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Olivia McCartaigh - Manipulatrice manipulée

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MessageSujet: Olivia McCartaigh - Manipulatrice manipulée Olivia McCartaigh - Manipulatrice manipulée EmptySam 23 Jan - 16:25

Ma jolie fiche de présentation

Nom:
McCartaigh


Prénoms:
Olivia Enorah. En sachant que le premier prénom est plus utilisé que le deuxième

Surnoms:
Vous êtes fous dans votre tête vous hein?

Emploi:
apprentie chasseuse de primes, auprès de son père.

Orientation sexuelle:
Bon, elle a beau être très savante dans certains domaines, là c'est le noir complet. A peine si elle sait que deux personnes de sexes semblables peuvent... voilà quoi. Nous dirons donc hétéro, par défaut, mais tout peut changer...
Mais pour l'instant, elle n'est pas du tout, mais pas du tout, pas du tout intéressée par ça. Et puis, comme elle sait rien de ça, elle préfère ne pas parler de ça, au risque qu'on se moque.


Ville Natale: Wonderland.

Don surnaturel: Vous faire croire tout et n'importe quoi. Quand elle ouvre la bouche, c'est irrésistible, on l'écoute et on croit ce qu'elle est en train de raconter sauf:

-si c'est complètement aberrant. Les éléphants multicolores, y'a pas de chance pour que ça arrive.

-si vous savez quelle genre de personne elle est et que vous luttez contre son venin de paroles, vous avez cinquante pour cent de chances de vous en tirer sans croire forcément à ce qu'elle dit.

-si elle ne l'utilise pas ou si elle est trop fatiguée pour le faire.

-si vous vous appelez ses parents.








Description physique:


«Oh, She’s a charming girl!»

Hector de LaVillière, était pour le moins surpris. La jeune fille qui venait de lui ouvrir la porte ne ressemblait pas du tout à Simon McCartaigh, l’homme avec qui il avait pris rendez-vous aujourd’hui. Déjà, elle ne semblait pas avoir plus de treize ans, en témoignait son visage encore un peu rond, et son corps pratiquement dénué de formes. N’allez pas vous imaginer que Hector de Lavillière était un gros pervers qui matait toutes les femmes ou filles quand il en rencontrait une, mais quand on portait une robe aussi moulante que celle que la charmante enfant portait actuellement, on ne pouvait qu’apercevoir son manque de formes. Pourtant, il devait reconnaître que ça lui allait plutôt bien, et que cette robe bleue s’accordait parfaitement avec son teint pâle.

-Bonjour, monsieur. Vous avez rendez-vous avec mon père, je suppose. Entrez, je vous en prie, il ne tardera pas.

Elle ouvrit légèrement la porte, de façon à ce que Hector puisse entrer.
Celui-ci hésita quelques secondes, puis finit par entrer. La demoiselle lui adressa un charmant sourire, avant de tendre sa main. Une petite main. Il fronça les sourcils. Que voulait-elle qu’il fasse...? C’était un de ces grands moments de solitude comme on en vivait parfois, que ce soit au théâtre, quand l’acteur qui était en face de vous oubliait son texte, et que c’était à vous de rattraper tout, ou à l’épicerie du coin, quand vous faisiez tomber toutes les pièces de votre porte monnaie, sous les regards rieurs des clients. Il baissa la tête-la jeune fille était plutôt petite- et croisa son regard. C’est à ce moment là qu’il comprit que ses iris étaient rouges. Oh, dans Malkins, il y avait parfois des phénomènes étranges, et il ne se mit pas tout de suite à crier à l’aide, mais il devait avouer que ces yeux-là étaient inquiétants.
Et elle lui renvoyait un regard sévère. Il comprit ce qu’il devait faire. Il se baissa et baisa la main de son hôte . Celle-ci sembla se détendre et son bras revint se placer à sa place (c’est à dire le long des hanches). La petite lui sourit, et il remarqua des fossettes.

-Suivez-moi.

Sa voix était jolie, bien qu’un peu chantante, ce qu’il s’en doutait, pouvait vite devenir énervant, surtout si elle parlait avec ce ton un rien supérieur.
Hector était déjà venu ici, mais il ignorait que Simon McCarthaigh avait une fille.

-Je suis la fille de Simon McCartaigh, dit-elle alors qu’ils traversaient un énorme salon décoré un peu kitschement au goût de Hector.

