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Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis

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MessageSujet: Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis EmptyVen 12 Mar - 23:20

Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis Identi10

Nom : Lewis, selon le papier qui doit traîner quelques parts dans la paperasse.
Prénom : Ian, Elyon Taylor et quelques autres babioles que ses vieux lui ont léguées, mais comme ils ne sont plus là pour voir si leurs « cadeaux » sont bien arrivés à destination, disons qu’on s’en tape.
Surnom(s) : Le Gamin, Miss Ian ou encore « Hey ! Toi-là ! » , parfois même Doctor Lewis et de temps à autre Le-monsieur-aux-mains-ensanglantées-avec-un-regard-psychopathe-et-un-sourire-qui-fait-peur…
Âge : Apparemment dix-sept petites années, oui, juste « apparemment », ce ne sont que des chiffres après tout, rien de trop concret.
Date de naissance : Le 15 mai, ce que dit aussi l’autre feuille dont il n’a jamais compris le fonctionnement… C’est vrai non ? S’il est là c’est qu’il est bien vivant, enfin, il en a l’air… Le reste n’est que du blabla.
Emploi : Médecin légiste indépendant, usant de la médecine légale, illégalement…
Disons que même si la loi n’autorise pas vraiment l’ouverture des corps meurtris, c’est toujours assez amusant de voir ce qu’il y a dedans quand on a rien à faire. Aussi qu’il lui arrive d’être sympa et d’aider à soigner quelques infestations ou d’amputer joyeusement quelques membres.
Facultativement affilié à la Police des Contes, et pas qu’un peu.
Parce qu’ils sont assez gentils là-bas et acceptent de fermer les yeux sur ses activités… peu règlementaires, aussi parce que les cadavres là-bas ont énormément de chose à dire.
Ville natale : Pourquoi vouloir le savoir ? N’auriez-vous pas dans l’idée de piller sa pauvre génitrice… qui n’est d’ailleurs plus de ce monde… ? De toute façon il n’y a plus grand-chose là-bas… Essayez vers Wonderland .
Orientation sexuelle : Qu’importe… Juste qu’il est allergique aux femmes dites « mûres »… Des vieilles peaux quoi ! Et bien elles ne sont vraiment pas pour lui, c’est que ça commence à périmer à partir d’un certain moment…
Don surnaturel : Tissage organique
Avaler quelques kilogrammes de framboises sans pour autant se sentir ballonné ? Autre chose ? … Ah ! Ce petit quelque chose qu’il a de particulier par rapport aux autres ! Rien de trop étrange, si ce n’est qu’il peut recoudre les tissus organiques sans pour autant laisser une quelconque trace de son passage. Pratique quand on désire se passer d’une méchante cicatrice qui parcourt toute notre joue, non ? Bon, ce n’est évidemment qu’un détail du côté esthétique… La rapidité dont il est doté pour la manipulation devient cependant très intéressant quand on évite ainsi une trop grande hémorragie ou quelques pertes d’organes en gambadant joyeusement dans la forêt enchantée. Comment ça se passe ? Grâce à quelques fils formés de son sang, il a la possibilité de les manier et de recoudre alors les parties désirées. Fins, rouges, et incroyablement soyeux, ils sont aussi tranchants qu’un bon couteau bien aiguisé mais ces derniers n’adhèrent malheureusement qu’aux tissus organiques, composés de cellules donc. Bien sûr, il y a toujours un mais, et celui-là n’est pas qu’optionnel. Pour que la reconstitution de l’épiderme, ou autre, se fasse correctement, il faut que les deux morceaux ne soient pas complètement distincts, séparés, sans cela, la couture ne pourra rester active plus de cinq minutes à compter de la coupure du fil de sang. Évidemment, il est aisé avec un peu de pratique, de l’utiliser à notre avantage sur un champ de bataille.

Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis Physiq10

A quoi ressemble-t-il ? Deux jambes, deux bras, une tête –même si on se demande parfois s’il ne la perd pas de temps à autre…-, un humain comme vous et moi tout compte fait. De manière plus approfondie ? Je ne vous invite pas à voir ce qu’il y a à l’intérieur car lui en serait sans doute capable, mais tentons au mieux d’être précis.
Rien qu’à ses surnoms, on sait qu’il n’est pas bien grand, et ceux-ci sont loin hasardeux… Jamais il ne pourra prétendre au titre de géant avec son mètre soixante-dix… Quel triste destin. Avouons qu’il a tout de même du mal à se faire passer pour un gnome, mais est facilement traité de gamin… Parce que voilà, ce n’est pas comme si son métrage était très grand non plus. Ajoutez-y sa corpulence peu imposante, ses muscles tout juste visibles et vous avez… hum… lui ?
Apparemment la moquerie n’atteint jamais assez son point culminant qu’est la cruauté, ne faisant que la frôler ou la caresser délicatement du bout des doigts selon certains, il faut que les quelques charmants cavaliers de passage, à l’allure d’Apollon nettement marquée, viennent le chambrer dessus, jusqu’à aller l’appeler « Mademoiselle », ce qui n’est pas vraiment de son goût… La meilleure des répliques resterait la force, même si pour son plus grand malheur, Mère Nature a été assez radine sur le coup, contrairement à l’agilité qu’il a pour le moins, assez développé. Qu’il use donc un peu de sa cervelle me direz-vous. Et bien, les lancers de cerveaux sont à proscrire par manque de munitions, c‘est donc avec un peu plus de réflexion et d’intelligence qu’il doit le faire, pour lui, pour sa survie dans ce monde si barbare.

Son corps a beau être fin, ça ne veut pas dire qu’il est laid, loin de là même. Certes, ce teint de lait qu’il arbore parfois par contrainte, lui donnant une mine cadavérique quand il ne va pas fort ne l’enchante pas particulièrement, -même s’il avoue que c’est assez pratique, puisqu’il peut se fondre dans la morgue quand il a un coup de fatigue. Bon, l’odeur n’est pas très agréable… Mais on s’y fait à force-, et puis il faut dire qu’il lui sied merveilleusement bien et lui confère un charme assez mystérieux. Ses bras se font filiformes, sans pour autant être squelettiques, tout comme ses jambes qui se trouvent être assez puissantes pour le faire courir à une vitesse plus que respectable. Des épaules solides soutiennent son minois par un cou gracieux, adroitement dessiné.

