Identité

Nom: Grundy
Prénom: Solomon
Surnom(s): Week, et c’est super ironique [ou des fois juste Sol]
Âge: 18 ans (ou du moins il en a l'apparence)
Date de naissance: Un lundi, ou tous les lundi, c’est tout ce qu’on sait.

Emploi: Gardien du cimetière, travaille le : lundi, mardi, mercredi, jeudi et samedi sans horaire fixe.
Ville natale: ça dépend d’où il se trouve le lundi. En général au cimetière, donc à Woollyland.
Orientation sexuelle: … Marié le mercredi. Mais on ne précise pas avec qui. Femme ou Homme, ça lui importe peu.
Don surnaturel: Est-ce vraiment un don ou plutôt une malédiction? Solomon depuis sa naissance (ou du moins sa première semaine) ne peut vivre qu’une semaine, en boucle à l’infinie, à la fois pareil et différente. On pourrait appeler cela l’immortalité, mais le garçon préfère nommer ça « un enfer », ce qui peut être synonyme.

Personnalité

Lasse, lassitude, lassé, lassant. Voilà tout ce qui caractérise Solomon.
Un pot vide a parfois plus de réaction que lui, voire plus de sentiments, un pot vide peut même quelque fois sonner moins creux.

Sol n’aime rien, la nourriture pour lui a toujours le même goût, la musique ne fais que se répéter, le temps ne le concerne pas, la vie et la mort il l’a vécu tellement de fois qu’il n’en ressent plus rien. Le seul qu'il accepte réellement à ses côtés est Hugo, son iguane.

Sol n’a peur de rien, qu’est-ce qui pourrait bien l’effrayer alors que chaque lundi est une renaissance et samedi une fin?
S’il est devenu gardien de cimetière c’est parce que les morts sont en général pas très causant et lui foute la paix. En plus il se retrouve avec eux tous les dimanches, alors ça fait une bonne ribambelle de potes.

A part cela son caractère varie selon les jours de la semaine :



Sol est toujours énervé ou agacé ce jour là. Le moindre truc lui met les nerfs à fleur de peau, et c’est le seul jour où il a vraiment l’air « vivant » mais aussi qu’on souhaiterait qu’il se calme. Il ne pète pas réellement un plomb, ne se met pas à crier ou à exploser, juste qu’il ne cesse de soupirer, de trainer ou taper des pieds, de jeter des regards irrité tout autour de lui, et de se plaindre.



Solomon retrouve sa lassitude, quoi qu’il arrive il semble apathique à tout. « Oh regarde quelqu’un est entrain de se faire tuer violemment dans la rue? », rien, que dalle, même pas un haussement d’épaule. Week passera à côté sans même y jeter un œil. C’est le jour où sa lassitude est au plus bas, où il se laisse sombrer dans l’alcoolisme, la drogue, ou n’importe quoi d’autre sans même ressentir le moindre truc.



Aujourd’hui le garçon sourit. Il a l’air moins vide, ce n’est pas spécialement le cas, juste qu’il se prépare à ce qu’il appelle « la corde au cou ». Même l’amour ça ne le touche plus, et surtout pas ce jour là. Il le vit comme on vit quand on a un boulet au pied, en se trainant.



Le voilà affublé d’une maladie, donc il est souvent pâle et peu causant. Encore moins énergique, il profite de sa convalescence pour réfléchir.



Il ne sort pas, sauf cas exceptionnel, et les cas exceptionnels n‘arrivent jamais. Comme il est la plupart du temps cloitré ce jour là, il est difficile de savoir ce qu’il pense ou fait. Peut-être se contente-t’il de dormir? Peut-être est-ce en fait un jour où il fait la fête ? Seul lui le sait et il n’est pas très causant, donc il n’en raconte rien.