-Ah,a dit-il, plus occupé à regarder l’immense pièce.

Il savait que Simon était quelqu’un d’aisé, voir de très aisé.
Mais il ne se rappelait plus qu’il avait une si grande maison! Ce devait être parce que sa femme l’avait arrangée de façon à ce qu’elle paraisse encore plus immense, et surtout, plus noble.

-Je peux vous faire du thé?

Il se tourna vers la brunette.

-Oui, merci.

Celle-ci lui adressa -encore- ce sourire qu’il trouvait maintenant plus uniforme que charmant. D’un geste de la main, elle lui indiqua une chaise où s’asseoir. Il s’exécuta, toujours tourné vers elle. Il la regarda s’en aller d’un pas dansant, quoique élégant. Elle lui fit l’effet d’être une Dame miniature. Il soupira, en regardant la table, se disant que les jeunes paraissaient de plus en plus vieux. Plus mûrs, plus tôt. C’était bien dommage. Il fallait laisser leur enfance à ces enfants. Il soupira encore, en se disant que la petite ne devait pas beaucoup s’amuser. Pourtant quand elle revint, cette pensée disparut aussitôt de son esprit. Elle ne paraissait déjà plus une enfant, et il n’aurait su dire pourquoi.
Sur un plateau qu’elle tenait à bout de bras, il y avait deux tasses pour le thé.
Il lui sourit, et elle lui rendit son sourire. En posant sa tasse devant lui, il y eut ce très bref instant, où ses cheveux vinrent effleurer le bout de son nez ( le nez d’Hector, hein).
C’était un parfum légèrement vanillé, et d’autres choses indescriptibles. Ca sentait bon.
Des cheveux couleur chocolat au parfum vanillé. Il eut un mince sourire en pensant à ça.

-Comment vous nommez-vous?

Elle sembla soudain confuse, et porta la main devant sa bouche. C’était un geste ridicule, voir grotesque, mais ce qui était étrange, c’est que ça ne faisait pas bizarre quand c’était elle qui le faisait. On aurait dit qu’elle était née pour porter la main à sa bouche, et à avoir ce petit air gêné qu’elle arborait en ce moment-même.

-Mademoiselle Olivia. Je suis désolée, j’ai complètement oublié de vous dire mon nom.

Olivia McCartaigh. Fille d’un riche consultant de Malins, qui avait déjà fait ses preuves, elle était déjà promise à un avenir tranquille. Il observa ses cheveux coupés courts, légèrement ondulés, qui retombaient sur ses épaules, ses mains délicates tenant la tasse de thé, son air ailleurs, ses bras frêles... et pensa brièvement qu’elle n’avait plus qu’à attendre quelques années pour se trouver un mari digne de ce nom.
Sauf que dans ces yeux rouges, il y avait quelque chose qui clochait.
Ces deux iris qui lui faisaient face n’appelaient pas du tout à la petite vie tranquille qu’il avait imaginée pour elle. Non, il aurait juré que quelque chose brillait dans ces yeux. Elle avait des yeux perçants.
Trop perçants, et dérangeants. Heureusement, elle sembla se rendre compte que le regarder le gêner, et elle détourna son regard pudiquement.

-Commençons, voulez-vous?

-Commencer quoi?

-Eh bien, la réunion. Mon père n’est pas là, et je sais que vous devez vous demander pourquoi c’est moi qui suis là, mais je pense que nous pourrions commencer sans lui. Je suis un peu son assistante. Vous voulez bien? demanda-t-elle

-Eh bien, oui, je n’y vois rien à redire.

Sa bouche s’étira en un sourire.




Description Psychologique


«Oderint, dum probent»
Mouahahha.

Olivia était une jeune fille hypocrite. Sauf que peu de gens s’en rendaient compte. Et quand ils s’en rendaient compte, c’était trop tard. Elle avait gagné. Et Hector tomba dans le piège.
Le soir, une fois couché dans son lit, il y repensa longuement. Il se rendit compte qu’il avait dit plus de choses que nécessaire. Déjà, quelle idée avait-il eu d’accepter de commencer sans Simon McCartaigh? C’était une gamine de treize ans!
Heureusement, Simon McCartaigh était vite revenu, et semblait ne pas trop lui en vouloir d’avoir commencer sans lui. Au contraire, il semblait féliciter sa fille, et avait lancé cette phrase «celle-là, elle ira loin», en caressant les cheveux de la jeune fille avec fierté.
C’est là qu’il avait commencé à se dire qu’il s’était un peu laissé aller.

