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| | | What I really need is what makes me bleed. -Thomas "Wendy" Linton Wendover- |  |
| | Message | Auteur |
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| Sujet: What I really need is what makes me bleed. -Thomas "Wendy" Linton Wendover- Lun 31 Aoû - 20:14 | |
|  Nom: Linton Wendover
Prénom: Thomas
Surnom(s): Wendy
Âge: 17 ans. Atteindre la majorité et déplaire à Peter? Jamais!
Date de naissance: 11 octobre.
Emploi: Second de Peter Pan.
Ville natale: Neverland
Orientation sexuelle: Son obsession pour Peter Pan pourrait être considérée comme l’expression de son homosexualité.
Don surnaturel: Wendy agit sur le Temps dans sa dimension la plus concrète et la plus personnelle : il lui est possible de faire rajeunir ou vieillir autrui. Pour que l’effet soit marqué, il doit être en contact direct avec la personne visée. En l’espace de quelques minutes, un garçon dans la fleur de l’âge en vient à crouler sous le poids des années. Pratique lorsqu’il s’agit d’écarter un Enfant perdu trop proche de Peter. Quelques rides et le tour est joué. La personnalité de Thomas Linton Wendover, dit Wendy est un clair-obscur à la Rembrandt. Les figures à l’avant-plan possèdent des contours mieux définis, elles sont éclairées et guident la marche, telles le capitaine de la Ronde de Nuit. Plus on s’éloigne toutefois, plus le regard dérive, plus il devient difficile de distinguer les formes et couleurs, les motifs et intentions.
Thomas Linton Wendover aime croire que la probité, la pudeur, l’intégrité, la tempérance sont ses vertus cardinales, que ce sont elles qui mènent réellement son existence. Il s’efforce non seulement de les mettre en application pour son propre bien, mais en fait aussi étalage pour que tous puissent profiter de ses lumineux préceptes. Persuadé comme il l’est d’avoir raison – absolument raison – il ne doute pas un instant que ses conseils ne sont pas toujours les bienvenus. Les brebis égarées qu’il redirige vers le droit chemin ne peuvent réaliser immédiatement le service qu’il leur rend.
Il est ainsi passé maître dans l’art de s’immiscer comme de semoncer. Doté d’une perspicacité et d’un sens de l’observation aiguës, il détecte d’un seul coup d’œil les mensonges et les péchés de ses ouailles. Sa présence et sa volonté sont fermes mais jamais brusques, elles étouffent plus qu’elles n’assaillent. Thomas n’usera jamais de violence pour punir un Enfant perdu ayant commis une faute. Ses remontrances et ses insinuations, la main fraternelle (jamais paternelle, ce serait synonyme du monde adulte) qu’il posera sur une épaule frêle lui sont beaucoup plus utiles.
Mais Thomas Linton Wendover est aussi Wendy, l’enfant qui approche sa main du four sans jamais oser le toucher, qui sait très bien qu’il risque de se brûler mais ne peut s’empêcher de frôler le danger. À force de se retenir, de s’interdire, Wendy n’a réussi qu’à cultiver ses désirs les plus coupables, ses pulsions malsaines. Du côté des Enfants perdus, il marche sur un fil de fer : il se doit de montrer l’exemple en tant que second de son cher Peter, mais se voit incapable de réellement transgresser certaines limites.
C’est pourquoi il se contente de déléguer, de refiler le sale boulot aux autres garçons tandis que lui, assis dans un coin, se repaît du spectacle. Voyeurisme? Lâcheté? Sa mauvaise foi préfère qualifier son comportement de véritable noblesse : il est celui qui demeure irréprochable, là pour assurer un semblant d’ordre et de discipline dans le chaos qui règne à Neverland. Il n’est toutefois pas responsable des dérapages de leur bande… Après tout, il serait impossible de toujours garder les Enfants en laisse! Et s’il a glissé quelques suggestions, du bout des lèvres, les yeux baissés sur le sol, c’était pour afficher son appartenance au groupe et surtout pas parce qu’il souhaitait que se prolonge la torture...
