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The Genius of the Bulb

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MessageSujet: The Genius of the Bulb The Genius of the Bulb EmptySam 27 Mar - 16:34

    Identité

    Nom: Wishes
    Prénom: Eliane, Rose
    Surnom(s): Génie, Eli…
    Âge: En apparence 17-18 ans. En vrai... Elle ne saurait même pas dire elle-même.
    Date de naissance: 15 juin

    Emploi: Criminelle sans spécialisation. Meurtres, vols… Tant qu’on ne s’ennuie pas, tout y passe !
    Ville natale: Candyland
    Orientation sexuelle: Hétérosexuelle
    Don surnaturel: Lorsqu’elle avait un maître, Eliane avait l’obligation de réaliser trois de ses souhaits pour ensuite attendre dans son ampoule qu’un nouveau arrive. Aujourd’hui… Les choses ont changé. Ayant trouvé un moyen de contrer cette foutue histoire d’ampoule inconfortable tout en n’ayant pas de maître fixe, notre gentille demoiselle exauce le vœu de la personne qu’elle choisit. Selon si cela part d’une bonne ou d’une mauvaise intention, les conséquences changeront. Si Eliane décide de rendre un individu plus malheureux qu’il ne l’est à la base, elle acceptera d’exaucer son souhait tout en désirant qu’il n’en ressorte que de mauvaises choses. Une fille voulant être belle le sera trop et finira violée tant elle attisera le désir d’autres hommes sans pouvoir se contrôler.
    Etroitement reliée à cette ampoule, dans laquelle elle a eu l’occasion de passer énormément de temps, si jamais celle-ci vient à être trouvée et détruite, Eliane mourra en même temps.

    Personnalité

    U.C.


    Morphologie

    U.C.


    Récit

    Eliane Rose Wishes n’avait jamais été une gentille fille. Famille riche, enfant gâtée, tout ce qu’elle pût avoir n’était jamais suffisant pour elle. Capricieuse, jalouse, égoïste, lunatique, l’enfant n’en restait pas moins intelligente, excessivement maligne, très bonne comédienne et manipulatrice comme personne. A Candyland, personne de son âge ne l’appréciait vraiment, et elle ne fit jamais rien pour que cela change. Petite mesquine aux airs doux et innocents, ceux qu’elle se mettait dans la poche le regrettaient très rapidement. Oui, vraiment, on eût énormément de mal à trouver une petite fille qui aurait pu reprendre son digne flambeau. Car si être considérée comme la pire demoiselle de sa contrée n’était pas chose aisée, l’être en passant derrière Eliane l’était encore moins. Situation amusante que de voir tout le monde nous détester. Elle, la petite fille richissime qui ne manquerait jamais de rien. Donner de l’argent aux pauvres ? Hors de question. Elle ne buvait pas de cette eau-là. Quant à la générosité, si elle n’en avait pas rien qu’en étant gamine, il était peu probable que ses yeux s’ouvrent sur la misère et la compassion plus tard. L’âge le plus sensible n’était-il pas celui de l’enfance et de l’innocence ? Ses parents : prêts à exaucer le moindre de ses désirs, occupant une fonction élevée que nombre d’individus leur enviaient. Mais quand on naissait riche, il était tout à fait normal que l’on continue à vivre dans cette même richesse. Pas de contraintes. Jamais de refus. Jamais rien pour la contrarier, et pourtant, Eliane trouvait le moyen d’être de plus en plus détestable, et ce de jour en jour. Non pas qu’elle ne fût pas heureuse. Sa famille était toujours autour d’elle, et bien qu’elle ne le montrât jamais, elle les aimait comme elle n’aima plus après leur mort. Oh, rien de tragique. L’histoire d’Eliane Rose Wishes est remplie d’ironie. Une ironie cruelle, mais il faut bien de ça pour faire changer un minimum les enfants gâtés. Mais à ses yeux, tout se passa donc merveilleusement bien dans sa vie. Elle avait droit aux meilleures sucreries, les plus beaux jouets lui étaient destinés. Enfance dorée qui lui laissait entrevoir une vie baignant dans les bonbons, les jouets et l’argent : tout ce qui pouvait donc la rendre heureuse. Plus tard, ses parents lui trouveraient bien un mari aussi horrible, riche et beau qu’elle. En bref : elle vivrait bien. Mais tout ne se passe pas toujours comme on veut à Malkins. Et cette enfant qui pensait mériter son « ils vécurent heureux pour toujours » dut finalement faire face, il y a de cela bien longtemps, à une chose à laquelle elle n’aurait jamais pu s’attendre. Belle demoiselle âgée seulement de dix-huit ans, toujours plus odieuse et lunatique, Eliane fit une rencontre qui bouleversa à jamais sa vie. Une rencontre qui s’avéra être une véritable malédiction. Alors qu’elle se baladait dans un marché, ayant semé les personnes chargées de la surveiller, une mendiante vint à l’arrêter.