Elle l’avait envoûtée. Il n’avait pu détacher son regard de ses lèvres (non pas qu’elles étaient pulpeuses ou quoi que ce soit d’autre), mais il s’était senti peu à peu emporté par le flot de ses paroles. Que lui avait-elle dit? Des choses à propos du Big Bad Wolf (ce qui était logique vu que c’était l’épouvanteur le plus recherché par la police des contes), et d’autres choses à propos du sort des malheureux citoyens de Malkins qui avaient été capturés par les lutins, et de ce qu’elle ferait-elle, si elle était une traqueuse, tout en disant que bien sûr, elle trouvait le travail des traqueurs sensationnel mais que quand même il y avait des progrès à faire. Elle les avait critiqués de manière subtile, et il s’en rendait compte une demie-journée plus tard. Lui, Hector, s’était fait critiquer par une gamine! Il ne put que s’en sentir blessé. Et dire qu’il l’avait trouvée charmante!
Car, il ne savait rien de tout ça, mais elle plaisait beaucoup aux gens. Du moins à la première impression. Et même à la deuxième. Et aussi à la troisième et à la quatrième, car on ne pouvait pas résister. Sauf si on avait une volonté de fer.
Ou si on était ses parents. Car, ceux-ci n’arrivaient pas à se faire manipuler. Peut-être parce qu’il la connaissait trop, ou parce que son don ne fonctionnait pas en leurs présences. Car, si Olivia avait déjà à son âge une grande force de persuasion et qu’elle pouvait charmer un auditoire en quelques mots, c’était en partie grâce à son don. Et la manipulatrice qu’elle était était très satisfaite d’avoir ce don. Car Olivia n’était pas gentille. Pas méchante non plus. Plus méchante que gentille. Egocentrique et manipulatrice. Depuis toute petite, elle mentait comme une arracheuse de dents. Evidemment, au début, ses tentatives étaient ridicules, puisque personne ne la croyait quand elle disait qu’elle avait vu un éléphant rose à l’école. Et quand elle disait qu’elle était allée «sniffer» (sans savoir la signification de ce mot) des produits illicites chez la chenille ( un nom qu’elle avait entendu son père prononcer en rentrant du travail, sans bien savoir qui était cette personne, si c’en était une), on lui disait de se taire. Alors elle était vexée, mais bien décidée à ce qu’un jour, on l’écoute et qu’on l’admire. Et quand elle découvrit son don, elle fut enfin écoutée.
Quand elle parlait, on se taisait, et elle n’avait presque pas besoin de faire d’efforts pour qu’on la croie. Et enfin, elle put convaincre son public. Car Olivia, depuis toute petite, avait dans l’idée de devenir la reine du Monde. Que tout le monde lui obéisse, qu’elle ait des sucreries toute la journée, qu’elle ait pleins de robes, qu’il n’y ait plus de méchants dans Malkins. Bon, ça, c’était quand elle avait quatre ans. Maintenant, si elle veut toujours devenir la Reine du Monde, c’est surtout pour être au top. Le top du top du top de l’ultratop. Car elle a besoin qu’on la respecte, qu’on l’admire. Et elle est bien décidée à être la Reine: et pour ça, elle a un plan. Arrêter tous les épouvanteurs, et démanteler leur réseau. Et comme ça, il ne restera que des gens biens dans Malkins. Et les gens biens qui verront que c’est elle la plus forte en feront une Reine.
Et si ça ne marche pas... pourquoi ça ne marcherait pas?
Eh bien dans ce cas, elle avisera. En ce moment, elle est apprentie-consultante, auprès de son père, mais peut se vanter d’en savoir autant que lui sur ce qui se trame dans le monde. Car Olivia, en plus d’être une manipulatrice hors-pair, sait aussi se montrer curieuse. Elle glane des infos partout où elle va, et analyse la situation ensuite. Elle a pour ambition de devenir traqueuse (et après elle sera la Reine du Monde de Malkins), pour faire ses preuves.

