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~~Cheshire Cat Chester~~

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MessageAuteur
MessageSujet: ~~Cheshire Cat Chester~~ ~~Cheshire Cat Chester~~ EmptyDim 20 Sep - 15:13

Identité



Nom: Quel animal a besoin d'un nom ?
Prénom: Chester
Surnom(s): Chesty, Chat, Minou, Kitty, Cha-Chat, Catounet.
Âge: Une vingtaine d'années.
Date de naissance: Inconnue. N'ayant absolument aucun intérêt pour Chester il n'a pas vu la nécessite de s'en souvenir et se porte tout aussi bien sans anniversaire.
Emploi: Epouvanteur. Lieutenant de la Septième escouade.
Ville natale: Wonderland
Orientation sexuelle: Pratiquement inexistante. Mélange entre un chat et un être humain il lui est assez difficile de trouver une créature susceptible de remplir ses critères de beauté physique, de plus, du fait de son état d'esprit et de sa logique qui lui sont personnels il rencontre des difficultés à nouer des relations avec le commun des mortels et a plus forte raison des relations charnelles.
Don surnaturel: Il a la capacité d'influencer les esprits de ceux qui le regardent pour apparaître sous la forme qu'il souhaite, humaine, animale ou même sous sa véritable forme. Il peut même user de son pouvoir pour disparaître aux yeux du monde, cependant, son pouvoir reposant sur la manipulation de l'esprit, il ne change en rien sa véritable apparence et quelqu'un conscient d'être sous l'emprise d'une illusion et doté d'une force d'esprit remarquable sera capable de distinguer son sourire.
De plus, si l'image qu'il donne est changeante, il est soumis comme tout un chacun aux lois de la gravite et de la physique, il ne peut donc pas changer son poids, et s'il se transforme en chat, ce sera en chat de 90 kilos, il lui sera donc, par exemple, impossible de grimper sur une gouttière, même sous forme de chat, ou en étant invisible.



Personnalité


Il est assez difficile de décrire sa personnalité, en effet, elle ne répond pas à des critères classiques. Évidemment dans l'univers dans lequel il évolue le mot "classique" semble un peu déplacé et mérite une explication.
En effet chaque créature de cet univers, quelles que soient ses bizarreries, ses manies, ses névroses ou ses cruautés, répond à une logique établie qui lui est propre. Que ce soit par égoïsme, par plaisir ou simplement par peur, toutes les réactions trouvent leur sens dans la personnalité, le vécu et la manière de penser de celui qui les produit. Chester quand a lui est incapable de décider de sa propre logique. Par moment rationnel, capacité probablement due a son côté humain, il pourra être capable d'entretenir une conversation parfaitement normale, voire même tisser des liens. Mais d'un instant à l'autre, sans signes avant coureur il se mettra, par exemple à se battre en duel avec une chaise. Sans transition et sans même comprendre qu'il y a eu changement.
Il est fou, sans avoir aucune conscience de sa folie et se trouvera d'autant plus heureux que ces changements brutaux amènent le plus souvent des rebondissements dans son existence. On pourrait même se dire qu'il se complaît dans le chaos total de son cerveau, il se plaît à se sentir unique dans sa réflexion (si tant est que ce soit le mot exact).
En dehors de ces précisions, il est plutôt d'un bon naturel, et même agréable a vivre si l'on est pas dérangé par quelqu'un qui s'arrête en plein combat pour se lécher soigneusement entre les orteils. Il apprécie la compagnie, du moment qu'elle n'est pas trop bruyante, il a donc une forte aversion envers les enfants heureux (mais une douce tendresse pour les enfants dépressifs).
Rien ne le dérange réellement, de la puanteur d'un charnier à dormir dans une boite à chaussure, cependant une seule chose le rend vraiment exécrable et malheureux, c'est la pluie, la pluie est fourbe, la pluie est froide, la pluie fait de la boue (essayez d'imaginer marcher dans la boue avec des pattes de trois centimètres de large) et qui plus est la pluie est froide! Il est, à lui seul, un laboratoire de météorologie et en général son entourage pense à prendre un parapluie lorsqu'il se gratte frénétiquement derrière l'oreille (avec le pied cela va de soi).
Étrangement c'est quelqu'un sur qui l'on peu globalement compter, il a bonne mémoire est sait quand il est dans son intérêt de rendre service, malheureusement il vaut mieux le prévenir à l'avance des fois qu'une distraction sortie tout droit de sa matière grise en ébullition ne vienne l'interrompre et le retarder dans sa tache. Il ne faut pas oublier qu'à moitié félin il subit très fortement la pression de certains de ces instincts (ceux de se rouler dans le sable pour se gratter en fait malheureusement partie), y compris meurtrier, et tout comme les chats il n'y a rien qui ne le mette plus en joie qu'une proie avec laquelle jouer, gare alors aux enfants trop bruyants et égarés, un accident arrive si vite..C'est donc entre logique terre à terre et folie douce que son cœur balance.