Voyons, voyons… Intéressons-nous à cette figure -que vous verrez, qui sait, peut-être un jour rouler gaiement… ou pas…-, ses yeux violets, voilà ce qu’on remarque dès qu’on le croise. Flashante, violente, une couleur qui est loin de passer inaperçue en faite. Un regard et vous vous sentirez troublés, que ce soit dans le bon sens ou le mauvais. Terreur, sublimation, surprise ? Qu’importe, ils auront raison de vous. Légèrement en amandes, sertis de discrets cils, ils vous regardent parfois de haut, d’autres fois, un peu rieurs, ils sont imprévisibles, il faut dire que leur propriétaire l’est tout autant. Pour ne pas atténuer leurs différents effets, le sourire décrit de cette manière si subtile l’émotion laissée paraître par ses déroutantes prunelles. Pour atténuer ce sentiment étrange qui risquerait de vous consumer douloureusement –genre !-, il porte sur le bout de son nez, une paire de lunettes à fines montures noires. Une décoration comme une autre qui a pour le coup, une fonction plus qu’utilitaire qu’esthétique. Oui, il est myope, mais juste un peu. Cependant, manquer la vue de quelques éléments dans son champ de vision lui est particulièrement agaçant, c’est pourquoi il s’oblige à les garder. Ne pas remarquer l’apparition anormal d’une plaie, aussi petite soit telle lui est plus qu’insupportable ! Ce serait une honte selon lui.

Observer ses mimiques n’est pas de tout repos, il faut dire qu’il aime jouer avec les traits de son visage et laisser apparaître ses émotions, aussi factices soient-elles. Dans ses grands moments de calme -qui sont assez rares- ou juste d’absence, vous pourrez lui observer un visage plat, sans saveur, légèrement morose, contrairement à celui qu’il affiche quand du sang s’étend sur son champ de vision. Une mine bien effrayante, je ne vous le cache pas. Des yeux écarquillés qui laissent le blanc ressortir un peu plus, contrastant avec la surprenante couleur de ses pupilles. Un sourire étiré d’un seul côté jusqu’au point le plus élevé possible que le permet le faciès humain, l’air d’être affreusement appâté par cette substance, une sorte d’appel qu’il entendrait… « Viens me cueillir~ » s’exclamerait cette flaque, petite ou grande, elle aurait le même effet. Si ça peut vous rassurer, cette figure ne reste présente que durant les quelques secondes s’écoulant après la découverte du liquide. Il parait que la tête qu’il fait est tellement terrorisante qu’elle aurait réveillé quelques morts pour finalement les replonger dans un sommeil bien plus profond… Mais ce n’est qu’une rumeur…

Ce visage, aussi expressif qu’il soit, est encadré de deux longues mèches d’un noir ébène. S’il les avait plus long, avec son teint bien clair, on aurait pu le méprendre avec Blanche Neige qui aurait fait pâle figure face à ce charmant androgyne (C’est une plaisanterie… N’allez pas le lui répéter, c’est terrifiant une femme en colère… Surtout quand on sait de quoi est capable cette miss). Coupés en un dégradé, ils sont libres de tout mouvement, suivant les courbes du vent. Ils sont généralement surmonté d’un chapeau, accessoire qu’il aime à porter, tout comme le pendentif représentant une clé d’argent qu’il arbore à son cou, un objet qu’il affectionne particulièrement et qu’il ne désirerait perdre pour rien au monde. Que représente-t-elle ? Qui le lui a offert ? Serait-ce la clé de son cœur ? Peut-être bien…

Un style vestimentaire ? Oui, il en faudrait bien un. Disons que ce n’est effectivement pas très civilisé de se balader le corps dénudé dans les rues peuplées de personnes de tout âge… Quel dommage de souiller la pureté de ses enfants encore si innocents en leur montrant des choses qu’ils ne devraient finalement pas voir, enfin, à éviter même si c’est fortement divertissant de voir leurs mines toutes étonnées, curieux de découvrir ce qui se tient face à eux… Mais dommage pour vous, notre ami n’est pas particulièrement exhibitionniste, et oui, vous n’aurez pas la possibilité de goûter du regard, la beauté de son être complètement découvert… A moins que vous ne parveniez à vous son cœur~ Revenons donc à ces assemblages de morceaux de tissus montés les uns aux les autres qui ont pour utilité de l’habiller. Que sont-ils ? Simples et faits maison, pas de bidules qui pendent n’importe où, n’importe comment, il a horreur de ça. Variant du plus sobres aux plus décontractés, ils s’étendent des pantalons aux shorts de temps à autre, des chemises généralement. Toujours bien repassés et propres. Pour éviter quelques éventuelles éclaboussures de sang, il préfèrera porter une blouse noire, sait-on jamais. Et oui, le sang ça parle mal, et sur du blanc c’est pire… Pfff ! Et tous ces imbéciles qui s’habillent de cette couleur qui n’en est même pas une, aucune logique ! On a la classe ou on ne l’a pas hein ? Selon lui, le coup du médecin complètement taré vêtu de sa veste tâchée de rouge est trop dépassé… Autant faire dans l’originalité !

Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis Moral211

Vous n’êtes désormais plus totalement ignorants sur la personnalité déjantée qui l’habite, mais vous n’êtes évidemment pas prêts de connaître parfaitement cet être particulièrement étrange, et même après mon intervention.
Saviez-vous que la « Folie » s’épelle « I-an » ?
Imprévisible, toujours assez enjoué, un peu taré sur les bords, il n’est pas anormal que vous vous mettiez à paniquer à sa vision, surtout quand il commence à se rapprocher de votre personne. C’est que vous avez de la chance s’il daigne à poser le regard sur vous. Selon lui, l’humanité… vivante, a très peu d’intérêt, du moins, le peu qui s’en dégage est tout de même inférieur à celui d’un cadavre inanimé. Oui, parce que la mort est sublime, et on la ressent plus fortement à la vue d’une dépouille qui en est imprégnée. L’odeur et les différents membres qui se décomposent sous nos yeux, c’est tout juste excitant, voir même affriolant. Morbide ? Un peu. Même si vous aurez du mal à y croire, il n’est pas nécrophile. Pas assez de plaisir à le faire apparemment… Sa seule et unique expérience avait été infiniment plate et décevante (Je plaisante… Si si…). C’est donc d’un point de vue purement professionnel qu’il apprécie ses corps sans vie. Et puis, quitte à travailler avec, autant aimer ses contacts non ?

