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Identité
Nom: B.L.A.C.K.
Prénom: S.Y.L.A.R.
Surnom(s): Carpenter.
Âge: 18 ans.
Date de naissance: Le 2 Mai.
Emploi: Tueur à gages & équipier de Walrus. Membre des Epouvanteurs ; Nettoyeur.
Ville natale: Neverland.
Orientation sexuelle: Qui sait ? Sûrement pas vous.
Don surnaturel: Aucun.
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Personnalité
« La courtoisie avant tout ; le vouvoiement est requit peu importe la personne ainsi que les formules de politesses. Ne jamais se laisser aller en utilisant un autre langage que celui qui est soutenu.
Le sourire ; être chaleureux et toujours l’air éveillé et ouvert, s’intéresser même lorsque cela ne nous intéresse pas, complimenter quand cela ne nous plais pas… Ne jamais baisser sa garde et donner une mauvaise image de sois ainsi que tout ce que l’on représente.
Le bon goût ; choisir les tenues qui nous sciaient le mieux, être présentable en toute circonstance. Privilégier ce qui est simple et chic tout en gardant un accessoire qui nous distingue du classique.
La distinction ; se tenir bien droit peu importe la posture, le regard en avant et jamais la tête baissé comme un lâche ou un perdant.
Le discours ; savoir rendre les sujets les plus banaux intéressant. Tenir son interlocuteur en émois pour en être totalement possesseur. Le rendre dépendant de son discours. Ne dire que le strict nécessaire, sans jamais trop en dévoiler. Parler distinctement et seulement lorsqu’on y est invité.
Surtout n’oublie pas fils, ce dont tu dois toujours te souvenir ; ne jamais baisser sa garde…
- …Et donner une mauvaise image de sois ainsi que de tout ce que l’on représente. Je sais, mère. »Et elle souriait, ravi que son lavage de cerveau marche encore et cela depuis ma plus tendre enfance. Je connaissais ces règles, les appliquant toujours à la perfection. J’étais né pour ça. Machine formaté à ce processus ; sourire, avoir l’air intelligent et être distingué. C’était toujours le même scénario lorsque l’on recevait ou que l’on était reçu ; se donner une bonne image.
Toujours.
Pendant que les adultes parlaient de choses auxquelles je ne comprenais rien, j’observais consciencieusement la scène. Ma mère, femme admirable. Pourtant derrière ses sourires et son maquillage, l’impression étrange qu’elle mentait.
Derrière la chaleur, la froideur.
Jamais d’amour maternel, seulement des principes.
« Tiens-toi droit ! », « Mange proprement ! », « Change de tenue ! »… Toujours, toujours, toujours. J’ai grandis bercé par ces phrases qui m’écœuraient. Mais j’obéissais docilement. C’était plus simple. Tout simplement.
Jamais l’envie de me détourner de ces règles ; l’impression de ne pas être vraiment moi lorsque je me ‘rebellais’. Je suis né pour ça ; obéir à ces principes, c’est comme cela que j’ai grandis. Une telle chaleur que je dégageais devant ces messieurs, cachant cette même froideur. Je suis un être détestable.
Je ne parle pas beaucoup ; seulement pour dire
« Oui, vous avez raison. » ou
« Merci », le sourire éclatant aux lèvres. Voir ces gens ravis pour si peu, ne s’attachant qu’aux apparences.
Comme c’est simple.
C’est tellement simple.
Ce que j’aime, ce que je déteste, qui peut donc le savoir ? Ma couleur préférée, les endroits où j’aime aller… Tout ceci je ne le sais pas. J’ai toujours laissé les autres décider. « Il faut toujours savoir satisfaire le client. » comme mère disait.
Je suis un être programmé pour être parfait.
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Morphologie
« L’apparence d’un homme et sûrement son plus grand atout ; savoir se valoriser sans tomber dans le superflu. Accord parfait entre le distingué et le chaleureux. Attirer les gens physiquement c’est gagner d’avance. Tu comprends ?
Costume noir, le plus souvent, pour se rendre plus mature et dégager un aura posé et calme. Les cheveux noirs, ni trop longs, ni trop courts, bien coiffé et en dégradé, pour dégager progressivement le front et mettre en valeur les yeux bleu profonds. Le visage fin, comme tout le reste du corps ; ne pas être anorexique pour montrer des signes de sous-nutrition, ne pas être enveloppé pour retirer de charme Être grand, bien sûr, sans l’être trop, les un mètre soixante-dix sont de rigueur. Posséder une musculature visible mais pas proéminente. Ne pas avoir de tics ou montrer des signes de stress et de fatigues ; cernes et sueurs sont totalement proscrites. Sourire impeccable qui doit découvrir des dents blanches. Hocher de la tête distinctement lorsque l'on discute ; montrer que l'on donne raison même dans le tort.
