Identité

Nom: Kiderfield
Prénom: Wolfram Bruceum
Surnom(s): le dégénéré ou le ténébreux, tout dépend de celui à qui vous parlez
Âge: en apparence il a 15 ans.
Date de naissance: 3 juin

Emploi: détective
Ville natale: Wonderland
Orientation sexuelle: il est ouvert à toutes les possibilités ^^
Don surnaturel: Son statut de vampire et sa posséssion de son oeil écarlate lui permettent de renforcer ses aptitudes générales: ses sens sont plus développés, sa force, sa rapidité et son endurance aussi.


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La lune était haute dans le ciel, la ville était d’un calme olympien. Seul les cris d’une femme vint à briser ce silence, puis quand elle se tut enfin elle fut relayée par les pleurs de deux bébés, Yuri et Wolfram.
Yuri était aussi calme, sérieux et distant que Wolfram était excité, farceur et social. Ils étaient néanmoins inséparables et s’entendaient à merveille. Tous les amis de la famille chérissaient ses deux enfants car leurs parents avaient dû être vraiment très patients avant d’enfin avoir la chance d’avoir des enfants. Cependant ce qu’ils ne savaient pas c’était qu’il y avait une différence de taille entre les deux enfants. En effet, Yuri avait acquis un don au fil des années, seul son frère le savait. Seulement il ne savait pas s’en servir encore très bien, il s’enclenchait surtout lorsqu’il était énervé : à ce moment-là, ses yeux verts se changeaient en rouge et il pouvait alors multiplier par deux sa force, sa vitesse et sa résistance aux coups qu’on lui portait. Seulement, Wolfram avait remarqué que plus son frère arrivait à maîtriser ce don, plus il devenait sombre et cruel. Lui-même commençait à ressentir des sentiments qu’il n’avait jamais ressentit jusqu’alors pour son frère tel que la jalousie : pourquoi Yuri mais pas lui ? Pourquoi, lui, n’avait-il pas ce don ?
Son frère lui répétait souvent qu’un jour lui aussi en bénéficierait, alors ses rêves d’enfants de devenir un héros un jour lui firent commencer à s’entraîner à l’épée de bois de plus en plus souvent. Mais le temps passait et rien n’arrivait…
Puis un jour, alors qu’ils étaient âgés de quinze ans, trois hommes vinrent sonner à leur porte tard dans la nuit. Les deux enfants l’ouvrirent et les laissèrent parler avec leurs parents. Quelques minutes après, ils entendirent le ton monter, des bruits sourds et un cri qu’ils reconnurent provenir de leur mère. Puis il y eut des pas précipités et la porte de leur chambre s’ouvrit à la volée, un des hommes apparut à l’entrée da la pièce et assomma Wolfram qui n’eut pas le temps de réagir. Yuri essaya alors de protéger son frère mais que pouvait bien faire un jeune garçon de quinze ans contre eux ? Les trois hommes partirent alors avec Wolfram laissant derrière eux le père dans un état critique, son fils avec quelques blessures et la mère avec le devoir de trouver une solution pour ramener son fils auprès d’eux. Yuri apprit alors que leurs parents étaient endettés et ne parvenaient pas à rembourser ce qu’ils devaient. Devant ce fait, les bandits, qui avaient été envoyé par la personne à qui ils avaient empruntés, avaient décidé de prendre un de leur fils en compensation en attendant qu’ils puissent s’acquitter de leurs dettes. Mais Yuri ne comptait pas en rester là, il partit sur-le-champ à leur poursuite. Il avait prit du retard mais il avait réfléchis et avait conclu qu’il était préférable pour les ravisseurs de sortir de la ville pour ne pas attirer l’attention sur eux. C’était donc dans cette idée qu’il sortit de Wonderland. Une fois à l’extérieur de la ville, il suivit le chemin mais il n’arriva pas à les rattraper.
Pendant trois jours, il se creusa l’esprit pour trouver un moyen de deviner où ils pourraient être. Ce fut lorsqu’il commença à perdre espoir qu’il se rappela d’une petite cabane dans laquelle ils avaient prit l’habitude de s’amuser quand ils étaient plus jeunes. Il prit un couteau de cuisine qu’il dissimula dans une serviette qu’il mit ensuite dans un sac, et il sortit sans bruit de la maison.

Pour Wolfram, ces trois jours furent bien plus pénibles qu’une simple avalanche de questions. Bien entendu, les bandits prirent un malin plaisir à lui expliquer pourquoi il leur servirait d’amusement un petit moment. Lorsqu’il eut prit connaissance des ennuis qu’avaient ses parents, ce qu’il retint c’était que s’ils n’avaient réussi à payer jusque là ils ne réussiraient probablement pas à le faire rapidement. Il se pourrait même que toute sa famille se fasse tuer sans s’être acquittée de ce qu’ils devaient. S’il était le seul à être impliqué, il se serait fait une raison du moment que Yuri pourrait vivre, mais s’il n’avait aucune certitude de côté là…pourquoi devrait-il mourir en paix ? Pourquoi devrait-il subir toutes ses tortures qui lui étaient promises par ses ravisseurs ? Il n’avait toujours pas de réponses à ses question lorsqu’il vit l’un des trois hommes, ouvrir une valise qu’il n’avait pas remarqué jusqu’alors et en sortir toutes sortes d’objets étranges. La voix obscurs et caverneuse qu’il utilisait pour sans cesse ricaner ne fit que donner la chair de poule à wolfram, pas tant de peur que de dégoûts. Bien que la peur était là aussi, mais il la canalisait. Quelque chose en lui l’obligeait à ne pas perdre espoir malgré la situation. Même si celui-ci était rudement mit à l’épreuve lors de sa petite séance de torture. Séance que le ravisseur se plaisait à faire durer.
Jour après jour, nuit après nuit, il était réveillé ou ranimé à différents moment histoire d’assouvir les besoins du brigand. Les deux autres en faisaient que regarder ou sortir se promener. Jusqu’au troisième jour où, ne trouvant plus d’autres idées, son bandit favori décida de lui enlever un œil, tout simplement. Après une longue hésitation, il choisit le gauche…Les hurlements qui suivirent cette décision glacèrent le sang de tous les petits être animaliers qui passaient dans les environs.

