Nom: Jenkins.
Prénom: Gwendoll’yn
Surnom(s): Dolly, Gwen’ ou plus insolemment « Ma poupée » dixit les petits malins.
Âge: L’apparence d’une poupée, approximativement 8 ans.
Date de naissance: 29 février.

Emploi: Poupée à temps complet, nourrie et logée, elle change de maison à tout va. Wanted.
Ville natale: Candyland. Innocente région des enfants.
Orientation sexuelle: Lui montrer que son cœur a lui aussi été mis en route serait un exploit. On s’aventurera dans les détails après, une seule chose à la fois.
Don surnaturel: Enfermer autrui dans un cauchemar. Naquit une marionnette dont vous finirez étranglé par ses fils blancs et innocents. Il lui suffit de plonger son regard dans le vôtre pour vous faire voir ce que vous préfèreriez ne jamais vivre. Néanmoins, le cauchemar ne peut naître que d'une haine ou d'une rancune accumulées, sans ça son regard demeure banal et sans effet. Quant à sa durée, là encore c'est impulsif, tant qu'elle ne se sentira pas soulagée ou ne se sent pas délivrée de ce côté sadique il lui est impossible d'arrêter, il peut durer cinq minutes comme trente. Plus sa colère est forte, plus sa victime mérite d'être punie, plus il arrive que cela dure plus ou moins longtemps. Plus elle fait usage de ce pouvoir, plus ses caprices et son sadisme augmentent. Il est évident que plus elle connait sa victime, plus grande sera sa vengeance, mais ceci doit prendre du temps dont elle n'a pas necessairement envie de gâcher, et gâche quelque peu par la même occasion la punition infligée.Elle ne l'a en général seulement utilisé envers ses anciens et inutiles propriétaires, seules personnes suceptibles de l'énerver, ce qui en fait relativement peu comparé au nombre de personnes qu'elle ne peut enfermer dans leur boîte de pandore personnelle.


Personnalité

Glacée, telle la porcelaine dans laquelle elle a été enfermée pendant tant d’années. Sa seule chaleur fut ce four dans lequel elle fut forgée. Une chaleur qu’elle n’a plus jamais retrouver, une chaleur qui ne réchauffait seulement le cœur de ses maîtres. C’était un chien, du moins une poupée, qui obéissait, qui se laissait faire, se laissait marcher sur les pieds, ou du moins se laissait détériorer par ses acheteurs. Jusqu’au jour où la paisible eau source de rêve ne se transforme en tempête, une tempête cauchemardesque. Mais ça, nous le développerons plus tard.
Dans un cadre plus général, Dolly possède un tempérament calme, une gorge pas très bavarde, et un sourire quasi-inexistant. Toute caractéristique nécessaire pour une poupée, nonobstant le sourire je vous l’accorde. Mais les sourires hypocrites pour être une belle poupée dont on voudrait prendre soin ne sont pas comptés dans le lot. Oui, ces sourires dessinés dans le but de se trouver un nouvel ami, un ami qu’elle n’aurait pas à faire sombrer, un ami qui ne la fera pas sombrer. Au fond, elle n’est peut être pas si méchante. Mais au fond, bien profondément La rancune et la psychopathie sont toujours plus fortes qu’un être faiblement bon. Elle erre sur ces terres dans le seul but de se trouver un ami, ignorant ou écrasant les autres, son humeur diffère. Son égocentricité diffère. Une égocentricité qui lui permet d’avancer la tête haute, sans craindre ces affreux colocataires. En cas d’urgence, elle n’a qu’à faire la morte, qui dans son langage signifie redevenir une simple et manipulable poupée sans défense. Sa plus grande fierté d’elle-même est peut être de faire croire ce qu’elle n’est pas, se laisser utiliser pour retourner la situation à son avantage, afin de laisser toute une rancune la submerger et ne pas regretter par la suite son acte.

C’est ce qu’elle croit toujours sur le moment plutôt la naïve, car par la suite, l’amertume disparaît, et son pouvoir lui permettant l’enfermement d’autrui dans un cauchemar se retourne contre elle. Inconsciemment ou non, elle ne contrôle pas cette punition infligée à elle-même. Puis elle s’auto console, à nouveau, se pensant lavée de ses tueries. Car oui l’auto consolation et jugement sont pour elle les piliers de sa solidité. Ses hôtes se confient à elle, se défoulent sur elle, mais elle, n’a pas de confident. Tant bien même, une tête et un cœur vides de pensées, d’images, de couleurs ou de mots n’a rien à livrer.

