Identité

Nom: Beehive

Prénoms: Evelyn Alan James, mais les deux derniers sont purement décoratifs, d'ailleurs, il ne les dit jamais.

Surnom(s): The Queen Bee en raison de son statut au sein de sa famille. Après, on le surnomme rarement par familiarité, tout simplement parce que les gens n'ont pas souvent l'occasion d'être intime avec lui. Fut un temps, une petite fille l'appelait "Honey", mais depuis, plus aucun surnom de ce genre.

Âge: Réellement Evelyn a vingt ans, mais son corps n'en laisse pas présager autant, à l'œil, on lui donne quinze ou seize ans.

Date de naissance: La reine des abeilles naît toujours à l'équinoxe du printemps, voyons ! C'est une évidence, et une tradition !

Emploi: Traqueur et guérisseur. Paradoxal, mais après tout, la vie est pleine de paradoxes.

Ville natale: Dans une contrée reculée de Candyland.

Orientation sexuelle: A supposer qu'il puisse avoir une vie sexuelle, il doit sans doute apprécier les hommes …Quoique les femmes aussi en fait. Enfin je dirai plutôt qu'il n'apprécie plus personne. Un vieil aigri.

Don surnaturel: En apparence, son don semble totalement inoffensif : Evelyn peut capter les essences et nectars des fleurs, pour les synthétiser ensemble, faisant ainsi naître différents fluides. Inutile me direz vous. Mais réfléchissez, si on associe ensemble deux plantes vénéneuses, on obtient un fantastique poison, inversement avec les plantes médicinales.

Accessoires complémentaires à son don : Evelyn utilise des flacons de verre pour contenir ses remèdes et autres poisons qu'il réussit à distinguer par leurs différents couleurs. Pour les inoculer à ses patients / ses ennemis, il utilise soit des aiguilles trempées dans le fluide voulu (les aiguilles se colorent au contact des liquides), soit avec le "pistolet" de sa famille. En effet, celui-ci n'est pas vraiment une arme à feu, en fait, il s'agit plutôt d'un inoculateur à forte pression, cela permet d'envoyer les liquides si puissamment qu'ils pénètrent dans le corps des personnes visées (néanmoins, celle-ci doit être à moins de dix mètres, cela n'a pas une portée exceptionnelle !). Notons que pour transporter cela, Evelyn a toujours avec lui un sac en bandoulière assez volumineux, possédant de nombreuses pochettes pour préserver tous les flacons rangés très consciencieusement.

Personnalité

La froideur. Cette abeille illustre parfaitement ce concept. Ses attitudes dégagent quelque chose de glacial. Pourquoi ? Peut-être parce qu'elles sont trop maîtrisées. Jamais une expression au dessus de l'autre, toujours un masque de sérénité. Cela, Evelyn l'a gravé dans sa chair à force de persévérance. Son éducation ne lui avait pas appris à contrôler ses émotions, ce fut un travail ardu. Mais évidement, avec sa persévérance abusive, cela se fit. Très bien, même, vu l'actuel résultat : Queen Bee est devenue un être terriblement cassant et antipathique. N'imaginez tout de même pas que son antipathie vint de quelques vulgarité, non, il sait toujours rester poli, respectueux. Il y met même un point d'honneur. Mais ses constatations objectives et neutres ont tendance à refroidir les gens de son entourage. Et c'est tant mieux. En effet, Eve refuse qu'on puisse s'attacher à lui. C'est une chose bien trop douloureuse. Les liens affectifs sont trop aléatoires. Et il ne supporte pas ce hasard. Il ne veut plus jamais souffrir à cause des autres, et ne veut pas faire souffrir quelqu'un qui l'apprécierait. Il est donc devenu évident qu'être détestable était la solution à son problème. C'est certes refouler une partie de lui-même car la solitude lui a toujours semblé une peine bien lourde. Mais c'est mieux ainsi.

Pourtant malgré cette façade, Evelyn cache au plus profond de lui-même un être pur. Son souhait le plus cher n'a-t-il pas toujours était de soulager les maux de tous les individus ? Sa famille a toujours eu cette philosophie, et il en a hérité. Mais son altruisme s'est mêlé à un orgueil trop grand. Un orgueil d'enfant pensant pouvoir toujours tout vaincre. Ainsi pour lui, l'échec est devenu intolérable, surtout quand autrui y touche de près ou de loin. Ne pas réussir à soigner un blessé ? Pour lui, c'est une torture terrible. Voir quelqu'un mourir, c'est pire que tout. Et c'est sa plus grande peur : se trouver face à quelqu'un – qu'il s'agisse d'un criminel comme Big Bad Wolf ou le premier inconnu- et voir celui-ci mourir, sans pouvoir l'aider. Sans réussir à l'aider. Prouver au monde entier qu'au final il n'est rien qu'un pion sur un échiquier et que la douleur et la mort en sont les deux pièces majeures. Sans que rien ne puisse les arrêter.