Hector de LaVillière se demanda brièvement si une fille comme elle irait loin. Peut-être qu’elle deviendrait une grande traqueuse. Ou qu’elle se casserait la figure en route.
Car une fille comme elle, avec ses manières d’un autre temps, ses charmants sourires et sa conversation très adulte s’attirerait sans doute beaucoup d’éloges. Mais aurait-elle des amis? Des gens à qui elle pourrait se confier? Elle semblait trop fière pour en avoir.
Sans amis, pourrait-elle avancer?
Il referma cette parenthèse philosophique en tombant dans les bras de Morphée.

Histoire

Olivia naquit un beau jour de juin. Il y avait du soleil, des oiseaux, des fleurs, des arbres et du pollen.
Et ce dernier élément faisait beaucoup éternuer la mère d’Olivia, Néolia McCartaigh, notoirement allergique.
Mais elle s’en fichait. Dans ses bras, elle tenait son bébé. Une petite fille aux cheveux bruns. Elle avait les cheveux de son papa, pensa-t-elle. Mais une bouille plutôt du côté maternelle. Et des yeux différents de tout... ils étaient rouges.
Mais ça aussi, c’était un détail.
Mais elle devait avouer ne pas trop aimer la regarder dans les yeux.
Simon McCartaigh, lui, n’avait pas semblé s’apercevoir de la naissance de sa fille. Il travaillait trop. Cela attristait Néolia.

«Papaaaa!»

La petite Olivia, cinq ans, et toutes ses dents, les cheveux attachés en deux couettes hautes, se jeta dans les bras de son père, qui rentrait du travail.
Sur le seuil de la maison, la mère attendait le retour du mari, le sourire aux lèvres.
Simon McCartaigh embrassa sa fille sur la joue, et la reposa tout de suite par terre. Il n’allait quand même pas se perdre en effusions pendant des heures.
Il alla embrasser Néolia, et celle-ci lui proposa de faire le dîner dans 30 minutes, et d’aller lui préparer un bain. Ce qu’il accepta sans faire de manières.
Olivia demanda si elle pouvait jouer dans le jardin, ce que Néolia accepta. Les beaux jours approchaient, et sa fille pouvait bien aller jouer quelques instants.
Olivia jouait donc dans le jardin, mais sans réel entrain. Elle ne comprenait pas pourquoi son père semblait si distant avec elle, et pourquoi il avait tant de travail.
Parfois, il était attentionné, et elle sentait qu’il l’aimait. Mais ça durait cinq minutes au plus, et elle se retrouvait bien vite seule.
Certes, sa mère était là, et c’était la personne à qui elle parlait le plus, mais elle avait besoin d’un papa. Comment pouvait-elle attirer son attention?
Ce fut ce jour là qu’elle comprit qu’elle devait faire quelque chose de spécial pour qu’il la regarde, et s’intéresse à elle.

En dehors de ça, Olivia menait une vie normale. A l’école, on l’appréciait parce qu’elle était plutôt sérieuse en cours, mais n’hésitait pas à dire ce qu’elle pensait. Tout en douceur. Elle ne le disait pas de manière violente, mais elle avait cette petite voix acidulée et douce qui remettait les gens à leur place.
Et puis, elle était plutôt mignonne, et ça, ça intéressait les garçons. Mais Olivia, elle, ça l’intéressait pas. Elle préférait «attendre un peu, car je ne me sens pas prête».
Et après tout, quand on est petits, on ne fait pas bien la différence entre amitié et amour, et les garçons n’étaient pas vexés. A côté de ça, les adultes aimaient beaucoup cette petite fille qui parlait bien, et qui ne manquait pas d’imagination. Elle inventait des choses totalement fantasmagoriques, et se vexait quand personne ne la croyait. C’était mignon. Mais Olivia détestait ça, voir que personne ne la croyait, et lui jetait des regards pleinsd’attendrissement. Et voir que son père, s’en fichait royalement. Elle pourrait disparaître une semaine qu’il ne s’en apercevrait même pas.

Mais Olivia, qui semblait plutôt sage, se montra un peu moins conciliante en grandissant. Le point de départ dans ce changement de sa personnalité fut une petite embrouille un jour avec une fille de son établissement. Une dénommée Adeline, qu’elle détestait.