Capricieuse, elle met la barre toujours plus haut. D’une hauteur presque inaccessible. Elle veut et exige, si elle n’est pas satisfaite, c’est out. Evitez de vous engager trop imprudemment. Attachée de force à la solitude, elle vous mettra au défi de la rendre indépendante à vos soins. Hormis ça, elle craint le feu comme la peste, il lui a donné la vie, mais peut la lui retirer en un souffle. Paradoxalement, les larmes n'ont jamais coulé, et ne se sont jamais faites ressentir malgré tout. Allergique au feu et à l'eau?

Excepté tout ceci, elle aime bien évidemment les belles robes de princesse, de toutes couleurs, à froufrou si possible, dentelle y compris cela va de soi. Elle aime les boucles anglaises, et soigne vraiment son apparence, chose indispensable pour attirer l’œil d’un potentiel et futur propriétaire.

Morphologie

« Parfaite » fut l’ambition de son créateur.
« Parfaite » furent les premiers mots de ses anciens propriétaires.
« Parfaite » est ce qu’elle voit dans son reflet.
« Fragile beauté, sombre cruauté. »
Les raisons de son corps humain seront expliquées elles aussi un peu plus tard dans l’histoire. Malgré ses articulations qui n’ont rien à voir avec celles d’une poupée depuis maintenant bien longtemps, son corps reste froid, glacial, son sang n’est qu’une couche de glace rouge liquide. Ses yeux sont pétrifiés de vie et de vide. Ils inspirent tout et rien à la fois. Un néant effrayamment vivant. Il y est inscrit dedans toute sa vie, résumant son bonheur encore introuvable, son existence errant encore et toujours un peu plus. Sa peau elle aussi garde la base de la porcelaine, c'est-à-dire une épiderme aussi blanche que fraîche. Visage rond aux yeux ronds et vie ronde, de longs cheveux blonds voire blancs encadrent ce visage simple et enfantin. Après tout, un poupon existe essentiellement pour des enfants, son visage est adapté. Il est donc normal que s’il vous arrive de la croiser, vous la prendriez soit pour Pinocchio version féminin, soit un enfant plus irréel que réel. Evidemment elle n’est pas bien grande, du moins tout dépend le point de vu. ‘Humainement’ parlant, Dolly est relativement petite, dans un langage marionnettiste, c’était un ovni; un mètre 40. Quant à sa corpulence, pour faire simple, celle d’un poupon. En apparence elle est quelqu’un dans la norme, au poids, c’est une véritable plume.
Sa caractéristique de poupée lui vaut évidemment l’envie d’être cajolée par les passants et les petites filles, ou bien de se faire pincer les joues par les vieux du dimanche. Ou se faire arracher ses grands yeux verts par de sadiques petits garçons.
Sa garde robe change souvent vis-à-vis des envies de ses possesseurs, ce qui ne la déplait pas, elle aime changer et expérimenter son apparence. Se pomponner. Mais ses détenteurs changent eux aussi de jouet à tout va...
Telle sa peau ayant gardé quelques cicatrices de sa précédente porcelaine, ses cheveux sont d’origine, donc plutôt secs comparés à une fine et soyeuse chevelure. Sa frange coupée nette au niveau des yeux, dégage son regard nageant éternellement dans un vide qui au soleil, fait briller ces perles.

Récit

Naissance première.

Un feu craquait. Des centaines d’yeux étaient rivés vers le centre de la pièce. Des corps assis les uns à côté des autres immobiles, nageant dans un total néant mais pourtant clairement posés sur des étagères. Seul un regard était vif, il fixait ce feu, ce four dans lequel serait créée la plus belle et effrayante réalisation qu’il fut donné de voir. Et surtout, la réussite, la fierté de ce vieil homme Charles Jenkins. Le four n’était pas le lieu de naissance de notre poupon, c’étaient les mains usées et méticuleuses de cet homme dans lesquelles il avait avec soin assemblé Gwendoll’yn. Ces mains qui indirectement et inconsciemment entraîneraient la mort de personnes innocentes, et sa propre fin.