Yuri était encore loin de la cabane mais, lui aussi entendit ces hurlements et reconnu la voix de son frère, il accéléra la pas se maudissant intérieurement d’avoir mis autant de temps à se rappeler de cette cabane. Puis, une fois qu’il fut non loin, il fit attention et se déplaça silencieusement. Le ciel s’était assombrit au fil des heures à cause des nuages qui s’étaient peu à peu rassemblés. Il vit néanmoins un des brigands faire des rondes, pour finir par s’éloigner de la cabane. Le second remarqua son absence et le remplaça pour les rondes. Lorsque celui-ci tourna le dos et fut à bonne distance de l’entrée, il prit son courage à deux mains et sans plus y réfléchir il entra dans la cabane pour y voir un homme qui nettoyait des outils fort étranges aux yeux de l’adolescent. Puis, dans un coin sombre, il vit son frère qui était attaché, entaillé et même plus en de multiples endroits et à qui il manquait l’œil gauche. Il réorienta son regard vers les outils et vit ce qu’il manquait à son frère à leur côté. L’état de son frère le mit dans une telle colère que ses yeux écarlate apparurent, il sortit la serviette, la déroula et prit le couteau avant de sauter au cou du bandit en face de lui. Il réussit à lui couper la gorge mais une légère hésitation juste avant avait permis à son adversaire de pousser un cri avant de perdre connaissance. Yuri eut juste le temps de détacher son frère avant que les deux autres bandits n’entrent dans la cabane.

Ce n’était guère facile pour eux de poursuivre encore et encore les brigands qui se permettaient de défier les lois. Mais ils s’étaient portés volontaire alors ils le faisaient. Seulement, là ils avaient commis pas mal d’erreurs qui leur avait fait perdre du temps, et finalement ils furent obligés de les tuer. Ils rentraient à Wonderland par des « raccourcis » de l’un d’entre eux. Ils étaient deux, le Comte Kiderfield et son meilleur ami, le Comte Menarfelt. Ils pourchassaient toujours ensemble les bandits. Le premier était tout le temps vêtu d’une longue cape noir lors de ses sorties alors que l’autre préférait de loin les rouges. Il trouvait que cela faisait ressortir ses cheveux roux. Ils étaient encore en train de se chamailler pour savoir qui était la cause de l’échec de leur mission quand ils entendirent, eux aussi, des hurlements à donner des frissons même à des vampire comme eux avec non pas plusieurs années d’expériences mais plusieurs siècles. Ils mirent assez longtemps avant de trouver la cabane. A ce moment-là, ils virent les deux bandits se précipiter à l’intérieur. Le temps qu’ils arrivent à l’intérieur, l’un d’eux avait bondit sur l’un des deux enfants et l’avait poignardé en loupant de peu son cœur.

Wolfram avait du mal à bouger tant il était meurtri par ses blessures. Aussi lorsqu’il vit l’un des deux assaillants bondirent sur Yuri, il ne put que brièvement le pousser. Malheureusement ça n’avait pas été avec suffisamment de force pour lui permettre d’éviter la lame. Il allait pour se précipiter, ou du moins se rendre le plus vite possible, auprès de son frère mais fut arrêté net par le corps du bandit qui, à défaut de lui sauter dessus, tomber au sol une grosse tâche rouge dans dos. Il fut un moment déconcerté mais n’y réfléchit pas plus que cela, pour continuer sur sa lancée de départ. Une fois près de son frère, celui-ci lui fit une demande fort surprenante qui lui parvint par un faible murmure :

"Prends-le, Wolfram, prends-le et fais-en meilleur usage que moi. Je suis sur que tu as aussi cette capacité, c’est juste qu’il te faut plus de temps. Mais avec un seul œil tu ne pourras pas développer tout ton potentiel… (Il toussa un moment et reprit). Wolfram, tu n’y peux rien je vais mourir…
_ Non, Yuuri ! NON !! Tu dois vivre, tu m’entends ? Tu dois vivre, on doit être ensemble, tous les deux !"

Il eut beau crier encore et encore, son frère ne lui répondit pas, il ne faisait que lui presser la main en l’encourageant. Wolfram, ne voulait pas, il refusait obstinément de faire ce que voulait son frère. Puis un brouillard obscurcit sa vue peu à peu, une vive douleur à l’abdomen lui rappela ses séances avec son agresseur, et tout devint noir, aucun son ne lui parvint, il perdit connaissance.

Les deux hommes étaient entré et s’était automatiquement départagé le travail. Ils s’occupèrent chacun d’un des bandits. Lorsque le premier abattit celui au poignard il se retourna pour voir ou en était son ami qui en mit que quelques minutes de plus pour se débarrasser du dernier bandit. Ils n’eurent le temps que de s’adresser un sourire avant de brusquement se retourner lors des cris de Wolfram agenouillé auprès de Yuuri. Puis, quelques secondes après il s’écroula. Ils se précipitèrent auprès d’eux et évaluèrent rapidement la gravité de leurs blessures. Après un échange de regards ils furent certain de en pas avoir le choix de faire autrement pour les sauver, mais ils hésitaient. C’est alors que, Yuuri à peine conscient, agrippa le bras du Comte Menarfelt et leur demanda :

"Quel est la solution que vous avez ? "

Ce fut l’homme à la cape noir qui lui répondit :

" Nous sommes vampires, mon garçon, nous n’avons qu’une seule option à vous proposer pour vous sauver.
_ Nous ? Alors j’ai une chance moi aussi ?
_ Oui. "

Le jeune garçon acquiesça alors et murmura un faible " dans ce cas faites, j’en prendrais toutes les responsabilité si jamais il s’avère qu’il ne voulait pas. "
Les deux hommes s’exécutèrent alors. Puis en attendant le réveil des deux enfants ils parvinrent à un accord qui consistait à les séparer, et à en faire leur successeur. Le premier n’avait pas d’héritier et le second n’avait que des filles. Yuri se réveilla alors et entendit ce qu’ils disaient, après y avoir lui-même réfléchit il fut d’accord mais émit une condition : celle de se séparer de son œil gauche pour remplacer celui de son frère. Cette demande lui fut accepter. Ils repartirent donc en ville, les accord furent accomplis et le Comte Menarfelt et son nouveau successeur partirent de la ville afin de s’assurer que les deux frères ne se croiseraient pas.

