aurait forcément des pertes, que les grandes personnes s'uniraient contre eux. Pourtant, les étoiles dans les yeux d'Elise était trop belles pour qu'il puisse continuer à s'empêtrer dans ses réflexions pessimistes. Il lui avait pris la main, lui avait dit que tout irait bien; dans ce chaos de visages d'enfants, ils étaient les seuls à sourire.
Elise avait fini par tomber, comme tant d'autres. Elle avait trébuché sur une sucrerie et Elliot n'avait pas vu le reste. La détonation d'une déflagration, et le voilà en train de fuir de l'autre côté de la forêt. Il avait honte de sa réaction, certes, mais qu'aurait-il pu faire? Il était le seul dont le cœur battait toujours, ici. Le seul à respirer, le seul à exister. Les autres n'étaient qu'un amas de chair en décomposition, et cette pensée laissa aussitôt place à la nausée. L'enfant tremblait nerveusement, il retenait cette boule dans sa gorge qui menaçait d'imploser aussi violemment que les bombes des alentours.
Plus un bruit.
Et il céda aux larmes.


On doute
La nuit...
J'écoute: -
Tout fuit,
Tout passe;
L'espace
Efface
Le bruit.


En cet instant précis, Elliot n'était plus que l'ombre de lui-même, un petit garçon qui avait perdu la tête. Les yeux rouges le dévisageaient depuis leur cachette, s'attardaient sur ses pantalons boueux, longeaient ses joues maculées de sang et de larmes, se plantèrent dans ses grands iris sombres. Le garçonnet se noyait dans ses soucis, il évitait l'asphyxie en s'agrippant à cette bonne vieille terre qui l'avait trahi. D'un regard absent, il fixait le vide.
Disparaître.
C'était son seul souhait.

~


« Boum. »
Un souffle perdu dans le vent.
Un déclic simultané, un bruit assourdissant, une valse de flammes.
« Dis, Tristan. Tout ça, c'est à cause de moi? »
Ses jambes tremblaient. Il ne se sentait jamais rassuré aux côtés de l'homme en noir.
« Je ne suis pas stupide, tu sais. »
Toujours pas de réponse. L'homme se contentait de fixer l'horizon.
«Tous ces actes contre la société, c'était pour te racheter, pas vrai? Tu m'as aussi gardé pour ça, tu m'utilises. T'as pas supporté l'idée d'avoir tué tous ces... je veux dire, l'idée de nous avoir tués. »
Tristan cherchait à voir si la Ballerina et le Soldat était parvenus à sortir de l'immeuble, mais la fumée engendrée par les grenades l'empêchait d'observer la scène.
« Écoute-moi, merde! »
« T'arrives à les voir? »
« Quoi? Mais de quoi tu parles? 
« Ballerina et son homme. J'vois que dalle d'ici. »
« T'en as rien à faire de moi, pas vrai? »
Un long soupir. Ce gamin commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs.
« La ferme, Elliot. Au lieu d'apprécier c'que tu as, tu passes ta vie à t'plaindre. T'aurais préféré crever comme les autres gosses? »
Sa voix était effrayante.
Le garçonnet secoua timidement la tête, il allait devoir abandonner le sujet pour aujourd'hui. Il n'était pas dupe de toute cette histoire. C'était lui qui avait tué Elise, lui qui l'avait assassinée, qui avait déchiré ses membres, qui l'avait mise en morceaux. C'était lui qui avait brisé son idéal de petite fille. Et il pensait vraiment que garder Elliot avec lui allait lui sauver la mise? Sauvegarder le peu d'humanité qu'il avait? Tristan esquivait toujours les questions car il avait trop honte.
Il avait trop honte de ce qu'il s'était passé ce jour-là.