    Morphologie



Notre spécimen de chat de Cheshire peut se présenter sous plusieurs formes, classées ici de la plus couramment observée à la moins couramment observée.

En premier lieu, sa forme humaine, forme qu'il apprécie le plus, pour sa possibilité d'offrir des relations sociales plus variées que les autres, et parce que c'est celle qui nécessite le moins de concentration pour être maintenue, y compris pendant son sommeil.
Ce qui frappe en premier c'est qu'il est...grand, entre 1m90 et 2m00, selon les jours et son humeur, il a été observé une fois mesurant 1m60, mais c'était un jour de pluie. Il est plutôt mince, mais sans être squelettique, en réalité on sent sous la peau tendue et les quelques os saillants des muscles longs et souples habitués à réagir en un quart de seconde. Il a un visage plutôt fin, des traits harmonieux. Sans être vraiment beau, il est agréable à regarder, il a la peau d'un dore très clair, c'est une teinte assez étrange mais il ne semble jamais avoir réussit à en faire apparaître une autre (rapport a l'esthétisme félin?). Ses cheveux toujours mi-longs, sans jamais avoir été coupés sont alternativement, châtains, roux, rouges, roses voire violets dans certains cas (très souvent avant un orage). Contrairement au reste de son apparence qui est assez changeante dans ses nuances, ses yeux sont toujours mordorés, d'une couleur étrange et désagréable qu'il est difficile de regarder très longtemps.
Quand il se déplace il est un mélange de grâce et de souplesse et de maladresse. Il avance à grande enjambées, se glisse entre des murs, dans une foule sans frôler qui que ce soit, mais dans une pièce immense il sera capable de faire tomber le seule vase qui s'y trouve. Il dégage un charme particulier, celui de quelqu'un capable de venir se rouler en boule juste à vos pieds et de vous regarder avec un air d'adulation totale lorsque vous mangez un sandwich au thon.
Quant à son style vestimentaire, il s'habille sans y prêter la moindre attention, le seul point commun entre tous les éléments de sa garde robe c'est d'être facile a mettre et à enlever et toujours beaucoup trop grand. Sinon il semble affectionner les couleurs chaudes allant du jaune au violet.

En second lieu, sa forme animale, sa forme de chat, elle est beaucoup moins sujette à changement que la précédente. S'étant lassé de cette forme qui l'avait rendu célèbre, celle du chat a rayure rondouillard, il a fini par prendre modèle sur un siamois pour façonner sa nouvelle apparence. Cependant il a gardé ses rayures comme marque de fabrique, du même éternel rose et violet. Son sourire, étrangement peu félin et assez surnaturel le rend reconnaissable entre tous (sauf du moins si on avait réussit à réunir suffisamment de chats à rayures roses et violettes pour qu'une confusion soit possible).
C'est la forme sous laquelle il est le plus farouche et il l'adopte le plus souvent lorsqu'il est seul, ou lorsqu'il veut signifier à des interlocuteur que la conversation arrive à son terme ou elle n'a plus d'intérêt pour lui (malheureusement il accompagne bien souvent ce genre de message par un léchage attentif de son intimité, ce qui a pour effet la plupart du temps de couper court à la plupart des conversations, aussi intéressantes soient-elles)

En troisième lieu, une apparence qui a quant à elle a la particularité de ... ne pas être apparente, puisque c'est son état d'invisibilité. Par invisibilité il faut comprendre que celui qui regarde pense regarder dans le vide, en réalité un partie de son cerveau occulte la présence du félin. Il n'y a évidement que peu de description à faire, sinon que l'on a la sensation de voir exactement la pièce comme elle devrait l'être si elle ne contenait personne.
La seule exception concerne les esprits forts, conscients de subir une illusion ils peuvent alors distinguer, comme flottant dans l'air à presque deux mètres du sol, une rangée de dents blanches, très soigneusement aiguisées, alignées en un sourire carnassier et charmeur.