Une vive douleur lui transperça la poitrine, il posa sa main droite automatiquement dessus bien que pour cela il lui faille beaucoup d’efforts. Il ouvrit petit à petit les yeux, il faisait sombre autour de lui, il s’assit doucement sur le lit. Petit à petit ses souvenirs lui revinrent : il avait perdu un œil en ayant voulu protéger son frère, celui-ci le lui avait alors arraché et avait tenté de le persuader de le changer contre son œil à lui, puis il était mort et lui-même avait été tué…mais, que faisait-il donc encore en vie ? pourquoi n’était-il pas avec son frère ? La tristesse le submergea mais aucune larme ne coula. Puis, un grand homme en cape noir ouvrit une porte qu’il n’avait pas encore vu, et se dirigea vers lui.

"Bonjour jeune homme. Comment te sens-tu ?"

Wolfram le regarda, en silence, l’homme en face de lui devrait tout d’abord se le demander lui-même. Il était plus blanc que la neige, ses yeux était dans un tel état qu’il se demandait depuis quand il n’avait pas dormis. Seul ses lèvres vermeilles semblaient montrer qu’elles allaient bien…on aurait dit un cadavre ambulant. Un cadavre ?! Ah ! Il n’en avait jamais vu auparavant mais ce n’était pas si rare d’après ce que lui avaient dit les marchands qui passaient dans son village, c’était donc un vampire qui était en face de lui. Eh bien ils avaient des sales têtes ces vampires…Ce ne fut qu’à ce moment-là qu’il se rendit compte que son interlocuteur attendait toujours une réponse à sa question. Quelle était-elle déjà ? Comment il se sentait ?…Il réfléchis un instant à ce qu’il pourrait bien répondre mais aucune de ses réponses ne semblaient être les bonnes. Il décida donc de faire court, et essaya de lui parler. Seulement, aucun son ne sortit de sa bouche. Il toussa légèrement et put enfin répondre quelque chose, d’à peine audible certes, mais c’était déjà cela.

"Vide…Je me sens vide…"

L’homme en face de lui sourit et s’assit près de lui.

" C’est normal, après ce que tu as vécu n’importe qui ressentirait cela. D’autant plus que vous étiez plus proche de lui que quiconque ne pourrait l’imaginer, n’est-ce pas ?"

Le jeune garçon hocha lentement la tête mais ne dit mot. Son interlocuteur ne s’en formalisa pas et continua :

"Quel est donc ton nom ?
_ Wolfram.
_ Très bien Wolfram, sais-tu pourquoi tu es ici ?"

Le jeune garçon fit signe que non de la tête.

"Je ne devrais pas être encore en vie, je devrais être auprès de lui, je devrais…pourquoi ne m’avez-vous pas laissé mourir ?"

Sa dernière question n’était plus prononcée de façon inaudible, mais d’une voix sombre et froide. L’homme à la cape ne tint pas compte des propos de jeune garçon et continua une fois encore sur sa lancée :

"Je suis le Comte Kiderfield, tu l’as sans doute deviné mais je suis un vampire. Mon ami, et moi-même t’avons trouvé dans ton village, tu étais encore en vie mais tu étais en effet destiné à mourir. Seulement, vois-tu, ton frère t’as fait une demande, il te faut donc la respecter. Tu comprends ? Il n’aurait pas voulu qu’on te laisse mourir, s’il l’avait pu il nous aurait supplié de te sauver, non ?
_ Oui…Mais je n’ai pas pris son œil.
_ Bien. Cela n’est pas un problème, nous te l’avons greffé. "

Ce ne fut qu’à ce moment là que wolfram remarqua qu’il n’avait pas de problèmes de visions particuliers. Il porta sa main droite à son œil gauche, oui il était là en effet.

"Tu ne pourras savoir les changements que plus tard. Pour le moment, tu viens juste de commencer à t’en servir.
_ Comment m’avez-vous sauver alors que je devais mourir ? Il m’a transpercer le cœur.
_ En vérité il l’a suffisamment épargné pour ne pas que tu meures sur le coup. J’ai donc eu le temps de te changer en vampire, mon garçon. Tu fais dorénavant parti de ma famille. Je vais t’officialiser en tant que mon fils adoptif. "

Le garçon s’en fichait de ce qu’il était devenu, tout ce qui lui importait à présent c’était qu’en effet il devait respecter sa parole donnée à son frère. Faire un meilleur usage de ce don. Son frère s’en était servi pour sa satisfaction personnelle. Lui, il allait l’utiliser pour tout autre chose, il ne savait pas encore quoi mais il trouverait.

