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Anything, anywhere... Et ton âme.

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MessageAuteur
MessageSujet: Anything, anywhere... Et ton âme. Anything, anywhere... Et ton âme. EmptyMar 27 Oct - 22:51

Identité






Nom: Maradh
Prénom: Ephren
Surnom(s): La Maison Dieu, la Tour, le Greffier, le Collectionneur
Âge: Vingt ans, trente ans ? Chaque expression change son visage comme un hologramme change de face.
Date de naissance: 16 Juillet

Emploi: Avant, il était prêteur sur gage, Ou bien banquier, ou bien proxénète, le discours changeait selon le besoin... Maintenant, il est en cavale.
Ville natale: Woolyland
Orientation sexuelle: Cela dépend du moment... Et du Besoin.
Don surnaturel: Matérialiser les désirs. Ce don d'"apparition" n'est possible que pour les autres. Il ne peut PAS garder ce qu'il fait apparaître, il est obligé de le donner à quelqu'un qui en a besoin, ou alors l'objet disparaît. Si la personne ne désire rien de matériel, alors il fera apparaître quelque chose qui pourrait aller en la faveur de l'obtention de ce "concept". (si la personne veut de l'amour, ce qui n'est pas matériel, Ephren lui fournit des flèches ou des filtres, ou une personne à aimer.) Comme c'est un pouvoir puissant, il s'accompagne de règles. Il ne peut offrir qu'une seule chose à chaque personne, et lui doit lui prendre quelque chose d'autre à la place. Il troque la beauté contre la santé mentale, l'amour contre l'usage de la parole... Il offre et il reprend. Pas la même chose. Du nécessaire contre du superflu... Vraiment, du superflu?



Personnalité


Butterflies, three blind mice, eight little maids in a box. He met them,
he kept them, he carefully puts them away for the rainy day, when
nothing's left, no nothing's left to collect.



"J'ai une grande maison, avec des bocaux. Je suis le Collectionneur. Que veux-tu ? J'ai tout. Mais je ne peux pas le garder. Alors je te l'offre. En échange, tu vas me donner quelque chose que je peux conserver. "
La richesse appelle l'avidité... L'avidité appelle la cruauté... Et la cruauté est quelqu'un d'absolument charmant. On ne s'étonne jamais beaucoup lorsqu'une ombre s'arrache de la masse souriante des bien-penseurs pour succomber à la tentation de faire quelque chose de mal. C'est parmi les vices premiers, c'est ceux-là qu'on nous apprend à éviter dès qu'on est jeune. Ne suis pas les inconnus. N'accepte pas leurs bonbons. Le monde est méchant et intéressé. Et Ephren est une allégorie du Monde. Il est la Tour sur laquelle se repose le Travers, l'acolyte du Sournois, le fiancé de la Corruption.

Il n'est pas vraiment Méchant. Pas Méchant comme dans les contes, à vrai dire. La face de sa lune n'est pas uniquement noire. Certains cratères reflètent encore la lumière. En fait il ressemble même à quelqu'un d'affable. C'est celui qui tend la main, l'autre dans son dos pour dissimuler son couteau. Celui qui réconforte. Celui qui redresse. Celui qui rebâtit. Beaucoup succombent. Beaucoup ne remarquent pas à quel point ses paroles dégoulinent de noirceur, d'intérêt.
C'est normal. La Tour leur apporte ce qui leur manquait. Souvent le soutien, parce qu'Ephren traque ceux qui manquent de confiance en soi, ceux qui ont été morcelés par la vie (avant lui.) Souvent le soutien, mais aussi parfois tout le reste. L'amour, l'argent, la beauté.

Pourquoi ?
Parce qu'Ephren est un capitaliste. Ou un banquier. Il traque le besoin, s'insinue à la place, devient indispensable... Et enfin fait les comptes.
Et, comme chaque banquier, le prix à payer est toujours trop cher.