Et Peter, dans tout ça? À chacun son péché mignon. Peter Pan est cette frontière qu’il n’ose pas outrepasser, même s’il en meure – littéralement – d’envie. Qu’on s’hasarde à plaisanter à ce sujet et, piqué au vif, Wendy mettra tout en œuvre pour que le coupable ne puisse plus faire usage de sa mauvaise langue. Ce secret de Polichinelle, il veut le dissimuler à ses propres yeux, mais aussi à ceux du principal intéressé qui, comme toujours, s’en joue…
Mais qu’importe, puisque Peter perdrait tout son charme s’il pouvait être contrôlé, manipulé, dompté comme tous les autres. Ainsi, Wendy se tait et attend, écarte tous ceux qui se frottent de trop près à Peter et espère que ce dernier ouvre un jour les yeux…. Ou pas. Pour le froussard et le veule, l’inatteignable est tellement plus séduisant!
 Wendy est un joli garçon. Son allure serait même susceptible de faire tourner bien des têtes s’il ne s’appliquait pas à atténuer son éclat. Pour commencer, sa garde-robe est très sobre. On le voit rarement porter autre chose qu’une chemise et un pantalon sombre. De la même façon, son apparence, sans être négligée, est loin d’être recherchée. Sa chevelure blonde toujours ébouriffée l’atteste. Attacher trop d’importance à son physique, c’est faire preuve d’orgueil, ce qui est contraire à la morale qu’il souhaite respecter.
Et pourtant, paradoxalement, Wendy soigne ce manque d’ostentation dont il est si fier. Chacun de ses gestes est emprunté, calculé, prudent, à des lieues et des lieues de la spontanéité que démontre Peter. On sent qu’il cherche à s’effacer, à ne pas se faire remarquer par fausse modestie et également, pour mieux réapparaître, le doigt brandi en signe d’accusation, Vertu effarouchée, police des mœurs en pleine action. Sa posture est très droite, ses lèvres pleines se pincent plus qu’elles n’arrivent à sourire. Il garde souvent les yeux baissés pour qu’on ne puisse lire leur expression. Malgré ses efforts, l’humilité qu’il désirerait présenter est perçue comme de la hauteur, réminiscence de son éducation aristocrate.
Avec les Enfants perdus, il se montrera tour à tour froid et autoritaire, protecteur et affectueux, les grondant d’un froncement de sourcils ou les entourant de ses bras minces. Devant Peter, sa contenance change du tout au tout. Il perd ses airs de mère supérieure et de martyr portant sa croix et se métamorphose en ce qu’il est vraiment : un garçon timide et hésitant, empressé de se libérer du carcan duquel il s’est lui-même emprisonné. Il rougit, se triture les mains, replace des mèches rebelles.
Lorsque le charme s’évanouit, que Peter reporte son attention sur un autre, Wendy s’assèche, son regard se durcit, sa bouche retrouve son pli sévère et il s’engonce plus profondément dans ses convenances et ses faux-semblants.
Dernière édition par Wendy le Mer 9 Sep - 22:35, édité 3 fois |
|  Invité | | | | Sujet: Re: What I really need is what makes me bleed. -Thomas "Wendy" Linton Wendover- Lun 7 Sep - 17:04 | |
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Sa famille est fortunée, il n’a donc à se /soucier de rien. Ses parents sont on ne peut plus conventionnels, quoique un peu stricts. Aîné d’une famille de trois, on enjoint le petit Tommy à montrer l’exemple et à s’occuper de ses petits frères, John et Michael. L’ennui devient rapidement son pire ennemi. Pour le combattre, il se plonge dans la lecture, s’invente mille et une histoires pour que s’écoule le Temps.
Par opposition au refuge qu’il s’est créé, Thomas doit composer avec son désir de plaire à Père et à Mère. Rien d’inhabituel ici… sauf lorsque cette aspiration se mue en obsession. Wendy est en fait l’artisan de son propre malheur. Sa famille encourage, félicite la probité dont il faisait preuve, mais jamais n’exige-t-elle de lui qu’il sacrifie son innocence sur l’autel de son prétendu devoir. Persuadé de ne pas avoir droit à l’erreur, il en vient à s’enfermer dans une cage dont il possède la clé.