Le jours passaient, sa vue de l’œil gauche changeait petit à petit. Il voyait plus loin, il avait de meilleur réflexe et sa force augmentait tout comme pour son frère. Au fils des ans, il finit par maîtriser à la fois ses envies de vampires, ce don et sa tristesse. Il avait finit par retrouvé au près du Comte et de sa femme un certain bonheur bien que cela n’était qu’éphémère. Dès lors qu’il se retrouvait seul, ses pensées ne tournaient plus qu’autour de ce qu’il ferait de son don et de son passé. Il parlait souvent des affaires du Comte avec celui-ci et savait qu’il collaborait avec les autorités pour retrouvé les criminels. Il savait aussi que lorsqu’il avait des informations sur le fameux Big Bad Wolf, il ne se faisait pas prier pour les leurs donner. Le jeune garçon se disait souvent qu’il finirait tôt ou tard par en subir les conséquences car après tout la devise de celui-ci n’était-elle pas que nul n’en ressortait jamais indemne d’une confrontation avec ce criminel ?…Il était bien sur loin de se douter à quel point ses pensées s’avéreraient justes par la suite.

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Il lui arrivait souvent de faire des sorties en forêt pour son propre plaisir personnel ou encore en ville à la recherche d'un repas appétissant. Ce jour-là, il assouvit une soif qui n'avait que trop durée, puis il s’aventura profondément dans la forêt. En fin de journée il décida qu’il était temps pour lui de rentrer. Mais, lorsqu'il arriva au château du Comte Kiderfield, ce fut un véritable carnage qui s'offrit à lui. Le château avait subit un véritable bain de sang, des cadavres gisaient un peu partout dans des états indescriptibles. Cela lui rappelait l’état de son village. Tout était pareil. Seul le décors changeait. Il se dirigea vers le bureau de son père et vit que ni lui ni sa femme n'étaient en meilleur état que les domestiques. Seule la tête du Comte n’était pas au sol, elle était planté sur un piqué dans un pot de fleur où il ne restait que de la terre pour le maintenir debout. Une fois encore une terrible tragédie s’était abattue sur ses proches, mais lui, lui il était toujours vivant. Il était une nouvelle fois seul…Aucune larme ne coula sur les joues de Wolfram, seul son regard s'assombrit cruellement et son œil gauche devint d’un écarlate encore plus éclatant qu’à son habitude. En tant que Comte et du fait qu’il aidait les traqueurs, son père adoptif avait des amis assez haut placé pour qu’il puisse se renseigner et découvrir qu’il y avait effectivement une très grande chance pour que Big Bad Wolf soit derrière tout cela, ou tout du moins un de ses subordonnés. Il connaissait parfaitement les risques de se frotter maintenant à ce genre d’individu. C’est pour cela qu’il décida de se réfugier dans la forêt dans un premier temps, et de disparaître un moment. Quel que soit le criminel derrière tout cela il n’était pas sans savoir que le Comte avait un fils adoptif et que celui-ci ne faisait pas partit des victimes. Cela faisait déjà un ans qu’il était là. Ses vêtements gardaient la trace du sang répandus dans le château, et c’est ainsi qu’il se réfugia en forêt.
Ce ne fut que trois ans plus tard qu'il réapparut au grand jour. Pendant toutes ces années, il avait changé. Son innocence avait par deux fois été obligée de laisser place à de terribles évènements et cela avait laissé des traces. En effet, son idée de refuge en forêt n’avait pas été une si bonne idée car toutes ses émotions qu’il avait réussit à contenir avaient malheureusement fini par exploser de façon inquiétantes. Son état empira au fil du temps. Il vacillait sans arrêt entre joie de vivre et colère monstrueuse qui lui avait valu de tuer les personnes qui osaient s’aventurer inconsciemment dans la forêt ou, lorsqu’il n’y en avait pas, les animaux qui étaient sur son passage. Les habitants aux alentours avaient certainement dû entendre ses cris de rage et de désespoirs. Lorsqu’il était de bonne humeur il retrouvait sa façon d’être du passé, mais lorsqu’il perdait le contrôle de lui…il devenait si cruel qu’il aurait pu tuer son meilleur ami s’il en avait un. Pendant son séjour en forêt, ses sens se développèrent considérablement. Il ne savait si c’était dû à son statut de vampire ou à son œil gauche mais les faits restaient les mêmes. Ce jour-là, il était de très bonne humeur et c’est le jeune homme qu’il rencontra qui eut alors de la chance. Il était âgé de seize ans à peu près et il s'aventurait inconsciemment en forêt. Il était si plein de vie et rayonnait de bonheur. A tel point, que des souvenirs longtemps enfouis dans son être refirent surface, ce n'étaient pas des souvenirs empli de sang et de cadavres mais des souvenirs de joie et de vie aux côtés de son frère. Un vague sourire se peint sur son visage et il décida, sur un coup de tête sans grande raison, d'épargner la vie de ce jeune homme pour plutôt apprendre à le connaître. Quelque chose en lui murmurait que c'était le moment d'enfin retourner à la lumière. Il descendit de la branche sur laquelle il était depuis plusieurs jours sans se soucier de son apparence pourtant des plus déplorable et entama le dialogue avec ce qui serait plus tard un très bon ami.

" Salut, moi c'est Wolfram..."