Ephren se sent trop vieux. Ou trop jeune. Ephren est un indécis. Il désire la vie des gens. Il désire leur flamme. Son existence est une errance éternelle d'illumination en illumination, d'abomination en abomination. Ils paient et les bocaux ne sont pas SI jolis, au final... Ils ne brillent pas tellement... Il lui faut autre chose. Il lui faut plus. Plus de Couleur des yeux, plus de Voix, plus d'Amour pour son Bébé. Plus de choses que des gens idiots ont désiré un jour abandonner, parce que ce qu'il offrait était mieux.

Il dit de lui-même qu'il est un Faiseur. Qu'il invente des choses, qu'il lie des destinées. C'est un bon orateur, à l'oeil brillant, aux grandes mains qui réunissent les foules. Des foules éclatées dans le temps et dans l'espace, car sa science de l'entourloupe et du Manque n'officie que sur les isolés. Jamais deux gibiers à la fois. Jamais.
Il dit aussi qu'il est Baron, qu'il est marié, qu'il est chef de clan, de là où il vient. Mais il n'arrive que de Woolyland, et là bas, il n'est reconnu par personne.
Généralement, il ne dit rien. Il laisse les gens approcher. Il les laisse se perdre. Ils savent déjà qu'il peut tout leur offrir. Il est le Collectionneur, et son commerce est un jeu infini.



Morphologie

And sometimes he'd look in his catalog, and it was like the whole wide
world bundled up and waved, and he'd saved those waves, and he'd count
them. He'd count them, 'cos he loved counting things.


Si on s'intéresse à lui, c'est plus pour son parfum de sucre, son odeur inavouable d'indécence qu'à cause de son apparence. Mais dans son "métier", ou plutôt lorsqu'on est ce qu'il est, c'est plutôt un avantage que de ne pas marquer l'esprit.
A vrai dire, en lui même, il n'est pas vraiment exceptionnel. Chacun de ses détails aurait pu le faire sortir du lot, mais enfilés bout à bout comme des perles, ils s'entrechoquent et s'annulent, contribuant les uns après les autres à ne faire de lui qu'un délicat inconnu à l'air immortel. Il est hors du temps, dénué d'âge. Il a toujours été là. Ou il vient juste d'apparaître.

Grand, quoi que pas réellement. Assez pour être écouté. Trop peu pour être considéré comme un prédateur. Il n'a pas ce charisme qu'on les gens gigantesques, il ne fait pas peur. Et cela reflète bien la tour. Jamais trop. Jamais trop peu. Entre les deux. Pas le mâle Alpha. Pas l'effrayant Epouvanteur. Juste une petite frappe, un petit businessman de l'horreur qui fait son chemin en solo. Ses mains sont grandes, elles, osseuses, pleines de bagues et de promesses. Il sourit très facilement. Pas toujours chaleureusement. Il ne sourit pas comme s'il allait faire un bon repas. Il met en confiance. Il à l'air gentil. Pas trop calculateur. Il se cache dans de grandes tenues, des sarouels, des tuniques au couleurs diverses mais fades, et ça lui donne l'air mystique.

Un de ces détails étranges est sa masse improbable de cheveux, son château capillaire. On dirait un gros nid, une ruche, une vessie, on n'sait pas trop. C'est moelleux, plein de lignes très fines de cheveux châtains. Il a une bouillotte sur la tête. Il a trop de cheveux. Oh, c'est... Vaguement joli. C'est un gros chignon lâche, voila tout. Quelques mèches en forme de filins d'équilibriste se sont détachés de son chignon, et pendent, et s'emmêlent aux branches de ses lunettes couleur métal. Ephren n'est pas totalement taupe, il voit sans. Il voit juste encore mieux avec. En dessous, son nez est fin, exceptionnellement écharpé. Des tâches de rousseur, juste un peu, cinq ou six sur chaque joue.

