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Puss In Boots || "Let's Misbihave"

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MessageSujet: Puss In Boots || "Let's Misbihave" Puss In Boots || "Let's Misbihave" EmptyMar 1 Sep - 13:09

FUTILITES

__________________________________



Premières impressions concernant le forum ?
Hum… je ne sais plus. J’avais trouvé le design agréable… disons qu’on m’en a beaucoup parlé avant même que je vienne, et on m’en a dit beaucoup de bien, donc premières impressions très agréables. Et les suivantes le sont également. Beaucoup de place à la créativité des joueurs, beaucoup de possibilités de RP offertes, des prédefs intéressants et une implication de l’équipe administrative impeccable. Chapeau à vous tous : )

Éventuelles idées pour l'améliorer ?
Pour le moment, non. On verra si ça vient pendant mon séjour x )

Comment nous avez-vous découverts ?
Ah ah, on m’en a tellement parlé que bon… : D

Depuis combien de temps faites-vous du Rp ?
Depuis 5 ans.

Évaluation de votre activité sur le forum
Largement suffisante : ) Etant une geek en puissance, je suis surtout là pendant les périodes scolaire, mais active tout au long de l’année – on pourra vous le confirmer : D

Code
Spoiler:
*ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire* (c’était plusse mignon les poulpes !)



FACETIES

__________________________________



Nom : Ayat’Ollah
[vrai patronyme : Von Herzfenger]
Prénom : Jalender
[vrais prénoms : Elke, Søren, Roman]
Surnoms : Earley Queen, Le Marquis de Carabas il fut un temps…

Âge : 22 ans
Date de naissance : 17 Janvier
[Capricorne ascendant Balance]
Orientation sexuelle : Egocentrée.
Don surnaturel : Un qui est plutôt pratique dans son genre. Et qu’Elke ne se gêna pas pour utiliser dans son ancien métier. Franchement, même Sherlock n’aurait pas su être aussi brillant lorsqu’il s’agit de résoudre des enquêtes. C’est sûr qu’en modifiant les pièces à convictions, l’énigme devient un jeu d’enfant…
Spécialement quand c’est la mémoire des gens que l’on modifie… Mais ne vous inquiétez pas, vous ne risquez pas d’oublier vos souvenirs… Elke les rendra juste un peu… fantaisistes, disons. Sérieusement, que serait la vie sans un peu de fantaisie ?


Emploi : Consultant (Ancien Capitain Traqueur) & Propriétaire du Cabaret Le Chat Noir
Ville natale : Neverland
Autre : A toujours des cartes sur lui.



INFORMATIONS SUBSIDIARES

__________________________________



Puss In Boots || "Let's Misbihave" Avajal
Personnalité
La chose la plus importante à savoir au sujet de Jalender, c’est qu’il est tiraillé. Il n’a jamais su trouver du juste milieu, ni de juste équilibre : perpétuellement valsant d’un extrême à l’autre, le jeune homme n’a jamais su être entier. Son ascendant a une forte influence sur sa personnalité, bien que comme tout ascendant, ce ne soit secondaire. Cependant, n’oubliez jamais que cet homme est multiple, ou plutôt, que sa duplicité est intrinsèque.
C’est un être fait de multiples masques qui a pris l’habitude de changer souvent d’identité et d’apparence. Excellent acteur, il saura vous émouvoir ou vous terrifier, vous attendrir ou vous crisper. Fin observateur et grand stratège, un de ses plus grands plaisirs consiste à vous regarder vivre. Sans que vous ne vous en rendiez compte, il vous épie depuis suffisamment longtemps pour savoir comment réagir lorsqu’il vous abordera : c’est qu’Elke ne part jamais à la chasse sans avoir bien cerné sa proie.

Bien qu’il soit très fourbe, il sait se faire doux pour avoir ce qu’il désire. Il n’a aucune morale ni éthique, ses années dans la rue l’ayant fait voir moult horreurs. Il a néanmoins des principes qu’il met un point d’honneur à respecter. Des principes bien évidemment tordus, ambigus et discutables. Il n’en causera pas avec vous, car il ne vous juge sûrement pas digne de le contredire, mais il a toujours réfuté son emprisonnement en criant au scandale… bon. Chacun sa vision des choses, disons…

Mais il faut savoir que matou dans l’âme et jusqu’au bout des ongles, il adore être caressé et peut s’avérer sincèrement tendre. Malgré tout ce qu’il a vécu, il a préservé en lui, par un hasard tout aussi pur, une forme de naïveté quasi infantile, certainement une façon comme une autre de se préserver des souffrances qu’il a pu endurer. A celui ou celle qui saura le démasquer et le toucher vraiment, il s’en ira se lover à l’intérieur de cette étreinte et ronronnera tout son saôul. Mais Jalender n’est pas encore un chat de salon…

Il a tiré de nombreuses leçons du passé, et lui qui fut facilement influençable se forge une intégrité toujours plus stricte au fil des ans. Ayant été déçu par certaines personnes – type Mirr*r, le nom ayant été brouillé pour garder l’intégrité de la personne – il se garde bien d’ouvrir son cœur et d’accorder sa confiance au premier venu. Bien qu’il prétende (par une sage hypocrisie) apprécier nombre de gens, il n’en est rien et son affection, amitié, estime, ne s’obtient que très difficilement.

Passionné par le sexe et par la liberté, il déteste recevoir des ordres en dehors d’un contexte sexuel ; cependant, si vous cherchez un partenaire, il est très ouvert d’esprit et très imaginatif – vous aurez un large panel de choix pour vous épanouir, n’en doutez point…
Vous voudriez peut-être une danse ? Vous ne pouviez tomber mieux… Le minou a toujours adoré le Cancan et les Cabarets, comme peuvent le constater ceux qui connaissent son célèbre Chat Noir. Roi de la vlase, il fait tourner la tête de bien des gens.

Imbu de lui-même, il adore être sujet à discourir, que la critique soit favorable ou qu’elle ne le soit pas. Tout ce qui importe, c’est qu’on en parle. Bon, okay, il n’a pas était toujours content de ce qu’on disait sur lui, comme les nombreux articles paru dans les journaux de Malkins après son emprisonnement. Mais au moins il a fait parler de lui dans la belle société et l’opinion publique et ceux pendant un bon mois tout entier. La classe, n’est-ce pas ?

