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Moutarde? Ne soyez pas ridicule. Un peu de citron, c'est différent! [U.C]

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MessageSujet: Moutarde? Ne soyez pas ridicule. Un peu de citron, c'est différent! [U.C] Moutarde? Ne soyez pas ridicule. Un peu de citron, c'est différent! [U.C] EmptyMer 4 Nov - 19:49

THE MAD HATTER



Identité

Il était une fois un petit garçon qu’on appelait The Mad Hatter. Je dis « petit garçon » car malgré sa vingtaine d’années bien sonnées, il n’avait pas encore grandi dans sa petite tête et cela se voyait superbement à son air juvénile qu’on n’aurait pu effacer qu’à coups de pointeau. Son véritable prénom était Sham Farleigh mais très peu de personne l’appelaient ainsi. Ce petit garçon était né au son des hirondelles et aux effluves voluptueuses de fleurs à peine écloses: pile le jour du Printemps. Cela avait probablement influencé sur toute son existence car il avait acquis le teint frais et les belles humeurs que la saison de la Renaissance enfantait chez beaucoup d’êtres. Ephémère et insouciant, il n’aimait pas vraiment travailler mais son emploi de Tenancier du Salon de Thé de Wonderland, sa ville natale, s’associait parfaitement avec ce caractère particulier du Jeune Homme. En effet, sa bonne humeur ne se déridait point dans cet univers où le thé coulait à foison. Nous saurons pourquoi.. Un peu plus tard, les enfants. Oui car il nous faut d’abord prendre connaissance des tentations du Mad Hatter. Sham était un petit garçon qui semblait si ouvert aux autres que les autres étaient particulièrement ouverts à lui, dans un étrange effet de miroir déformant. Et par sa politesse, parfois excessive, Sham ne pouvait se résoudre à refuser ses faveurs, à moins que l’on soit si disgracieux ou si peu intéressant à ses yeux qu’il ne pouvait se résigner à autre chose que repousser des avances cruellement infamante pour sa grande sensibilité. Malheureusement, cela se produisait extrêmement souvent, le Hatter étant quelqu’un de souriant certes, mais terriblement difficile à satisfaire à cause de sa grande gourmandise. D’en vouloir toujours plus, ça ne comble pas les appétits démesurés. Mais si le plaisir charnel n’était pour lui que suite de déceptions dans cette quête interminable pour satisfaire sa gloutonnerie perpétuelle, Dame Nature l’avait tout de même doté d’un don qui lui permettait de trouver quelques répits. En effet, Sham Farleigh était capable de transformer ce qu’il touchait en ce qu’il voulait. Quel moyen plus rapide pour combler le moindre de ses envies gourmandes? Malheureusement, ce don n’aggravait que plus cette faim tiraillant car vous savez bien qu’on en veut toujours plus. En tout cas, c’était le cas du Chapelier. Ce don enfermait également le Hatter dans sa propre bulle car personne n’avait une sensibilité suffisante pour ne pas le considérer comme un hooligan. Un mur d’incompréhension s’était dressé entre Sham et le reste du monde. Et les nombreuses occasions où Snow White devait venir le récupérer au Tribunal le prouvait suffisamment. Ainsi, Sham Farleigh était un espiègle Jeune Homme enfermé dans sa solitude.


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Personnalité


Solitude qui pourtant se disjoignait d’avec cette affabilité caractérisant le Mad Hatter. En effet, il n’y avait pas plus jovial que le Garçon. Toujours souriant, toujours aimable, il avait à toute heure le mot pour rire au bord des lèvres. Mot pour rire dont il était le plus fervent auditeur et qui généralement ne trouvait pas meilleur public, ni meilleure réception que chez son auteur lui-même. Il faut dire que le Hatter avait la verve vive. S’associait à cela une conception particulière du monde. Il n’en fallait pas plus pour brusquer la susceptibilité de ses concitoyens. Eternel adolescent, son esprit aux nombreux dédales s’était fait fort de masquer la cruauté de l’univers, de dissimuler les vices de l’être vivant, humain ou non, derrière un continuel jeu. L’on comprend mieux alors pourquoi Sham restait toujours près de sa tortionnaire et seule amie Snow White. Un rien l’amusait. Tout l’égayait. Le côté sombre que chaque être possède dans les tréfonds de son âme ou en la plus parfaite apparence, lui le transformait en continuelle bonne humeur, en joie de vivre insatiable et perpétuelle aussi facilement, aussi simplement qu’il changeait les frusques de jolies filles en thé dégorgeant sur leur nudité. The Mad Hatter était donc un joyeux luron qu’on n’inviterait pour rien au monde à sa soirée d’anniversaire si l‘on se sentait coupable de la moindre chose friande à la moquerie. D’aucuns diront qu’il était bien trop superficiel pour être intéressant. D’autres, plus perspicaces, n’appréciaient tout simplement pas l’orgueil qu’il leur semblait sentir sous ces jeux de mots inconditionnels et ces rires amusés de tout. D’autres encore considéraient le Mad Hatter comme une marionnette maléfique conçue uniquement pour les torturer: un être vide de personnalité, aux rires faux, aux visages faux, qui se construisait selon les besoins du moment. Bien entendu, toutes ces sortes personnes avaient un point commun: elles étaient toutes des personnes tristes.
Mais surtout ne croyez pas que le monde du Hatter se résumait à ces bouffées d‘agacement ou bien même de haine. Beaucoup, énormément, innombrables personnes appréciaient le Chapelier. C’était donc malheureusement bien lui qui n’appréciait personne. Ses fou-rires communicatifs, résonnants dans tout Wonderland, célèbres, probablement, à travers tout Malkins, attiraient, charmaient, tuaient. Ses œillades amusées. Ses toquades impromptues. Ses mots pointus. Ses soudaines piques d’amour-propre, d’irascibilité se noyant brutalement dans des rires tapageurs. Ravageaient. Combien ne donnerait pas pour pénétrer l’intimité du Chapelier Toqué afin de pouvoir capturer cet Oiseau Exotique, libre comme l’air, insaisissable comme le vent, caressant et sauvage comme la mer et le faire sien? Honte. Blâme. Abjection. Infamie. Sur l’individu qui oserait tel sacrilège.