Au début, il eut du mal à en pas passer inaperçu. Se cheveux violets avaient poussés jusqu’au bas du dos et ses yeux de couleurs différentes en intriguait plus d’un. Sans oublier son teint pâle et ses lèvres vermeilles qui montraient qu’il y avait de très fortes chances pour qu’il soit un vampire. Mais le temps passait et chaque villageois finit par s’habituer à lui. Petit à petit, un véritable sourire revint sur son visage et un semblant de bonheur refit peu à peu son apparition dans sa vie. Pendant plusieurs mois, Bruceum et lui vagabondèrent dans les rues à la recherches de partenaires potentiels, hommes ou femmes. Ils s'amusèrent à tendre des pièges plus drôles que dangereux aux divers passants et à tout autres bêtises en tout genre tels de véritables gamins. Pour cela ils utilisaient souvent les avantages du physique de Wolfram, c’était généralement une bonne diversion pour capter l’attention des passants au mauvais endroit. Ils eurent aussi pas mal de problèmes avec des bandits mais l'ingéniosité de son ami et son regard écarlate leur permettaient toujours de s'en sortir. Enfin, toujours...disons plutôt un certain temps...Car, il leur arriva malheureusement de tomber à leur insu sur un criminel plus coriace que ceux auxquels ils se frottaient habituellement. Cette fois-ci, ils étaient même plusieurs. Ils se battirent donc tout deux du mieux qu’ils pouvaient. Lui, grâce à son don et à sa force déjà importante en tant que vampire, il n’eut pas tant de mal que cela à s’en sortir. Mais, lorsqu’il se retourna pour voir où en était son ami, il ne vit que son corps à terre et plusieurs bandits prêt à changer de cible et à lui sauter dessus. A la vue de l’état de son ami, sa colère devint immense, ses souvenirs revenaient les uns après les autres, et il devint totalement incontrôlable. Le sort qu’il réserva alors à ses adversaires ne lui revenait pas à l’esprit lorsqu’il s’était calmé peu après. C’était comme s’il était devenu quelqu’un d’autre l’espace d’un instant…Il prit le corps de Bruceum et l’amena à sa famille. Puis, il disparut dans la ville et ne revint plus les voir. Il se sentait coupable d’encore une fois survivre à un être cher. Sa vie avec Bruceum lui avait permis de savoir que les menaces de Big Bad Wolf étaient encore et toujours plus présentes. Il y avait suffisamment eut de meurtres dans sa vie pour qu'à cet instant il décide de prendre un tout autre chemin que se soit en tant que vampire ou en tant qu' homme vengeur. Dès lors, il décida de ne plus s'en prendre aux humains pour assouvir ses nombreuses soifs. Il prit dans sa main la croix d'argent qu'il avait récupéré sur le corps de son ami et la mit à son cou. Cela n'avait aucun effet contre lui car il en avait décidé ainsi. Une croix ne pouvait avoir de l'effet que si elle était brandit avec la ferme conviction qu'elle était néfaste contre lui en tant que vampire. Il n'avait vu d'autres vampires que ses parents adoptifs et ne savait donc si c'était quelque chose de général pour tous. Mais c'était ce que lui avait expliqué son défunt père adoptif. Il disparut alors dans l'obscurité d'une ruelle.
Il commença à récolter des informations dans l'ombre sur ce dénommé Big Bad Wolf. Il lui était souvent arrivé de penser à devenir traqueur pour que cela lui facilite la tâche mais il était beaucoup trop instable et dangereux pour accepter de le faire. Sa place était plutôt dans l'obscurité. Il dédia plusieurs années à courir derrière cet ennemi. A plusieurs reprises il avait vu que ses questions attiraient l'attention de membres susceptible de faire parti de son organisation alors il avait disparut quelques temps et était réapparut quelques mois plus tard. Malheureusement, les gens n'étaient pas aussi bavards qu'il l'avait espéré au début. Il ne suivait réellement les traces du bandit que grâce à ses exploits rendus publics ou d'autres qu'il avait découverts après quelques informations récoltées en se dépossédant un peu de son argent.
Tout ceci lui permit néanmoins d'entrer dans le métier de chasseur de prime à l’âge de vingt-deux ans. Pendant ses missions ses tendances à changer du tout au tout sa façon d’agir se changea en dédoublement de personnalité.

Il rencontra alors un vieil homme qui l’aida à contrôler cela à l’aide d’un cache-œil. En effet, il lui expliqua que son œil écarlate était directement lié à ce phénomène. Comment pouvait-il le savoir ? En réalité c’était très simple, bien que Wolfram ne chercha jamais à comprendre, car il était facile pour quelqu’un qui avait profité et continuait à profiter du même pouvoir que lui. Eh oui, le vieil homme n’en était pas un. C’était Yuri qui, après de nombreuses recherches avait retrouvé son frère, mais voyant qu’il était en bonne compagnie il le surveillait simplement de temps en temps en bon frère qu’il était. Jusque là où, voyant l’état de son frère, il l’étudia quelques temps et vit ses changements de personnalités. Rapidement, il remarqua que c’était son ancien œil gauche qui déclenchait le pouvoir du droit. Il en arriva alors à la conclusion, que Wolfram avait hérité trop tôt de ses pouvoirs, qu’il n’arrivait pas à les géré, d’où ses problèmes de personnalités. Il avait donc décidé de se procurer un cache-œil, de se présenter à son frère sous une fausse identité et de tenter l’expérience. Au bout de quelques semaines il vit que les résultats étaient concluant. Le seul problème résidait dans l’entente des deux. Mais cela ne le concernait plus, de plus il avait des affaires à régler. Alors, persuader que son frère ferait bientôt parler de lui et qu’il le retrouverait alors facilement, il disparu à nouveau.

Ainsi, durant les mois qui suivirent ses deux personnalités s’affirmèrent de plus en plus. Pour finalement arriver, deux ans après avoir commencé son métier, à une personnalité enjouée, qui passait son temps soit à draguer toutes les personnes qui était à son goût soit à déconcerter son entourage de part ses espiègleries et ses pitreries de plus en plus présentes. Et à une autre personnalité, beaucoup plus sombre, sarcastique, et mystérieuse. Celle-ci n’était d’ailleurs pas encore tout à fait très clair car elle ne faisait qu’évoluer toujours un peu plus.
Il pourchassa de nombreux criminels avant de décider de finalement s’orienter vers le métier de détective. Avant cela il s’installa quelques temps à Wollyland lieu où il avait souvent été avec son ami et se rendit au cimetière. Là, il y planta une croix avec le nom de Bruceum. Il n’était pas resté avec sa famille mais il lui rendit hommage à sa façon. Il sa laissa alors enfin pleurer sa mort. C’était la seule fois où il se l’autorisait. Puis, une fois calmé, il décida de prendre le prénom de Bruceum dans son identité pour sa nouvelle vie. Ensuite il partit commencer sa carrière de détective à Candyland. Pourquoi ? Sa personnalité première avait tout simplement laissé la chance choisir en faisant la « plouf » avant de se décider. Au grand désespoir de son côté bien plus sérieux. Il se fit alors connaître dans ce milieu en tant que Wolfram Bruceum Kiderfield.