Mais sachez tout de même qu’il peut être discret quand il le veut – particulièrement pour les magouilles, mais étant ambivalent sur divers niveau, il est à l’accoutumée bruyant et extravaguant. On pourrait presque dire qu’il pousse l’extravagance à son paroxysme afin de mieux pouvoir s’y réfugier, afin que ses trafics soient couverts par ses paillettes…


Morphologie
Puss In Boots || "Let's Misbihave" Earley_queen2
Jalender n’est pas très grand pour un homme, il mesure 1m70. Sa carrure est très proche de celle d’une femme, il l’a longuement entretenu l’entretient encore. Il est plutôt fin, androgyne borderline, car il n’a jamais travaillé sa musculature. Il prend grand soin de lui, de sa peau, de son physique – de son maquillage également.
Ayant une sainte horreur des poils, il s’épile de façon régulière – mesdames, vous seriez jalouses. Tout comme son corps, son visage est très fin. Si d’aventure vous le croisiez dans la rue, vous ne sauriez de ses yeux ou de son aspect ce qui vous surprend le plus. Ses iris sont extrêmement clairs, et le vert qui les colore laisse sans peine entrevoir les stries qui vont à ses pupilles ; ces mêmes stries qui vous attirent passionnément dans son regard. Attentions mes chers, à en sortir indemnes…

En revenant à vous-même, vous croiserez peut-être son sourire, mesquin et moqueur, élégamment alangui sur ses fines lèvres. Il se ri de vous, et vous n’arrivez point à lui répondre… C’est que ses yeux qui vous auront attirés de nouveau vous enchanteront à nouveau. Une mèche sombre viendra cacher l’exquis velours avant qu’il ne vous tourne le dos pour s’en aller, simplement.

En dépit de ces qualités plastiques, les gens sont souvent intrigués par d’autres facteurs pour le moins étonnants, même dans le Monde des Contes. En effet, chat jusqu’au bout des pattes, le garçon qui lutte énormément contre cet aspect de lui-même n’a jamais réussi à trouver le moyen de cacher ses oreilles et sa queue de chat. Il a fini par renoncer et essaie d’assumer cette partie de lui du mieux qu’il peut.
Il refuse néanmoins et catégoriquement de laisser ses poils et ses dents pousser. Son père, enflure comme on n’en fait plus, avait tout de même prévu un traitement pour ses dératés. De fait, Jalender (ainsi que son frère) est obligé de prendre des cachets tous les jours. Ces petites pilules servent à réguler ses hormones. Elles empêchent donc que Jalender se retrouve affublé de moustaches disgracieuses, de poils dégoûtants, d’ongles cornus et des dents aiguisés. Elles permettent en contre partie de stabiliser les hormones et d’apaiser les souffrances que ce bordel organique génère.

Par ailleurs, il fait très attention à sa façon de s’habiller. Il se débrouille toujours pour être accordé. Ses vêtements sont très variés – et c’est sans compter qu’il possède une garde robe aussi bien masculine que féminine, mais il faut ne jamais oublier que Jalender n’est pas né à la bonne époque, et qu’il a un goût fort prononcé pour les tendances dandy et les robes de dix-huit cent – à vrai dire, des robes jusqu’au début, moitié du XXème siècle, lorsque celles-ci étaient encore « soignées et magnifiques » vous dira t-il.
Du reste, lorsqu’il doit se présente de façon officielle, afin d’honorer son surnom d’Earley Queen, il se vêtit d’un costume à trois couleurs : noir, rouge & blanc. Bien que ces couleurs soient très significatives, Jalender ne participe à aucun mouvement de foule, qu’il soit philosophique ou autre. De fait, il ne porte pas du rouge pour le communisme, ni du noir pour l’anarchisme (il serait d’ailleurs malvenu de le lui suggérer…).
Il lui arrive souvent de s’habiller comme une femme, sa fine ossature et musculature le lui permettant. Roi du travestissement, ne vous attendez pas à le croiser deux fois sous la même apparence. Perruques, accessoires, maquillages. Non, rien ne lui échappe lorsqu’il décide de changer d’aspect. Parfois il change même de personnalité en fonction de l’aspect. C’est un homme variable, en somme. Allez savoir, le théâtre a peut être eu une très mauvaise influence sur lui, à l’inverse de ce que ses parents auraient pu croire.

Son charme en devient charisme, et il sait parfaitement se servir de celui. Il brille dans ses yeux d’émeraude une étincelante lueur d’arrivisme et de calcul. Mais ses iris vous renvoient également une lumière bien étrange, un sourire rieur, et une joie perverse et vicieuse mais tellement vivante qu’elle en devient irrésistible.

Attention, chat méchant.





DU POUVOIR DES RELATIONS

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Miror

Puss In Boots || "Let's Misbihave" Themirror [A discuter avec le joueur concerné]

Blue Fairy

Puss In Boots || "Let's Misbihave" Thefairybleu [A discuter avec le joueur concerné]

Goldilocks

Puss In Boots || "Let's Misbihave" Goldilocksa [A discuter avec le joueur concerné]

Les Autres
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Dernière édition par Puss In Boots le Dim 1 Nov - 0:55, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Puss In Boots || "Let's Misbihave" Puss In Boots || "Let's Misbihave" EmptyMar 1 Sep - 15:23

DU POUVOIR DE L'INFORMATION

__________________________________




Puss In Boots || "Let's Misbihave" Prologue


Des bruits de sabots se firent entendre. La rue pavée était on ne peut plus déserte ; seule, la nuit vêtue d’une somptueuse robe outre-mer sur laquelle scintillait un million de petites lucioles. Cela faisait un moment que la belle se pavanait dans la rue, et sa froide présence avait envahie la moindre pierre et la moindre molécule. Un pas encore vint briser le silence apaisant de Sa Majesté Nocture. Il osait se confronter à elle, quelle insolence.
Sur ses lèvres, un sourire naissait. Une fin voile blanc et éthéré s’échappait de celles-ci, vapeur un peu trop curieuse et impatiente.
Ses iris émeraude étincelaient d’une joie non dissimulée : l’adrénaline se répandait de son cœur jusqu’à la plus infime extrémité de son corps. Son cœur, affolé et réjoui battait comme lors de ces soirs de Noël, lorsque l’on découvre un cadeau inattendu. Ou, pour ceux qui n’auraient jamais éprouvé ce genre de sentiments, mais qui connaîtrait des émotions d’un autre type, comme un habile stratège qui jubilerait, observant avec délice la chute toujours plus terrible de la proie qu’il convoite depuis si longtemps.

Enfin… il soupira gracieusement, et la vaporeuse fumée oscilla de façon étrange. Il était enfin arrivé. Il avait enfin réussi à s’enfuir. Et voici désormais qu’il découvrait avec émerveillement son futur royaume.

« Ludwig… nous y voici… » Il tenait bien trop fort les rênes et sentait à peine l’étreinte de son frère dans son dos.
Du haut de son frison dont la robe noire faisait passer celle de sa Majesté pour un écrin bien pâle, il savourait le spectacle. Il était on ne peut plus fébrile. Son frère par contre, semblait beaucoup moins enthousiaste. Néanmoins, il était content : maintenant, il n’y avait plus leur horreur de père derrière leur dos. Maintenant, c’était fini les expériences. Maintenant, ils n’avaient plus rien à craindre : ils avaient échappés au coup d’Etat de Peter et avaient réussis à s’enfuir jusqu’à Wonderland.
Plus rien à craindre.
Et tout ça grâce à Elke.