    « - Mademoiselle, ayez pitié. Des yubas. Des yubas contre ma gratitude.
    - Contre ta gratitude ? Tu aurais eu quelque chose d’intéressant, vieille femme décrépie et puante, que je ne t’en aurai pas donné. Quel intérêt y aurait-il à cela ?
    - Si tu ne le fais pas, si tu ne commences pas à faire preuve de pitié pour les autres, je jure sur mes pouvoirs que tu subiras la pire des choses qu’il puisse t’arriver.
    - Ce n’est certainement pas par la menace que tu me convaincras. Laisse-moi si tu ne veux pas qu’il t’arrive d’autres malheurs, je ne veux pas de ton odeur sur mes vêtements. »


    Autour d’elles, le temps sembla s’arrêter tandis que la vieille mendiante prenait l’apparence d’une élégante jeune femme. Semblant comprendre la situation dans laquelle elle s’était mise, elle avait aussitôt sorti une bourse remplie de yubas, s’excusant, se confondant en paroles faussement repentantes. La fée la regarda sans y croire plus que cela. Aujourd’hui, Eliane Rose Wishes, seule héritière de sa famille et qui avait déjà causé suffisamment de malheurs comme ça, disparaîtrait totalement et serait condamnée jusqu’à la fin de sa vie, à moins qu’elle ne trouve un moyen d’échapper à cette malédiction, à aider les autres. A exaucer les vœux d’autrui, qu’ils soient bons ou mauvais, que ses futurs maîtres lui plaisent ou non. Ce serait son châtiment. Et en attendant, elle n’aurait comme lieu d’habitat que cette… Cette ampoule de cette lampe, exposée sur l’étalage d’un marchant. La fée levant sa baguette, cette dernière prononça l’incantation pour disparaître ensuite. Sur le marché, le temps reprit son cours normal, et nul ne sut où étaient passées cette jolie demoiselle et la mendiante qui l’avait interpelée. Tout ce que l’on savait, c’était que l’une était riche, l’autre pauvre, et qu’il n’y avait aucun intérêt à s’attarder dessus. Après tout, certains étaient là pour faire des acquisitions de biens, d’autres pour les vendre à un prix plus élevé que ce qu’ils valaient réellement. D’autant plus qu’aucun d’entre eux ne connaissaient les noms de chacune. Eliane Rose Wishes n’existait plus.

    Dieu que cette ampoule était inconfortable ! Minuscule, presque invisible, Eliane était pourtant bel et bien là, criant de toutes ses forces et essayant de frapper contre le verre de cette prison où elle était retenue. Pas moyen, personne ne l’entendait, elle ne sortirait pas. Appelant à l’aide, appelant au secours, la jeune femme ne s’inquiéta pas au début de ne pas revoir sa famille, persuadée que tout ce qui était en train de se produire n’était pas réel. Un rêve. Et elle finirait bientôt par se réveiller. Le marchand qui vendait la lampe où elle était se saisit de l’objet. Eliane perdit l’équilibre, tomba lamentablement dans son ampoule et tenta de se relever tandis que le vendeur brandissait ce bien dont il voulait se débarrasser. Sans doute voulait-il le voir rapidement partir. Comment allait-elle faire pour sortir d’ici ? Peut-être que si elle parvenait à trouver un moyen de briser cette maudite lampe, elle pourrait s’échapper… Mais rien ne lui disait qu’elle n’était pas condamnée à mourir. Dans sa formule magique, la fée avait bien annoncé qu’elle serait étroitement liée à cette foutue ampoule. Criant d’hystérie et de panique, totalement hors d’elle-même, ses poings s’étaient remis à cogner contre la paroi de cet horrible endroit. Tâchons de nous rappeler. Tâchons de nous souvenir. La fée l’avait condamnée à exaucer les vœux d’autres personnes. Ses « maîtres » ? Minute, elle n’avait qu’un seul maître et il ne s’agissait de rien d’autre qu’elle. Alors comment ça, un maître ? Il n’en était pas question. Lorsqu’elle aurait trouvé le moyen de s’échapper de cette lampe, elle saurait comment faire pour ne plus jamais y ressortir.