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Ce jeune homme était passé d’une personnalité joyeuse de petit enfant à une froideur incomparable une fois seul dans les ténèbres de la forêt où il s’était réfugié. Ce qui peut expliquer que sa courte existence auprès de son ami Bruceum, la mort de celui-ci et l’influence de son œil gauche l’ait quelque peu rendu instable.
Pendant son année en tant que chasseur de prime, il changeait souvent du tout au tout. Il pouvait croiser une personne avec le sourire au lèvre voir même des petites fleur autour de lui et la croiser trois secondes plus tard avec un air grave, des yeux aussi froid que ténébreux, ce qui devait aussi expliqué les éclairs qui avaient remplacés les petites fleurs. Pourquoi un tel changement ? Il l’appris auprès d’un vieil homme. C’est là que tout commença à se mettre en place.
En effet, il appris alors que c’était son œil écarlate qui provoquait un tel bouleversement. Il prit donc l’habitude porter un cache œil. De cette façon lorsque son œil vert est visible il sera Wolfram « la vie est belle » et lorsque se sera son œil gauche il sera Wolfram « tu me touches t’es mort ». En quelque sorte, car ce n’est pas non plus aussi simple. Disons pour être clair que chaque œil confère une personnalité propre. Au vu de son passé on pourrait même émettre la possibilité que d’un côté il y a wolfram et de l’autre Yuuri.
Wolfram vécut donc plusieurs mois avec l’œil gauche caché, ce qui lui permit d’approfondir cette personnalité. Ses souvenirs étaient toujours présent dans son esprit quelque soit sa personnalité, seulement là il les assumait en gardant sa tristesse à l’intérieur de lui pour faire ressortir une joie de vivre qu’il n’avait pas. Il se mit à draguer n’importe qui, à parler au premier venu pour lui raconter des trucs complètement stupide du genre : « Avez-vous remarqué comme les fleurs sont belles en cette saison ? » alors qu’on était en hiver, où encore : « Oh je sais que je t’ais manqué mais ne t’inquiète pas je suis là maintenant et je ne t’abandonnerais plus. » alors qu’il ne l’avait jamais vu auparavant.
Puis, à force de jouer au dégénéré, il reçut un coup en plein visage, ce qui bougea son cache-œil et permit alors à l’autre personnalité de surgir à son tour et de se développer. Celle-ci était plutôt du genre à cogner si un regard ne lui convenait pas, à se nourrir de chair fraîche si l’envie la prenait et à prendre les gens qui l’entouraient pour des esclaves qui devaient obligatoirement lui obéir. Quoi de plus normal, n’est-ce pas ?
Bien sur, elles avaient d’autres points communs à part leur souvenirs du passé. Toutes deux étaient wolfram. Donc toutes deux représentaient en réalité deux facettes totalement contraires de la véritables personnalité de celui-ci. Leur fourberie et leur goût pour embêter les gens en faisaient partis. Mais plus que cela c’était leur envie de vengeance qui prenait le dessus, et ils décidèrent tout deux de changer de voie pour s’orienter dans celle de détective. Elles apprirent donc, intérieurement, à collaborer dans le but de réaliser leur objectif commun.

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Lorsqu’il était jeune, Wolfram adorait porter des tenues un peu rafistolées. Il trouvait qu’ainsi on avait l’impression qu’il avait vécu des péripéties incroyables. Cela lui donnait l’impression d’être un héros. Aussi, lorsque son frère acquit son don, il se mit à nourrir la secrète envie d’en un lui aussi. Ce qui explique qu’il décida d’apprendre à se battre à l’épée, pour lui un héros se devait de savoir escrimer à la perfection. Il traînait donc souvent avec la sienne pur s’habituer à toujours l’avoir sur lui. Il lui inventa des pouvoirs et la considéra comme une sorte d’épée magique.

Cette vision lui fut pourtant perdue lorsqu’il perdit ses êtres cher. Son caractère changea aussi brusquement que ses goûts vestimentaires. En devenant l’héritier du Comte Kiderfield, il dût s’habiller de façon à honorer sa nouvelle position. Sa seule liberté, de ce côté, fut le choix de couleurs. Il ne portait toujours que du noir, le couleur du deuil. Il mettait en effet un point d’honneur à porter le deuil de son village, de sa famille, et surtout de son frère. A cette époque il portait ses cheveux violets jusqu’aux épaules et son teint pâle de jeune vampire ressortait encore plus avec sa sobriété.
Puis, lorsqu’il perdit sa nouvelle famille, ses vêtements noirs furent souillés par la sang. Ce qui le poussa à porter du rouge pendant toute la durée de sa vie en forêt. Pendant ce laps de temps, ses cheveux poussèrent jusqu’au bas du dos, ses victimes souillèrent un peu plus à chaque fois sa tenue, autant que son âme, qui se détériorait au fil des jours. Ce fut donc avec cette apparence qu’il fit l connaissance de Duceum.

A partir de là, il prit la décision de ne plus négliger son apparence. Son ami lui prêtait ses vêtements de façon à ce qu’il passe inaperçu dans la ville. Malheureusement, ses longs cheveux violets, ses yeux vert et rouge et son teint vraiment très pâle qui faisait d’autant plus ressortir ses lèvres vermeilles et son appartenance vampirique, ne lui facilitèrent vraiment pas la tâche.

