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Mirror, Mirror...

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MessageSujet: Mirror, Mirror... Mirror, Mirror... EmptyJeu 24 Sep - 22:50

Mirror, Mirror... Mirrormiroir

Identité



Nom : Curkain
Prénom : Sheen
Surnom : Mirror
Âge : Difficile de donner un âge à un masque. Mais il donne l’impression d’être un homme dans la force de l’âge. Une trentaine d’année.
Date de naissance : 19 novembre

Emploi : Traqueur – Capitaine. Futur Commandant
Ville natale : Wonderland
Orientation sexuelle : « Le désir sexuel, comme l’amour, est une faiblesse que je ne connais pas » aurait-il déclaré un jour. Cela dit, il est sans doute hétérosexuel.
Don surnaturel : Le pouvoir de Mirror lui donne la faculté (quand il le veut et quand il le veut seulement) d’obliger ses interlocuteurs à ne dire que la vérité et rien que la vérité.

    [Mode d'emploi] :
    Ça fait chic comme ça, mais, dans le secret de son bureau (ou de l’infirmerie), Mirror peste souvent contre son pouvoir.
    D’abord, ce n’est pas très utile en combat. Parce que, essayer de demander en plein combat à votre adversaire : « Tu vas frapper à gauche ou à droite ? » et vous verrez à quel point c’est utile de savoir la vérité dans ces situations…
    Ensuite, (et ça il essaye de ne pas trop l’ébruiter) il existe des moyens de contourner son don. Bien sûr, la plupart des personnes normales ne peuvent pas résister. Parce qu’il faut une force de caractère assez exceptionnelle pour résister. Mais c’est faisable.

    Il existe deux moyens :
    D’une part, décider avec une immense détermination, de ne rien dire. Logique.
    D’autre part, retenir le plus longtemps possible la réponse afin d’avoir le temps d’en trouver une qui soit vraie sans pour autant être la réponse souhaitée. Par exemple si Mirror pose la question « Qui êtes-vous ? » si vous êtes très fort, vous pouvez réussir à dire « Pas toi » ou bien « Le frère de ma sœur » si vous avez une sœur, etc.
    Dans les deux cas, cela demande une force de concentration immense, parce que quand Mirror pose la question avec son pouvoir, vous avez l’irrépressible envie de dire la vérité.

    Là où Mirror garde l’avantage, c’est que peu de gens savent cela, et que, quand il arrive dans la salle d’interrogatoire, ils se disent « mon dieu, je vais devoir dire la vérité, au secours » et paf, ils crachent le morceau.
    L’autre avantage qu’à Mirror par rapport à celui qu’il interroge, c’est qu’il a maintenant une grande habitude, et même un certain talent pour poser les bonnes questions, et qu’en usant de sa volonté et de sa propre force de caractère, mêlées à des trucs de policier, il réussit généralement à faire craquer ses victimes. Pardon, les suspects. Mais dans ces cas-là il en sort absolument épuisé et ce n’est pas rare, après ce genre d’interrogatoire, de le voir dormir allongé sur trois chaises dans son bureau…


Dernière édition par Mirror le Mar 27 Oct - 10:46, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Mirror, Mirror... Mirror, Mirror... EmptyVen 25 Sep - 0:13



Miroir de l’âme - âme du Miroir ?


Une affaire bien résolue, joliment bouclée. Comme d’habitude une horde de journaliste avec des questions idiotes, cherchant à attirer son attention.
« Mirror, Mirror ! Après une enquête comme ça, vous retournez dans les bras de quelqu’un, hein ? Qui ? »
Mirror ricane et laisse tomber avec dédain : « Je n’ai qu’une maîtresse : la Vérité. »

    C’est une phrase un peu grandiloquente, destinée à faire taire une bonne fois pour toute la presse à scandales, mais c’est juste aussi.
    Mirror ne veut que la Vérité, rien que la vérité, mais toute la vérité. Tout ce qui est un peu en-dessous, un peu au-dessus de la vérité est pour lui simplement inacceptable.

    Mais voilà, rares sont les être vivants enclins à être d'une honnêteté parfaite… Alors Mirror, curieux, indiscret et sans respect pour la vie privée, a décidé de l'être à leur place.
    Dès qu’un soupçon de mensonge lui parvient, il accourt et fouille sans relâche. Et ce n’est pas le scrupule qui risque de l’étouffer : peu importe le nombre de vies qu’il brise, s’il peut faire éclater la Vérité.