Pourquoi médecin légiste ? Ne vous l’aurais-je pas dit suffisamment ? La dissection de salamandre éternelle au collège, il avait adoré ça ! Sur le coup, voir les papattes repousser instantanément après amputation l’avait positivement surpris. Mais à son plus grand malheur, cette capacité de régénération n’est pas courante chez les êtres humains… Il lui arrive dans ses moments d’ennuie de publier des petites annonces dans la Gazette du type :
Citation :
Jeune homme diplômé de l’école de médecine wonderlandaise recherche personne à don de régénération cellulaire. Payement possible en nature.
Mais aucune réponse jusqu’à ce jour… Triste réalité. Enfin bon, ce n’est pas ce petit contretemps dans ses projets médicaux qui va le dissuader de poursuivre son job. Et puis, ça paye assez bien quand on est indépendant. C’est que les mecs louches avec des cicatrices de partout ont pas mal de Yubas dans leur poche ! Bon ok, elles ont teinte bizarrement rouge par endroit, mais c’est quand même des soussous non ? Et puis bon, vous savez que ce soit de l’argent sale ou non, ça circule de la même manière, la consonance de l’argent sonne pareille dans les deux cas. Sinon, de manière plus légale, il se remplit assez bien le porte-Yubas grâce à ses interventions auprès des Traqueurs (et puis leur morgue est juste splendide aux yeux de l’adolescent ! -Oui, on oublie souvent qu’il n’a que dix-sept ans !-). C’est donc en somme, quelques activités peu saines auprès de la population qui vit dans l’ombre des ruelles, et une version plus clean chez la Police des Contes. Ian ne se considère ni dans les camps des Traqueurs, ni celui des malfrats, juste neutre, un simple médecin. Pratiquer une intervention chirurgicale sur un violeur dangereux, au casier judiciaire grand comme le monde ne le dérange pas, tant qu’il y gagne ça lui va.


Ses manipulations, que ce soit pour les Traqueurs ou quelques hommes en cavale- se composent généralement de quelques soins, des plus superficielles aux plus profondes, des extractions de balles, de lames, de boomerang, du corps des clients, des recollages de bras, des dissections par plaisir personnel –normalement puni selon le Code Civil Féerique, mais aider la justice a son avantage, oui car par un pur coup de chance, ils ne s’aperçoivent pas de ses trafiques- mais aussi des expertises sur les victimes d’on ne sait quoi, si ce n’est qu’elle ne s’est fait déchiquetés quarante-cinq pourcents du corps. Et là il vous trouve le « on ne sait quoi » ! Enfin, il essaye… Parce qu’il arrive, que malgré son adoration de la chair périmée, il est dans l’incapacité de toucher les personnes, mortes ou vivantes, de sexe féminin, âgée de quelques siècles au moins… C’est un fait, c’est comme ça… Une urticaire monstre le gratte au plus au point dès qu’une parcelle de sa peau est en contact d’un humain ayant ces critères… Pourquoi ? Il ne l’a jamais su… Avait-ce un lien avec son passé ? Ce jour où il s’était fait assailli de baiser baveux par des femmes du troisième âge… Erk ! Quel souvenir exécrable ! Une simple visite de courtoisie avec sa mère quand il était jeune… Un club de gymnastique rythmique dont le proprio était un ami à sa mère… Juste pour une visite… Et… ses vieilles peaux en justaucorps, courir vers lui, criant à tout va qu’il était adorable… Raaaaah !! Dur pour un médecin n’est-ce pas ? Afin d’éviter de paraître ridicule en énonçant la cause de ce choc purement psychologique même si sa peau en frémit encore d’horreur, il garde précieusement cet imbécile secret pour lui et conclut souvent ses analyses par un simple « Morte de vieillesse. »… Pas très crédible quand on voit que son visage est plus que défiguré, mais c’est à ce moment qu’il sort sa figure presque sérieuse… C’est toujours aussi peu réaliste… On l’y oblige, le force… Impossible… La dépouille est alors prise en charge par une autre personne… Enfin, au bout d’un moment il comprenne que c’est peine perdue, et étrangement plus aucun cadavre de cette catégorie tant redoutée ne lui est plus attribué.

Assiduité… Il ne me semble pas que ce mot fasse parti de son vocabulaire. Lui qui est d’ordinaire assez jovial, n’apprécie pas vraiment devoir perdre de sa bonne humeur pour se concentrer quelque chose. Devenir appliqué et tout ça, très peu pour lui. Quelle utilité y a-t-il à en tirer ? Aucune ! Toujours le sourire aux lèvres, il est peu fréquent qu’on ait à le prendre au sérieux. C’est un fait, son monde tourne au second degré, et de manière volontaire. Son humour est assez particulier, noir, un peu morbide, vraiment décalé, considérez-vous comme normaux si le sens vous échappe malgré le fait qu’il se mette à en rire seul. Il aime faire le pitre, néanmoins, si vous ressentez dans ses yeux, une once de sincérité, c’est qu’il faut le croire à tout prix. Enfin, ce ne sont que des cas qui restent extrêmement rares, et il faudrait la fin du monde arrive pour l’obliger à être ainsi, ou encore la sienne.

Son don particulier permet de recoudre les tissus organiques, ce qui n’aide franchement pas à la création de vêtements… C’est donc avec ses petites mimines qu’il le fait, prenant du fil et une aiguille quand il n’a rien à faire de mieux ou que tous les pantalons sont au sale. Pas très viril comme activité, mais c’est assez amusant même si ça n’en a pas l’air. Grâce à cette passion il a la possibilité de se faire passer pour un membre des traqueurs, ce qui n’est pas vraiment utile puisque c’est le cas… Il a tout une armoire de déguisements en tout genre, allant du vieil ermite à la tenue de prince… De tout, réellement.

