Sujet: Puss in Boots || "Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Assistance..." Mar 6 Juil - 21:02 | |
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PERSONNALITÉ ___________________________ « Puss, Puss. Je hais ce nom. Il m’évoque tout ce que peut évoquer en vous les termes d’infamie, de traitrise, de ruse malpropre et exécrable. Cet homme, que j’ai cru, l’espace d’une infinitésimale seconde, être mon pair, du moins mon ami, sinon mon am… Mais non, il n’en est rien ! Ce n’est qu’un exécrable petit… malappris ! Et je suis bien heureux que mon confrère Mirror, ait prouvé au monde la machinerie de cet affreux personnage, les malversations ignobles dans lesquelles il se vautrait avec panache. Regardez-le maintenant, ce pantin, ce minable, il ne peut plus se trémousser là, ni rabrouer son derrière maintenant qu’il a les menottes aux mains ! Ah, que ça lui fait une belle jambe, ah ! que le nom et l’honneur de la Police des Contes, le nom et l’honneur que cette vermine avait bafoué, ah qu’ils resplendissent de nouveau à présent ; qu’il resplendissent maintenant que ce fumier ne fait plus parti de nos rangs.
Sachez-le, sachez tous, Puss est un être malsain et obscur, et à présent, nul ne peut ignorer cette facette qu’il avait réussi à dissimuler. Nul ne peut démentir ce qu’il est, à présent. A présent, sa face pâle rougit de honte, rougit de haine, rougit devant tous les actes criminels qu’il a entreprit.
Il était beau, il était fier. Il embobinait toute la populace avec son charme salace, avec ses foireuses salades, il vous arracher votre attention. Vous lisiez un journal, il l’envoyait au loin pour vous vendre ses sornettes et ses « nouvelles toujours plus fraîches que dans ces ersatz de gazette ». Il connaissait l’actualité mieux que tout le monde. Le monde, mieux que tout le monde. Qui n’a pas un jour était tenté de croire à ses fabulations merveilleuses ?
Mais Puss est un traitre, Puss vous fait miroiter le plomb et scintiller le calcaire. La pierre aurait des airs de diamants entre ses mains, et vous seriez prêt à gober qu’il est votre meilleur ami s’il voulait bien vous en convaincre.
Il n’est doué à ce jeu que parce que son pouvoir le lui permet. Sans lui, il n’est rien. Rien qu’un grossier arnaqueur, rien qu’un saltimbanque dépassé. Un prestidigitateur dont les tours n’ont plus de secret pour personne.
Regardez, et voyez : cet homme n’est qu’un hideux bouffon qui se pavane avec supériorité. Mais tu n’es rien Puss. Rien. »
Ces propos, d’une véhémence rare et peu connue du célèbre Capitaine de la police des Contes, Welcôme Owen, ont ébranlé toute la foule, hier matin. Toute la foule qui s’était ressemblé pour assister au procès dudit Puss in Boots, autrement connu sous le nom du Marquis de Carabas, ou bien encore Mars I. Karus, de son vrai patronyme.
Que d’étonnantes informations nous furent livrées-là. Moi-même qui vous écris, étais persuadé de l’honnêteté de ce Marquis, et maintenant, je n’en reviens pas d’apprendre que je me suis fait berner depuis le début. Pourtant, dans mes souvenirs… il n’était pas comme ça, le Marquis…___________________________
MORPHOLOGIE ___________________________ « Oh Mars, eh bien… c’est un charmant jeune homme oui… c’est le moins qu’on puisse dire… Quand il est arrivé à Samarcande, je… je dois dire… oh, je n’y ai pas cru… un petit ange comme ça, que venait-il faire en prison ? Ca n’avait pas de sens. On m’a dit plus tard les raisons de son incarcération mais… voyez… je, j’aimais bien qu’il passe de temps en temps à l’infirmerie… Même si on est souvent débordés… il est si craq… euh, oui, enfin, quelque chose de plus objectif… vous avez raison. Eh bien… il a les cheveux noirs… et la longueur, ça dépend… en prison vous savez… mais quand il est rentré, il avait les cheveux mi long, au bas du cou, je dirais… oh, qu’est-ce qu’il… et sinon, ses yeux, des yeux de chat si je puis dire, ils sont d’un vert extraordinaire… si