Le revoilà dans les rues, son teint est resté pâle mais il semble aller mieux. Parfois ce n’est qu’une apparence, parfois c’est vraiment le cas, cela dépend du samedi. D’ailleurs c’est un jour où son humeur est très changeante. Il peut parfois être lasse, énervé ou souriant. Ou alors tout autre chose. De toute façon il sait qu’il ne vivra pas jusqu’au soir, mais ça lui passe complètement au dessus de la tête, il a l’habitude.



Euh… Mort, décédé, the end, game over.

Morphologie

Solomon ressemble à un adolescent de dix huit ans, mais il ne sait pas lui-même quel âge il a. Visage au menton pointu, très fin, petit nez, grand yeux noirs, regard vide. Des cheveux de la même couleur que ses yeux retombent en bataille autour de son visage, il n’en prends pas réellement soin, ne les coiffe pas, parfois seulement les coupe à l’arrache quand ils deviennent trop long. Sa taille est dans la moyenne 1m69, pour 55 kilos, il est mince, et pas très musclé.
Pour fringue il a toujours la même camisole blanche entouré de lanières dont les manches sont détachés au niveau des mains, et le même pantalon noir, à croire que quand il ouvre un placard chez lui ce sont les seuls habits qu’on y trouve.
Autour du cou il porte un masque à oxygène, souvenir d’une de ces anciennes semaines, depuis il ne l’a jamais enlevé, idem pour ses lunettes rouges posées sur sa tête. Il ne prends pas vraiment soin de son physique, cela lui étant tout aussi égal que le reste.

Il a une voix très calme et très douce, cependant son ton est toujours blasé. Qu’il exprime un truc gai, triste, horrible, il aura toujours la même tonalité, même le lundi… En fait surtout le lundi, ses plaintes s’enchainant comme un disque un peu rayé, monocorde, terne. A trop trainé avec lui parfois ça donne le cafard, ou l’envie de se pendre.

Sa démarche est plutôt nonchalante, il n’est que très très très rarement pressé, et même quand il l’est il ne semble pas beaucoup plus motivé. Ca lui arrive de courir mais toujours avec cette manière de se trainer comme s’il portait le poids du monde dans ses baskets.

Il se trimballe du lundi au vendredi avec Hugo son iguane, une bête aux yeux rouges et dents plutôt pointues, qui semble assez féroce et prête à mordre… En fait elle ne semble pas, elle l‘est, il n‘y a qu‘avec Solomon qu‘elle se conduit bien. Le samedi et le dimanche il le laisse chez lui, et le récupère de nouveau le lundi.

Récit

Son histoire ne commence pas par il était une fois, mais plutôt il était une semaine…
Si Solomon Grundy a un passé? Il ne s’en souvient plus.
Était-il un idiot de démon qui a voulu se prendre pour Dieu? Ou une fée qui a déchu et a été puni? Un simple être humain stupide qui rêvait d’immortalité? Il n’en a aucune idée. Lors de ses premières semaines, il a bien essayer de se rappeler, de savoir, de comprendre, et d’éviter cette boucle infernale. Aujourd’hui il s’en moque, de ça comme du reste. Puisqu’il ne se rappelle plus d’avant, racontons depuis son premier jour de mémoire, sa première semaine.



Il ouvrit les yeux, couché par terre sur le sol froid d’un cimetière, ou en tout cas de ce qui paraissait l’être, en même temps avec toutes ces pierres tombales et cette atmosphère glaciale il était difficile de douter. Sa tête vide de tout souvenir, il ne savait qu’un truc comme si quelqu’un lui avait soufflé à l’oreille : comment il s’appelait. Solomon Grundy. Tout le reste lui était inconnu, son âge, d’où il venait, ce qu’il faisait ici, ni même quel jour on était. Il était comme un esprit vierge a qui il faut encore tout apprendre, il venait de naître.
Pourtant, d’habitude quand on naît on a pas le corps de quelqu’un de dix huit ans. Sûrement pas. Dans l’incompréhension la plus total Solomon chercha bien ce qui lui était arrivé pour en être là, son passé avant ça, sa vie d’avant, qui il était vraiment?
Mais la nuit vint et rien ni personne n’avait pu l’éclairer sur quoi que ce soit. La seule chose qu’il réussit à savoir c’était la date : lundi.