S’il devait se nourrir d’un et unique aliment, il s’agirait de la viande, pour son apport en nutriments, mais aussi sa saveur exquise, cependant, le fruit qu’il apprécie le plus sera toujours la framboise. Par sa jolie couleur rosée, mais aussi le goût et le jus qui s’en écoule rappelant vaguement celui du sang. Quant à les cuisiner, c’est un autre domaine qui n’est pas le sien… Oui, il a beau manier parfaitement le bistouri, les fours, batteurs, poêles ne l’apprécient pas particulièrement –par contre la couper il connaît !-… Et donc pour combler ce vide engendré par la faim, il se nourrit essentiellement de nouilles de patates douces instantanées, ou encore de plats à réchauffer. Pas très sain comme alimentation, mais il fait avec…

En parlant de viande, peut-être vous demandez-vous quel genre de personne l’attire ? –ne tentez pas de faire le lien entre les deux…-. Et bien, même s’il semble misanthrope sur les bords, il lui arrive d’apprécier la compagnie de quelques humains, et puis, son métier l’y oblige, en quelque sorte. Parmi les cadavres résident des gens encore animés de vie, et qui désireraient, vu leur venue, continuer à survivre. Certains attisent sa curiosité, d’autres lui sont misérables, bref, il y a vraiment de tout. Contrairement à ce que vous pourriez imaginer, il a beau apprécier la Dame Faucheuse, sa propre mort ne risque pas d’arriver. Trop de choses à faire dans ce monde avant de le quitter. C’est lui et lui seul qui décidera du moment venu, sans quoi, il fera tout son possible pour survivre. De manière assez paradoxale, il se divertie tout autant à voir un humain se raccrocher à la vie, voir leur mine apeurée lui est tout à fait amusant, mais c’est aussi leur entêtement à rester vivant qui est bien le plus intéressant. Ce sont ceux-là qui l’attirent, ceux qui seraient capables de faire un pacte avec le Diable pour maintenir leur existence constante. Quant à l’amour, ce sentiment qu’il avoue ne pas vraiment comprendre, il est semble-t-il déjà tombé dedans… Il fut un temps, enfin, ce n’est qu’une hypothèse.


Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis Histoi10

Toutes les histoires rose bonbon où tout le monde il est beau, il est gentil, commencent par « Il était une fois », c’est bien connu. Vu notre protagoniste qui n’a de toute évidence pas sa place dans Happey End, nous nous en passerons et poursuivrons alors par un simple :

« Si vous avez envie de barbes à papa et de petits poneys arc-en-ciel, rebroussez chemin, ça ira plus vite. »


Au moins on est sûr de ne décevoir personne ! Si vous voulez bien Maestro~

Il y a quelques centaines d’années, dans la contrée de Wonderland, une jeune demoiselle de famille plus que modeste, du joli prénom de Shannon se baladait tranquillement en ville. Une longue chevelure parcourue de petites boucles, des yeux de biche coquins, elle était belle, c’était un fait qu’on ne pouvait ignorer. Elle fut attirée par une boutique à l’allure sobre qui proposait quelques accessoires en vente. Son regard s’était illuminé à la vue d’un petit chapeau décoré de petites fleurs blanches, déposé en vitrine, il aurait parfaitement convenu à la petite robe qu’elle portait. Malheureusement pour elle, sa condition de vie assez misérable, ne le lui permettait pas de se l’offrir. Vous savez, les femmes et leur coquetterie permanente, jamais rassasiée… Ne pouvant résister à ce péché que l’on nomme « Gourmandise », elle entra dans le magasin et profita d’un moment d’inattention des vendeurs pour s’en emparer et partir avec en courant. Derrière elle, résonna la grosse voix du propriétaire des lieux qui ordonna à son assistant de la rattraper, ordre qu’il exécuta sans attendre. Assez grand, des cheveux d’un beau noir ébène qui ne pâlissait point face aux rayons du soleil, c’est en une dizaine d’enjambées qu’il rattrapa la voleuse, déposant sans trop de violence sa main sur l’épaule de cette dernière. Elle était essoufflée, légèrement recroquevillée sur l’objet de son cambriolage, apeurée surtout. Contrairement à son patron, Lion, tel était son appellation, n’avait pas pour habitude de frapper les femmes, surtout les aussi frêles qu’elle, c’est pourquoi il se plaça devant la fautive et tendit la main pour recevoir sa possession. Sûrement pas assez vigilent, peut-être trop gentil, il laissa s’échapper la jeune femme qui tourna les talons pour reprendre la poudre d’escampette, tentative échouée en moins de deux…

Quelques mots plus tard et avec une grande force de persuasion, il put replacer l’objet volé à sa place, puis se faire enguirlandé pour avoir prétendu que le cambrioleur avait disparu en laissant le chapeau derrière lui. Ainsi la conversation finie et une baisse dans son salaire mensuelle, il ressortit de la boutique en demandant l’autorisation d’aller aux toilettes, et ce, pour retrouver la brunette, un regard désolé collé au visage. Elle savait que ce n’était pas bien, mais comment ignorer un désir aussi fort… Complaisant… Oui, trop complaisant, il lui promit de lui en faire un plus tard, rien que pour elle. A cette annonce un sourire parcouru sa figure, elle était heureuse. La suite des événements les poussa à se revoir, encore et encore, amenant leur relation jusqu’à se vouloir l’un et l’autre, l’amour quoi.

Rencontre sur rencontre, baiser sur baiser, une vie assez simple, basée sur une accumulation de petits plaisirs quotidiens. Afin de dévoiler leur passion partagée, montrer au monde à quel point ils s’aimaient, ils se marièrent. Une cérémonie basique et peu coûteuse, mais ça suffisait. Shannon était vêtue d’une robe blanche brodée de perle et d’un chapeau qu’elle avait désiré tout ce temps. Ce n’était pas le même, mais il avait été conçu avec affection, tout comme la tenue complète. Oui, Lion n’était désormais plus un petit apprenti, il avait monté sa boutique avec Shannon qui l’aidait pour des petites tâches et gagnaient leur pain avec. Ils habitèrent donc ensemble dans leur propre logis sur les bordures de la ville, une maison tout à fait modeste, mais vous savez, quand l’amour est là, le reste ne compte pas.