D’après la fille en question, Olivia aurait approché d’un peu trop près son petit copain. Vous me direz, ce sont des choses qui arrivent tous les jours, petite dispute sans importance, mais Olivia ne l’entendit pas de cette oreille. Elle ne supportait pas qu’on la critique devant tout le monde.
Et surtout pas qu’on lui dise ce qu’elle devait faire. Si elle voulait fréquenter ce mec, elle le fréquenterait, un point, c’est tout.
Elle invita la fille dans un hangar, en prétextant que si elle voulait régler ces comptes, elle le ferait là-bas. Et là, on imagine la scène: les deux filles qui se battent et s’arrachent les cheveux en criant. Eh bien non, pas du tout. Vous n’imaginez quand même pas Olivia se battre comme une vulgaire chiffonière.
Elle traumatisa juste la jeune fille.

Comment?

En utilisant son don. Elle avait alors près de douze, et ne savait pas vraiment en quoi il consistait. Mais elle voulait tester. Alors, elle se mit à raconter des choses horribles à la fille, en lui disant tout ce qu’elle allait pouvoir lui faire si elle l’embêtait encore. Et la petite fille bien née, toujours habituée à bien parler, se mit à dire des choses terribles.
Et alors qu’en temps normal, Adeline aurait du se moquer d’elle, et ne pas croire un mot de ce que la brune lui disait, elle fut littéralement traumatisée. Et Olivia, loin de se montrer clémente, continua jusqu’à ce que la jeune fille la supplie de la laisser partir.
Ce jour-là, elle se rendit compte qu’elle était forte. Elle pouvait tout faire croire à tout le monde.

Sauf que ce ne fut pas aussi simple qu’elle ne le pensait. D’abord, elle resta clouée au lit pendant une semaine, morte d’épuisement. L’usage abusif de son don l’avait fatiguée, et le médecin avait juste dit que les pré-adolescents subissaient parfois des crises de fatigue, et qu’elle avait besoin de repos.
Mais Olivia se doutait que ce n’était pas naturelle, comme fatigue. Elle se sentait comme vidée, et n’arrivait plus à réfléchir de manière cohérente. Elle sentait que c’était lié à son pouvoir... il fallait qu’elle l’utilise avec parcimonie.

Peu de temps après, elle envisagea de devenir la Reine du Monde.
C’était son ambition depuis toute petite, mais là, elle était plus décidée que jamais.
Alors que les enfants de son âge sortaient et s’amusaient, elle passait des heures dans sa chambre à mettre au point son plan. Bientôt, les rares enfants à qui elle portait quelque peu d’intérêt ne vinrent plus la voir pour lui demander de jouer avec eux. Car, on a beau être très gentil avec tout le monde, qui voudrait rester avec une fille mégalomane et qui restait dans sa chambre tout le temps?

Mais Olivia qui semblait ne pas avoir besoin de soutiens dans sa vie, souffrait pourtant à cause d’une personne: Simon McCartaigh, consultant et père absent.
Elle avait besoin qu’il s’intéresse à elle, et quand elle déprimait un peu, elle revoyait dans son esprit toutes ses tentatives (vaines) pour attirer son attention, lorsqu’elle était plus jeune.

«Regarde, papa, j’ai fait un dessin! C’est toi en train de tuer un méchant et...

-Magnifique. Tu vas te coucher, par contre.»

Grouah.

«Papa, la maîtresse a dit que j’avais bien travaillé.

-Heureusement que tu travailles bien. Sinon, tu deviendras une Wanted, et tu auras ta tête sur tous les panneaux de Malkins, et tu survivras en volant de la nourriture aux vieilles dames. Va te coucher.

Merci, papa, ça fait plaisir.

Mais maintenant, elle avait son don. Et faire croire tout et n’importe quoi aux gens, c’était un don qui pouvait lui servir... ainsi qu’à son père.
Et en effet, cela ne rata pas. On l’a dit, les parents d’Olivia étaient «immunisés» contre le don de leur fille, mais le père McCartaigh se rendit vite compte qu’il pouvait lui être très utile. Quoi de mieux que d’avoir une fille capable d’embobiner toute une assemblée, pour peu que les gens ne pensent pas à lutter?
Il allait en faire une consultante hors-normes, ou une traqueuse. Qui rapporterait de l’argent. Car lui, ce n’était pas la gloire qui l’intéressait, mais les Yubas.
Avec elle, il allait pouvoir gravir les échelons de la hiérarchie Malkinienne, et ainsi avoir des primes.
Et Olivia devint la manipulatrice manipulée, et consciente de l’être, en plus!
Son père s’intéressait à elle juste parce qu’elle avait son don. Eh bien ça ne lui pose pas de problèmes. Elle veut juste avoir un peu d’admiration de sa part, ça lui suffit.