Le jeune garçon en question appuya légèrement sur le flanc de son cheval, lui intimant ainsi de s’avancer. Au pas, Neige déambula dans la ruelle. Dans le silence de la Nuit, on n’entendait que ses sabots, claquant sur le sol dans un son particulier et charmant. Pour le moment, ils n’avaient absolument nulle part où aller, mais la situation changerait bientôt.
Pour l’heure, Elke se dirigeait vers la Forêt Absurde. Il y aurait là-bas de quoi se construire un petit abri pour quelques jours. Après tout, les deux frères n’avaient plus rien à eux. Ils n’avaient emportés que le strict minimum, mais tout était à recommencer.

Mais qu’importe. A présent, ils étaient libres.
Enfin.



†††††††††††



Puss In Boots || "Let's Misbihave" Chap1


Elke a écrit:
Le 27 Février

Cher Tage,

Voilà un jour que nous sommes arrivés à Wonderland. Je ne te dis même pas tout ce que nous avons du traverser afin d’y arriver. Je me sens comme un grand explorateur. Et figure toi, je suis le plus heureux des hommes. Oui, tu peux te figurer ça ? Comprends-moi, beaucoup de gens croient que seul l’amour peut être la fin ultime et le bonheur suprême. Mais ces gens-là sont dans l’erreur. L’idée de bonheur est propre à chacun. Un auteur l’a dit, mais je ne me souviens plus de son nom. Tout ce qui importe, Tage, c’est de trouver l’essence du bonheur pour chaque personne et de la leur offrir. Car cher Tage, si tu offres aux gens ce qu’ils désirent, que pourraient-ils te refuser ?
Voici mon bonheur, et je ne le dois à personne d’autre qu’à moi : mon père est enfin mort. Et moi je suis enfin libre. J’ai sauvé la personne que j’aimais le plus au monde, ce qui fait de moi un homme d’excellence. Et je ne suis qu’au début de ma vie, Tage. De grandes choses m’attendent, je le sais. Je vois un avenir resplendissant. Les étoiles elles-mêmes ne scintillent pas avec plus d’éclat que le sublime de ma destinée. Tu le sais toi, et tout le monde devrait le savoir : je suis né pour avoir un destin sans comparaison et qu’aucun autre n’égalera.

Je resterai à jamais gravé dans la Mémoire du Monde.


†††††††††††



Depuis quelques heures, Apollon, comme chaque jour, effectuait sa longue course diurne. Il était presque au sommet de l’atmosphère, bientôt arrivé à son trône, qu’il occuperait une heure ou deux, avant de commencer sa longue chute vers le firmament. Il éblouissait donc de ses rayons les habitants de Wonderland sans pour autant les faire frire. Du moins pour l’instant. Une fois qu’il serait assis sur son trône, la chaleur risquait d’être un peu insupportable. Pour le moment, les Wonderlandien pouvaient profiter d’une petite brise légère et fraîche comme il faut.
Elke, habillé d’un magnifique complet trois pièces parcourait les rues à la recherche d’un magasin spécialisé. Alors qu’il traversait les rues, il aveuglait la plupart des passants à cause du turquoise brillant de son habit. Tout de bleu-vert vêtu, la lumière se reflétait sur sa veste et son pantalon et personne ne pouvait louper cette loupiote vivante. Les gens maugréaient, et Elke allait bon train, le sourire aux lèvres, prêt à l’offrir à qui le voudrait. Ses cheveux noirs luisaient doucement sous sa casquette gavroche et ses yeux semblaient rire de tous ces badauds. Sur le pavé des rues, ses chaussures italiennes claquaient, annonçant de ce bruit mat et distinct sa venue.

Il arriva enfin au magasin désiré. Une sorte de pharmacie où il avait appris, au cours de ces quelques soirées passés dans des tavernes, que l’on pouvait y trouver des fauteuils roulants. En entrant dans la boutique, une cloche tinta, encore une entrée remarquée. Pas si remarquable que ça, m’enfin, il ne faut pas non plus défoncer n’importe quelle porte, même lorsque l’on veut se faire voir. Autant bien se faire voir…
Après quelques palabres futiles et une conversation inintéressante, le commerçant apporta enfin un fauteuil roulant à Elke. Le meilleur de sa pharmacie, lui confia t-il. Le garçon esquissa un sourire et s’assit dans le fauteuil afin de juger des propos de l’homme. En effet, il était très confortable. Après quelques essais, Elke conclut qu’il était aussi parfaitement maniable.

« Il est tout à fait à mon goût. Je le prends ! » S’exclama t-il, tout joyeux. Il commença à se diriger vers la sortir, toujours assis dans le fauteuil – il avait prévu de retourner à la Forêt Absurde sur un deux roues.
« Hum… jeune homme… » Interpella le pharmacien. Elke fit tourner le fauteuil et découvrit son minois à l’homme, avec le plus beau de ses sourires, même si son sourcil un peu trop arqué et ses yeux un peu trop malicieux affectaient quelque peu l’image charmante qu’il donna.
« Oui ? »
« Vous n’avez pas payé. » Le ton était doux mais ferme. Pas question de se laisser avoir. Sans rien perdre de cet horrible sourire, le garçon s’approcha du comptoir, posa ses bras qui arrivait pile à la hauteur, et d’un ton très posé répondit :
« Allons, monsieur. Vous ne vous en souvenez pas ? Je vous ai payé tout à l’heure, avant que vous ne m’apportiez le fauteuil, et c’est d’ailleurs en allant le chercher que vous avez rangé, dans votre réserve je suppose, l’argent que je venais de vous donner. » Toujours avec le sourire. L’homme paru étonné puis, après quelques secondes, son visage se radoucit et il sembla qu’un souvenir venait de frapper sa mémoire car il claqua des doigts :
« Mais oui, c’est bien vrai. Où avais-je la tête ?! » Il rigola. Elke ne put retenir un rictus.
« Cela importe peu, monsieur. Ça peut arriver à tout le monde d’oublier ce genre de choses. »
« Oui, mais je suis navré. Vous êtes bien brave, je ne vous ai donc pas offenser. »
« Mais allons, jamais ! » Une lueur passa dans les émeraudes de l’adolescent. « Ne vous en faites pas ! »

« Eh bien, vous êtes un noble seigneur ! Puis-je savoir à qui j’ai affaire, afin de dire aux gens qu’ils peuvent compter sur un brave gentilhomme si jeune et pourtant déjà si aimable. »
« Au Marquis de Carabas, monsieur. Mais ne vous donnez pas cette peine… »
« Oh, je vous en prie ! Vous êtes décidément trop bon. »
« Personne ne l’est jamais assez. Permettez-moi à présent de prendre congé de votre agréable société. »
« Oh, mais faites donc, vous devez êtes très occupé, je vais vous ouvrir la porte, attendez. »

Le commerçant passa devant Elke et ouvrit la porte afin que le garçon puisse sortir de la boutique sans quitter le fauteuil. Après un dernier adieu teinté d’un galant sourire, l’adolescent retourna à la Forêt Absurde.