Le mardi, quand il se réveilla (toujours dans le cimetière puisqu’il n’avait pas trouvé d’habitation) il était à nouveau prêt pour ses recherches. Mais voilà, personne ne l’écoute, apparemment une chose terrible vient d’arriver, une histoire de grand méchant loup enfuit de prison. Solomon ne connaissait pas ce personnage -ou peut-être l’avait-il connu mais il n’en n’avait aucun souvenir. D’après la population, Big Bad Wolf était un criminel si terrible que même la prison réputé comme « celle dont on ne s’échappe pas » ne l’avait pas arrêté. Et le voilà de retour, avec, selon les rumeurs, d’autres bandits terribles.
Lui, qui il était? Solomon Grundy? Aucune idée. Personne n’avait jamais entendu parlé. Sûrement une personne insignifiante dans ce monde. Le pauvre garçon fut bientôt noyé sous les flots de plaintes et de grincements de dents, la peur terrait les gens dans leur maison, et tout seul dans la rue il mit fin à ses recherches.
Jusqu’à ce qu’un gros animal vert se mette à le suivre. Un iguane. La bête semblait vouloir lui dire quelque chose, mais il ne causait pas et le garçon ne le comprenait pas. Mais tant pis. Cette bestiole l’accompagna toute la journée, et ne le quitta pas des yeux quand Solomon se lava dans la source d’eau la plus proche.
Ses premières rumeurs, son premier compagnon, son premier bain : son baptême. Au soir il retourna se coucher dans le cimetière, l’Iguane toujours près de lui.



Mercredi, une jolie fée lui annonça qu’elle savait tout de Solomon Grundy. Mais si le garçon voulait en savoir plus, il fallait qu’il épouse sa filleule malheureuses. Le garçon ignorait pourquoi, mais il avait bien l’impression que les filleule de bonnes fées étaient toujours malheureuse. Mais tant pis, il accepta, tout pour qu’on lui raconte la vérité. L’iguane qui avait continué de l’accompagner ne semblait pas ravie de l’idée, il avait même essayé de mordre la future mariée. Ce qui l’en avait empêché? Solomon lui demandant d’arrêter. Sans comprendre pourquoi l’animal semblait lui obéir. Il ne s’attarda pas longtemps dans cette réflexion, son mariage commençait. En un seul jour il se retrouva avec une épouse dont il ne connaissait pas le nom, seulement le visage, comme si quelqu’un était pressé de les voir marié.
En plus, après cela, la jolie fée disparu, impossible de la retrouver, il semblait qu’il venait de se faire avoir. On lui avait passé la corde au cou, et il n’obtenait rien en échange. L’iguane avait eut raison de se méfier. Dégouté Sol abandonna sa femme et alla retrouvé le sommeil dans le cimetière.



A force de dormir dans un endroit froid, il s’était choppé un truc. Un rhume? Ou quelque chose dans le même genre. Une petite maladie quoi. Cela ne l’empêcha pas d’arpenter le monde pour trouver qui il était. Mais les gens continuaient de lui raconter les méfaits du grand méchant loup et Solomon commençait à détester cet odieux personnage, s’il n’avait pas existé peut-être que quelqu’un se serait intéressé à son cas. Et en guise de vengeance quand les gens l’ignoraient il leur éternuait à la figure.
Seul l’iguane était fidèle au poste, si bien que Solomon se dit qu’il pouvait en faire « son » iguane, et décida de l’appeler Hugo, sans trop savoir pourquoi.
Le soir il chercha un endroit plus chaud dans le cimetière, et tomba par chance sur une petite chaumière. Personne à l’intérieur, et c’était si poussiéreux qu’il comprit que plus personne n’avait habité ici depuis bien longtemps. Sûrement avait-elle appartenu au gardien du cimetière, qui avait finit par se perdre entre les tombes et avait rejoins les morts qu’il gardait si bien.
Sans prendre le temps de balayer ou dépoussiérer, Solomon s’endormit sur le lit, Hugo au pied.