Et c'est là que revient son orgueil. Ce démesuré égo qui lui a un jour dicté que si quelqu'un pouvait changer cette fatalité, c'était lui. Ambition présomptueuse ? Sans doute. Mais elle lui a permis d'avancer. Chose, en somme bénéfique. Il s'est construit grâce à cette ambition, emmagasinant les connaissances d'herboristerie, développant son sens de la stratégie, tant pour lutter face à une maladie que face à un brigand. Stratégie, très utile quand on a comme maître mot de ne jamais tuer qui que ce soit. En étant traqueur, c'est un challenge. Mais Evelyn préfèrerait mourir que d'y déroger. Ce qui lui fait parfois prendre des risques énormes, mais qu'importe, quand on est un idéaliste, on se fiche des conséquences matérielles ! Ainsi quand bien même il désiré arrêter les criminels de tous poils, il considère que son travail n'est que de les amener devant un tribunal, jamais il ne décidera d'un sentence, jamais il ne se vengera lui-même. Il est trop confiant dans l'humanité pour cela. C'est d'ailleurs pour cela qu'en général, il utilise les poisons les moins douloureux pour neutraliser quelqu'un qui refuse de l'écouter pacifiquement. Mais parfois, la fin nécessite les moyens. Cependant là encore, il veille a utiliser ses poisons avec prudence, quitte à laisser filer un malfrat. Un criminel, ça se rattrape, pas une vie.

Morphologie

Comme toute abeille, Evelyn est avant tout fragile. Son corps est d'une finesse terrible, on pourrait croire qu'au moindre coup de vent, il va s'envoler. Le moindre de ses mouvements parait être un pari risqué. Ne se brisera-t-il pas une jambe en courant ? Son poignet si fin ne craquera-t-il pas sous le poids de ce sac ? Pourtant, jamais cela ne se passe. A croire que les apparences sont trompeuses. Car du haut de son mètre soixante cinq et de ses quarante cinq kilos, la reine des abeilles est bien plus résistante que ce que l'on pourrait croire. Certes, elle est mince, mais tout son corps n'est que muscles, fins, et puissants. Comme cela est souvent le cas chez les Beehive.

D'autres spécificités communes à son clan ressortent sur son physique, son androgynéité par exemple. Tous les Beehive sont ainsi. Les hommes ressemble aux femmes, les femmes aux hommes. Evelyn n'échappe pas à la règle. Ainsi, sa taille est trop frêle pour être celle d'un homme normal, ses épaules délicat à souhait, et ses hanches légèrement prononcées. Si l'on aime les mauvais jeux de mots, on peut dire que c'est une abeille avec une taille de guêpe… Mais ce serait négliger ses jambes au galbe parfait, ses bras graciles, et ses mains de fées aux doigts longs et élégants. Un corps parfaitement féminin. A quelques détails près bien sûr, mais, heureusement, Evelyn n'est pas exhibitionniste.

Mais n'oublions pas le plus important : son visage. Car q'il est une partie du corps qu'on ne peut négliger, c'est celle-ci. Et avouons le, chez Evelyn, elle n'est pas en reste vis-à-vis des autres. En effet, si du reste de son corps ne se dégage que de la beauté et de la grâce, son visage dégage en plus une grande noblesse. Il y a une sorte de sérénité, de froideur digne sur ses traits, ainsi qu'une bonté naturelle –qu'il n'a jamais réussi à faire disparaître malgré ses efforts-. Comment cela se matérialise-t-il ? Il y a tout d'abord son regard droit, fier, toujours franc. Ses yeux couleurs émeraude ne glissent jamais en coin, ne prennent jamais ces expressions viles et fourbes, ils restent toujours éclatants de droiture, de respect et de bienveillance. Parfois une pointe de détermination s'immisce avec un froncement de sourcils, mais jamais rien d'autre dans ces grands yeux exquis. Et tout le monde sait que les yeux sont le reflet de l'âme. Ils sont donc la chose la plus importante sur ce charmant minois, mais ce ne serait pas lui faire justice que de ne décrire qu'eux, alors continuons.