    Maître numéro 1 :

    « - Approchez approchez mesdames et messieurs ! Approchez vous ne serez pas déçus ! Soyez le nouvel acquisiteur de cette sublime lampe créée par les fées elles-mêmes. Les anciens propriétaires de cette dernière ont parlé de nombreuses vertus que cette dernière avait ! Elle guérit du rhume des foins, procure des bonbons à volonté et peut même servir à moudre du café, au-delà de faire de la lumière. Pas besoin de changer l’ampoule, celle-ci est éternelle ! Approchez approchez mesdames et messieurs ! »

    Tout était faux bien sûr. Excepté pour l’ampoule, car tant qu’Eliane serait dedans, jamais il n’y aurait besoin de la changer. Mais le marchand lui-même ne pouvait pas savoir à quel point il venait de manquer une merveilleuse opportunité. De toutes les lampes du monde, il n’y avait que celle qu’il agitait dans tous les sens comme un véritable sauvage qui était capable d’exaucer trois de nos souhaits. Ce fut un jeune homme, pauvre, mal bâti et stupide qui en fit l’acquisition. L’idiot du village en quelque sorte. Il mit d’abord un mois à trouver comment allumer cette foutue lampe. Et aux premiers rayons lumineux qu’elle émit apparut sous ses yeux ébahis la jeune Eliane. Sa disparition n’avait pas été notée, tout simplement parce que sa famille, dès que l’incantation fut terminée, l’oublia aussitôt, ainsi que tous les gens qui la connurent de près ou de loin. Qui était-elle ? D’où venait-elle ? Le jeune homme cria d’abord, puis la retint lorsqu’elle tenta de s’échapper, sentant que de manière étrange, ils allaient être liés pendant un certain temps. La demoiselle cria, appela au secours, la fée apparut de nouveau. Explications définitives.

    « - Bien. Tu as à présent trouvé ton premier maître. Tu as trois vœux à lui exaucer, après quoi tu retourneras dans cette prison. Tu n’as pas le choix. Ce sort, tu le subiras jusqu’à ce que ton ampoule soit détruite et que tu le sois avec elle, en punition à tout ce que tu as pu faire comme mal aux autres jusqu’ici. »

    Supplications et pleurs à nouveau. Pendant plus d’un mois, Eliane n’avait pas connu autre chose que cette ampoule et ce qu’elle lui laissait voir. L’intérieur d’une maison délabrée, immonde, ignoble. A la disparition de la fée, remarquablement insensible à ses lamentations, son nouveau maître cligna stupidement des yeux. Bien. Autant commencer maintenant. Il fallait trouver un moyen de se défaire de cette maudite malédiction. S’enfuir en emportant la lampe avec elle ? C’aurait pu être une idée remarquable si elle avait été capable de l’approcher et de la toucher une fois à l’extérieur de celle-ci. Il faudrait trouver autre chose. Le premier vœu à exaucer fut de rendre le jeune homme pauvre, laid et stupide beau comme jamais personne ne le fut avant lui. Son désir fut exaucé. Avant de réaliser le second le jour suivant, la demoiselle, qui n’avait rien perdu de son intelligence, pensa lui faire promettre de lui souhaiter sa liberté en dernier. L’homme était stupide, il dirait forcément oui si elle lui promettait monts et merveilles une fois qu’elle aurait retrouvé son statut d’antan. D’autant plus que le bonhomme était véritablement beau maintenant, et semblait déjà bien apprécier son merveilleux génie alors qu’il ne voyait pas seulement la fausse gentillesse dont elle faisait preuve, gentillesse séductrice pour l’avoir dans sa poche. Une fois qu’elle serait libre, la malédiction serait brisée et peut-être pourrait-elle retrouver sa vie d’avant. Le second jour donc, la promesse fut faite et le beau, stupide et pauvre jeune homme eut droit à son second vœu.