Une autre singularité que les yeux. Vert chrome, brillants irradiants. Un peu irréels, un peu vagues. Ils regardent au loin. Même quand ils regardant dans les yeux.
La voix est tout à fait oubliable. Grave. Avec l'accent particulier des Rroms. Pointue, quelque peu moqueuse. Il fait rouler les mots pour leur donner du poids, voir du dramaturgique.

Oh, il est joli. Oh, il est regardable. Racé, inhabituel. Pas vraiment féérique. Il joue dans les deux cours à la fois. Il triche. Il veut se faire victime et oppresseur en même temps, à ne pas payer de mine ainsi. Et au final, parmi les Loups, il est le plus faible, mais le plus rusé. C'est pour ça qu'il n'est pas un Epouvanteur. Il n'a pas assez de clinquant pour ça. C'est une Tour, c'est pas un Roi.




Hors Rp



Premières impressions concernant le forum: Tiens le désign à changé. Tiens, une boîte de chat, chouette..
Éventuelles idées pour l'améliorer: Une ligne dans la fiche pour savoir dans quelle catégorie on est.
Comment nous avez-vous découverts: On m'a parlé d'vous
Depuis combien de temps faites-vous du Rp': 6 ans
Évaluation de votre activité sur le forum: Moyenne, irrégulière. Je poste quand j'ai l'inspiration... Donc pas tout le temps.
Code: Hum, Validé par Roastie ?[/quote]
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MessageSujet: Re: Anything, anywhere... Et ton âme. Anything, anywhere... Et ton âme. EmptyMar 27 Oct - 22:52

Récit

3 french hens, 2 turtles doves, a monkey in a big palm tree,
a bunch of green bananas that are never ripe,
an orangutan who says I love you and you can pull a string and it grins and it,
it's a happy little thing, but it doesn't say much, so it isn't much good company.


Le jour décline, glisse entre les carreaux fantaisistes de la roulotte en se tortillant. On dirait que ça lui fait mal, d'entrer dans ce réduit sale, dans cet aquarium de miasmes humains où se serrent trois petits gosses, les mêmes, tous sales et tous en guenilles, tous terrifiés. On ne peut que lui donner raison, à la lumière. Personne n'a envie de foutre les pieds dans cette cage à lapins anthropomorphes.
Lui, pourtant, il fait ça tous les soirs. C'est le Père. Non, pas Dieu. Juste celui qui porte le ceinturon. Juste celui qui engueule et qui rentre saoul le soir. Pas énormément saoul. Pas assez pour frapper sa femme. Elle l'aurait pas laissé faire, d'ailleurs. Il est trop maigre, et elle est trop gitane. Leur couple était assez équilibré, ainsi.
Ce soir-là, si le père rentre saoul, il ne le reste pas longtemps. L'horreur relative de la scène -après tout, il n'y a pas de sang, pas d'éclatement, juste un tout petit corps mou dans les draps et un petit visage boudeur sur l'oreiller- a tôt fait de le tirer de la bienveillance pré-sommeil de la boisson. Sa femme est morte. Juste là... Juste... Comme ça. Subitement. Même pas de façon violente. C'est même pas une belle mort resplendissante, de celle qu'on est d'accord pour écrire dans un conte de fée. Non. Elle avait pris des trucs. Elle s'était étendue. Deux gestes. Anodins. Juste assez pour faire des orphelins. Juste assez pour faire franchir au père la ligne entourant la Zone Rouge. Il tourne violacé. Puis blanc, la peau d'aubergine de sa figure laissant place à la chair du même fruit, molle et terne. Il s'installe sur le lit, et les os saillants de ses épaules semblent, dans l'effort, vouloir percer la chair sous son marcel gris. C'est l'anéantissement, c'est la fin. La vie du Père coule par tous les trous pour tenter de rejoindre la Mère...
Mais lui resta vivant. Saoul et vivant, une grosse éponge imbibée qui atteignait son apogée tremblotante le soir, seul dans son lit, suant de partout comme un gros morceau de cartilage où restait attachés quelques lambeaux de lard. Il gémissait sourdement un nom que plus personne ne reconnaissait, un nom qui avait été enterré ailleurs, à une autre étape. Le Père ne reverrait plus la Mère. Même pas ses ossements.