Privilégier les couleurs sobres ; gris, blanc, noir et bannir toute couleur voyante tel que le jaune ou fushia. Savoir marier les nuances entre elles ; pas plus de trois couleurs. Avoir des tenues propres et faite sur mesure ; un jean autorisé mais seulement le dimanche et sans trous. Chaussures vernies noirs obligatoires.
Ecriture de la main gauche préférable avec montre en argent au poignet droit. Quelques bijoux mais sans facétie ; un collier ou une bague mais pas de piercings ou tatouages. Alcool à prendre en petite quantité ; rester sobre et ne jamais être bourré. Pas de prises de drogues autorisées.
Tout doit être physiquement parfait sans être grotesque ou factice. Trouver le juste équilibre entre le manque et l’excès. Naître parfait est un art. »
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Récit
Sourires. Va-et vient des convives dans un flot continuel, bercé par une musique douce de violons. Atmosphère apaisante de la lumière des lustres accrochés aux plafonds. Danseuses et danseurs qui s’entrainent dans une valse perpétuelle. Tissus ondulants par leur marche hautaine. Paroles emmêlées, insensées et futiles se répercutant dans la pièce. Sourires.
Ma mère et assise sur un canapé en velours rouge, un verre de champagne à la main, discutant avec ces messieurs de l’entreprise Whisky Wodka Industries. Elle a son masque de la femme splendide ; souriante et chaleureuse. Maquillage impeccable. Visage angélique. Tenue exemplaire. Une femme si parfaite… Trop parfaite. Elle me répugne.
Je hais ce qui est parfait. Mais j’ai appris depuis bien longtemps à cacher mes sentiments, à, moi aussi, revêtir le masque du garçon gentil, souriant, intelligent… Pourtant je suis si froid. Si inintéressant. Il manque cette chose à ma vie banale et sans intérêt. L’impression de perdre mon temps dans ces fêtes mondaines et mornes.
Je ne parle à personne et personne ne me voit. Je ne suis rien à leurs yeux. Ils passent devant mon petit corps d’adolescent, en riant, sans se rendre compte de mon existence. Ils rient et je n’existe plus. Je n’existe pas.
J’ai l’air idiot, avec ma coupe vide de champagne à la main. Je ne bois pas d’alcool parce que mère me l’interdit. Je suis toujours polit avec les gens parce que mère affirme que c’est important. ‘Nous donner une bonne image, tu comprends chéri ?’. Non, je ne comprends pas. Mentir. Être hypocrite. Je ne comprends pas. Être présentable devant les autres. Leur être sympathique. Les vouvoyer, même lorsque qu’ils sont moins âgés ou que ce sont des crétins qui n’ont rien d’autres à foutre que dire des choses idiotes. Hocher la tête et dire ‘Vous avez raison’ alors qu’ils sont en tort. Non je ne peux pas comprendre.
‘C’est plus simple. Tu verras en grandissant.’ Avait-elle dit un jour en soupirant.
Oui, c’est plus simple. Être en bon terme avec tout le monde, leur sourire pour mieux les poignarder dans le dos. Les caresser dans le sens du poil pour leur arracher leur fourrure ensuite. Tirer au maximum le profit des autres pour ensuite les jeter aux lions pour qu’ils les dévorent.
Oui, je comprends. C’est plus simple.
C’est plus simple…
Le soir était tombé, déjà. Le ciel s’était assombri et un vent frais soufflait dehors.
Désireux d’échapper à cette atmosphère oppressante contenue dans la salle, je me dirigeais vers la terrasse, m’extrayant –enfin- de ce bruit et de cette chaleur infernale.
La bise nocturne vint caressée ma joue tandis que debout et droit comme un idiot, je parcourais la terrasse du regard, bercée dans la pénombre.
Un homme. Ou deux. Une lame. Un petit cri et le corps s’affaisse. Sourire de satisfaction. Pas de trace, pas de bruit. Personne n’a entendu, personne n’a vu… Mais le tueur se retourna subitement en m’apercevant, moi, figé sur place comme emprisonné dans la glace.