†††††††††††



Ludwig a écrit:
Le 3 Mars

Meine Heiliges Geheimnis, il faut que je te raconte quelque chose. Hier, Elke m’a ramené un fauteuil roulant flambant neuf. Il est vraiment impressionnant. Comme je ne peux pas très bien marcher, c’est pratiquement lui tout seul qui a monté notre petite cabane. Chaque soir il revient après avoir fouillé les poubelles avec divers objets, et quelques fois, de véritables trésors. Pour le moment nous n’avons pas de véritable toit, mais je sais qu’Elke y travaille activement. Moi je ne suis pas très doué pour ce genre de choses, il est bien plus sociable que moi.
De mon côté, je m’occupe plutôt de rendre utiles les babioles qu’il me ramène. J’ai toujours été très manuel, donc je me venge sur les lampes et les ustensiles divers pour rendre notre vie dans la nature un peu plus confortable. Tu sais, c’est moi qui ait cousu notre ‘toit’. C’est vrai que c’est plutôt une bâche, mais je n’ai utilisé que des matériaux imperméables : il pourrait y avoir un déluge que nous resterions parfaitement secs.
Un jour, mon talent permettra de nous libérer de ce maudit ADN. Et nous serons alors parfaitement libres. Je te le jure, Geheimnis…
Je te le jure.


Dernière édition par Pussy In Boots le Lun 7 Sep - 21:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Puss In Boots || "Let's Misbihave" Puss In Boots || "Let's Misbihave" EmptyMar 1 Sep - 16:38

†††††††††††



Puss In Boots || "Let's Misbihave" Chap2


Elke a écrit:
Le 3 Mars

Cher Tage, tu sais que nous sommes partis de façon assez acadabrande lors de notre fugue. Mais j’avais pris soin, auparavant, pendant que je méditais la fuite, de fouiller le bureau de mon père. Outre les nombreux journaux que j’ai trouvés sur les expériences qu’il nous avait fait subir, je suis tombé sur des choses plus personnelles. Je n’ai pas pu prendre tous ces journaux, il y en avait bien trop, mais j’ai arraché quelques pages que j’ai emportés avec moi. Je trouve que celle-ci montre bien à quel point il était stupide.
S’il avait été un véritable père, je n’aurais pas été l’autorité dominante. Vraiment, quel être exécrable.


Ludwig a écrit:
Cher Journal,

Il y a un moment déjà je t'ai fait part de mes impressions. J'ai pu constater aujourd'hui que non seulement elles avaient de véritables fondements mais également qu'il était trop tard. Comme je le supposais, Elke est devenu toujours plus irritable et espiègle au fil des mois, néanmoins je n'avais rapproché ce comportement changeant qu'avec une sorte de crise d'adolescence, comme on en voit souvent chez les jeunes gens de son âge. Il est vrai que son frère a toujours été de nature plus calme et réservée, ce pourquoi je ne m'inquiétais pas outre mesure quant à ses sautes d'humeur ou ses crises passagères. Mais à présent, je sais qu'il faut s'en inquiéter.

Ce matin, alors que je pénétrais comme tous les matins dans mon office, j'y trouvai mon fils, assis sur mon siège et les pieds croisés sur mon bureau. Je ne sais si ce fut la vision d'une telle arrogance ou plutôt le journal qu'il tenait ouvert dans ses mains qui fit monter en moi un puissant sentiment de haine : mon fils venait de me violenter ! Tel un lion que la puissance submerge soudain, j'hurlais qu'il sorte immédiatement.

Il ne fit aucun mouvement, se contentant de soulever son sourcil. Il me regardait avec déviance et insolence. Il y avait quelque chose de méprisant dans ces yeux rivés sur ma personne. Assis et pourtant dominé, il osait tout de même me fixer avec hauteur et présomption. Son visage était ferme, neutre et pourtant quelque chose dans cette moue fermée dégageait une impression dérangeante. Était-ce son sourire, parfaitement plat, arqué ni vers le ciel ni vers le sol ? Ou ses pupilles éclatantes d'émeraude ? Une lueur s'irisait à chaque face de la pierre. Il avait souligné le contour de ses yeux de maquillage noir et portait un ensemble impeccable. Je l'avais déjà surpris à se pomponner, cela faisait parti de ses manières décadentes, mais une interdiction bizarre m'empêcha toutes pensées dépréciatives sur l'instant. Probablement étais-je surpris qu'il n'ait pas obéi sur le champ.

« Vas-tu sortir de ce cabinet à la fin ! » Répétai-je. Il commençait à m'excéder. Toujours aucun mouvement. Puis, lentement, il s'activa. Il leva le bras qui tenait le journal et d'une main le ferma. Un bruit sourd résonna dans la pièce. Après quoi il laissa tomber le livre tout simple et avec la même lenteur retira ses jambes de mon bureau. Il se redressa et s'approcha de moi. Son silence et ses manières apprêtées, ces grands airs qu'il se donnait me rendirent coi également.
Passa à ma hauteur, il lança un fin :
« Voici, père. Je m'en vais. »

Que vais-je donc faire de cette âme damnée ?
Quel imbécile. Il a bien fait de mourir, il ne fera plus de mal à personne. Qu’attendait-il ? Que je le remercie d’avoir pourri ma vie et celle de mon frère ? Supposait-il que nous étions heureux de devoir nous traîner ces attributs animaliers sans avoir aucun moyen de les cacher ? Sait-il ce que ça fait de se balader dans la rue sous les regards hauts et oppressants de la foule. Quoi ! Ne me regardez pas comme ça ! Cette queue, je ne l’ai pas choisie, pas plus que mes oreilles !

Pensait-il que nous le vénèrerions ad vitam pour avoir fait de nous des monstres. Je n’ose même pas penser à ce qu’il a fait à Ludwig.
Le monstre c’est lui. Heureusement qu’il est mort : c’est bien fait pour lui.
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MessageSujet: Re: Puss In Boots || "Let's Misbihave" Puss In Boots || "Let's Misbihave" EmptyMar 1 Sep - 16:55

†††††††††††



Puss In Boots || "Let's Misbihave" Chapmiror



Elke a écrit:
Le 7 Mai

Cher Tage,

Ce matin, je suis dans un salon tout à fait paisible. Les tables y sont quelques peu étranges, ici il n’y a pas de serveurs, ce sont elles qui proposent aux clients les divers mets et boissons de la maison. J’ai trouvé cet endroit sublime dès que j’y suis entré. J’y viens souvent depuis, mais cela fait peu de temps que je l’ai découvert. Aujourd’hui, je bois un thé succulent et je feuillette la Gazette locale. Wolf the Bad a encore frappé. Hum, quelque part je l’admire. Cette bête a su marquer les esprits comme personne, il est fascinant. Je suis toujours subjugué par les gens qui font de si grandes choses : c’est que j’ai encore tellement à faire pour l’égaler et le surpasser. Mais chacun sa voie, je n’ai pas spécialement envie de manger des gens ou de faire croire que je les ai mangé. Hum…
A vrai dire, je serais fort amusé de me faire passer pour un gentil garçon comme ses tr…

Désolé de m’interrompre Tage, quelqu’un vient d’entrer et ce n’est pas n’importe qui ! Il fait la première page avec Wolf the Bad, car il vient tout juste de résoudre une importante affaire – une fantaisie avec des pommes. Cela fait près d’une semaine qu’il est en première page tellement sa découverte a fait un scoop. Je le veux.