clair… à la lumière, on dirait de l’ambre, des billes d’ambre… finement ciselées, constellées de milliers de stries qui viennent embrasser sa pupille en forme de lamelle… c’est très intriguant, il est vrai, mais c’est très mignon, enfin… à part ça… il est bien mis de sa personne, disons… Une charpente tout à fait euh, je… j’oserais dire, sexuelle ? Enfin, vous me gênez… »La pauvre infirmière Lauren Tuttrouj n’arriva pas à articuler davantage que ce petit portrait, mais nous avons pris soin de demander l’avis d’un homme, que nous espérions plus objectif :« Quoi, l’aut’ tarlouze là ? Vouais, avec son p’tit mètre 75 et ses 65 kilos tout mouillé, y pesait pas lourd contre les autre de Samarcande. Enfin, vous voyez le genre. Un playboy qui les fait toutes baver, mais pour moi il manquait un peu de muscles le petit. Encore, j’ai déjà vu pire, dans le genre maigrichon, lui ça allait, un peu de chair à manger et de quoi encaisser quelques passages à tabac. M’enfin, c’était pas un golem pour autant… Brun, les yeux jaunes, l’air à toujours préparer un sale coup. Je lui faisais pas confiance moi à ce type. D’ailleurs, je l’ai jamais laissé m’approcher. Quand il touchait quelqu’un, ça avait toujours des conséquences désastreuses. Ca se voit sur son visage qu’il est pas net. Même s’il vous fait son sourire le plus charmeur… avec moi, ça marche pas ces entourloupes. Il est trop beau, trop blanc pour être innocent. Et son sourire factice, et ses airs mielleux… il doit en embobiner plus d’un et d’une celui-là… »Nous confia aimablement le geôlier affecté à son étage… Eh bien, espérons que cela vous suffise pour vous faire une idée de l’homme ! Il a été relâché sous peu, mais cela ne veut pas dire qu’il est rentré dans le droit chemin de la société Malkinienne. Faites attention à vous si vous croisez cet homme ou un être lui ressemblant… Et surveillez bien vos petites filles…___________________________
IDENTITÉ ___________________________ Nom : I. Karus Prénom : Mars Surnom(s) : Puss in Boots, Marquis de Carabas, Klaverjassen (ce dernier en raison du fait qu’il se trimballe tout le temps avec un jeu de 52 cartes dans la poche. Tant pour tirer l’avenir aux gens que pour faire des petites farces et attrapes aux passants). Âge : 22 ans Date de naissance : 1er Avril.
Emploi : Medium bon marché de temps en temps. Consultant, parait-il. Indic’ en fait… mais il déguise ce métier là en exerçant le job de serveur au Salon de Thé (celui de Mad Hatter). Ville natale : Neverland Orientation sexuelle : Au fond du couloir à gauche… Oui, c’est ma chambre… Don surnaturel : « Euh, eh bien, je crois… ah, décidemment. Pourtant, c’est pas faute d’en avoir parlé ces derniers mois… Euh, en tout cas, Mirror disait que ça lui était très pratique pour résoudre ses enquêtes… Enfin, dès que je m’en rappelle, je vous le dit… »Propos recueillis par le commissaire Traffal Garry, qui a travaillé en étroite collaboration avec le Capitaine Mirror. Nous ne sommes pas en mesure, à notre grand regret, de vous dévoiler cette information…- Spoiler:
Comme vous le savez si vous avez lu le PP, le Marquis a un don des plus pratiques, qui lui permet, en résumé, de modifier les souvenirs des gens. Il ne s’agit pas de les effacer, mais simplement de les altérer. Ce que vous avez vécu vous semblera plus beau ou plus triste, plus fantaisiste peut-être. Il se peut qu’en faisant un effort supplémentaire, Puss arrive à vous faire croire que vous avez vécu un moment de votre vie qu’en fait vous n’avez jamais vécu.
Mais ce n’est jamais sorti de nulle part. Par exemple, ce dimanche, vous êtes sorti acheter du pain. Puss peut vous faire croire qu’en plus du pain, vous avez aussi acheté de l’eau et des céréales… Il peut même vous faire croire que vous avez braqué l’épicerie… Mais il ne peut pas vous faire croire que vous êtes allé pourfendre un démon à perpette les oies. Il faut que cela reste dans la continuité logique de votre souvenir.