S’arrêter là, sur cette petite note de joie, serait bien trop ennuyant, poursuivons donc avec la naissance du petit Ian. La « grandeur » de sa mère, la chevelure sombre de son père, la beauté des deux. Un vrai bout de chou tout à fait adorable, classé dans les plus belles créations de Lion. Le petit était intelligent, malin, assez énergique, constamment de bonne humeur, un plaisir pour les parents, et pour leur entourage. Notamment les personnes âgées qui prenaient un malin plaisir à lui tirer les joues et écraser le visage sur leur poitrine… plus vraiment agréable que ce soit à la vue ou au toucher… Et malheureusement ça arrivait bien trop souvent à son goût… L’horrifiant au point de faire des cauchemars, le choquant, lui faisant même perdre l’appétit parfois. Ils l’éduquèrent comme il fallait, lui apprirent l’art de la couture, l’ambiance à la maison était fort conviviale. Aller à l’école, revenir, se nourrir, dormir résumaient son quotidien. A cet âge, les enfants incarnent l’innocence, un petit monde de paix et d’amour, enfin, jusqu’à un certain âge…

Première année de collège pour Ian, le début des moqueries perpétuelles quant à sa stature peu masculine, ou encore sur sa passion. « Oh la jolie demoiselle !! » « Choupinette~ !! », parfois même « Ian chérie ? Tu fais des vêtements pour tes poupées ? » rythmaient ses journées, au début ça le mettait en colère, ça lui donnait envie d’user de ses faibles poings, mais à force il s’y faisait. Bon, il lui arrivait tout de même de se montrer parfois violent, ça lui a tout de même valu quelques exclusions, mais c’était pour la bonne cause.

Lion, toujours teneur d’un magasin de prêt-à-porter avait reçu une commande assez importante et qui pouvait lui rapporter pas mal de Yubas. Cependant, il était nécessaire qu’il se rende jusqu’à une ville lointaine, à quelques jours de voyage. Pour le bien de sa très chère famille, il accepta sans concession et partit, tout souriant, la femme et le fils espérant qu’il revienne avec des sous en poche. Pouvoir avoir un repas de meilleure qualité à son retour rajouterait un plus de bonheur à leur vie. Malheureusement pour eux, le succulent dîner qu’ils envisageaient n’arriva jamais, contrairement aux complications financières qui débarquèrent à la pelle en plus de la tristesse éprouvée par la perte du chef de famille. Aucune nouvelle du corps de cette personne tant aimée. S’était-il perdu sur la route ? Agressé par une bête vorace ? Rien, pas un mot… Évidemment, ils avaient tenté quelques recherches, demander aux villageois, mais non rien… Un jour refera-t-il surface, enrichi au plus haut point, avec un grand sourire étiré jusqu’aux oreilles… Enfin, ce n’est qu’un rêve bien naïf. Pour survivre, car il le fallait bien, n’ayant plus de boutique puisqu’elle était incapable de coudre, et son fils pas encore prêt, elle fut vendue, mais l’argent récolté ne suffisait malheureusement pas… Elle n’avait donc plus que son corps pour elle, Shannon qui n’avait pas perdu de sa beauté dut en user, jouant de son corps pour subvenir aux besoins de son fils… Dans son cœur résidait encore une forte pensée pour son mari disparu, mais elle devait surmonter ce fantôme du passé, oui, pour son adorable Ian ! Elle prit alors contact avec quelques amies qui la présentèrent au propriétaire d’un bordel qu’elle adhéra, soucieuse de la survie de son enfant… Qu’importe pour sa dignité, elle se devait de le faire…

Le garçon grandit donc sans la présence masculine que devrait avoir tous les enfants, sa mort restant toujours un mystère. Est-ce que ça s’était passé comme cette effrayante tragédie dont laquelle il avait été le spectateur ? Le crime d’un inconnu, trop défiguré pour retrouver son identité selon les traqueurs, mais surtout trop sanglant pour un enfant de son âge… L’assassin avait trouvé un jeu tout à fait amusant pour lui, considérant voir un jeune complètement choqué et déboussolé psychologiquement parlant plus amusant que de le voir noyé dans son propre sang, il préféra faire tripatouiller les tripes de sa victime par un enfant qui n’était là que pour rentrer de l’école, un peu trop tard et un soir d’hiver, c'est à dire Ian… Ça lui avait produit un choc, un énorme même. Pendant un moment, il semblait être ailleurs, perdu, ressemblant plus à un légume qu'autre chose, et ce, surtout lors de l’interrogatoire fait par les Traqueurs, incapable de raisonner correctement. Les effets de cette scène s’estompèrent peu à peu, avec beaucoup de patience, laissant pourtant cette odeur de sang qu’il n’arrivait pas à oublier, cette texture si écœurante, mais pourtant étrangement douce et chaude…

Un jour alors que les autres jouaient dans la classe, lui avait préféré s’isoler pour coudre tranquillement dans un coin de la cour une jolie paire de gants pour sa mère qui n’étaient pas bien loin d’être terminé, un gamin assez baraqué et extrêmement bruyant s’approcha de lui et se saisit du présent :

« C’est meugnooooooooon~ Tu vas être toute jolie avec, MA-DE-MOI-SEL-LE Ian ! » Dans cet élan de moquerie, celui qui détenait les gants prit un briquet qu’il avait dérobé à son père et menaça vivement le garçon, un sourire amusé aux lèvres :

« Lèches-moi les pieds ou je brûle tes chaussettes ! »

Non seulement il confondait deux noms d’accessoires, mais en plus il désirait l’humilier ?
Ils n’étaient désormais plus que deux dans la cour, les autres étant rentrés pour prendre gentiment le goûter. L'enfant fut silencieux face au chantage qui planait, le morveux, agacé par ce manque de réactivité fit mine d’avoir dérapé et brûla tout souriant le dur travail de Ian. Une colère monstrueuse lui monta à la tête, de toute sa force il poussa le méchant gamin, qui tomba sur son postérieur et s’énerva, lui criant dessus, l’insultant de noms et d’autres. Il tenta alors de le brûler. Effrayé, Ian le poussa une seconde fois, le faisant tomber et heurter sa tête contre un rocher, l’assommant alors. Une légère trace de sang au niveau du crâne se mit alors à couler doucement. Ce rouge qu’il n’avait pas vu depuis longtemps sur une autre personne lui rappela vaguement ce souvenir pas si lointain, lui redonnant alors les frissons qu’il avait eu cette nuit-là, et puis cette odeur, très légère mais tout de même présente… Cette sensation aussi revint… Était-elle la même chez tous les êtres vivants, sommes-nous si semblables à l’intérieur malgré nos physiques si différents… ? Cette pensée l’hantait, lui faisait tourner la tête, il n’arrivait plus à réfléchir comme avant… Cette couleur si marquée semblait l’inviter à le toucher, une attraction envers cette substance s’emparait de lui… Alors qu’il s’apprêtait à l’effleurer de ses doigts, un cri s’éleva. Jetant un coup d’œil à l’origine du bruit, il aperçut son professeur horrifiée à la vue de ce jeune étendu au sol. Elle se précipita vers lui et le questionna, légèrement haletante :