Alors que la porte avait émit un joli petit son à l’entrée de Mirror, le tenant du lieu lui-même vint l’accueillir. Une vraie vedette, ce garçon. Elke restait dans son coin, observant minutieusement la scène afin de savoir à quel moment il pourrait attaquer. Mirror passa commande avec discrétion et élégance puis vint s’asseoir dans un coin retiré. Il découvrit à son tour la Gazette, dont un exemplaire était posé sur chaque table de l’établissement. Elke attendait patiemment. Il ne fallait pas le déranger pour l’instant. Pas encore. Mirror s’empara du journal et émis un léger rire. Il devait être bien content qu’on parle autant de lui, c’était terriblement dommage que son masque ne laisse pas voir les expressions qu’il pouvait sentir à ce moment : c’était autant d’informations en moins pour le petit chat.

Après un temps, on lui apporta sa commande, il avait délaissé le quotidien et attendait à présent que le thé soit à bon température. Quel homme minutieux. Elke finit sa tasse à lui et patienta jusqu’à ce que Mirror ait bu une ou deux gorgées de son thé. Il est temps à présent.
L’adolescent se redressa non sans grâce et se dirigea lentement vers la table de la star du moment. Laquelle leva sensiblement le chef.

« Vous êtes ? » Demanda t-il sans attendra que le jeune homme se présente. Celui-ci allait répondre « Markis de Carabas, enchanté. » mais ses lèvres ne purent formuler que ces mots :
« Elke Von Herzfenger, enchanté. » Il fronça légèrement les sourcils. Qu’avait-il dit ? Il avait donné son véritable patronyme ! Perdait-il l’esprit ?
« Je n’ai pas souvenir d’avoir entendu parler de vous. Mais merci quand même. » Elke fut piqué à vif. Quelle insolence ! Il n’avait même pas dit qu’il était enchanté de même, il se contentait juste de le rabaisser. L’ego du garçon ne pouvait le supporter. Il fit cependant un effort sur lui-même et pour continuer dans sa lancée :
« Eh bien… je venais vous dire que c’était un véritable plaisir que de vous voir en ces humbles lieux, mais manifestement votre suffisance ne saurait souffrir qu’un simple et modeste inconnu vous fasse part de sa gratitude et de son respect. » Mais ? Mais qu’est ce qui lui arrivait ! Ce n’était pas ça qu’il voulait dire ! L’imbécile, au lieu de le flatter il osait s’opposer à lui. Mais bon sang Elke ressaisis-toi.
« Vous semblez déboussolé. » Hung… l’habile danseur. Le bouffre… jambedieu, que se passait-il ?
« En effet. » Mais non ! Elke, surpris ? Cela ne se peut !
« Il semble que vous savez qui je suis mais que vous ne connaissiez pas grand-chose à mon propos. Si vous voulez courtiser un seigneur, il faut tout savoir de lui, jeune homme. »
Le…
Fourbe…


Elke esquissa un sourire, se retint d’avoir l’air trop dépité et s’assit, sans plus de cérémonies. Quel débutant il faisait, il avait honte de lui.

« Votre don est terriblement efficace. » Lâcha t-il enfin.
« Effectivement. » Répondit l’autre. Elke était désemparé, il se mordit la lèvre. « Mais vous n’êtes pas dénué de sens pratique et de capacités. Vous avez su attendre l’exact moment pour venir me voir. Si ce n’était ce don si puissant, vous auriez sûrement réussit à m’embobiner. » L’adolescent fronça les sourcils, puis il sembla comprendre quelque chose. Sur ses lèves, un sourire nouveau se dessina. Un sourire malicieux et empreint de mystère. Il leva les yeux et fixa Mirror dans les ‘siens’.
« Comme vous avez raison. Et comme votre esprit est adroit à démasquer nos faiblesses… » Il essaya de se contenir, puis sans prévenir son vis-à-vis sortit un paquet de carte à jouer. « Un poker, ça vous dit ? »
Au mouvement de sa main, Mirror trahit sa surprise. Il allait boire sa tasse mais l’avait finalement sur la table.
« Vous êtes intéressant. J’accepte volontiers. »

Elke s’occupa donc de mélanger les cartes et de les distribuer. Deux pour chacun et le reste sur la table.
« Voilà. Vous êtes de Little Blind, c’est donc à vous de commencer. » Après avoir fouillé dans ses poches, Mirror compléta la mise pour égaler la Big Blind et répondit simplement : « Je check »
A cette invitation, le garçon pu donc distribuer le Flop. Tout en procédant, il commença une conversation :
« Et alors, c’est un métier difficile, Traqueur ? » Mirror regarda ses cartes et celles du board. Puis il revint sur Elke :
« Mon enfant, je vois clair dans votre jeu. » Sans avoir quitté son sourire depuis qu’il était naît, le garçon répliqua, sur un ton très plaisantin :
« Je doute honnêtement que vous puissiez savoir ce que j’ai en main. » Mirror eu un petit son, cette expiration très particulière, entre le sourire et le rictus. « Je suis tout à fait sérieux » Poursuivit Elke. « Vous savez fort bien, quoiqu’il en soit, que je ne peux pas vous mentir. Que misez-vous ? » Le masque fit taper ses doigts sur la table.
« 900 »
« Je suis. » Et il mit le compte. Il put enfin servir le Turn.
« Ce métier vous intéresse t-il vraiment ? »
« Oui. » Et, alors que ses fines lèvres laissèrent sensiblement découvrir ses petites canines bien blanches, il passa à l’attaque. Tu as la couleur, mais c’est moi qui aie le full. Et je gagne.
« Mon petit, s’il vous tente tant que ça, je crois me souvenir que nous avons des places disponibles. » Oh…vous croyez vous souvenir, vraiment ? « Bien évidemment, ce ne sera pas un rang de Capitaine comme mon grade, mais même un petit Traqueur peut nous êtes utile. » Le sourire d’Elke gagna ses oreilles :
« Oh… mais je serais ravi ! Le concours d’entrée est-il difficile ? »
« Oh, hum, c’est un concours d’entrée comme un autre, difficile pour certains, abordables pour d’autres. Mais je pense que vous devriez vous en sortir. Pour le jeu, je mise à 1700. »
« Eh bien, monsieur, j’irai me renseigner. Mais tel que vous me voyez je suis tout frétillant. » Répondit l’adolescent avec la plus grande sincérité. « Et je vous suis, bien sûr. » Il donna enfin la Rivière.
« Fais donc mon jeune homme. Je check.» Bouillant d’impatience, Elke songea à se maîtriser et adoucit son sourire. Puis, il essaya de rester très posé en répondant :
« Je mise 2500. »
« Et moi, le double. Vos cartes, je vous prie. » Demanda t-il poliment en dévoilant les siennes. Mirror eu un moment d’absence avant d’avaler sa salive un petit peu trop bruyamment. Rien de grave mais pour une oreille experte, c’était déjà suffisant. Il découvrit son jeu.
« Oh.. » S’étonna Elke. « Vous avez une couleur… mais j’ai un full. » Mirror se racla la gorge. « Ce fut un plaisir de jouer avec vous, mais je vais me retirer à présent. J’espère que vous me comprendrez. » Le Capitaine serra son poing et redressa le chef :
« Bien sûr jeune homme. Bien sûr. »