Le quatrième et dernier point concerne sa véritable forme. Celle qu'il cherche tant à dissimuler derrière des illusions flatteuses. Et celle qui ne peut que rappeler les origine de sa naissance artificielle. Inutile de préciser qu'il affectionne tellement peu cette apparence que les rares personnes qui l'ont entr'aperçue ont très rapidement passe l'arme à gauche (si tant est qu'ils avaient encore une gauche) et très rares sont ceux qui vivent encore.
De ce fait on ne sait que très peu a quoi ressemble cette forme, les quelques informations qui ont transpire pour le moment sont qu'il semble avoir un corps résultant du mélange de celui d'un félin et d'un être humain, mesurant environ deux mètres, il est couvert d'une peau bleuâtre, couverte par plaque de touffes de poils rêches. Ses chairs en perpétuelle décomposition répandent une odeur intolérable de pourritures et l'horreur de ses yeux jaunes n'a d'égale que l'alignement de dents blanches et tranchantes qui déchirent comme un plaie en demi-lune son visage ronge par la folie.



Récit




Cette histoire là commence par une belle après-midi d'automne. Une brise balaye la chaleur des derniers rayons de soleil de la journée. Dehors les chasseurs chassent, les animaux fuient et se cachent, et d'autres mangent les chasseurs imprudents. La lumière paresseuse se reflète en petits éclats de feu sur le paysage écarlate. Les écoliers ramassent des marrons dans les feuilles mortes et les habitants de la lisière de la foret ramassent du bois sec. Quelle meilleure journée pour créer un monstre se disait le professeur Cheshire enfermé tout en haut du donjon qui flanquait son château en ruine, trônant sur la plus haute colline de Wonderland. Et en effet il avait raison c'était la meilleure journée possible pour créer un monstre. Cela faisait des années maintenant que le professeur s'attachait a l'étude de la création des chimères. Il avait tenté les greffes, mais les greffons étaient sans arrêt rejetés sans espoir possible, il avait pourtant noté avec soin chaque étape de la nécrose, de la gangrène, de la putréfaction et avait mené nombre d'autopsies pour établir l'échelle de progression de la septicémie, sans le moindre changement. Le professeur était las de ces échecs, il avait bien voulu s'en arrêter là de ces expériences quelques mois plus tôt, se mettre au jardinage, mais ses plantes étaient par trop étranges et il avait renoncé, malgré la très grande fierté qu'il ressentait face à ses roses anthropophages. Cependant quelques semaines plus tôt il eut une illumination en voyant tout son personnel de maison bossu et borgne contracter la syphilis à une rapidité déconcertante et agoniser les uns après les autres. Que n'y avait-il pas songe plus tôt! Rien n'était pourtant plus simple, si l'on pouvait isoler le principe actif de l'être humain et l'intégrer a un virus tout en neutralisant la possibilité de contagion on pouvait rendre n'importe quel animal a moitié humain!


Cela faisait des mois qu'il travaillait d'arrache pied à ce projet, il était persuade qu'il devait marcher, son idée était tellement parfaite. Il mettait enfin la touche finale a son virus, il retirait toute forme de dangerosité. L'oeil contre le microscope il entendit soudain un bruit léger, à la limite de l'audible comme le frottement du velours contre la soie. Il leva les yeux sur un félin rayé, un chat de gouttière des plus communs qui siégeait au milieu des papiers et des notes et qui posait sur lui un regard aigu. Le professeur Cheshire se redressa, les mains sur les reins, comment le chat avait franchis quinze mètres de pierre lisse était un mystère absolu, mais l'occasion était là, à portée de main. Pas de plainte des paysans par rapport à des disparitions de bétail. Il s'approcha doucement de l'animal qui ne cilla pas, l'attrapa par la peau du cou, pendant que le regard jaune ne le quittait pas. Il pris la seringue pleine du liquide transparent qui contenait le virus, en fit sortir les bulles et le planta dans la peau de la nuque sans récolter autre chose qu'une vague grognement. Cheshire se demandait s'il n'avait pas choisis un cobaye deja souffrant et espérait que cela n'influencerait pas le test. Il déposa le sujet dans une cage au maillage de fer très serre et attendit, assis sur une chaise, en face du regard intense.