Wendy se retrouve tiraillé entre le rêve et la réalité qu’il s’impose, la fuite et les obligations auxquelles il s’enchaîne. Il en oublie jusqu’au fait qu’il est le seul coupable de ce nœud gordien et fait porter le blâme au monde des grands, qui l’aspirent, lui et son insouciance, dans la tourmente adulte.
Peter, c’est donc le Sauveur tant attendu, la première fois qu’il se présente devant un Thomas émerveillé. Celui-ci tombe nez-à-nez avec une Ombre égarée dans le parc s’étendant derrière le manoir Wendover, puis fait la rencontre du propriétaire de la dite Ombre. Wendy est à la fois fasciné et effrayé par la liberté de Peter, ses plans de faire tabula rasa de l’ordre établi et d’en instaurer un nouveau, où prévaudrait le chaos de l’enfance. La fascination l’emporte finalement sur la peur, puisqu’il accepte cette main tendue, s’abandonne à ces yeux rieurs qui l’invitent à quitter ce qu’il a toujours connu.
Thomas Linton Wendover est beaucoup trop long au goût de Peter, ainsi naît Wendy, qui se forge sans effort une place de grand frère parmi les Enfants perdus. Contrairement à ces derniers, Wendy n’oublie jamais tout à fait les principes que lui a inculqués son éducation. Bien qu’il ne se salisse jamais les mains, il est celui qui explique de façon plus compliquée les atrocités commises par Peter et sa bande. Lorsqu’un garçon vieillit, perd son innocence et se retrouve mis à mort, le grand frère annonce tristement que le condamné a « trahi la cause » et qu’il fallait « en faire un exemple. » De la même façon, il demeure interdit devant les décombres de la demeure familiale : « les sacrifices sont nécessaires pour l’avancement de notre entreprise. »
Pourquoi tolérer un lieutenant si farouchement attaché à son ancienne vie? Peut-être parce qu’il n’y a justement rien de plus puéril que cette manie d’imiter les adultes, de s’accrocher à quelques « vérités » grappillées ici et là et de s’en servir à son profit.
L’épisode de son enlèvement par le Capitaine Crochet demeure gravé au fer rouge dans sa mémoire. Wendy choisit soigneusement ce qu’il conserve de l’univers adulte et la sexualité n’en fait pas partie. Cette démonstration forcée de ce à quoi ressemble l’intimité a heurté ses préceptes puritains, brisé l’idéal qu’il avait de lui-même… ainsi qu’accentué son malaise envers un Peter de qu’il s’éloigne désormais.
À présent un homme recherché, Wendy fait profil bas, se terre à Neverland et ailleurs encore, dans la crainte constante d’être débusqué. Il réfléchit à ses crimes, à la possibilité d’une rédemption ou d’une descente aux Enfers. Et il pense bien sûr à Peter, à accepter une nouvelle fois cette main tendue…- Spoiler:
Premières impressions concernant le forum: J’ai surtout accroché sur les prédefs. Il y a beaucoup de fo’ sur les contes, mais ces prédefs sont de loin mes préférés.
Éventuelles idées pour l'améliorer: Aucune pour le moment.
Comment nous avez-vous découverts: Bouche-à-oreille.
Depuis combien de temps faites-vous du Rp': J’ai commencé en 2004. Hier encore, j’avais … ans!
Évaluation de votre activité sur le forum: Tout dépendant de la charge de travail de la fac et des RPs en cours.
Code: Validé par Roastie . C’est ça? Ça me confond toujours, les codes.*Un merci tout particulier à Mr. Jalender aka Puss in Boots pour l'embellissement considérable de ma fiche. |
| Invité | | | | Sujet: Re: What I really need is what makes me bleed. -Thomas "Wendy" Linton Wendover- Ven 11 Sep - 9:03 | |
| Ca va ruiner mon image d'admin aigri mais j'adore ta fiche, ton personnage et ton style *_* Validé ! |
|  The Charming Prince mr. tout-le-monde... ou pas ! | | | | Sujet: Re: What I really need is what makes me bleed. -Thomas "Wendy" Linton Wendover- | |
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| | | | | | What I really need is what makes me bleed. -Thomas "Wendy" Linton Wendover- | |
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