Elke se redressa et ramassa ses cartes avant d’empocher le butin. Il laissa néanmoins à Mirror de quoi payer son addition, comme si on allait faire l’affront au Capitaine de l’obliger à payer.
« A bientôt, monsieur. » Dit-il avant de tourner les talons, récupérer son journal et s’éclipser au dehors. Le Traqueur resta un long moment avec le poing fermé. Puis, il finit par boire son thé. Lentement. Très lentement.


Dernière édition par Pussy In Boots le Mar 1 Sep - 20:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Puss In Boots || "Let's Misbihave" Puss In Boots || "Let's Misbihave" EmptyMar 1 Sep - 18:10

†††††††††††



Puss In Boots || "Let's Misbihave" Chapsuivant

Ludwig a écrit:
Le 3 Novembre

Meine Heiliges Geheimnis, aujourd’hui, j’ai assisté au procès de mon frère. C’était insoutenable. C’est vrai qu’Elke n’a pas toujours eu les mains propres, mais il a toujours pris soin de moi. Son métier de Traqueur lui rapportait beaucoup d’argent, et c’est sans compter sa renommée qui l’avait hissé jusqu’au haut grade de Capitaine : nous avions largement de quoi vivre. Nous possédions une maison très cossue dans Wonderland et très réputée elle aussi. Cet argent ne nous permettait pas seulement de vivre avec aisance et frivolités, car tu sais que je suis un scientifique depuis mon plus jeune âge, et tu sais aussi que malheureusement, ce genre de fantaisies comme dirait certains coûtent énormément. C’est que si vous n’investissez pas, vos idées n’ont pas de poids, aujourd’hui, seul la quantité de Yuba que vous mettez dans une entreprise en fait la qualité…

Ainsi, pour être respecté de mes pairs, Elke a dû donner énormément d’argent. Grâce à cela, j’ai pu démontrer que mes recherches valaient le coup. C’est que, vois-tu, je suis versé dans un type de recherches qui n’est pas encore reconnu. Les gens ne croient qu’en la science pure et se rient des sciences qu’ils traitent d’occulte et des travaux d’alchimie. Pour eux, je ne suis qu’un pauvre fou.
Pourtant, Elke n’a jamais douté de moi. Et il a bien raison. J’ai trouvé au fil de mes recherches une recette bien plus efficace quant à notre traitement. Nous ressemblons davantage à des hommes, même si cet aspect de bête est encore omniprésent. Je pourrais presque me présenter en société, mais j’ai encore beaucoup d’efforts à faire. J’ai pourtant amélioré notre quotidien par de multiples inventions ou innovations, mais je ne peux en faire profiter que mon frère, car le reste du monde ne croient pas en l’utilité de mes trouvailles.

Et c’est lui, cette brave âme, que l’on fait enfermer. La Justice est injuste !


†††††††††††



Puss In Boots || "Let's Misbihave" Leproces
Puss In Boots || "Let's Misbihave" Carabas


Debout devant l’assemblée, attaché par les poignets et la tête haute, Le Marquis de Carabas regardait la foule. On l’avait forcé à venir en habit de fonction, dans cette ‘tenue’ qu’il arborait depuis des années maintenant, depuis qu’il avait pris ce post au sein des traqueurs. Uniquement vêtu de bottes, d’un boxer en cuir, et de manchettes qui étaient bien évidemment assorties avec le reste. Pour couronne, il avait un haut de forme et pour collier un joli nœud papillon. C’est comme ça que le Marquis avait l’habitude de se promener dans les rues de Malkins, histoire d’être sûr de marquer les esprits. Tout le monde dans la ville le connaissait. A vrai dire, il y avait peu de fous aussi fous pour se trimballer si peu habillé. La corpulence du jeune homme n’était pourtant pas extrêmement surprenante, mais sa blancheur et l’aspect lisse et pur de sa peau éblouissait la plupart des passants, surprenant davantage que l’extravagance des sous-vêtements.
C’était un homme qui intriguait, c’est le moins qu’on puisse dire. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il y avait autant de monde à son procès. Oh, bien sûr, ce n’était pas comparable à celui du Grand Méchant Loup, loin de là, mais cela faisait longtemps que l’on n’avait pas assisté à un attroupement aussi impressionnant de badauds.

Quelque part, Le Marquis en était ravi. Mais en vérité, il enrageait que Mirror l’ait dénoncé. De quel droit se permettait-il d’avouer au monde entier ses manières de faire. Est-ce Marquis avait mentionné les siennes, de méthodes, hein ? Non, hein ! Seigneur Dieu. Il était fou de rage envers cet homme qu’il avait pendant si longtemps considéré comme un ami. Ça lui apprendra à être bête à ce point !


« Le dénommé Marquis de Carabas, de son vrai nom : Elke Von Herzfenger… »

Maudit Mirror. Il avait même donné son véritable patronyme aux autorités.
« Est présentement jugés pour les délits suivants : abus de pouvoir, falsifications de preuves et de pièces à convictions, abus sur innocents, méthodes frauduleuses, emprisonnement intempestifs et calculés, violation de la loi sur l’intégrité de l'Unité d'Intervention Féérique et atteinte à la pudeur publique. »

Elke soupira. Atteinte à la pudeur, non mais vraiment, il vaudrait mieux être sourd. Et tous ces minables qui acquiesçaient ! Ces mêmes minables qui acquiesçaient lorsqu’il lest charmait avec sa plastique exquise. Foutaises, trahison. Ah, quel revers de médaille… quelle claque !