« Ian ! Qu’est-ce que tu as fait ?! Tu ne vas pas bien ou quoi ?! »

Ce n’était bien qu’un accident entre deux jeunes enfants, une simple petite bagarre innocente, rien de bien inquiétant, mais qu’elle était cette soudaine attirance, ce désir de voir un peu plus le sang s’écouler, il n’arrivait pas à savoir. Lorsqu’il rentra chez lui, vide de monde, sa mère sans doute chez l’un de ses clients, il reprit tranquillement son ouvrage avec le reste de tissu qu’il lui restait, et put offrir le cadeau en temps voulu. Malgré tout, ce désir si horrible qui s’emparait un peu plus jour, après jour l’apeurait, mais il ne réussissait pas à l’oublier et se devait de l’assouvir…

La présence maternelle au domicile diminuait de plus en plus, elle venait au début pour prendre quelques affaires, puis juste pour déposer l’argent, et ensuite ce n’était même plus elle qui venait mais une connaissance faite on ne sait où… Son travail lui prenant tout son temps, même si au final elle ne s’en plaignait pas plus que ça puisque ça lui permettait de ne pas ressentir l’absence de son amour, ainsi qu’éviter cet être qui lui ressemblait tant, elle demanda aux voisins de s’occuper de temps en temps de lui. Cependant, elle ne put même pas assister à l’évolution de son côté psychologique, qui grandissait, évidemment, mais qui se mettait à penser différemment des autres de son âge.

Les années, de nombreuses années même qui s’écoulaient sans pouvoir être stoppées, le petit garçon devint un adolescent, un beau jeune homme même, développant une fascination plus qu’importante pour le sang au début, puis la découpe de chair, depuis ce jour, ce petit accident. Il commença par des souris trouvées dans les champs, en poursuivant sur le matou du voisin et en s’étendant jusqu’à un homme perdu dans les bois, à moitié mangé par les araignées à trois têtes, -il comprit d’ailleurs que les humains sont inférieurs aux salamandres éternelles pour leur incapacité à se régénérer-. En parallèle de ses découvertes des différents corps qu’offrait Mère Nature, il continuait ses études, allant à l’école de médecine Wonderlandaise, choisissant la section qui ne pouvait que coller à son adoration pour la viande : médecin légiste, voilà ce qu’il voulait faire. Ça payait bien, c’était divertissant et il en avait les compétences, quel métier inventé avec génie pour lui !

Ian, vivait quasiment seul, ne voyant sa mère qu’à des rares occasions, toujours plus vêtue de perles et de vêtements à la valeur incalculable pour l’enfant du peuple qu’il était, ça pouvait être du faux ou du vrai, il n’en savait strictement rien, pendant que lui se contentait de ses nouilles instantanées à la patate douce et quelques morceaux de viande carbonisés à côté. De toute façon il se considérait comme assez grand, même s’il parvenait à survivre seulement grâce à l’argent versé par sa mère. Il était temps d’y remédier, devenir plus indépendant ! Un étudiant devrait pouvoir se passer de sa maman ! La bourse qu’il recevait lui permettait de payer l’école, manquait plus qu’à trouver de quoi se nourrir ! Un travail à mi-temps, voilà ce qu’il fallait !

Un jour, de passage au village pour son job à mi-temps de chasseur pour le boucher, il vint à entendre de quelques villageois curieux de rumeurs, qu’une prostituée habillée d’une tenue assez tape-à-l’œil s’était fait tuée pendant la nuit dernière. Un simple soulèvement de sourcils, une mine légèrement plus sombre que d’ordinaire et l’adolescent était reparti, aucune envie de se faire disputer pour avoir fait sa livraison avec du retard. Oui, c’était sa génitrice, il s’en doutait, le savait, , cette dernière personne avec qui il avait un lien, hormis son père qui faisait peut-être le tour du monde. Il monta rapidement une tombe avec deux planches de bois, quelques clous, à côté de la maison et y parsema quelques fleurs avant de retourner à ses occupations, de toute façon il ne pouvait pas faire mieux vu ses piètres compétences artistiques. Cette mort l’avait un minimum affecté, après tout, même si elle n’était plus qu’une simple passante, elle restait sa mère, et lui son fils… Mais pas le temps de s’apitoyer sur son propre sort… La vie continue, et ne s’arrête pas pour la disparition d’une personne.

En fouillant les affaires de sa mère, il y trouva une enveloppe entre deux piles de linge et en sortit l’objet à l’intérieur, survola la lettre qui ressemblait plus à un aide mémo qu’autre chose. Dedans se trouvait une clé sur un pendentif… Peut-être qu’elle était gardienne d’un coffre fort caché on ne sait où ? Dans un élan de bonté, il en entoura son cou, espérant qu’il ne s’étouffe pas avec un jour, ce serait une mort bien idiote.