~

Le maréchal Abrasion était sans doute l'homme le plus affreux que Tristan n'eût jamais vu. Et pourtant, il en avait croisé, des voyous; depuis le stéréotype du vagabond défaillant aux paroles vaguement menaçantes jusqu'au bon vieux cinglé qui profite de la moindre occasion pour brandir son poignard en hurlant. Ils étaient tous hideux avec leurs petits yeux hagards, leurs mouvements saccadés, ces dizaines d'hématomes gravés sur leur peau grise et l'éternel rictus perfide qui pendait à leurs lèvres. La laideur du maréchal était différente. Il avait tout l'air d'un homme distingué avec son uniforme propre et ses jolies médailles, mais la distance entre ses murmures et ses parfaits sourires était terrifiante.
« Pas un seul ne doit s'en sortir vivant. »
Une grimace la défigura brièvement, le temps d'un rire désespéré.
« Ils sont cruels, vous savez ça? Ces enfants sont si cruels! Ils ont tué mon petit, mon tout petit, mon fils... »
Son haleine empestait l'alcool.
« Il n'avait que cinq ans, tu te rends compte? Pas plus haut que trois pommes... Shaun voulait faire le même métier que son papa, il voulait même devenir le président de l'UIF! Il savait parler, Shaun, vous savez? Il ferait un excellent politicien, le meilleur... »
Ses pupilles d'un bleu délavé tournaient dans tous les sens, comme avalés par la rêverie de ce vieux fou. Elles se levaient au ciel, ivres de ce fantasme, avant de se précipiter vers le bas, tout à coup désillusionnées, et finissaient par s'accrocher farouchement à celles de Tristan.
« Je t'en prie, tue-les...tous... »
Hébété par les propos insensés du maréchal, le pyromane ne savait pas vraiment quoi faire. Le camp semblait désert à part quelques soldats épuisés qui se traînaient dans la poussière, il ne pouvait demander rien à personne.
« Alors? Qu'est-ce que tu attends? Fais ce que le maréchal t'a dit de faire! »
Tristan sursauta. Un petit homme rouge et bien gras venait de vociférer dans ses oreilles, tout en montrant son enseigne de sous-officier.
« Sûr qu'c'est raisonnable? »
« Tu n'as rien à redire aux ordres d'un officier, suis-je clair?! »
Le jeune homme hésita quelques minutes avant d'empoigner l'une de ses armes. Il se dirigea alors, aussi lentement et silencieusement que possible, quelque part entre Perdition et la Vallée Sanglante.



Les bouts de poème de la partie Neverland sont de Victor Hugo (Les Djinns.)


Hors Rp'

Premières impressions concernant le forum: J'galérais pour trouver un forum intéressant, donc, ouais, on peut dire que j'ai hurlé « Eurêka! » dans ma chambre quand j'suis tombée dessus.
Éventuelles idées pour l'améliorer: Faire une liste des avatars déjà pris. Mais bon, cette liste existe peut-être, preuve que je suis une pas-douée-de-la-vie.
Comment nous avez-vous découvert: Sur un top-site.
Depuis combien de temps faites-vous du Rp': Deux ans, mais je n'ai vraiment repris qu'il y a quelques mois.
Évaluation de votre activité sur le forum: Je passe grosso modo tous les jours, je ponds une réponse maxi deux fois par semaine.
Code: [Vu par Roastie ♥️]. Miam.[/list][/font]


Dernière édition par Easter Bunny le Sam 8 Mai - 16:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: easter bunny; la tristesse d'un diable. easter bunny; la tristesse d'un diable. EmptyMer 5 Mai - 16:41

Bonsoir bonsoir !
Alors nous avions parlé de l'élément de contexte, la dernière fois, et Walrus est d'accord ...
Pour préserver l'intégrité morale des UIF, il avait proposé la solution d'un dérapage, d'une bavure d'un haut-gradé, afin de ne pas impliquer l'ensemble de l'organisation ... Cela te convient-il ? Je suppose cependant que tu étais déjà au courant, et si ce n'est pas le cas, ce ne sera qu'un point de détail à régler.
C'était bien le seul point qui posait question, car c'est une fiche très agréablement écrite ...
Je pense donc pouvoir te valider - n'oublie pas de créer ton Notebook x)
Bon jeu !

[Restera ta prime à fixer, mais en attendant, je te rosifie tout de suite ! ]
Roast Witch
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S.R.F.
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HUMEUR : Gourmande ♥
CITATION : Si vous n'êtes pas capables d'un peu de sorcellerie, ce n'est pas la peine de vous mêler de cuisine... [Colette]

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FICHE : PERLES ET ROCAILLES
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MessageSujet: Re: easter bunny; la tristesse d'un diable. easter bunny; la tristesse d'un diable. EmptySam 8 Mai - 16:43

C'est booooon. ~
J'ai écrit une p'tite dernière partie, malheureusement courte et bâclée, mais j'espère qu'elle fera l'affaire! *part se cacher. \o/*
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Invité
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MessageSujet: Re: easter bunny; la tristesse d'un diable. easter bunny; la tristesse d'un diable. EmptySam 8 Mai - 16:48

Que dire, sinon que c'est parfait ?
Merci d'avoir pris la peine de modifier ! =)
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CITATION : Si vous n'êtes pas capables d'un peu de sorcellerie, ce n'est pas la peine de vous mêler de cuisine... [Colette]

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