Le vendredi. Un jour un peu bizarre. Sa maladie avait gravement empiré comme si pendant la nuit tous les microbes du coin étaient venu se nicher dans son corps. Impossible de sortir pour Solomon, il préféra rester allongé. Mais voilà que sa fièvre le rend dingue, et qu’il se lève pour faire le ménage. Quitte à être malade dans un endroit, autant que celui-ci soit propre. Aujourd’hui, il laisse tomber ses recherches, il les reprendra demain, s’il va mieux. De toute façon il a sûrement le temps?



Solomon ce sent un peu mieux, et le voilà repartit à la recherche de lui-même. Un jour qui passe normalement, presque plus normalement que les autres. Rien n’arrive, pas de naissance, pas de nouveau compagnon, pas de mariage ni maladie. Les gens continuent de lui parler des méfaits des criminels en fuite, mais ils semblent presque plus accueillant.
« Solomon Grundy, non désolé mon garçon, jamais entendu parlé, mais tu voudrais bien rentrer prendre le thé chez moi? Une part de gâteau? »
Devant cette grand-mère si accueillante, le garçon n’hésite pas. Il demande à Hugo de rester dehors, afin qu’il n’effraie pas la vieille dame, l’iguane n’est pas content, mais Solomon n’y fait pas attention.
Au soir il est mort, une part de gâteau empoisonné au fond de la gorge, la vieille dame retransformée en sorcière rigolant à pleines dents.



Hugo s’impatientant finit par cogner si fort à la porte qu’il la démonte. Il entre et voit son « maître » mort. Pour le venger, il attaque la sorcière, cette dernière finissant mâchouillé par un iguane bien cruel. Les gens un peu plus tard découvrent le massacre, et décident d’enterrer le pauvre garçon. « Mais c’était quoi son nom déjà? », plus personne ne s’en souvient. Peu importe, encore une victime de plus, le monde est vraiment en danger. Sur sa pierre tombale il est juste écrit « à ce pauvre garçon ». Le seul qui vient lui rendre hommage, c’est l’iguane qui reste au pied de la tombe.



Voilà donc la fin de ce garçon bizarre. Né un lundi, mort un samedi. Une vie d’une semaine seulement.

Ou peut-être pas.

Lundi, Solomon ouvrit les yeux. Il était enterré sous terre, et il lui fallut gratter quelques heures pour s’en sortir.
Il venait de naître.

Depuis, sa vie se résume à une semaine, si bien qu’on a finit par le surnommer Week, et que les petites filles et les petits garçons chantent son histoire dans leur comptine :

Solomon Grundy,
Born on a Monday,
Christened on Tuesday,
Married on Wednesday,
Took ill on Thursday,
Grew worse on Friday,
Died on Saturday,
Buried on Sunday.
This is the end
Of Solomon Grundy.

Hors Rp'

Premières impressions concernant le forum: wouaaaaah *O*
Éventuelles idées pour l'améliorer: c’est déjà très bien comme ça
Comment nous avez-vous découverts: partenaire de age hacker
Depuis combien de temps faites-vous du Rp': huit ans, avec des pauses entre.
Évaluation de votre activité sur le forum: euh je dirais 8/10 étant une grosse no-life. Mais bon comme j’ai mes études à côté…
Code: Validé par Wawa !

Je ne sais pas si ma fiche va, vu que le "don" de Solomon est assez spécial quand même ><, mais comme j'adore l'histoire de ce personnage qui disons le a pas eut de bol (une vie d'une semaine c'bien triste), je voulais trouver un moyen de l'incarner. Si bien sûr ça ne convient pas je changerai ^^ !

Merciiiii beaucoup >o< !! et désolé pour les fautes, j'ai pourtant relu mais chaque fois j'en laisse t_____t, je ferai encore plus attention.