Alors les enfants se sont décomptés d'eux-même, on acquis une identité propre, pour pallier la perte de celle de leur Père. L'un devint gros, l'autre se révéla être une fille, le troisième... Se découvrit méchant. Les premiers se dispersèrent, l'autre resta commodément le centre de notre récit. Il s'appelait Ephren.
Et comme les phases d'enfance sont des mouroirs d'intérêt, nous allons nous abstenir. Sachez juste que comme tout enfant, il arracha les ailes aux libellules, il fit de mauvaises blagues, et il tua des chiens.

*
15,934 plastic facsimilies of the Eiffel Tower,
twenty percent of which were broken because they were made in Taiwan
so they weren't built to last at all, and anyway the proportions were completely wrong,
because they don't have the Eiffel Tower in Taiwan.
All they have is pagodas.


La campagne est un lointain souvenir. L'errance est finie. Il est toujours un de ces "putains de Manouches". Mais son évocation n'est plus réellement rattachée aux caravanes, aux chiens errants, aux saletés qu'on laisse un peu partout. Il passe pour un mystique, il s'est fondu dans la peau d'un personnage un peu trop candide. Il tire les cartes. Il a sa propre roulotte. Son propre nom. Il sait déjà qui il est, Ephren. On l'appelle déjà la Tour. "On" ? Peu de gens. Des bigots, des vieux sorciers qui ne savent plus reconnaître la mort et le Bateleur. Des gamins encore *un peu* émerveillés. Ceux-là sont les plus drôles, car le mot "charlatan" leur est inconnu. Les cartes sont tirées comme de douloureuses vérités, provoquent des airs épouvantables. La tour n'est encore qu'une imbécile, à peine plus âgée que les gosses qu'elle entourloupe.
C'est fou ce que les gosses ont comme économies.

*

Elle est pas très jolie. Ses grands yeux bleus remplis de larmes portent au fond d'eux toute la misère du monde. Chaque fois qu'elle a un sanglot, une petite bulle de savon s'envole de ses lèvres et va éclater ailleurs. Ephren n'a jamais trop su ce qu'elle était... Une sorte de fée cosmétique spécialisée dans l'encaustique... Elle geint, presse ses mains palmées contre ses propres coudes quelque peu écailleux, plie les genoux, terrassée de peine. Elle supplie.
Il refuse de céder.
"T'as été une mauvaise fille", qu'il lui dit, Ephren, une clope à la bouche tressautant au rythme de ses paroles. "Une mauvaise fille. Pourquoi je te garderais ? On avait un accord. T'es pas fichue d'être jolie et silencieuse, t'es pas fichue d'écarter les jambes. T'es gentille, t'es gentille mais ça suffit pas."
Sanglots, sanglots, de la petite fille aqueuse. Il monte de toute sa personne étroite et mousseuse une odeur de lessive bon marché. La Tour pourrait arrêter là. Elle pourrait. Mais elle continue.
" Je vais devoir la reprendre."
Ca y est, c'est fini pour elle. Elle est à genoux, la fée, ou la sirène, ou quoi que ce soit, elle est à genoux et elle pleure librement. C'est normal. C'est fait exprès.