Peur.
J’aurais voulu m’enfuir mais mes jambes ne répondaient plus. J’aurais voulu hurler mais le son se bloqua dans ma gorge comme incapable de s’extraire. Il s’approchait de moi. Pas après pas je sentis la panique m’envahir. Je tremblais de tout mon corps. Pas. Tremblement. Pas. Tremblement. Pas. Pas. Pas…
Il m’avait plaqué contre le mur de la maison, me soulevant de quelques centimètres au dessus du sol. Je sentais la lame de son couteau plaqué contre ma gorge, son visage à quelques centimètres du mien. Il était à peine plus âgé que moi.
Ce n’était plus de l’anxiété ou de la paralysie. Non, c’était une sensation bien au-delà. Un sentiment de calme statique. J’allais mourir, c’était un fait.
Alors tue-moi. TUE-MOI. Je n’en peux plus de cette attente. Pitié, je veux mourir rapidement et sans souffrance. Alors fait-le. Appuie plus fort sur ma gorge. Finissons-en je n’en peux plus. Tue-moi. Tue-moi…
Je n’ai même pas fermé les yeux. Je voulais voir à quoi cela ressemblais de mourir. Je voulais voir ce que c’était. Affronter le Faucheur en face comme un héritier de la famille Black devait le faire. Alors tue-moi, appuie encore et tue-moi… Être fier… Terreur suprême. Envie de vomir. Envie de pleurer. Terreur absolue.
Je suis mort.
« Ton nom ? »J’entends sa voix quelque part, très loin. Ou peut-être est-ce le fruit de mon imagination. Je ne peux plus rien entendre puisque je suis mort. Alors pourquoi est-ce que je t’entends encore ? Voix froide et tranchante. Sûrement la Mort-même qui me parle. Alors au prix d’un long effort, j’arrive à prononcer dans un chuchotement presque inaudible ;
« Sylar... Sylar Black ».Est-ce vraiment comme cela que je m’appelle ? Un Black doit toujours être fier et moi je suis si… Un Black doit toujours parler correctement et moi je parle tellement… Un Black doit toujours être présentable et moi je ressemble pourtant… Un Black doit toujours être parfait et moi je suis juste imparfait.
« Je me nomme Walrus. Tes yeux, je les rendrai plus perçants qu'une lame... Si tu acceptes de me suivre, je ferai de toi un tueur. »Walrus. W.A.L.R.U.S. Walrus tout simplement.
D’un an mon ainé et pourtant si… impulsif, immature… excentrique, irrespectueux, bordélique, cruel… Il est celui que je n’ai jamais été. Celui que j’aurais toujours voulu être.
Sans tabou, ni limites, Walrus scintille, Walrus déborde d’énergie, Walrus est ma vie.
Il m’a donné une seconde chance, seul être pour qui mon existence a de l’importance. Il m’a apprit à tuer. Il m’a apprit à exister.
Moi si froid, si distant, si intouchable. Il m’a montré le monde, dans son vice, parfois même dans sa vertu. Il m’a montré comment me servir d’une arme à feu dans les pires comme dans les meilleurs moments.
Walrus est mon opposé, il est mon complément, mon alter égo, ma raison de vivre tout simplement. Le voir rire, le voir dormir, le voir en colère, le voir tuer, le voir être.
Walrus parle mal. Walrus s’habille comme un délinquant. Walrus est excessif. Walrus ne fait que des conneries. Walrus est accro à la cigarette. Walrus adore faire l’amour… Il est tout ce que je ne suis pas, il est la débauche et cette différence qui nous unie. Dans sa déchéance je l’admire, je le respecte et je l’adore. Il est tout ce que j’ai. Il est mon Maître, celui pour qui je donnerai ma vie.
Je t’appartiens et tu es à moi.
Hors Rp'
Premières impressions concernant le forum: Forum coup de cœur. <3
Éventuelles idées pour l'améliorer: Aucune, je l’aime comme ça.
Comment nous avez-vous découverts: En me baladant de forum en forum.
Depuis combien de temps faites-vous du Rp': Je ne sais pluuus. Deux ou trois ans peut-être… Fiou c’est fou comme le temps passe vite. ~
Évaluation de votre activité sur le forum: Euh bien, j’essayerai d’être au maximum présent. C'est-à-dire les mercredis et les week-end.
Sinon pour le moment je dois m’en retourner à mes révisions pour mes examens.
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