Après deux ans de vie en solitaire, il en eut ras de bol de cet amas de souvenirs en tout genre, et hop ! Il en fit un joli feu de joie ! Oui, il y avait mit feu, cette baraque ne valait de toute manière plus grand-chose et le propriétaire des terres, n’ayant plus sa chère demoiselle, divertisseuse à plein temps, désirait faire dégager le gosse. Au moins ça s’était fait. Ainsi une scène jouée exagérément devant le paysage fort pittoresque, il fit adieu à sa vie passée, mimant une petite coulée de larmes et le regret d’avoir laissé un tablette de chococrapaud dans l’étagère de la cuisine… Tant pis. Ainsi, sac sur le dos, il partit pour de nouvelles aventures. Il se faisait héberger par des connaissances médecins, car l’hospitalité chez ces hommes de science, c’est sacré –enfin, le métier l’oblige-! Le garçon voyageait en somme énormément, jusqu’à se faire connaître des Traqueurs à cause de ses pratiques peu légales, il se fit aussi engagé par la même occasion. Que des profiteurs ces gens ! Oui, car côtoyant de près la population criminelle, il était assez renseigné dessus. Et puis vous savez, entre deux extractions de armes blanches, on a souvent la possibilité de discuter. Le secret professionnel ? Mais qu’est-ce donc que cette chose ? Une nouveau magazine destiné à la gente masculine ?


Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis Joueus10

Voilà voilà~

Premières impressions concernant le forum : « Han ! Han ! Nah ! Ne craque pas ! Ne t’inscris pas ! » … Au final, j’ai craqué… XD
Éventuelles idées pour l'améliorer : Euh, changer le truc qui bug lorsqu’on n’est pas connecté, y a un code bizarre à côté de l’endroit pour entre pseudo + mot de passe en bas de page :/
Comment nous avez-vous découverts : En vaguant de partenaires en partenaires, puis redécouvert par King of Mice :]
Depuis combien de temps faites-vous du Rp' : 10 mois je crois bien… Juin 2009 =]
Évaluation de votre activité sur le forum : 7j/7 (Pas-d’ami inside ! XD)
Code: Bave de Gnome… Mais avouez que c’est le premier en faite ! xD


Dernière édition par The Little Tailor le Jeu 18 Mar - 15:46, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis EmptySam 13 Mar - 12:24

Hop! Fautes corrigées, les plus moches en tout cas xD...
Fiche terminée donc :]
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MessageSujet: Re: Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis EmptySam 13 Mar - 23:42

Bonjour !

Premièrement, jolie présentation, et un style agréable à lire... Une seule correction peut-être, le thème du forum étant anglophone, le terme de bishonen est un peu déplacé ici x)

Egalement, quant à sa phobie pour les femmes âgées, les Traqueurs ne sont pas des imbéciles... Qu'il leur fasse ou non un beau sourire, ils ne croiront pas vraiment que la femme devant eux est "morte de vieillesse"... Autant qu'il avoue tout de suite sa faiblesse, ce sera plus simple !

D'autant plus que - et c'est dommage - nous n'avons strictement aucune explication sur ses raisons... Ca ne naît pas comme ça, une phobie : tu hais les araignées parce qu'on t'a appris que c'était beurk, les hauteurs parce que ça flanque la trouille de risquer de tomber, l'enfermement parce que tu te sens oppressé... Mais les femmes de plus de "trente-deux ans" - sans compter la difficulté à estimer précisément un âge ? Sans compter que, à Malkins, les gens vieillissent en siècle, pas en année ; une femme de trente ans peut avoir trois siècles x) Peut-être lui rappellent-elles sa mère ?...

Pour ton histoire, par contre, j'ai davantage de réservations... Quelques détails secondaires qui interloquent un peu - de quoi est mort le père ? Pourquoi sa mère aimante s'éloigne-t-elle de son fils ? Par pudeur, par honte ? Même alors, elle aurait continué à l'assister... Surtout s'il est étudiant, je doute qu'il puisse vivre seul sans revenu ô_ô Elle aurait pu faire ouvrière - d'autant que s'ils étaient pauvres, je doute qu'elle n'aie pas exercé une activité professionnelle : encore une fois, la profession d'ouvrière existe. D'autant que quand à sa tenue luxueuse... Une prostituée s'habille justement en toc parce qu'elle risque beaucoup l'agression, donc autant que le vol ne soit pas important x) Et de même, alors que la relation entre parents et enfants est - c'est un doux euphémisme - primordiale pour l'enfant, selon qu'ils l'abandonnent, le battent, l'aiment.., de même, donc, en beaucoup moins de quatre ans, sa mère lui devient étrangère ?...

Citation :
Jusqu’à se faire connaître des Traqueurs à cause de ses pratiques peu légales, il se fit aussi engagé par la même occasion.

Bon, à part la faute, les Traqueurs qui sont en manque de personnel côté agents... Pas médecins légistes x) Par contre, il peut faire valoir ses contacts dans le milieu criminel pour non seulement servir de médecin légiste, mais aussi recueillir des informations précieuses... Bref jouer les Consultants x)

Maintenant, passons aux deux grands problèmes du texte. Le premier, c'est ton âge. On n'entre pas en médecine à l'âge de treize ans seulement, et il faut un minimum de cinq années d'études pour faire des études de médecine - encore une fois, au minimum. Par contre, les habitants de Malkins, encore une fois, vieillissent par siècle, donc n'hésite pas à le rendre un peu plus vieux ! x)

Ensuite... C'est la façon dont tu passe psychopathe. Mettons que tu sois à un collège de médecine à treize ans, ou même à n'importe quel âge. Si tes parents sont pauvres, tu n'iras pas à un collège de riche, donc je doute que d'autres enfants pauvres ou tout au plus de classe moyenne moquent ta pauvreté ?... Peut-être ton androgynie, oui, mais elle n'est pas vraiment mise en valeur dans ta fiche, et un adolescent ne moque pas sans avoir commencé à détester la personne ; d'autant qu'à l'école, ton personnage n'avait pas de problème alors que, crois-moi, les enfants n'hésitent pas à malmener leurs semblables XD

D'ailleurs, comment ça, il utilisait son don sur ses camarades ? ôO

Quant à sa transition en psychopathe... Ton personnage n'est pas décrit comme super-costaud - au contraire, tu le dis maigrelet. Donc, colère ou non, il ne tuera pas une dizaine, ni même cinq enfants comme ça, tout seul, à la main - et d'où vient le sang ? Il a un couteau pour ouvrir des plaies ? Parce que sans armes, tu étrangles, tu tabasse à mort... Mais il faut le temps de tabasser à mort XD Ca meurt difficilement, un humain, à moins de briser la nuque ou le crâne. Des plaies au visage saigneront, mais pas au corps. Donc un tel massacre est hautement improbable.