Puss a deux façons de vous toucher avec son pouvoir. La première, qui est la plus efficace sur le long terme, mais qui nécessite beaucoup de patience pour être mise en place, est la suivante : Mars doit vous parler. Il va répéter ce dont il veut vous convaincre jusqu’à ce que cela vous parasite la mémoire. Comme dans l’histoire, où il ne cesse de répéter aux prisonniers qu’il est ses amis alors que bien sûr, il ne les connait pas. Il faut donc que Puss maintienne le dialogue, et cela marche comme une sorte d’hypnose. L’avantage c’est que cette façon la est la seule à pouvoir être, si elle est faite assez longtemps, définitive (et c'est également la seule qui permet au Marquis de toucher plusieurs personnes à la fois, si tant est que les personnes soient assez près de lui).
La deuxième méthode est plus directe mais forcément moins efficace dans le temps. Pour ce faire, le Marquis doit vous toucher les tempes avec une partie découverte de son anatomie. Plus le contact est long, plus le souvenir est altéré. Le plus souvent, Mars utilise ses doigts ou ses lèvres. Grâce à cette technique, il arrive à implanter un souvenir plus rapidement et plus faux, mais la durée de ce souvenir varie entre 2 heures et une semaine, en fonction de la durée du contact. Quand l’effet du don s’estompe, la personne retrouve petit à petit son souvenir, tel qu'il était avant que Puss n’y touche. La personne pensera alors s’être trompée, mais sera contente de voir que ce n’était qu’un oubli passager. Et elle repartira guillerette.
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RÉCIT ___________________________ Au commencement « Ah, franchement, il faut que je vous dise… je suis content que vous vouliez bien m’écouter… Non mais c’est vrai, en prison c’est pas toujours facile. Bon, bien sûr, nous c’est pas tout à fait pareil… on a vécu des choses ensemble… quelques coups bas, quelques coups durs… mais on a su rester proches… et je vous en remercie. Et je me dis : Oh, Mars, quelle honte… après tout ce temps passé avec ces braves, que ne leur as-tu pas conté ton histoire ?
Hein ! Que ne vous ai-je pas tout dit ? Il vous faut pourtant savoir, mes amis. Mes amis… Alors, voilà mon histoire…
Je suis né. Un beau jour. Je vous assure. Il faisait soleil, je m’en souviens. Je suis né à Neverland. Cela vous parle t-il ? Fins connaisseurs va ! Ah, si vous saviez… toute ma vie, je fus trahi… oui ! Trahi mes frères ! Quelle infamie… d’abord mes parents… ah les traitres ! Je voulais être un artiste, ils me voulurent policier… quel fatal supplice… Moi, je voulais seulement danser… Parce que j’aime danser, mais ça, vous le savez déjà. Et eux, eux, ces fourbes, ces mécréants, ils m’envoyèrent à l’école ! Ah, doux G. Zurico… mais après un temps, je leur pardonnais. J’eus tant de succès que je ne pouvais que leur pardonner. Alors que je commençais à peine à leur être reconnaissant… une autre catastrophe ! Oui, et seuls vous, mes véritables compagnons d’infortunes, êtes à même de comprendre. Pan ! Ce mesquin petit imposteur ! Ce gamin en guenille. Ce môme en collant… il est venu tout renverser… ha, mes confrères… je ne lui dois cependant qu’une seule chose. Il a sauvagement assassiné les imbéciles qui me tenaient lieu de parents. Au moins, je n’ai pas eu à me salir les mains… Mais comme je ne voulais pas faire parti de sa rébellion de pré pubères boutonneux, il voulu me trancher la carotide comme à feu mes débiles géniteurs. Trahi, once again.