Le reste de son visage est harmonieux. De forme ovale, il est conclut par un menton légèrement anguleux, l'équilibrant tout à fait. En son milieu trône un charmant petit nez droit, aux narines discrètes, ayant des allures raffinées. Ensuite, viennent des lèvres ourlées d'un rose naturel, aux allures coralliennes, légèrement brillantes et pâles. Pâle est aussi son teint, un teint digne de l'albâtre, aussi pur et limpide que cette pierre. Par opposition, ses cheveux sont eux, d'un noir de jais. Le contraste est d'ailleurs assez violent, laissant croire à une santé sans doute maladive de la part de l'abeille. Pourtant, rien de cela. Mère nature a juste du se tromper de quelques teintes, mais après tout cela a son charme. Et puis, sa chevelure est bien trop jolie pour qu'on puisse la regretter ! Certes, elle est un peu trop foncée, mais elle brille de milles reflets, et d'une incroyable douceur. Par contre, sa coupe anarchique la rend quelque peu indomptable, et il n'est pas rare qu'elle décide de voler sur ses yeux, et plus largement en tout sens. Cela rend sa grâce encore plus naturelle, une fausse note pour démontrer la symphonie du reste bien sûr.

Passons maintenant à ses habitudes vestimentaires, car là aussi, c'est un peu spécial. Bien qu'étant un homme, Evelyn s'habille en femme. Il y a bien à cela une raison, mais c'est une autre histoire. Sachez donc, que vous le croiserez sans doute plus souvent portant des robes corsetées, avec jupons de dentelles et talons hauts, qu'avec des vêtements masculins –même si cela lui arrive quand cela lui est utile-. Par contre, il est toujours vêtu de noir, portant depuis de longues années le deuil d'un être cher.
Néanmoins, Evelyn n'est pas une "folle", il n'est pas maniéré. S'il fait féminin, c'est naturellement et sans excès. Il est autant féminin que masculin, seul ses vêtements font pencher la balance d'un côté ou de l'autre. Et puis, les vêtements féminins lui ont appris à souffrir, et à avoir un sens de l'équilibre parfait –essayez de courir avec des talons hauts, vous comprendrez de quoi je parle-.

Et si l'on peut dire qu'il s'agit d'une manie, on peut noter qu'Evelyn ne se sépare jamais de son "pistolet", et que son sac est toujours près de lui, en quelque circonstance que ce soit. Il considère celui-ci comme trop dangereux pour le laisser traîner, du coup, quand il le porte, il a toujours tendance, à le tenir d'une main, et quand il est posé quelque part, à le surveiller, ou le toucher pour s'assurer qu'il est bien là. Ce serait pour lui une catastrophe si on lui dérobait son sac, parce qu'un néophyte serait capable de se tuer avec ses flacons de poisons et remèdes.

Hors Rp'

Premières impressions concernant le forum: … Mouhahaha. C'est trop classe ! (<= réaction de fille détraquée quoi …)
Éventuelles idées pour l'améliorer: Faire un champ de fleurs pour abeilles sans fleurs fixes ! xD
Comment nous avez-vous découverts: Sandy-chou !
Depuis combien de temps faites-vous du Rp': 5 ans, sans jamais arrêter… C't'une drogue !
Évaluation de votre activité sur le forum: Jusqu'à octobre, au moins uen fois par jour, après, je ne sais pas, tout dépendra de la masse de travail que j'aurai… x_x
Code: Bave de gnome… Irk. Comment ose-t-on faire un code si laid ? Je suis outrée en mon âme d'esthète ! Le poulpe était plus mieux d'abord !

Récit

["Mais tu sais mon petit, la mort, ce n'est pas une maladie."]

Beehive. C'est le nom d'un clan ancestral d'herboristes guérisseurs. Leur rapport aux fleurs leur a valu le surnom de peuples des abeilles. Et en somme, la comparaison n'était pas mauvaise, puisque chaque membre du clan jure d'aider son prochain, et tuer volontairement est pour eux un blasphème. Tuer revient à s'exclure de leur société et renier son nom. Certains diraient même qu'un Beehive ayant tué doit à son tour mourir, comme les véritables abeilles. Mais cela, c'est un avis peu partagé, et un débat ne nous intéressant pas.

Les débats ancestraux nous intéressent bien moins, que la naissance d'une nouvelle abeille. Nouvelle, mais pas n'importe laquelle. Le jour de sa naissance déjà, lors de l'équinoxe de printemps, destinait cet enfant à devenir la nouvelle reine du clan. En effet, à chaque fois qu'une Reine meurt, l'année suivante, à cette date, naît la future Reine.