Lorsque son ami mourut à son tour, il devint chasseur de prime. C’est ce qui lui permit de s’offrir des tenues plus respectables. Au début, elles restèrent dans la noir car il portait une fois encore le deuil d’une personne proche de lui. Cependant on pouvait voir des touches de rouge par si par là, très certainement un reste de ses habitudes prises lorsqu’il était reclus de tous.
Sans oublier que ses changements de personnalités n’épargnèrent pas ses goûts vestimentaires. Son côté ensoleillé mettait de plus en plus de couleurs dans ce qu’il portait, ce qui changea bien sur de tout au tout lorsque son côté ténébreux prit le relais. Il ne portait ses choix que sur du noir, du marron et du gris.

Ce ne fut donc qu’à partir du moment où il trouva un certain équilibre psychologique, et qu’il changea de voie pour devenir détective, qu’il put développer un style stable. Soit, des vêtements sobres aux motifs de couleurs ou inversement. Ainsi que des accessoires propres à chaque personnalité, indispensablement porter en même temps et quelque soit sa tenue : tel que la croix d’argent enchaînée à un collier qui faisait penser à ceux utilisés pour les animaux de compagnies, le bâton osseux d’où aboutissait un crâne, , et la fameuse casquette marron qui fut baptisée par le côté déjanté de « coiffe de détective ».
Elles s’accordèrent toutes deux pour une même tenue pour laquelle elle se prirent particulièrement d’affection car elles jugeaient qu’elle mettait particulièrement chacun de leurs accessoires en avant. Celle-ci se composait d’un ample pantalon marron, d’un torse nu sous une longue veste marron, elle aussi, mais décorée de divers motifs rouges et jaunes au niveau des manches, du col et du bas de la veste. Le tout porté avec une extrême confiance en lui, souvent accompagnés d’une certaine dose d’arrogance.
Sans oublier, sa coiffure qu’il changea, après avoir longuement débattu sur le choix de la garder en tresse ou de les couper, il décida de couper ses cheveux au niveau de cou à peu près.
Il jugeait que la casquette lui allait beaucoup mieux, et permettait ainsi de faire passer son cache-œil obligatoire comme une simple décoration de plus.

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Éventuelles idées pour l'améliorer: euh non pas vraiment
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Bonjour bonjour ~ *sourire éclatant*

Bon, l'un des problèmes, c'est le nombres de fautes d'orthographe ou d'accord. Tu as un léger problème avec les subjonctifs, par exemple. Copie-colle le texte sur Word et fais une recherche orthographique, mais une rapide relecture devrait déjà éliminer les fautes les plus flagrantes ("vampir" dès les premières lignes, par exemple).

Ensuite, Yuuri est un nom japonais ^__~ L'orthographe slave est "Yuri". De même, il n'existe pas de village autre que les villes du forum - Neverland, Woollyland... - donc tu peux être né "à proximité de" telle ville, mais c'est tout.

De même, il y a quelques incohérences dans ton Histoire. Ainsi, Wolfram est supposé se pendre un coup d'épée dans l'oeil gauche. Or, il est impossible de toucher juste l'oeil d'un coup d'épée. C'est un détail bête mais, dans ce cas, soit a) il s'agit d'une épée ordinaire, auquel cas la blessure semble étrange - les épées ne s'usent jamais pour piquer mais pour trancher - soit b) il s'agit d'une rapière, destinée à "piquer", mais l'agresseur s'arrêterait difficilement à l'oeil et traverserait une partie du cerveau en bonus. S'il a été blessé en protégeant son frère, le bandit a probablement frappé avec un élan, pas juste pour lui crever un oeil.

Par contre, tu peux modifier les évènements : il se serait fait capturer et torturer - arrachage des yeux et Yuuri aurait accouru. Ca aide d'autant plus la vraisemblance qu'une fois l'oeil crevé, Yuuri aurait du mal à pouvoir tenter de l'arracher à la main sans tirer de câble oculaire et risquer de lui bousiller le cerveau au passage - s'il avait réussi à l'attraper, surtout sans lutte de son frère encore conscient alors que lui agonisait !

Autre incohérence : Wolfram réagit de manière assez calme au massacre de son père adoptif, fuit dans la forêt pour des raison rationnelles... Mais sombre dans des colères sanglantes sans explication ?

De même, certains points ne sont jamais élucidés. Qui est l'ombre qui surgit de nulle part pour tenter de poignarder Wolfram ? Que suivaient le Comte et son compagnon ? Quel est le rôle de l'orage ? Qui est le vieil homme qui a découvert le secret de l'oeil de Wolfram, et comment a-t-il fait ?

Bref, ce genre de détail^^

Je te laisse une semaine pour entreprendre les modifications.

Bonjour !

Désolé pour le retard de réponse, j'ai eu une semaine chargée en contrôles.

Malheureusement, il reste quelques problèmes avec ta fiche. Côté relecture, tu ne sembles pas l'avoir effectuée avec beaucoup de soin : une faute dès la catégorie surnaturelle ("posséssion"), répétition de "enfant" trois fois en trois lignes, ou même des erreurs de cohérences dues au changement de scénario - mentions du village, de la mort de sa famille... T'es-tu corrigé avec Word ou Bonpatron en surplus d'une relecture "manuelle" ?

Ensuite, il reste de nombreuses incohérences. Tu as fait un effort de correction pour les problèmes que je t'avais précédemment signalés mais les nouveaux passages causent de nouveaux problèmes :

Pourquoi capturer Wolfram sans le faire travailler ? Si les parents ont des ennuis pour dettes, ils auraient pu plutôt vendre les services de l'enfant - le torturer ne leur apportera rien, sinon des ennuis à leur commanditaire parce que les parents auront alors la preuve matérielle de crimes commis contre eux une fois l'enfant rendu. Tu le dis toi même :

Citation :

s’ils n’avaient réussi à payer jusque là ils ne réussiraient probablement pas à le faire rapidement. Il se pourrait même que toute sa famille se fasse tuer sans s’être acquittée de ce qu’ils devaient.