C’est gamin, hein, comme réaction? Olivia est encore une petite fille. Et elle a atrocement besoin d’une présence masculine autre que tous les imbéciles de son âge.
Alors, la précence, ce sera son papa. Même si il se sert d’elle.

Aujourd’hui, cela fait deux ans qu’elle travaille avec lui, et elle est absolument épanouie.
Depuis toute petite, bonne naissance oblige, elle a des bonnes manières et est très élégante. Et elle en joue, pour séduire encore plus n’importe quel auditoire.
C’est très simple, en fait:
-Sourire charmeur.
-Robes seyantes.
-Regards (faussement ou véritablement) intéressés.
-Pas de coude sur la table.
-Démarche pleine de grâce.
-Savoir se faire discrète quand il le faut.
-Au moment de parler, avoir l’air juste un peu timide
-Parler avec calme
-Actionner son don.
-Et là, elle est une winner. Elle vous a tous eus mwahaha.

Mais il ne faut pas non plus oublier le but ultime de sa vie, et je pense qu'on l'a assez dit, mais on le redit quand même hein:

Être La Reine du Monde.


Le forum:

Précision: double-compte de Poucet
Concernant le forum: Cf fiche de Poucet (oué la flemme). Mais il est toujours aussi génial, et avec des membres actifs :)

Eventuelles idées pour l'améliorer: Plus de poivrons

Comment nous avez-vous découverts: Grâce au partenariat avec une académie rp dont je faisais partie auparavant.

Depuis combien de temps faites-vous du RP: deux ans et quelques, I think (?)


Evaluation de votre activité sur le forum: 5 sur 10, ou plus.

Code: Validé par Wawa.


Dernière édition par Olivia McCartaigh le Sam 23 Jan - 20:09, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Olivia McCartaigh - Manipulatrice manipulée Olivia McCartaigh - Manipulatrice manipulée EmptySam 23 Jan - 19:25

Re-bonjour \ô/ (parce qu'ici on souhaite la bienvenue même aux doubles comptes 8D //PAN//)

De très rares fautes, quelques répétitions (notamment "la jeune fille" au tout début), mais sinon, c'est tout bon. (Je trouve que tu intègres la demoiselle extrêmement bien dans l'univers du forum, ça fait plaisir ♥️) et j'aime bien son don 8DD

Il y a juste une chose qui me chagrine un peu, c'est la raison du clash qui l'oppose à la petite Adeline. En effet, à neuf ans, des histoires de petits copains, etc, ça me parait quand même un peu strange, maintenant, c'est peut être simplement moi qui suit en retard sur mon temps ?! xO
Walrus
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team steak haché
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CITATION : « L'objet possédé est heureux tant que son propriétaire l'a à l'oeil... »

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NOTEBOOK : Le moule à muffins
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MessageSujet: Re: Olivia McCartaigh - Manipulatrice manipulée Olivia McCartaigh - Manipulatrice manipulée EmptySam 23 Jan - 20:08

Re-bonjour :)

Déjà, merci beaucoup, ce fut très rapide :)
Pour la jeune fille, j'ai changé quatre répétitions, j'espère que ça ne choque plus.
Et je dois avouer qu'à neuf ans, torturer une fille mentalement dans un endroit sombre ça paraît un peu abusé.
J'ai donc rajouté quelques années à Olivia lors de la dispute avec Adeline.

Ah, et j'avais pas fait attention, j'avais posté deux fois sa pré-présentation avec son âge, ville et tout ça. Heureusement que j'ai un oeil de lynx
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MessageSujet: Re: Olivia McCartaigh - Manipulatrice manipulée Olivia McCartaigh - Manipulatrice manipulée EmptySam 23 Jan - 20:56

Voilà ^_^ 9 ans, ça paraissait un peu trop... Pas assez 8D

C'est donc parfait, je t'ajoute aux verts, fight \ô/

(Je n'avais même pas remarqué la double pré-présentation ... x.x shame on me !)
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