C'est ce jour là que naquit Evelyn. Ce que le clan ne comprit pas bien, c'était que le nouvelle Reine soit en fait un Roi. On douta donc de sa légitimité. Peut-être la véritable Reine naîtrait l'année suivante. C'était tellement étrange. Même les parents restèrent perplexes. On feta néanmoins son arrivée selon les rites anciens. Autour du berceau de l'enfant furent placées toutes les fleurs que l'on pouvait trouver dans la région, tressées en une magnifique guirlande d'odeurs et de couleurs.

Si l'enfant était bien l'élu, alors à la vue de ses fleurs, il se passerait ce qu'il devait se passer. Tous les yeux étaient rivés sur le berceau. Sur les épaules si frêles de cet enfant reposait l'avenir de tout un peuple. Quelques secondes, quelques minutes passèrent sans qu'il n'y ait aucun bruit sur la place du village.

Et puis, cela arriva. L'enfant tendit une main vers l'une des fleurs. Son rire éclata dans la place. Et bientôt, de chaque fleur sortit un fluide brillant, et coloré. Alors la clameur s'éleva dans le village. Leur Reine était là ! Elle était revenue ! La reine ! Les parents pleuraient de joie. Les enfants criaient avec vigueur sans trop comprendre ce qui arrivait. Les anciens se contentaient d'afficher un sourire satisfait. Evelyn Alan James était la nouvelle Reine. Une Reine bien atypique, la suite de sa vie le confirma.

La première chose atypique fut la rapidité qu'eut l'enfant à apprendre l'herboristerie. C'était un véritable génie. A dix ans, il connaissait plus de choses que les anciens ! Il réussissait à diagnostiquer les malades en un regard. Et il avait cette présence qu'on les plus grand soigneur, il réussissait à apaiser même les plus souffrants par quelques mots, quelques sourires. Il mettait beaucoup de zèle à aider autrui. Pour un enfant, il était déjà particulièrement appliqué, et si conscient de son devoir. C'en était presque trop. L'enfant touchait à des responsabilités d'adulte avec des idées enfantines.

Et tôt ou tard, l'enfant allait devoir perdre ses illusions.

Evelyn avait toujours été un enfant sociable, et de part ses dons, il allait souvent rendre visites à quelques villages environnant pour aider les malades. Ainsi, il avait rencontré une petite orpheline qu'il considérait comme sa sœur. Il passait très souvent la voir. Leur complicité était connue de tous, et regardée avec un sourire bienveillant. Elle prouvait combien le peuple des abeilles est un peuple pacifiste. Acceptant que sa reine fréquente des personnes de basses extractions comme Hayleh, cette petite paysanne.

La Reine des Abeilles considérait ce bonheur simple comme immuable. Eternel. Imperturbable. Loin des tumultes des villes. Loin des violences d'adultes. Pourtant, elles arrivèrent jusqu'aux campagnes de Candyland. L'hiver de ses treize ans.

Ce jour là, il avait décidé d'amener du miel à Hayleh, comme pour justifier le petit surnom qu'elle lui donnait. Honey apportait du miel. Elle pourrait en mettre dans son lait, et dans ses infusions ! Ce serait bien meilleur ! Il rentra dans la maison sans frapper, comme à son habitude.

Elle gisait, là, par terre, couverte de sang. Il se précipita vers elle. Elle avait perdu beaucoup de sang, ses muscles et ses poumons étaient déchirés. La Reine des Abeille ouvrit tous les flacons de son sac, jonglant avec tous les fluides. Ils formaient un bel arc en ciel au dessus de son amie. Il s'épuisa à lui inoculer tous ces traitements. Les blessures se refermèrent. A force d'acharnement. Il réussit à stimuler les cellules pas encore tout à fait mortes. Il s'épuisa à la tâche. Tombant sur le corps après des heures de soins. Pourtant, il fut le seul à se réveiller.

C'était la pire blessure qu'on eut pu lui faire. Lui qui avait toujours tout guéri ! Lui qui sauvait toutes les vies, n'avait pu la sauver elle ! C'était injuste ! Il hurla sa rage à tous. Il voulait comprendre pourquoi. Il voulait savoir pourquoi elle. On lui dit que c'était une bande de malfrats qui avait sévi. On ne les avait pas retrouvé. Les policiers avaient perdu leur trace. Et puis, ce n'était pas les affaires de Abeilles. Après tout, elles ne sont que de simples guérisseuses.

La colère de la Reine dura longtemps. Il passait le plus clair de son temps dans la maison d'Hayleh. Il portait ses vêtements. Il avait trouvé des robes noires. Il ne les quittait plus. Il portait son deuil. Il voulait grandir pour elle aussi. Il voulait vivre pour elle. Il voulait éviter que d'autres meurent pour elle. Il réfléchit à comment il pourrait le faire. Il ne pourrait jamais soigner de la mort, après tout, on lui avait assez répété que ce n'était pas une maladie. Comment faire alors ? Comment ?