Le garçon n’écouta pas le reste du procès, il était dépitait. De toutes façons, le juge débitait un ramassis d’inepties toutes plus farfelues et énormes les unes que les autres. Il se sentait si mal. La colère bouillait au fond de son ventre. Elle faisait des bulles d’ires qui s’envolaient vers son cœur avant d’y exploser. Quelle infamie…


« … et l’accusée est jugé coupable et condamné à 200 ans d’enfermement à Samarcande. »


Et Elke d’ordinaire si fier baissa la tête.
200 ans.



†††††††††††



Puss In Boots || "Let's Misbihave" Liberte

Le verre lui souriait depuis de longues minutes. Il soupirait bien trop souvent. Il s’était vraiment fait avoir jusqu’au bout des ongles – qu’il avait, vous pensez bien, soigneusement manucurés. Ce soir, il ne ressemblait à rien, qu’à toutes ces figures identiques et floues qui avaient la tête baissé sur leur verre. Leur verre, qui était les seuls à sourire dans la pièce. Ses émeraudes étaient si limpides et si vagues qu’on aurait su deviner si elles étaient le reflet de l’onde du verre ou l’image concrète qui se reflétait dans cette même onde. Il ferma les paupières. Sa main soutenait son crâne comme si celui-ci avait été trop lourd et risquait à tout moment de lui briser les cervicale du cou.
« Ecoute, on peut te libérer, si tu acceptes de travailler pour les Traqueurs. Tu seras un Consultant. Bien sûr, tu seras surveillé, c’est une liberté conditionnelle. Mais au moins, c’est une liberté. »

Foutu Miroir. Si Elke avait été d’un tempérament plus violent, il aurait volontiers envoyé baladé ce foutu sourire et la flotte qu’il osait montrer à tous ces regards envieux. A la place, il se contenta d’avaler l’alcool en question pour qu’il ne soit plus l’objet de la convoitise générale.
Une liberté conditionnelle… mais foutredieu ! Vous avez déjà vu ça vous, un félin en laisse ! Elke enrageait.
Bien sûr… c’était toujours mieux qu’un félin en cage. Il s’effondra, tête contre le bar.

« Tu me le paieras… Miroir ! Je t’éclaterai cette jolie petite mascarade, ce masque de verre… » Il soupira encore, étalant la buée qui sortait de sa bouche sur le bois du comptoir.
« Foutue chandelle verte… »
Je la recouvrerai bien va, ma dignité.



†††††††††††



Ludwig a écrit:
Le 30 Mai

Meine Heiliges Geheimnis, depuis qu’il a été libéré Elke est maussade. Je suis triste pour lui. J’essaie de lui remonter le moral mais rien n’y fait. Son humeur est exécrable, il n’arrive pas à supporter ce choix que le sort à prit quant à sa destinée. Tout allait si bien… si seulement Mirror n’avait pas dénoncé Elke, tout irait pour le mieux. Maintenant mon doux frère parle de choses incompréhensibles et de projets farfelus. Il dit qu’il va vendre notre maison pour construire un Mythe. Que le Marquis de Carabas est mort et que ce n’est qu’un rebus aux ordres de la société. Il dit que Jalender sera son salut, et qu’il deviendra la Légende qu’il a toujours rêvé d’être.
Je m’inquiète énormément pour lui. J’ai peur qu’il devienne fou.
Que devrais-je faire, Geheimnis ?


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MessageSujet: Re: Puss In Boots || "Let's Misbihave" Puss In Boots || "Let's Misbihave" EmptyJeu 3 Sep - 0:16

†††††††††††



Puss In Boots || "Let's Misbihave" Epilogue





Main sur le crâne, tambour tambourinant dans la tête, yeux dans le vide idyllique, sondant l’onde de mon verre.
La lumière même tamisée me paraît aveuglante, un coup de hache étincelante dans les iris, et mes larmes sont amères… et ma main laisse tomber le verre. Humm….
Je serais mieux les paupières closes. Je serais mieux si cette haine éclose n’était que le pâle souvenir d’un temps passé. Je soupire. L’exhalation remonte à mes narines : cet effluve empeste l’alcool. Quelle épave je fais, quelle enclume. Mais où sont donc passés mes plumes ?
Je ne vois plus rien. Je ne sens que le bitume sur mon front et la fatigue sur mes reins. Hu…
Il ya un bruit, au loin…


« Et j’ai songé ainsi … »

Et j’ai songé ainsi à mon état aussi grotesque. J’ai songé à redresser le chef, à vaincre la vie, cette bouffresque. J’ai songé qu’ainsi, j’aurais moins l’air d’un pitre, pitoyablement adossé à son pupitre. J’ai songé ainsi… que ma pittoresque splendeur avait bien faillit déchoir…
Et que perché sur cette branche que le noir envahit, je ferais mieux de revenir à la vie. Dressant l’oreille, je fis un effort étonnant. C’est un son. La voix est claire et dissonante.
Où est cet ange d’épouvante : me voilà revenu, je n’aurais peut-être pas dû.


« … posés sur cette limaille de fer dénombre… »

Que racontes-tu, mon brave ange ? Dis-moi, où es-tu ? Ma vue est si… cette brume m’importune… tout se trouble. Ferme les paupières. Réouvre. Déliquescente souffrance, tu t’en vas peu à peu et Détail reprend son trône après un impromptu dédale. J’y vois, j’y vois.
(À l’aide, je me noie).
Où es-tu, bel ange à moi ?


« ils chantent. »

Chante donc, enchante donc. Ta voix me berce et je tangue, et je chavire, épave crasseuse qui eût été un superbe navire. Et ma proue tourne, et ma proue envoutée par la pieuse promptitude de ton cap se tourne en ta direction, mon ange.

« Et j’ai vu les créatures d’outre-rêve s’emmailloter, doucement … Et les intéressés de se purifier, comme pour suivre les consécrations de lumière ! »


Il semblait jeune, ce matelot perdu. Elle semblait pure, cette âme éperdue. Esseulée, fière et bravant l’ennui et la légèreté, l’apesanteur et la méchanceté des regards vides des ces bêtes enfumées. Embuées… à vous tous, mes chers confrères, je lance ma bouée. Venez la saisir pour vous y mieux noyer. Laissez-le-moi. Laissez moi cet oasis, cette île déserte, ce paradis tangible, irréel et concret.
Ce pathétique pantin aux cheveux tristes, d’un or terni par les fatalités humaines et tragiques. Cette magnifique marionnette sans maître, sans fil, sans splendeur. Ce jouet qui resplendit pourtant, dans cette triste taverne aux grises tapisseries.