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Morphologie


Sham Farleigh avait, en effet, la grâce d’un oiseau au plumage chatoyant. Elégance incarnée, il ne se départissait jamais de costumes à queue de pie, finement taillés pour mettre en valeur sa silhouette fuselée. Là encore, certains voyaient dans le Chapelier une simple marionnette de caoutchouc qu’on pouvait mouvoir à l’envie. Ils n’avaient alors pas vraiment tort car, en effet, le Hatter n’avait pas une ossature classique. Tel un élastique, Sham Farleigh était capable de se tordre à qui mieux mieux dans des figures saccadées, robotiques, fluides comme l’eau, gracieuses comme les fleurs et toutes les variantes que la gymnastique actuelle connait et celles qu‘elle ne connait pas encore. Le Chapelier avait un contrôle total sur son corps et probablement sur la gravité l’entourant au vu des acrobaties périlleuses et complètement démentes qu’il réalisait avec une facilité déconcertante et un sourire toujours serein. Complètement giga, le Type. L’on pouvait facilement le comparer à un papillon, à un cygne, à une gazelle ou bien même à un flamand rose lorsqu’on l’apercevait flotter dans la rue. Mais c’était bien parce qu’aucun équivalent terrestre ne pouvait lui attribuer. La chose la plus élégante, la plus gracieuse semblait bien terne après le passage du Chapelier. Une ingénuité naïve et naturelle accompagnait tout ses mouvements car Sham semblait inconscient de ses charmes. Il était bien trop loin du sol, volant au-dessus de tout, pour prendre conscience de sa beauté. Ce qui faisait d’ailleurs de lui un dangereux adversaire car ses attaques étaient si spontanées qu’elles apparaissaient comme les plus sensées, les plus sincères bien qu‘irréfléchies. Droit du cœur. Droit au cœur. Aurait-on pu dire.
Adepte de la diversité et bien aidé par son don, Sham Farleigh se permettait également de changer ses couleurs à tire l’Arrigo. Cheveux. Yeux. Vêtements. Tout y passait dans une myriade de nuances, de tons et de textures.
Néanmoins, par sa grâce, par ses sourires dévorants, par ses prunelles pétillantes, il restait toujours bien reconnaissable et ses jeux de camouflage finissaient généralement rapidement par un excès de rire fou qui ne permettait plus le moindre doute quant à l’identité du Toqué que l’on avait face à soi.
Beaucoup s’essayaient au dangereux challenge de l’imitation. Mais bien évidemment, ils s’y cassaient les dents par de pâles prestations qui donnaient presque envie de pleurer. Loin de tout ça, le Chapelier, lui, se contentait… D’être lui-même.



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Récit


{30 lignes pleines minimum}

Situation familiale, origine et passé, projets d'avenir...


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Hors Rp'

Premières impressions concernant le forum: Chouettos!
Éventuelles idées pour l'améliorer: Ahaha. RAS.
Comment nous avez-vous découverts: Par l'intermédiaire d'une sorte de Chose adorée. (l)___(l)
Depuis combien de temps faites-vous du Rp': Sur forum, à peine trois mois. Rp' tout court, de loooongues années.
Évaluation de votre activité sur le forum: Ouh. Malheureusement le minimum à pourvoir. Je n'suis là que deux jours par semaine environ.
Code: Validé par Roastie ? J'ai pas vu le premier faux code Ô.Ô
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