Il ne savait pas comment il avait atterri ici, il y avait bien la sensation d'être passé par un étroit tunnel qui montait en pente raide, mais les chats ne portent pas d'attention à la localisation des lieux qui ne mène pas à de la nourriture ou à un partenaire sexuel, aussi celle ci ne l'avait pas marqué. Il avait été pris de la soudaine envie d'y aller, et ne s'en était pas préoccupé plus avant. Et il y avait eu cette créature qui était là, elle n'aurait pas du être là c'était son territoire après tout puisqu'il s'y trouvait, mais bon prince il voulait bien le tolérer, mais il fallait le surveiller, ces créatures faisaient tant de bêtises....


Il faisait nuit maintenant, du moins il devait faire nuit il ne voyait que du noir. Le noir absolu des nuits sans lunes, de celles ou les créatures les plus féroces se cachent en attendant la réconfortante lumière du jour. Une douleur atroce lui vrillait l'échine, elle pulsait dans tout son corps. Il voulut se lever sans y parvenir c'est comme si ses membres s'allongeaient d'eux mêmes, comme si tous les os de son corps s'étiraient, mettant à mal ses muscles, ses tendons et ses nerfs; tirant sur sa peau. Il voulu hurler de souffrance mais son miaulement d'agonie se transforma en un hululement étouffé.


C'était le matin, le silence régnait en maître sur toute la vallée autour du château, l'automne affirmait sa main-mise totale sur le paysage en le recouvrant d'un brouillard épais qui s'accrochait paresseusement aux pentes des collines avoisinantes. Le professeur se releva, il avait encore passé la nuit dans la bibliothèque à jouer des airs sinistres au violon, il pesta contre son satané somnambulisme et descendit prendre une tasse de chocolat bien corsé et des biscottes avant de retourner voir son cobaye. Il aimait prendre son temps avant de prendre note de ses observations sur les cobayes. Il savait qu'un savant éclaire (comme il aimait à s'appeler) ne pouvait pas se permettre d'agir dans la hâte. Il fini donc soigneusement de ramasser les miettes de la nappe pour se rendre tout en haut de l'immense tour de pierre grise.


Il monta allègrement les douze volées de marches et se rendit devant la cage. Pour le moment le professeur était aux anges, sa pièce n'empestait pas la chair en décomposition et il n'entendait aucun râle de souffrance, juste une respiration calme et posée. Il se posta devant le cobaye et observa avec un rire nerveux qui se répercutait sur les murs. Magnifique! Merveilleux! La créature était en vie. Certes elle était laide à en pleurer, sa peau noirâtre semblait avoir été attaquée par de l'acide et il était couvert sporadiquement de touffes de poils roses et violettes, comme une parodie grotesque de couleur de peau humaine. Ses dents dépassaient de sa bouche et le faisaient baver constamment. Ses yeux brillaient d'un éclat inquiétant et le mouvement régulier de ses griffes qui sortaient et se rétractaient avait quelque chose de foncièrement désagréable. Il avait hâte de voir si la chose pourrait parler, communiquer avec les hommes. Il lui demanda plusieurs réponses simples, comment il allait, quel était son nom, si il voulait à manger, si il avait mal, mais la chimère le regardait de ses yeux intelligents et fous sans ciller. Puis quand le professeur allait passer à un autre test, sa création ouvrit sa gueule remplie de dents tranchantes et étonnement régulières: "Poisssssssson." Les yeux écarquillés du savant se posèrent de nouveau sur lui, exprimant une joie incommensurable devant ce mot prononcé d'une voix sifflante et mal assurée. Dans sa trop grande émotion il prit la décision de donner un nom à sa chose: "Tu seras ...Chester ! Chester Cheshire!" L'animal ne répondit pas tout de suite, puis avançant son museau vers la grille il demanda: "Sssi je peux avoir nom, je peux être humain?". Son créateur lui répondit qu'il était a moitié humain, mais que son apparence l'empêcherait toujours de se mêler aux hommes. Les lèvres rosâtres se retroussèrent en un rictus atroce qui se transforma progressivement en celui d'un jeune homme, nu, normal sous tous rapports, qui se tenaient droit, un sourire ironique fendant son visage.