    L’inconvénient de cette obsession pour la vérité, c’est qu’elle le rend parfois assez
    prévisible. Et être prévisible n’est pas une bonne chose lorsque l’on a à faire avec des criminels. Il a failli être tué à cause de cet acharnement à chercher la vérité.
    Mais l’avantage, c’est que cela fait de lui un excellent Traqueur. Pardon.
    Le Meilleur des Traqueurs. Parce qu’il a cette volonté infaillible d’enquêter, d’arriver à la vérité, et qu’il ne laissera rien ni personne lui barrer la route.


Et voilà, encore une femme qui pâlit, la main devant la bouche comme pour rattraper les paroles qui viennent de lui échapper : « Oui, bien sûr » a-t-elle répondue à la question « Avez-vous trompé votre mari, oui ou non ? ». Elle est tout étonnée, rougissante maintenant. Elle qui venait de faire son grand numéro de vertu injustement calomniée et d’épouse outragée d’être soupçonnée d’infidélité…
« Mi-…rror… Mirror, vous devez me trouver bien ridicule maintenant… » Elle a de grands yeux mouillés de larmes.
Et Mirror la regarde et hausse les épaules : « Mais vous l’êtes, Madame. Complètement ridicule et même carrément pathétique. »

    Sympathique, n’est-ce pas ?
    Si Mirror est un extrémiste de la Vérité, c’est (presque certainement) aussi parce qu’il déteste le mensonge. Pire que cela. Il exècre le mensonge du plus profond de son être. Un traumatisme lié à son enfance peut-être ? Un mensonge dévoilé ayant particulièrement blessé sa jeune âme ? Quoiqu’il en soit, maintenant, il déteste et méprise cordialement toutes les personnes qui mentent et cela veut dire pour lui presque toute l’humanité.

    Misanthrope ? Oui, cela y ressemble franchement.

    Et puis il faut dire, c’est facile pour lui : personne de normalement constituée ne peut lui mentir s’il veut savoir la vérité, et ceux qui le tentent rougissent en s’entendant dire la vérité, balbutient, trébuchent… Ils sont pitoyables, ridicules.
    Et Curkain, qui vient de leur arracher ce qu’ils voulaient tenir caché, se sent supérieur. D’ailleurs, il est supérieur. Bien supérieur.

    Arrogant ? Si peu...


Dans le bureau du QG des traqueurs, l’avocat s’éponge le front, sa confiance disparue. Son client (le coupable déjà dans la tête de Mirror) garde la mallette pleine de Yubas ouverte devant lui. Mais au bout de ses doigts, sa cigarette tremble.
« Mirror, Mirror… Soyez raisonnable voyons… Vous laisseriez passer 100 000 Yubas ? Êtes-vous fou ? »
Mirror qui jusque là avait gardé un silence glacial se redresse : « Je ne suis pas fou, je suis l’instrument de la Justice, et la Justice est incorruptible. »

    Oui, il les aime bien en fait, ces phrases lapidaires mais sentencieuses.
    Mais là encore ce n’est pas une exagération. Sheen Curkain est réputé pour n’avoir jamais transigé.
    Lorsque Mirror s’attaque à une affaire, c’est parce qu’il a envie de connaître le fin mot de l’histoire. Une fois qu’il l'a trouvé, vous pouvez tout essayer, rien ne pourra l’empêcher de la publier. Ce n’est pas lui qui va se mettre à mentir quand même…
    Mirror brandit des principes d’honnêteté, de vérité, mais il les applique à lui-même tout aussi scrupuleusement.

    Ce qui fait qu’il est intransigeant,
    incorruptible, et qu’en plus il n’a jamais commis de faute dans sa vie.
    Compréhension ? Compassion ? Mirror ignore ce que cela veut dire.

    Si Curkain avait été là lorsqu’on a dit « Que celui qui n’a jamais commis de faute lui lance la première pierre », il n’aurait pas hésité un instant, ramassé un gros caillou et l’aurait balancé avec précision sur la tempe de la femme adultère pour être sûr qu’elle ne se relève pas.
    La phrase « l’erreur est humaine » est pour lui une aberration totale. Il n’y a pour lui aucune « excuse valable » et il ne déteste rien de plus que les « circonstances atténuantes ».