« Oh ... Je suis de l'humeur tendancieuse des paratonnerres, ce soir ... Tempêtes à vous en faire perdre la vue ! Et j'ai envie... »

J’ai envie de te toucher, chimère de mon esprit. J’ai envie de te sentir en vie, saugrenu personnage de mon crâne débris, abri de mon cerveau engourdi…

« Oui, envie, d'enlacer tendrement mes idées mortes. Oui, messieurs, Monsieur de Phocas embrassera la Muse Galante, à pleines lèvres ! »

Diantre bel humain, voila que je tends mon destin entre tes mains. Mes efforts prouvent enfin qu’ils n’étaient pas de vaines velléités, j’ai enfin réussi à me lever. Certes, la table est ma destinée, on a vu mieux, en matière de ligne d’arrivée. Mais ce soir je n’ai pas la force. Ce soir, bien que je m’efforce, je m’essouffle : voilà le mieux que je puisse espérer.
Je tombe. Sur un tabouret. Mos os s’ébranlent et une décharge vient réveiller mon encéphale noyé. Une vague qui le submerge, et le pousse à échouer sur la berge. Les évènements semblent retrouver un aspect cohérent. Tragique affaire, que de revenir dans le monde des vivants.
Dieu merci, il y encore ce chœur qui me suspend au firmament.


Laisse-moi encore glisser. Berce-moi encore, que je puisse danser,
Avec les étoiles.


« Et lui contera ses vérités nouvelles, tout lucide qu'il soit. Pour cela ... Pour cela ... Cligner des yeux, tendrement, en disant aux fleurs qu'on les aime ! Et elles vous répondront, ces fleurs de tombeaux que l'on nomme amourettes, plutôt que de pousser sur vos cercueils foireux. »

Je tourne les yeux, et je regarde. Je tourne la tête, et tombe sur vos regards. Et je croule sous ces engeances hagards qui les yeux braquent sur ma personne. A leur instar, moi je ne regarde pourtant personne. J’écoute et je sombre, emporté par les paroles profondes de ce prophète venu d’un autre monde.
Votre langage monsieur, me charme tout entier. Votre langage, mon Dieu, pourrait bien ma raison incliner, et me faire commettre par passion les pires folies, car votre langage mes cieux, a mon cœur fallacieux attendri.

Je ne peux vous laisser repartir à présent, non, vous ne pouvez vous enfuir, ce serait cruel et méchant, et ma pauvre âme ne saurait contenir le chagrin, de voir son cœur que vous avez su ravir s’en aller au loin. Je me relève et vous admire. Je me relève et tu m’attire. Je t’atteindrai. J’arrive, rêve bien aimé.


« J'ouvrirai un lieu, un jour ... Où perdre ses amours et noyer son exil. Un jour, oui ... Un jour, j'aimerai la Muse Galante. »

"Toc." Mon verre, fidèle compagnon, se pose contre bois et annonce mon apparition. Je sais, je dois vous paraître haut, mon maître. Je sais, que de prétention, songez vous sûrement. Mais voici, je vous offre mon respect, je l’étale devant vos yeux et je m’étale sur ce banc, comme un petit vieux. Je me prosterne, voilà tout.
Ou peut-être que mes jambes sont trop molles, et qu’elles n’arrivent point à retenir le fol homme que voici, et la folle âme que vous avez séduit : je me sens faible à vos côtés, ainsi, je ne puis que succomber.
Tenez, voici ma main. Voici mon amitié et vos lendemains.
Votre Muse, je vous l’offrirai, et je vous offrirai le moindre objet que vous souhaiterez. Je vous offrirai même la vie, la plus resplendissante, et même l’oubli :
Je claque des doigts, voilà mon tour de magie, vous étiez un homme, je fais de vous un joyau de la bourgeoisie, un Dieu unique, une entité bénie.

Vous aurez votre lieu, vous aurez mon cœur et encore mieux. Prenez simplement ma main, dites moi oui, et c’est l’éternel tapis rouge que je vous déplie. Prenez-la, je vous en prie. J’aimerais vous sauvez, j’aimerais me voir ennobli. Croyez moi pur, car je ne saurais vous mentir, croyez moi, cette action n’est point obscure, elle est désintéressé et je suis sire de parole, ciré de méfait, maculé des pires méchancetés. Rendez-moi la candeur, pitié, rendez-moi la douce blancheur de l’enfance ; le bonheur de l’espérance et l’innocence du cœur.

Ne semblez pas intrigué à ce point, je ne vous demande que de me serrer le poing. Voici, voilà, vous y êtes presque, votre main dans la mienne, maintenant, faites le geste. Bien. Vous êtes au creux de mon étreinte, venez donc vous lover contre ma poitrine, n’ayez crainte.
Je serai doux, et je serai sincère : vous m’avez permis d’abandonner tous mes faux airs.
Voilà, maintenant que votre tête repose contre mon organe, que vous l’entendez battre, et que je puis sans rancœur vous livrez mon âme, voici ce que je vous dis :


« Aidez-moi dans mon entreprise, et je vous offre votre lieu, et la clientèle comprise. »

Et tout sera à refaire, comme cela l’a toujours été.
Et tout sera refait, comme cela le sera à jamais.
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MessageSujet: Re: Puss In Boots || "Let's Misbihave" Puss In Boots || "Let's Misbihave" EmptyVen 4 Sep - 17:21

Validé :p Walrus te dira s'il a des objections, sur le changement de noms par exemple^^
The Charming Prince
The Charming Prince
mr. tout-le-monde... ou pas !
mr. tout-le-monde... ou pas !
HUMEUR : Furieux ♥
CITATION : Le sourire est la langue universelle de la bonté. - William Arthur Ward

BOITE A JETONS : 0000

FICHE : The Charming Prince Hate You
NOTEBOOK : A Princely Notebook
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MessageSujet: Re: Puss In Boots || "Let's Misbihave" Puss In Boots || "Let's Misbihave" EmptyVen 4 Sep - 18:40

: )
Il me semble que nous en avions parlé, mais il y reviendra s'il faut y revenir.

En tout cas, merci l'ami *____*
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MessageSujet: Re: Puss In Boots || "Let's Misbihave" Puss In Boots || "Let's Misbihave" EmptyLun 7 Sep - 8:24

Je n'ai pas encore eu le temps de lire ta fiche *-* mais en effet nous en avions déjà parlé, il n'y a donc pas de souci \o/

Baba s'occupe des petites cartes des consultants, tu peux t'adresser à elle par mp pour en avoir une ^_^ topic explicatif here ~> https://crazy-tale.forumactif.org/request-f4/badges-avis-de-recherche-t334.htm?sid=b06086a8d9c871c36c360a91e59f3e18
Walrus
Walrus
team steak haché
team steak haché
HUMEUR : Bweh.
CITATION : « L'objet possédé est heureux tant que son propriétaire l'a à l'oeil... »

BOITE A JETONS : 0000

FICHE : La Cabane à Huîtres.
NOTEBOOK : Le moule à muffins
VIE SOCIALE : La pêche à la crevette
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MessageSujet: Re: Puss In Boots || "Let's Misbihave" Puss In Boots || "Let's Misbihave" Empty

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