Naissance seconde.
C’était lors d’une soirée hivernale un 29 février. Voilà maintenant 4 ans qu’il attendait un jour unique pour enfin créer ce jouet aussi exceptionnel qu’un 29 février. Ca y’est, là voilà prête après des heures de cuisson, il la sortit, brûlante comme elle ne l’a jamais été, comme elle ne le sera jamais plus. Le cœur du vieux Jenkins était aussi chaud qu’il n’hésita pas à attraper cette hostile merveille à mains nues. La plus grande, la plus belle, la plus vivante de toutes. Celle qui l’accompagnerait dans son tombeau. Vivante, s’il savait à quel point elle le deviendrait... Rendez vous quatre ans plus tard pour la suite les zamis.

Naissance tertiaire.

Nous revoilà à son troisième 29 février. Tiens, de son étagère, on pouvait y voir la neige tomber. Une étagère pour elle toute seule, dans une robe confectionnée pendant presque 5 mois, une robe unique, pour cette poupée unique. Ses autres compères n’avaient eu droit qu’à de simples tenues qui commençaient d’ailleurs à se faire vieilles. Car oui, depuis maintenant 8 ans, le vieux Jenkins se donnait cœur et âme à rendre chaque jour Gwendoll’yn plus belle, plus heureuse. Mais toujours immobile. Il chérissait le jour où son dévouement à son égard porterait ses fruits. Il commence à se faire vieux le petit Jenkins, l’âge le rendrait-il sénile ? A vrai dire, Gwen était à l’image de sa défunte petite fille, morte ensevelie sous la neige, un 29 février. Mais quelque chose se passait sous ses yeux, quelque chose dont il n’avait pas conscience. Sous cette couche de céramique, des pensées, des vues, de l’ouïe, de la compréhension se bousculaient dans ce petit corps dur et fragile à la fois. Telle la boîte de pandore, elle passait ses années à rêver silencieusement. Quant, à court d’idées, elle se tournait de plus en plus vers de farfelus délires intérieurs, à la limite de la démence. Un monde plus vague et imaginatif qu’un univers rose ou les fins sont toutes identiques. Un secret qui fut dévoilé grâce à un malheureux accident. Entamant sa 92ème année, le père Jenkins eut reçu la visite de la mort. Une mort violente et douce à la fois, son cœur s’arrêta net. Il tenait au même moment Gwen’ dans les mains. Elle se brisa net, et naquit une troisième fois, une troisième douce et violente naissance. La voix lui vint, ses genoux et ses coudes n’étaient plus une vulgaire articulation limitée. Sous les regards envieux des marionnettes accrochées aux murs, on ne savait interpréter cette naissance comme miracle ou l’ouverture d’une boîte de pandore. La vieille marchande de lait habituelle avait découvert le corps du vieux quelques jours après, raide mort au sol, aussi pétrifié que ses chères et tendres poupées qu’il avait confectionnées toute sa vie durante. Après un bref enterrement, ses poupons furent mises aux enchères, dont Gwen qui se fit passer comme tel pour éviter une tornade de questions et soupçons.