Le créateur est devenu blanc. A regarde autour de lui. A parle fort. Mal aux oreilles. Le bruit. Le bruit. Le bruit. J'ai pris grillage. Cette forme est mal pour lui. Je change. Reprend celle d'avant. Ma tète me fait mal. Brûle. Arrêter ce bruit. Arrêter ce bruit. Arracher cage. Le fer est facile à déchirer avec les griffes. Le bruit dans la gorge. Arrêter le bruit. Arrêter le bruit. Arracher la gorge. Arracher la gorge. Vite. Gorge arrachée. Manger maintenant.


Il avait neige, il neigeait toujours par ici, même en été, comme si l'hiver avait apprécié l'endroit et avait décidé d'en faire son lieu de résidence permanent. La lumière pale se reflétait a peine sur la couverture mate et glacée qui recouvrait tout. Ses pieds commençaient a geler, mais il n'y accordait aucune espèce d'importance, cela faisait des heures qu'il marchait nu dans la neige et n'en était aucunement incommode, et il ne voyait pas de raison pour que cela commence.

Il faisait nuit maintenant et il marchait toujours, ses pieds étaient raidis et suintaient, ils n'étaient plus douloureux car il était passe au delà de la douleur. Un voile rose obscurcissait sa vue devenant de plus en plus opaque a mesure qu'il s'approchait de la lumière et distinguait tour a tour, une maison, une fenêtre et une silhouette tenant une chandelle. Le monde bascula lentement sur le cote et s'assombrit totalement quand sa tête heurta le sol. ]

Il faisait chaud, tellement chaud, il sentait la moiteur de son corps mouiller les draps. Comment pouvait il faire chaud alors que les dernières images du monde qu'il avait enregistre parlaient de neige. Et la lumière d'où venait toute cette lumière? Cette lumière chaude, si chaude qui lui faisait mal aux yeux, transperçant ses paupières. Il tenta de se relever, lentement, il ouvrit les yeux ne voyant d'abord qu'une aveuglante lumière jaune, et cette odeur de cire omniprésente était presque étouffante. Au bout d'un long moment il parvint a distinguer une silhouette légèrement plus sombre que le reste, qui se détachait sur un cadre luisant et noir. Il plissa les yeux pour passer outre ses rétines agressées.
C'était un homme, un vieille homme, il le connaissait, même s'il ne l'avait jamais vu. Cet homme tout le monde l'avait vu au moins une fois a Wonderland, cet homme tout le monde en avait entendu parler au moins une fois dans sa vie. Cet homme c'était L'Habitant-De-La-Maison-Isolee-Dans-La-Foret-Qui-Allume-Des-Bougies-Lors-Des-Nuits-Sombres, il recueillait depuis la nuit des temps les voyageurs perdus et désorientes qui tentaient de traverser la foret, bien souvent ils perdaient quelque chose dans la neige, toujours d'ailleurs, on supposait que c'était sa façon de se faire payer ses services et personnes n'avait jamais songe a venir lui réclamer quoi que ce soit. il était petit et rabougri et malgré la chaleur intense que dégageait les centaines de bougies, qui recouvraient presque chaque surface plane, il portait un gilet en laine épaisse. Chester s'assit sur le bord du lit, releva une jambe qu'il posa sur le rebord en bois du sommier et entreprit de se lécher avec la plus grande attention. Pendant que son hôte, qui l'observait du coin de l'oeil, eu une vague de dégoût qui lui traversa le visage. L'homme n'avait rien trouve sur celui qu'il avait recueilli, il avait bien failli le laisser la a mourir dans la neige, mais quelque chose avait attire son attention, l'avait intrigue et c'était des plus agaçant. Il était pourtant face a un homme normal, rien dans son apparence ne pouvait être la source de cette curiosité, mis a part peut être la couleur étrange de ses yeux. Il était rassure dans un sens qu'il aille mieux, il pourrait le mettre a la porte plus vite et quitter ce rôle d'hôte attentionné dans sa pauvreté, cela lui répugnait au plus haut point, peut être était il temps qu'il prenne sa retraite.
Le Chat s'ennuyait, il voyait maintenant et l'odeur lui déplaisait fortement, elle agressait son nez délicat, et cela lui était désagréable, il fallait que cela cesse. Et cet homme qui pensait le regarder discrètement l'énervait au plus haut point, les chats n'aiment pas qu'on les regarde quand ils n'y sont pas décidé. Cela l'agaçait. Il voulait se fondre avec le décors pour ne plus subir ce regard, s'y soustraire pour être libre. Ce qu'il fit, pour la plus grande surprise de l'homme. Il regarda tout autour de lui l'angoisse le prenant a la gorge l'empêchant de hurler, mais qui viendrait a son secours? N'était-il pas au milieu des bois, la ou lui seul pouvait connaître son chemin. Et il y avait ces yeux, leur couleur bizarre et glauque. Il haletait, Les yeux étaient la devant lui, ironiques et froids, et les griffes se refermèrent sur sa gorge, lentement, faisant jaillir des gerbes de sang qui éteignirent toutes les bougies.