    « - Génie, je souhaite être le plus intelligent et rusé des hommes.
    - Mon ami, il va falloir choisir. C’est soit l’un, soit l’autre.
    - Alors je veux être intellirusé.
    - Intelli quoi ?
    - Intellirusé. Pour être intelligent et rusé à la fois !
    - Ma foi, tu n’es déjà pas si crétin que ça. N’oublie pas ta promesse. Après ce vœu, tu devras souhaiter me rendre ma liberté. »


    Le pauvre et beau jeune homme devint alors si intelligent et rusé, puisque la combinaison des deux mots marcha, qu’il aurait été capable de monter n’importe quelle affaire à succès. Mais il lui manquait les moyens. Et il n’était plus suffisamment stupide pour laisser filer entre ses doigts son troisième vœu. Ainsi, lorsqu’il demanda à être immensément riche, Eliane n’eût d’autre choix que de l’exaucer et d’être prisonnière à nouveau de sa lampe, logeant une nouvelle fois dans l’ampoule tandis qu’elle maudissait plus que jamais son nouvel ancien maître, furieuse que son plan n’ait pas marché. Elle aurait droit à une vengeance, elle en était persuadée. Même si elle devrait attendre immensément longtemps, dans la salle où l’homme qu’elle avait rendu absolument parfait gardait son trésor. Après tout… Les fortunes de ce genre n’attiraient-elles pas les voleurs ?

    Maître numéro 2 :

    Un homme ouvrit la salle remplie de merveilleuses richesses, toutes plus incroyables les unes que les autres. Vêtu de noir, ce dernier regarda d’un air perplexe cette lampe, à l’apparence plus que banale, trônant au milieu de la pièce. Il avait haussé les épaules, pris son sac et commencé à le remplir. Mais définitivement, cet objet avait quelque chose d’étrange, de fascinant. Se pouvait-il qu’elle soit magique ? La curiosité l’emportant, il l’avait détaillée et Eliane, alors endormie dans son ampoule, fut réveillée par le bruit sonore de la respiration du bonhomme. Finalement, le voleur la reposa sur son socle avant de l’allumer. Depuis combien de temps la demoiselle n’était-elle pas sortie de son habitacle ? Des mois, peut-être même des années. Elle n’en savait rien. Lorsqu’on était enfermé, on perdait vite la notion du temps. L’homme sursauta en voyant apparaître sous ses yeux une étrange jeune fille aux cheveux roses et au doux parfum sucré. Etait-ce un esprit ? Une créature magique ? Avait-elle de bonnes ou de mauvaises intentions ? Mauvaises, bien entendu. Mais dans son ampoule, enfermée pendant tout ce temps, Eliane avait largement eu l’occasion de réfléchir à un nouveau plan.

    « - Bonsoir Monsieur le Voleur. Je suis le génie de l’ampoule. Dis-moi trois de tes vœux et je les exaucerais. »