Viens t’amuser avec moi.
Elle fut évidemment la plus chère, et vendue à une riche héritière de douze ans, blasée d’être seule sans la possibilité de se faire un ami. Elle avait craqué. La petite fille s’occupa de Gwendoll’yn pendant presque 5 ans. La poupée restait de marbre comme elle l’a toujours été, comme elle devait l’être. Mais rien ne remplaçait l’amour de son ancien propriétaire. Elle n’était pas satisfaite. C’était une mauvaise maîtresse, qui, dès qu’une poupée quelque peu jolie se présentait à elle, l’achetait, délaissait Gwen. Possessive, au souvenir de son créateur qui n’avait d’yeux que pour elle, elle ne pouvait tolérer un tel comportement volage. Une nuit, elle grimpa sur le lit princesse de cette petite fille. Celle-ci écarquilla les yeux, et fut émerveillée de voir sa première amie de porcelaine devenir plus vraie que nature. Gwen ne voyait pas ça de cet œil là. Elle se noyait dans sa propre haine, et ne tarderait pas à faire partager ce délicieux plat de vengeance. Ses yeux de billes ronds de dégoût, fixaient le regard innocent de la petite fille. En apparence, le temps s’était comme arrêté, mais faufilons nous dans les yeux de l’enfant. Des enfants, des milliers d’enfants, riant, jouant ensemble. Un rêve me direz vous ? Non, des enfants qui jouaient, mais tournaient le dos à l’héritière, la bousculaient, n’y faisaient guère attention. Telle était la crainte de la gosse, une crainte et un vécu que Gwen avaient pu faire profiter et tirer à son avantage. Ceci dura une bonne demi heure. Puis contre tout attente, elle mit une claque à la petite fille, la sortant de son cauchemar. Elle n’était pas encore à un stade bien odieux, et préférait écourter ses moments de sadisme. Le lendemain, elle fut vulgairement jetée aux ordures. Puis récupérée par un garçon de 6 ans, elle se retrouva dans une nouvelle maisonnée. Cette fois ci, son séjour ne dura pas très longtemps. A peine arrivée, qu’il lui arracha un œil, le sourire aux lèvres. Dolly ne mit pas longtemps à réagir, ses paupières refermées par les mouvements du garçon, elle les rouvrit brusquement, un seul œil, mais un seul lui suffirait largement pour venger cet acte. Cet acte détruisant sa beauté, gâchant le travail de son Père. Il sombra alors dans une lumière éblouissante. Où des centaines de poupées se jetèrent sur lui. L’une d’elles lui creva un œil. Cette fois ci elle laissa le petit plonger en plein cauchemar, pendant que, récupérant son œil, se fit la belle. Son œil à la main, elle marchait sous le regard choqué et interloqué des passants. Elle trouva alors une marchande de textiles, à qui elle demanda de l’aide pour remettre son œil en place. Elizabeth s’appellait-elle. En échange, elle lui demanda d’être son cobaye pour concevoir des robes. Elle accepta. Des trois, cette jeune femme de 28 ans fut la meilleure compagne. Elle la rendait belle et prenait soin d’elle. Jusqu’au jour où, cette jeune femme, poignarda Gwen dans le dos. Enfin, c’est une image. En rupture de stock, elle avait en cachette vendue à ... Tiens, une héritière de 12 ans. Cette robe, la robe qui avait pris 5 cinq longs mois à Charles Jenkins pour la fabriquer pour sa tendre et fragile poupée Ce fut une triple trahison. Un nouveau cauchemar, une nouvelle mise en scène, une nouvelle soif de sang. Cette fois ci fut la pire. Telle une poupée vaudou, une figurine négligée flottait devant le nez d’Elizabeth dans laquelle, des dizaines d’aiguilles s’y plantaient, provoquant des flops de douleurs sur la principale victime. Occupée à se tordre de douleur inexistante, Gwen transperça d’un coup de ciseau à couture le corps de la femme. Des gouttes de sang ont perlé, jusqu'à former une flaque dans lequel se baignait le corps. Elle y trempa le doigt en le faisant tournoyer, et avec une once de de regret dit aurevoir de la main au corps étalé, le liquide rougeoyant glissait sur sa main et tâchant sa robe. Tâchant son coeur d'un nouveau meurtre.
J'aurai bien aimé vous conter un quatrième exemple, néanmoins ce dernier proprio eut l'esprit plus déplacé que ces innocentes et précédentes raisons, je vous épargne les détails par la même occasion, mh?

Les années passèrent, et elle circula dans les mains d’une quinzaine voire plus de maîtres différents. Aucun ne la comblait, quelque soit l’âge, les habits qu’il avait à lui fournir, la durée de leur complicité, au final, les morts ne faisait que se multiplier à vu d’œil. Elle égorge, étrangle, ou les laisse cauchemarder, mais se meure à chaque victime. Qui viendra s’emmêler dans les sanglantes ficelles de notre fragile poupée ?.



Hors Rp'


Premières impressions concernant le forum: Superbes design et concept. :$
Éventuelles idées pour l'améliorer: Uh.
Comment nous avez-vous découverts: Par l’intermédiaire de Dr Monkey.
Depuis combien de temps faites-vous du Rp': Sûrement deux ans.
Évaluation de votre activité sur le forum: Euh jusqu’à la rentrée 7/7j, après c’est selon.
Code: Code bon by Charmy