J’ai fui… non, ne me regardez pas ainsi… Je n’avais pas que ça à faire, perdre mon temps avec son armée d’adolescents en rut… J’ai fui pour le nouveau monde, où je pourrais mettre à profit mes talents. Parce que figurez-vous, chers collègues, que l’école m’avait donné goût à l’intrigue. Au frisson de la découverte, à la minutie de l’enquête. J’étais fin prêt à rentrer chez les Traqueurs… et là, devinez la chance qui me fut octroyée après ces deux trahisons consécutives… Vous ne devinez pas, mes amis ? Ah, vous me charriez. Qui aime bien châtie bien, oh, je le sais. Eh bien ! J’ai rencontré Mirror. Oui, Mirror, le fameux. Celui qui vous a tous mis ici. Celui qui vous a tous fait capoté. Vous ai-je jamais fais le moindre tort, moi ? Vous ai-je fais emprisonner ? Jamais ! Parce qu’entre amis, on se serre les coudes… Eh bien, je le croyais des nôtres aussi. Longtemps nous furent sur la même longueur d’onde et puis un jour… un jour le traitre ! Il m’envoya paître ici aussi ! Ah le chien… ah Mirror, si je te trouve… »Les prisonniers furent obligés de faire descendre Mars de sa chaise pour l’empêcher d’en tomber. Il était en train de s’énerver tout seul et il aurait bien pu se faire mal. On le réconforta, ressassant en chœur et de bon cœur que Mirror n’était qu’un fils de chien et que lorsqu’on sortirait, on le ferait pendre haut et court. Alors qu’il y a une semaine, Mars avait failli risquer sa dignité dans les douches, il était maintenant proches comme jamais, quoique d’une manière différente de ceux qui avaient tenté d’attenter à sa pudeur. Ils semblaient avoir pour lui la sympathie des membres de vieux gangs. Allez savoir…
Néanmoins, contrairement à ses "amis", Puss in boots fut libéré au bout de trois mois. Mirror en personne vint l’informer qu’il était libéré bien que sous surveillance, et qu’il devait à présent endosser le rôle de consultant. Il avait reçu, quelques jours plus tôt, la visite d’un de ses supérieurs. Les rumeurs disent qu’il y aurait eu des contacts physiques… louches…Aujourd’hui Puss n’a qu’une idée en tête… se venger coûte que coûte de Mirror. C’est à cause de lui qu’il est obligé de jouer l’imbécile dans ce salon de thé ridicule à glaner comme ça, goutte par goutte la moindre information sur ce lourdaud de Wolfy, entre deux tours de passe-passe. Qu’en a-t-il à faire, du gros et mauvais loup, lui ? Il appréciait davantage les enquêtes un peu moins exposées mais tellement plus rigolotes, et surtout celles où il pouvait intervenir sans que les conséquences soient trop importantes. Eh, c’est qu’il avait un véritable attrait pour la résolution des énigmes ! Bon, il était un peu mauvais joueur, parfois, et trichait de temps à autre, mais plus d’une fois son cerveau seul avait eu raison des mystères des affaires qu’on l’avait chargé d’éclaircir. Et Mirror lui avait tout enlevé… Mirror lui avait coupé les ailes… Mirror, ce traitre qu’il pensait, qu’il avait pensé, être son pair, du moins son ami, sinon son camarade…
Enfin, ce qu’il avait fait était inacceptable… Et le moindre geste de Mars trahissait sa haine. Il est, depuis son retour de Samarcande, particulièrement aigri et agressif. Il reste pourtant charmant la plupart du temps, mais son côté impulsif et cinglant se dévoile plus souvent que lorsqu’il était jeune.
C’est que depuis qu’il est sorti, il a une grande tendance à s’en jeter quelques uns après son service… Ce petit vice, pour le moment relativement modéré ne se voit pas trop, le matin, après qu’il ait décuvé. Mais le soir, il arrive assez régulièrement qu’on le retrouve au comptoir. Il a néanmoins gardé l’habitude d’être un charmeur hors pair et de la séduction a fait son royaume. Le petit chat mène la danse comme nul autre, et n’est pas si mauvais danseur, comme vous pourrez vous en rendre compte, Mesdames… ___________________________
HRP ___________________________ Premières impressions concernant le forum : Le design est mieux comme ça, même si je suis un peu triste que la dominante soit toujours au gris. Éventuelles idées pour l'améliorer : Atchoum. Désolée j’ai le cerveau en compote depuis le début des vacances. Ah si, un code pour la fiche... toujours utile...! Comment nous avez-vous découverts : Comme la première fois. Tout ça c’est la faute à la rôtisseuse. Depuis combien de temps faites-vous du Rp' : Depuis trop longtemps :’ ( On ne vous a jamais appris qu’il ne fallait pas demander son âge à une demoiselle ? Malpoli va ! Évaluation de votre activité sur le forum : Dépend du temps que la vie m’octroie.. ! En vacances je suis plus active qu’en d’autres temps. Code : [Validé by Charmy] (eh, soyez vicieux, changez-le 8 )
Dernière édition par Puss In Boots le Ven 9 Juil - 15:58, édité 1 fois |
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