Il est illogique de tuer une source de revenu ! Plutôt exploiter le travail des deux enfants.

Pourquoi se cacher dans la petite cabane que les deux enfants fréquentaient ? Si les bandits veulent éviter d'attirer les poursuites, ils n'iront certainement pas dans une petite cabane, surtout si celle qui, par hasard, a servi de terrain de jeu à leur victime ! De plus, souhaitant ne pas attirer l'attention, ils choisiraient plutôt une ferme abandonnée - et comment le garçon pourrait-il les retrouver sachant que les criminels auraient pu partir dans n'importe quelle direction, nord, est, ouest ?

Citation :

S’il était le seul à être impliqué, il se serait fait une raison du moment que Yuri pourrait vivre, mais s’il n’avait aucune certitude de côté là…pourquoi devrait-il mourir en paix ? Pourquoi devrait-il subir toutes ses tortures qui lui étaient promises par ses ravisseurs ?

Alors là, j'objecte. Au vu de la personnalité de ton personnage - à savoir saint d'esprit -, nul n'accepte en paix, surtout à un si jeune âge, de mourir "en paix" ou de subir des tortures. Sauf en cas d'embrigadement religieux ou politique intense, mais nous ne sommes pas dans ce type de contexte.

De surcroît, une séance de torture ne peut laisser que des séquelles qui ne vont pas de l'ordre de la simple seconde personnalité mais de réactions beaucoup plus torturées - pardonne le mot. Absence de sentiment de personnalité permanente, cicatrices profondes, crispations nerveuses, etc.

Pourquoi Yuri pénètre-il seul et sans arme sortie dans la cabane ? Une arme est faite pour être à portée de main. De même, pour trancher la gorge du bandit, il a besoin d'attaquer l'homme de face. Il a donc fallut qu'il se place devant lui, hésite sans que sa victime ne réagisse (!) et lui tranche la gorge.

Je ne suis également pas convaincu par les deux comtes qui chassent le bandit au lieu d'administrer leur domaine. De courts séjours sont possibles, mais passer leur temps à chasser les criminels ?... Surtout quand les Traqueurs et les Consultants sont là pour ça.

Citation :

Il allait pour se précipiter, ou du moins se rendre le plus vite possible, auprès de son frère mais fut arrêté net par le corps du bandit qui, à défaut de lui sauter dessus, tomber au sol une grosse tâche rouge dans dos. Il fut un moment déconcerté mais n’y réfléchit pas plus que cela, pour continuer sur sa lancée de départ. Une fois près de son frère, celui-ci lui fit une demande fort surprenante qui lui parvint par un faible murmure :

"Prends-le, Wolfram, prends-le et fais-en meilleur usage que moi. Je suis sur que tu as aussi cette capacité, c’est juste qu’il te faut plus de temps. Mais avec un seul œil tu ne pourras pas développer tout ton potentiel… (Il toussa un moment et reprit). Wolfram, tu n’y peux rien je vais mourir…

Ici, sauf pour qui a lu la version précédente de ta fiche, pas moyen de savoir à quoi fait allusion Yuri. De même, on ne comprends pas pourquoi diable les deux comtes font croire à Wolfram que son frère est décédé ? S'ils ont le temps de battre la campagne, pourquoi leur deux "fils" ne pourraient-ils pas se croiser ?

... Et surtout, pourquoi adopter les deux enfants alors que ceux-ci ont deux parents vivants ?! Et Wolfram ne repense aux dits parents ! Sans compter que l'égalité des sexes règne à Malkins : les filles héritent aussi d'un poste de comte !

Citation :

Petit à petit ses souvenirs lui revinrent : il avait perdu un œil en ayant voulu protéger son frère, celui-ci le lui avait alors arraché et avait tenté de le persuader de le changer contre son œil à lui, puis il était mort et lui-même avait été tué…

Citation :

"Je suis le Comte Kiderfield, tu l’as sans doute deviné mais je suis un vampire. Mon ami, et moi-même t’avons trouvé dans ton village

Citation :

des cadavres gisaient un peu partout dans des états indescriptibles. Cela lui rappelait l’état de son village.

Faute de relecture : ces passage n'ont rien à faire dans la seconde version de la fiche.

De même, comment la force de l'œil gauche peut-elle augmenter si l'œil n'est supposé fonctionner qu'en virant au rouge ? Également, ta force est un peu excessive si tu peux vaincre une dizaine de bandit en une fois lorsqu'ils tuent ton ami ; c'est assez "grosbillesque", si tu me permets l'expression, même si ton pouvoir réside dans ta force surnaturelle. Comme l'indique la fiche-modèle, les pouvoirs de chacun doivent être quand même "modestes", même si tu ne t'es sans doute pas aperçu qu'un tel pouvoir était un peu excessif^^

Il n'y a pas de religion à Malkins ; l'usage de croix pour repousser un vampire est donc assez improbable^^ Par contre, pourquoi diable le frère de Wolfram considèrerait-il son frère en "bonne compagnie" lorsque celui-ci erre, seul, persuadé que sa famille (son frère et ses parents adoptifs...) sont tous morts et déchiré entre deux personnalités ?! Vu l'amour démontré par les deux frères au début de l'histoire, on pourrait imaginer qu'il aie au moins la civilité de lui donner des nouvelles ! Et comment a-t-il retrouvé sa trace quand Wolfram est supposé mort ?... D'ailleurs, s'il désire faire croire à sa mort, pourquoi utiliser son nom de famille vampirique ?...

Les passages que j'ai soulignés comme signe de non-relecture sont juste un exemple ; il en reste d'autre, notamment dans la description ("porter le deuil de son village, de sa famille, et surtout de son frère).

Voilà donc un aperçu rapide des corrections à effectuer. Par contre, c'est la deuxième fois donc tu n'as que jusqu'à mardi pour rendre une fiche propre^^ '