Plusieurs mois avaient passes, sans pour autant qu'il ne s'en rende compte, il avait toujours trouve la notion de temps futile et trop abstraite pour y porter de l'intérêt. Il en avait profiter pour faire le tour de wonderland et uriner sur un certains nombre de choses, vivantes ou non, pour signifier sa présence au commun des mortels. Il était passe par des endroits enfumes ou une créature énonçait des phrases sans queue ni tête d'un air sentencieux, et il avait passe son chemin. Il se baladait en ville, et par moment avait envie de devenir invisible, il y arrivait a la perfection jusqu'à ce qu'il pense a autre chose. A ce moment la son sourire,lui, devenaient visible ce qui avait le plus souvent comme effet de déclencher des mouvements de foules, ou les plus faibles se faisaient piétiner. Dans la foret il avait croise un certain nombre de créature amusantes, il avait dévoré certaines, leurs petits cris d'agonie le réjouissaient au plus haut point. Le chien balayette quant a lui avait garde un souvenir cuisant de leur rencontre et avait paraît-il change de démarche en même temps qu'il souffrait d'un peur panique des félins.
Et pis il avait croise Alice. Il avait d'abord eu dans l'idée d'aller un peu terroriser les gens et il était tombe sur elle. Le sourire flottant n'avait pas eu l'air de la déranger, pas plus que les changement intempestifs de forme d'ailleurs, ni même sa véritable apparence. Chester était un peu perdue. Etait-elle aveugle? Pourtant non puisqu'elle avait emmène par la patte un monstre en décomposition permanente de 100 kilos chez elle pour lui donner du saumon et une place sur la courtepointe.
Chester tout ronronnant avait accepte avec plaisir puisque la surprise était partie sans demander son reste devant du saumon. Apres tout si son apparence ne la dérangeait pas... Il était donc reste un peu, comme un coq en pâte, a se faire gratter derrière les oreilles en mangeant du saumon.
Il partait, pour plusieurs jours, vaquer a ses occupations, mais il revenait toujours, car jamais il n'aurait crache sur une couverture dans un pièce chauffe et de la nourriture qui ne bouge plus.

Et pis il y avait eu l'enrôlement, il lui avait été explique beaucoup de choses sur l'avantage des associations, il ne les avaient pas comprises, mais avaient accepte. Il y a des gens a qui on ne refuse rien, même quand notre esprit et dérangé. Il se sentait foncièrement sensé face a lui, et cela le terrorisait, le paralysait presque. Et il obéissait parce que c'était dans son intérêt et qu'il tenait a pouvoir continuer a manger du saumon chez la petite Alice, tellement attendrissante les mains pleines de sang...


Hors Rp'



    Premières impressions concernant le forum: Beauuuuuu et les joueurs sont fooooooorts ( T__T), et les graphismes sont superbes! Et le contexte original et très bien mené! Félicitations!
    Éventuelles idées pour l'améliorer: Le laisser comme il est.
    Comment nous avez-vous découverts: Par un joueur.
    Depuis combien de temps faites-vous du Rp': Oula...environ 3 ans, un peu moins et par périodes intermittentes.
    Évaluation de votre activité sur le forum: Mon année étant en train de commencer, j'ai 30 heures de cours hebdomadaires + 20 heures de job....+ environ 15 heures de travail maison, je dirais que je peux poster entre 1 et 4 fois par semaine.
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MessageSujet: Re: ~~Cheshire Cat Chester~~ ~~Cheshire Cat Chester~~ EmptyDim 11 Oct - 13:38

Et hop ! Validé 8D Bon jeu !
Lucian Hauer
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