De surcroît, on ne tue pas comme ça, juste pour le fun, même par colère. Si ton personnage a été longuement harcelé, la violence qu'il contenait croît jusqu'à explosion - et encore. Encore une fois, prendre une vie humaine est un tabou, surtout pour un enfant que tu as décrit sain. Et admettons que cette violence explose alors qu'il était gentil et qu'il tue - normalement, il est choqué après coup, pas tout enthousiaste.

Par contre, tu peux dire que dès l'enfance, il était un peu tordu - peut-être que ses parents s'aimaient tant qu'il n'ont pas trop fait attention à l'enfant et que celui-ci s'est un peu détraqué ; l'isolement produit ce genre d'effet chez les jeunes animaux comme les jeunes humains. Les enfants ont tendance à sentir les tempéraments un peu... différents et l'ont toujours un peu rejeté, si bien que ce trouble s'est aggravé jusqu'à l'adolescence, où là, il a effectivement craqué un jour - mais encore une fois, pas tué tous ses petits camarades comme ça, à la main. Sans compter qu'il ne serait pas tranquillement laissé en liberté mais interrogé lourdement par les Traqueurs et là, à treize ans, tu résistes difficilement à des pros des interrogatoires...

Enfin, c'est un peu dommage qu'il n'y ait pas de lien avec l'histoire du petit tailleur alors que tu en a pris le nom... Tu n'es pas forcé d'être personnage de conte "officiel" pour joindre le forum - sinon, essaie de justifier davantage ce pseudonyme peut-être...
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MessageSujet: Re: Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis EmptyDim 14 Mar - 1:47

Premièrement... Merci d'avoir pris le temps de faire toute cette analyse o_o"...
Et puis... Voilà, les changements sont faits!
Par contre, j'arrive pas à saisir la temporalité... Enfin, la manière dont vous comptez les années...
1 an = 1 siècle?
Donc un bébé reste bébé pendant un siècle, voir même plusieurs? XD (enfin, je pense pas que ça soit ça...) J'ai donc précisé qu'il avait un peu moins d'une centaine d'année... Et que les vieilles avaient quelques siècles déjà xD Et expliqué le pourquoi du comment, une raison débile mais bon... Suffisante?
Bon, la maman est plus vue gentille par le personnage (même si elle reste prostituée... mais ça gagne assez bien non? Oo), et il n'y a pas eu un vrai massacre...
Le papa est passé de mort, à peut-être mort...
J'ai aussi exploité le coup du "Sept d'un coup", comme dans la véritable histoire :] *savait d'origine pas où le caser donc bon*
Bref, des changements par-ci par-là, comme demandé :] (en espérant ne pas avoir rajouté des fautes vu l'heure qu'il est... >_<)
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MessageSujet: Re: Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis EmptyMer 17 Mar - 21:30

Re-bonjour et désolé pour le retard de réponse^^

Pour le vieillissement, le corps veillit normalement jusqu'à l'âge adulte, je pense...

Pour la phobie, elle s'explique déjà mieux, mais je te conseille de répéter l'évènement traumatique pour que ça l'aie vraiment marqué (traduire : dire que ça arrivait très souvent 8D)

Quant à l'histoire... Mmm... Le problème, c'est que je ne vois rien d'anormal à tuer sept mouches d'un coup sur une centaine... Mieux vaut, peut-être, renoncer au titre de "Little Tailer"... Ca te donnera plus de liberté du moins x)

Pour l'assassinat et la transition en psychopathe, par contre, je ne demeure pas convaincu. Déjà à cause de ceci :

Citation :
Un jour alors que les autres jouaient un peu plus loin à la balle au prisonnier, lui, cousait tranquillement dans un coin de la cour une jolie paire de gants pour sa mère qui n’étaient pas bien loin d’être terminé, un gamin assez baraqué et extrêmement bruyant s’approcha de lui et se saisit du présent.

Il est donc en pleine cours de récréation, devant d'autres enfants, et personne n'assiste au meurtre ?... D'autant qu'encore une fois, il n'est pas interrogé par les Traqueurs...

Ensuite, même si tu as effectivement bien tenté de justifier ton acte, ta transition en psychopathe demeure beaucoup trop brusque... On ne passe pas de gamin opprimé - tu le décris harcelé, impuissant... - à tueur comme ça, surtout pour te lancer ensuite gaiement sur un monologue malsain. Les tueurs en série commencent à l'adolescence, généralement après avoir tué des petits animaux puis des plus grands... jusqu'à l'humain, parce qu'ils en ont *besoin* et que ça répond chez eux à un besoin de puissance, de se sentir fort. Et dans ce cas, il aurait encore continué, parce qu'un meurtre ne suffit pas pour apaiser ce type de besoin.

Le meurtre unique, par colère, existe ; mais la réaction du meurtrier n'est pas la joie ni l'enthousiasme quand il se "réveille" de sa crise. Peut-être peut-il ensuite tenter de justifier son acte, mais le processus sera bien plus subtil (et hystérique) qu'un calme joyeux. C'est dommage, parce que ton personnage est cohérent dans sa psychologie... Mais ce meurtre arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, et on se demande ce qu'il vient faire là, à part pour prouver que ton personnage pourrait tuer s'il le souhaitait... L'idée est de savoir s'il a vraiment besoin de ce meurtre pour évoluer. Il pourrait avoir été témoin d'un massacre d'Epouvanteur, peut-être, en survivant par miracle, et éprouvé depuis cette fascination pour les cadavres - rappel de ce sentiment de triomphe d'avoir survécu contrairement à eux, qui le méprisaient ?... Ou alors, me trouver une raison à ce meurtre un peu gratuit, ou mieux montrer ses conséquences.
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MessageSujet: Re: Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis EmptyJeu 18 Mar - 15:44

Bon voilà édité. Le petit Tailleur n'est plus.
Et le meurtre est devenu une simple querelle enfantine et Ian a assisté à un crime quand il était plus jeune.
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MessageSujet: Re: Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis EmptyVen 19 Mar - 21:53

Okay :/

Validé !
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MessageSujet: Re: Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis EmptyVen 19 Mar - 21:59

Merci :]
(*a vraiment eu du mal pour cette fiche XD*)
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MessageSujet: Re: Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis Tendu, un fil ça coupe!~ Ian E. Lewis Empty

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