    C’en était suivie une longue, très longue conversation où le voleur, curieux, bien plus que d’habitude face à cette jolie demoiselle qui lui promettait de transformer ses rêves en réalité, prit connaissance de la pauvre Eliane Rose Wishes, jeune fille pure et innocente qui avait eu le malheur de croiser le chemin d’une horrible sorcière qui l’avait réduite à cet état. Son précédent maître, le propriétaire de ces lieux, lui avait promis monts et merveilles pour finalement la garder jalousement, afin que personne d’autre que sa famille ne puisse mettre la main sur ce fantastique trésor qu’elle représentait. Etait-il utile de préciser qu’elle avait parlé de viols et autres infamies subies alors qu’il n’en était absolument pas le cas, juste pour toucher la sensibilité et le cœur du voleur à grands coups de larmes et de sanglots ? Sa vengeance, elle l’aurait, oh que oui. Extrêmement bouleversé par cette histoire remplie de malheur, l’homme ne tarda pas à se diriger droit vers la chambre de l’ancien idiot pour le tuer dans son sommeil. Suite à quoi il souhaita de remplacer ce « monstre abominable » dans tous les domaines. Plus jamais il n’aurait à voler. Et bien entendu, il lui promettait de lui rendre sa liberté. Eliane eût donc la certitude de ne plus jamais devoir exaucer d’autres vœux que les siens et ceux du voleur. Le lendemain, tandis qu’il était beau, intelligent et riche puisqu’il avait souhaité prendre la place exacte de son précédent maître, il souhaita qu’Eliane devienne sa femme et qu’elle soit libre du même coup. Souhaits réalisés. Dès le lendemain, on fêta et leur mariage, et sa liberté retrouvée. Ils n’eurent pas d’enfant, mais leur bonheur fut bel et bien réel malgré le caractère de nouveau exécrable d’Eliane. Son voleur n’avait d’yeux que pour elle, et elle ne faisait preuve de gentillesse que pour lui. Elle lui devait la liberté après tout. Et réellement, elle était convaincue que ce bonheur durerait toujours. Mais lorsque son mari fut frappé, cinq ans plus tard, d’une maladie à laquelle il succomba, la malédiction retomba et la jeune femme retrouva à la fois son apparence de dix-huit ans et son ampoule. Elle n’eût pas de mal à comprendre pourquoi. Une fois l’homme qui avait souhaité la voir libre mort, le pouvoir de la fée reprenait le dessus. Frustrée, enragée, plus que jamais désirant se venger contre n’importe qui, elle se promit de maudire tous ses futurs maîtres. Que pouvait-il y avoir de pire que de retrouver une liberté que l’on chérissait tant pour la perdre du jour au lendemain, sans s’y attendre ?

    Pendant des années et des années, elle n’eût plus de maîtres. Sa lampe et son ampoule passèrent aux oubliettes dans cette immense maison autrefois richissime, aujourd’hui aux trois quarts vides et remplie de poussière et de rats. Eliane s’ennuyait. S’ennuyait à en mourir, supportant de moins en moins cette captivité forcée contre laquelle elle ne savait pas quoi faire. Comment en réchapper ? A chaque fois, il ne serait question que d’appartenir à une personne le temps de trois souhaits pour retourner dans cette maudite et inconfortable ampoule. Puis enfin elle en eut d’autres. Parfois des enfants, des petits malins qui exigeaient comme vœux qu’elle en réalise un de plus à chaque fois. D’autres s’imaginaient pouvoir devenir les maîtres du monde grâce à elle, mais mauvaise comme elle était, elle avait bien fini par trouver un moyen pour que les résultats ne soient pas toujours ceux attendus. Les jeunes femmes voulant être magnifiques l’étaient tellement qu’elles finissaient par se faire violer. Les hommes souhaitant la richesse se faisaient voler et tuer. Ceux désirant être plus intelligents et malins que les autres trouvaient des choses tellement extraordinaires qu’ils finissaient par être incompris de tous et complètement fous. Combien de temps se passa-t-il finalement, jusqu’à ce qu’elle tombe enfin sur le maître rêvé. Un enfant innocent, petit voleur de pacotille qui ne se nourrissait qu’à base de pain et ayant pour animal de compagnie un beau petit oiseau. Oui, le pion parfait.

    Le dernier maître :

    Il s’appelait Camille. Aimait les bonbons, était innocent comme personne. Doux comme un agneau, mignon comme un ange, gai comme un pinson. La proie idéale. Et son état de petit voleur de pacotille ferait que jamais personne ne remarquerait rien. Une fois sortie de la lampe, elle traita l’enfant comme une véritable mère, prête à tout pour pouvoir mettre son plan à exécution. Elle le câlina, le chouchouta, lui affirma être la personne qui l’aimait le plus au monde et qu’elle aurait sincèrement voulu être mère d’un enfant tel que lui. Oh non, il n’était pas bien âgé. Elle saurait le manipuler et le maîtriser sans problème. Elle lui avait promis d’être toujours avec lui une fois qu’il aurait bien réclamé les vœux qui le lui permettraient. Mais son oiseau ne devrait pas être là, il serait sûrement jaloux de voir à quel point Eliane et son maître allaient être heureux une fois qu’elle serait « libre » pour toujours. L’enfant le relâcha alors. Naïf. Mais que n’aurait-il pas fait pour lui faire plaisir, à cette nouvelle maman ? Et que n’aurait-elle pas fait pour connaître à nouveau la liberté ? Et si elle pouvait garder en plus de ça ses pouvoirs… Même s’il ne s’agissait que d’exaucer les souhaits de quelques personnes, une fois de temps en temps, elle trouvait particulièrement agréable de voir les résultats se retourner contre ces êtres débiles, stupidement heureux de leurs nouvelles acquisitions. Elle maîtrisait bien maintenant. Tout comme elle maîtrisait bien Camille. Cet enfant ne ferait plus long feu. Dans le bois Griotte, l’enfant prononça enfin les vœux qu’Eliane avait tant attendus.