Elle était arrivée trois mois plus tôt, seule, sale, perdue. Elle avait besoin de réconfort, d'un toit, d'une présence. La Tour avait été son pilier, la Tour lui avait offert un enfant, pour ne plus jamais qu'Elle ne soit seule, ni mal aimée. En contrepartie, il réclama qu'elle appartienne à tout le monde. Lui s'occupait de la nouvelle-née. Elle, elle se faisait occuper. Et ça marchait bien... Du point de vue de l'employeur. L'employée (au sens propre. Comme un objet. on la saisit et on l'emploie, on la repose quand on a terminé.) elle, voulait la paix. Voulait sa fille. Voulait arrêter.
Ça ne marche pas ainsi dans les finances mystiques de la Tour.
C'est pour ça qu'ils étaient là, tous les deux. Elle au sol, lui les mains dans les poches, inventant de serpents opiacés du bout de sa cigarette. Il observe, elle trébuche sur sa robe et dans le fond de ses pensées, tend une main.
"Laisse la moi... Tu n'as pas le droit.. C'est la mienne... C'est la mienne !"

Ça n'était pas la sienne. L'aboutissement de cette histoire est passé dans les faits divers, quelques années après. Jeune fille retrouvée dans la rivière... Suicide présumé... On peut pas trop savoir, les poissons arc-en-ciel ont tout mangé.
Mais, celle-là, c'est pas lui qui l'a tué.

*
And he had many bagodas too.
He had twenty-eight bagodas, which he shrunk with water
and kept them all in a big trunk which he dug out from the sea
from a huge wreck of this old galleon.


Allez, vous vous demandiez quand est-ce qu'il allait arriver.
Hé bien, il est là. Un instant, il est installé élégamment sur son muret, avec son gilet et sa montre. Un instant, il fait encore partie du monde. Et puis, la seconde d'après, le voila changé en affaire policière.
En tant que dossier, il n'est pas très beau. Son crâne est parsemé de lignes rouges qui dégoulinent. Son gilet est tâché. Il n'est plus réellement sur son muret... Il a dégringolé. Il s'étale sur des pages et des pages, des photos de lui sous toutes les coutures. Crachin rose sur les pavés. Air halluciné. Il n'avait qu'a pas être un oeuf. Il n'avait qu'a pas croiser SA route. Certainement. La police des contes voit bientôt les témoignages affluer, le tueur n'ayant pas été discret. De fait divers, Humpty Dumpty passe à enquête.
On a tué Humpty Dumpty.

On l'a tué, IL l'a tué, pour une raison ou pour une autre. Une obscure histoire de prêt, d'offre, de besoin, de demande. Toujours la même rengaine. Sanglante et festonnée de fils barbelés. Toujours la même justice de greffier avare. La tour est un Oncle Picsou qui sait comment tenir un maillet de croquet. Quelqu'un parle. Et son visage fantomatique, entré dans l'inconscient collectif en même temps que cette terreur que les gens normaux ont pour le FISC, est placardé. Moins que d'autres. Dans moins de postes. Ephren n'a pas tué TANT QUE CA. Quelques fois. Deux ou trois. Deux ou trois fois par an... Oh, quelle importance. C'est parce que son désir de les posséder était trop puissant. C'est le tribut à payer pour offrir aux autres tant de merveilles... Tous leurs désirs s'accumulent en lui, inlassablement, et, parfois, débordent... Aucune importance.
Si un traqueur lui tombe dessus, il sera ravi. Mais il ne se sent pas très menacé.

Même les force de l'ordre ont des envies, pas vrai ?


And he kept galleons too, many,
many galleons with skeletons and lots of treasure, and he collected them.
He collected all the treasure in all the world,
and he owned all the banks.


The Collector - Legendary pink dots
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MessageSujet: Re: Anything, anywhere... Et ton âme. Anything, anywhere... Et ton âme. EmptyMer 28 Oct - 0:43

Re-validé petit coquinou, ça t'apprendra à être victime d'un back-up supprimer ta fiche sans raison !
The Charming Prince
The Charming Prince
mr. tout-le-monde... ou pas !
mr. tout-le-monde... ou pas !
HUMEUR : Furieux ♥
CITATION : Le sourire est la langue universelle de la bonté. - William Arthur Ward

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FICHE : The Charming Prince Hate You
NOTEBOOK : A Princely Notebook
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