Puisque je vous dis que ce n'est pas moi... c'est l'Autre.
150 Meurtres ou plus avec circonstances aggravantes (sauvagerie, cannibalisme) [Présomption: absence de preuves] 54 Meurtres avec circonstances aggravantes [Avérés] Parricide [Avéré]
Ça, j'admets, c'est bien moi.
Évasion[Avéré] Détournement de fonds (multi-récidiviste) [Présomption: absence de preuves] Détournements d'héritages et créations de comptes illégaux au profit d'une organisation délictueuse [Présomption: absence de preuves] Membre de cette même organisation [Avéré]
... et une rature, négligemment poinçonnée dans un coin. A Pearl: Promesse...
Outre ma canne fidèle, et tous mes comptes officieux éparpillés ça et là sur Malkins? Rien de bien extraordinaire, pour l'instant. Ah, si... Un objet de petite taille, ressemblant furieusement à un téléphone nouvelle génération... et pour cause, c'est un téléphone nouvelle génération. Mais pas seulement. Il a pour fonction intéressante de scanner tous les textes et de les retranscrire en braille sur un écran pouvant offrir du relief, il fait GPS vocal (et possède l'étrange manie de s'exclamer régulièrement "là y a un mur, crétin!") et surtout, il est connecté 24h sur 24 à toutes les réserves financières des Epouvanteurs et me signale tous les changements en temps réel. Qui plus est il me permet d'utiliser mon ordinateur même quand je n'y vois pas, par un étrange procédé que je serais bien en peine de vous expliquer. Formidable outil pour avorter les manœuvres sournoises de Lily en vue de me ruiner. Il a d'autre fonctions utiles ("cette cravate est verte, abruti!", "ta chemise dépasse, oh, le débraillé!") et accessoirement, un caractère de cochon. Il répond au doux nom de Philionel de Comtoise, abrégé en "Phil" pour plus de commodité.
Autrement... - Une potion Vénus. Navrant, je sais. - Une poupée Vaudou. Toujours utile. - Une paire de Vatenguerre, ce qui me sauve souvent la vie. Pour traverser la rue, par exemple.
Dernière édition par The Jabberwock le Lun 9 Aoû - 12:13, édité 6 fois
The Jabberwock
S.R.F.
HUMEUR : Lassitude et Avarice sont les maîtres mots. CITATION : Beware the Jabberwock, my son...
Plus une famille que des véritables associés. Difficile de garder à l'écart tout sentimentalisme mal placé quand ils sont les seuls à ne pas amalgamer l'Autre et moi-même, ou, si jamais ils le font, à se ficher complètement de Sa monstruosité. Je m'efforce cependant de garder un certain professionnalisme. Reste à ignorer aussi soigneusement leur passif qu'eux se moquent du mien. J'y arrive très bien, merci.
Et plus en détail?
Irfane Curchod: Le Patron. Il m'a sorti des ténèbres, a ravivé mes yeux morts. Pour cela, je lui resterai à jamais loyal. Pour le reste, charisme écrasant et véritable leader. Ambition sans bornes: ce qui m'arrange. Je n'ai, finalement, qu'à suivre son sillage pour atteindre mes propres objectifs. Excellent employeur: je peux bosser tranquillement. NB: a un parapluie quelque peu exaspérant.
Alice Caroll Lily. La petite sœur que je n'ai jamais eu: à la fois terriblement horripilante et agaçante et à la fois diablement attachante. Impératrice capricieuse, elle semble beaucoup s'amuser à me faire tourner en bourrique. La plupart du temps, je ne proteste que pour la forme: j'y suis trop attaché, et elle le sait. C'est probablement avec elle que la distance de rigueur est la plus difficile à conserver. Elle me fait un peu de peine, dans son innocence tordue. J'essaie de la surveiller un peu: si jamais nous venions à échouer, qu'elle au moins… Quand je vous dis que j'y suis trop attaché. NB: Ne pas laisser s'approcher de mes comptes. Ni de mon armoire.
Pearl Mallown: Quelqu'un de raisonnable et de sensé dans ce monde de marginaux. Sorcière attachante que je semble avoir tout d'abord terrorisé: ce qui m'avais quelque peu désarçonné. Je n'ai pas vraiment l'habitude de terroriser les gens… Mais le malentendu (ou presque, car je ne suis pas Lui, n'est-ce pas?) s'est vite dissipé. Finalement, nous nous entendons plutôt bien et Pearl se montre toujours pleine d'égards envers moi. Je lui en suis extrêmement reconnaissant. C'est une jeune femme pleine de charmes…
Sylar Black: Peu croisé. Un homme reposant et qui semble plein de logique: ce qui me change agréablement. Un vieux réflexe de la haute bourgeoisie aurait du me faire le mépriser, mais las: dans mon cas on oublie vite sa caste. Nonobstant, son don reste pour moi une désagréable menace. Mes repères sont déjà assez flous comme ça.
Muscarine Applewood: Connaissance vague. Aimable et sûre d'elle, pas nécessairement très reposante. Mais pas antipathique. Possibilités de faire affaire…
Walrus: Entrevu. Etrange personnage par trop excentrique. Il fait bien son travail: incontestablement efficace, avec son partenaire cité plus haut. Alice l'aime bien.
Les Autres?
Il faut dire ce qui est, je les croise à vrai dire très peu. Ma condition étant assez délicate, les gens normaux que j'entrevois ne durent jamais bien longtemps. Mais...
...mais encore?
Cyrus Fleming
[A venir]
Dernière édition par The Jabberwock le Jeu 3 Juin - 19:43, édité 1 fois
The Jabberwock
S.R.F.
HUMEUR : Lassitude et Avarice sont les maîtres mots. CITATION : Beware the Jabberwock, my son...
Contemple-les, mon âme ; ils sont vraiment affreux ! Pareils aux mannequins ; vaguement ridicules ; Terribles, singuliers comme les somnambules ; Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux.
Leurs yeux, d'où la divine étincelle est partie, Comme s'ils regardaient au loin, restent levés Au ciel ; on ne les voit jamais vers les pavés Pencher rêveusement leur tête appesantie.
Ils traversent ainsi le noir illimité, Ce frère du silence éternel. Ô cité ! Pendant qu'autour de nous tu chantes, ris et beugles,
Éprise du plaisir jusqu'à l'atrocité, Vois ! Je me traîne aussi ! Mais, plus qu'eux hébété, Je dis : que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles ?
Vous vivez lâchement, sans rêve, sans dessein, Plus vieux, plus décrépits que la terre inféconde, Châtrés dès le berceau par le siècle assassin De toute passion vigoureuse et profonde.
Votre cervelle est vide autant que votre sein, Et vous avez souillé ce misérable monde D'un sang si corrompu, d'un souffle si malsain, Que la mort germe seule en cette boue immonde.
Hommes, tueurs de Dieux, les temps ne sont pas loin Où, sur un grand tas d'or vautrés dans quelque coin, Ayant rongé le sol nourricier jusqu'aux roches,
Ne sachant faire rien ni des jours ni des nuits, Noyés dans le néant des suprêmes ennuis, Vous mourrez bêtement en emplissant vos poches.
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The Jabberwock
S.R.F.
HUMEUR : Lassitude et Avarice sont les maîtres mots. CITATION : Beware the Jabberwock, my son...