    « - Maman, je souhaite que tu n’ailles plus jamais dans cette ampoule et que tu puisses porter cette lampe, même une fois que je serais mort et que je ne serais plus ton maître.
    - Vœux exaucés. Merci Camille, vraiment, merci.
    - Alors ça y est ? Tu es définitivement libre ? Et tu as encore tes dons ? On pourra être heureux tous les deux ?
    - Oui, c’est juré. Tous les deux, nous serons heureux. ».


    Camille n’avait plus de vœux à lui demander. Elle n’avait plus rien à lui exaucer. Ne dépendait plus de lui. Se saisissant de la lampe, ils étaient allés tous les deux l’enterrer au fin fond du bois, dans un endroit où personne n’irait jamais, où personne ne pourrait découvrir l’ampoule, l’allumer et risquer d’asservir une nouvelle fois pour toujours Eliane Rose Wishes, ce pauvre génie qui n’avait jamais rien fait de mal dans sa vie, qui n’avait rien désiré d’autre que la liberté. Une fois cela fait, il fut tout à fait logique de commencer leur nouvelle vie de mère et fils en entament une partie de cache-cache dans le bois. Camille alla se cacher, la fausse mère en profita pour partir. Et jamais, plus jamais elle n’entendit parler de cet enfant. Enfin. Enfin elle pouvait se balader. Plus jamais elle n’irait dans cette maudite ampoule. Le monde s’offrait à elle, cette sensation de véritable liberté l’avait assaillie de toute part. Persistait un sentiment d’inquiétude qui disparut finalement au bout de quelques mois. Camille devait être définitivement mort : aucun risque donc qu’il ne se saisisse de la lampe pour la briser. Dans tous les cas, le bambin ne serait plus jamais son maître. Elle avait exaucé ses désirs. Elle serait tranquille. Enfin The Genius of the Bulb pourrait goûter à une vie normale, qui lui avait échappée pendant de nombreuses années. Et puisque la malédiction était toujours au-dessus d’elle, elle conserverait probablement son apparence de dix-huit ans. Quoiqu’elle ne verrait cela qu’avec le temps. Aujourd’hui choisissant les personnes pour qui elle exauce des vœux, elle est responsable de nombreuses disparitions et décès. Et cela, tout le monde a fini par le savoir à Malkins. Recherchée pour meurtres, vols et complicité dans des affaires toutes plus sombres les unes que les autres… Notre génie est aujourd’hui bien décidé à rattraper ces années de perdues et d’enfermement dans cette maudite ampoule.

    Hors Rp'

    Premières impressions concernant le forum: Ca se voit que y a du travail derrière. Sincèrement j’aime beaucoup, original à souhait et avec une belle intrigue *o* !
    Éventuelles idées pour l'améliorer: Offrir des kinders à l’inscription ?
    Comment nous avez-vous découverts: En allant de partenaires en partenaires.
    Depuis combien de temps faites-vous du Rp': Euh… Quatre ans à peu près. Ou cinq. J’sais plus, dans ces eaux-là quoi.
    Évaluation de votre activité sur le forum: Tout dépend, mais en général je poste au moins une à deux fois par semaine.
    Code: Bave de Gnome toi-même èé !
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MessageSujet: Re: The Genius of the Bulb The Genius of the Bulb EmptyMar 13 Avr - 7:34

Pas de nouvelle depuis deux semaines, je trash. Merci de bien vouloir te réinscrire lorsque tu auras réellement le temps de t'impliquer.
Walrus
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team steak haché
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HUMEUR : Bweh.
CITATION : « L'objet possédé est heureux tant que son propriétaire l'a à l'oeil... »

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NOTEBOOK : Le moule à muffins
VIE SOCIALE : La pêche à la crevette
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