A l'anniversaire de ses quinze ans, il sut comment ! Comme chaque année, une fête avait lieu en son honneur. On fêtait la Reine. Ce titre était certes juste honorifique, mais c'était tout un symbole. Il arborait le costume traditionnel, pour l'occasion on lui avait remis l'antique pistolet à injection, utilisé par toutes les précédentes reines. Et en plein cœur de la fête, il se mit a crier. A leur cracher au visage, un charmant discours.

"Abeilles, vous n'êtes que des lâches ! "

Les rires se turent et tous les yeux se rivèrent vers leur jeune Reine avec stupeur.

"Vous dites que vous luttez pour la paix des âmes et des corps. Vous prétendez que notre but est de soulager les peines, mais c'est faux ! Vous n'êtes que des lâches qui pansent les plaies au lieu de les prévenir ! Vous laissez des gens se faire assassiner. Vous devriez avoir honte ! "

L'assemblée était comme paralysée par de telles paroles. Qu'arrivait-il à leur Reine ? Et que disait-elle ? C'était faux ! Ils aidaient les gens dans la douleur !

"Tant qu'il y aura des criminel sur cette terre, vous ne ferez que vous voiler la face ! Vous n'êtes que des larves ! Vous dites ne pas employer la violence par conviction, mais au final, ce n'est que par lâcheté ! Vous êtes faibles ! Ne comptez pas sur moi pour être la Reine d'un tel peuple ! "

Evelyn se saisit de la couronne posée sur sa tête et la lança au sol. Il défit ses vêtements, se retrouvant en déshabillé.

"Si vous êtes incapables d'avoir un sens de la justice plus développé, moi, j'y arriverai. Mon pouvoir m'a été donné pour aider l'humanité entière, pas juste les malades. Je ne serai pas un lâche comme vous ! "

Evelyn quitta la place dans un silence glacial. Ses pas résonnèrent sur le sol. Comme un couperet. Quelques minutes plus tard, l'adolescent sortait de la bâtisse de ses aïeuls avec deux sacs sur les épaules. L'un contenant ses vêtements, l'autre ses flacons de nectars et le pistolet de la Reine. Tout le clan le regardait avec un air courroucé. Les anciens pestaient. Tout cela ne serait jamais arrivé si notre Reine avait été une vraie Reine, et pas un postiche ! Un mâle devenir Reine ! Quelle idée ! Il avait mené le clan à sa perte. Pourvu qu'il meurt vite, cet imposteur ! Le pistolet reviendrait de lui-même dans son écrin, apportant cette bonne nouvelle ! C'est sous les quolibets que la reine quitta son peuple. Refusant de montrer sa tristesse, l'air digne, marchant fièrement. C'est à partir de ce jour qu'elle refusa de s'attacher à qui que ce soit. Car autrui finit toujours par vous blesser, soit par ses actes, soit par son absence. Et Evelyn ne voulait plus souffrir ainsi.

L'adolescent vagabonda longtemps. Pour dire vrai, il était parti en se fixant comme but de permettre à la justice de mieux régner. Mais comment faire ? Par quel moyen ? Il devait déjà devenir plus fort. Il s'entraîna donc durement. Il concocta les plus puissants poisons, n'hésitant pas pour tester leur dosage à les employer sur lui-même. Combien de fois ne frôla-t-il pas la mort du bout des doigts. Mais il arrivait toujours à s'en sortir. De même que pour survivre, il se débrouillait, trouvant asile chez les personnes qu'il soignait. Gagnant logis, couverts, et un peu d'argent en contre partie de son savoir faire médical. D'ailleurs, il finissait par être connu, sa réputation le précédait dans les villages. C'était une fierté. Mais bientôt, l'abeille changea de voie. Il ne voulait pas faire comme ses ancêtres.

C'est ainsi qu'il devint traqueur. Ma foi, un bien piètre traqueur. Mais un tout de même. Il laissait souvent filer les ennemis de peur de les tuer. Ce qui lui valut de nombreux blâmes de la part de ses supérieurs. Alors souvent, il valsait d'équipe en équipe. Cette fois encore, il se voyait envoyé dans une nouvelle section… Peut-être la bonne cette fois.

J'aime ta fiche ! (pour changer n'est-ce-pas)

Je te valide donc, tu as normalement accès au QG des Traqueurs et n'oublies pas ton Notebook ! : )