    Qu’on pleure, qu’on paye, qu’on prie, qu’on tempête, qu’on soit malfaiteur ou traqueur, Mirror reste immuable. Sec, raide, tranchant comme le glaive de la justice.


Son bureau au QG. C’était il y a un bout de temps déjà, il appartenait alors à l’Ex-Capitaine Goldduck (paix à son âme), qui y fulmine. Il s’étrangle presque en interpellant son officier.
« Mirror… Mirror ! Ne croyez pas que vous aurez ma place aussi facilement. Vous croyez être plus intelligent que moi ? »
Mirror est debout, les mains croisées dans le dos, l’image même du subordonné respectueux, mais… « Je ne le crois pas, Capitaine. Je le suis. »

    Intelligent ? certes, les tests de QI le prouvent.
    Perspicace ? aussi, c’est clair.
    Mais Arrogant et Orgueilleux aussi. Sans aucun doute. Cela lui joue des tours parfois. A être trop sûr de soi on peut commettre des impairs…

    Sinon, on dit qu’il vise la place de Farleigh maintenant. Fort probable. Dire que le jeune Capitaine a les dents longues est des plus bels euphémismes de ce siècle.
    Tout simplement, son
    ambition n’a pas de borne, juste des variations.

    Il y a des jours d’ambition noire, où Curkain veut le pouvoir parce qu’il ne supporte plus les mensonges de la terre. Ce sont des jours de fiel où il exècre l’humanité dans son ensemble et est d’une ironie cinglante.
    Et il y a des jours vibrants, où Curkain veut le pouvoir parce que son orgueil veut que sa supériorité soit reconnue partout. Ce sont des jours vivants où le Capitaine semble plein d’une énergie entreprenante, et même presque joyeux.
    Mais dans les deux cas, c’est l’ambition qui prime toujours.

    Et pour arriver à satisfaire cette ambition, il ne
    recule devant rien.
    Rien de tel pour écarter quelqu’un de gênant qu’un petit secret appris par une question bien posée. C’est une technique qui marche très bien aussi pour les récalcitrants à qui on a une petite faveur à demander…
    Rien de bien méchant, n’est-ce pas, mais les gens « respectables » ont tellement peur de « l’opinion publique », c’est presque trop facile…


    Mais là, STOP ! dites-vous.
    L’incorruptible Mirror, le glacial et moralisateur Mirror se livre à des chantages douteux ? Ne serait-il pas un bel hypocrite en fait ?
    Cela dépend du point de vu, vous répondra-t-il. Mais selon lui, non, bien sûr.
    Après tout, que profère-t-il ? la haine du mensonge. Et lui-même, ment-il ? Non, il se contente de profiter de l’imbécillité de ceux qui s’y sont enferrés. Donc il reste en accord avec lui-même.
    CQFD.
    Casuiste ? Pourquoi pas…


Dans un couloir du tribunal, un prisonnier entouré de gardes, soudain se débat en apercevant Mirror en train de discuter plus loin. Il remue dans ses chaînes, se contorsionne dans une vaine tentative de se libérer et vocifère :
« Mirror ! Mirror ! Tu me le paieras ! C’est de ta faute ! Tu crois t’en sortir comme ça ? »
Et Mirror qui avait tourné la tête pour voir, se retourne vers son interlocuteur pendant que le prisonnier est entraîné au loin : « C’est qui lui, déjà ? »

    Avec une personnalité aussi charmante que la sienne Mirror s’est fait beaucoup d’ennemis.
    Mais ce qui l’étonne toujours, c’est que beaucoup le considèrent comme un ennemi « personnel ». Celui dont ils conservent soigneusement une image pour pouvoir planter des aiguilles dedans, cracher dessus avant de la faire brûler lentement.

    Et le plus drôle, selon Curkain, c’est que ces individus s’imaginent que lui aussi, le grand Mirror, se souvient d’eux, individuellement, comme s’il faisait de chaque affaire une affaire personnelle.
    Mais pour Mirror, il ne s’agit que de son travail, et même s’il s’y consacre entièrement, une fois l’affaire classée, c’est fini. Le dossier qui occupait ses pensées jour et nuit disparaît de son esprit pour rejoindre tous ceux qui dorment déjà gentiment dans les recoins de sa mémoire et ne seront réveillés que si le condamné venait à récidiver…

    Il est
    indifférent. Il se fiche des gens qu’il arrête. Il se fiche des gens qu’il blesse. Il se fiche aussi des victimes d’ailleurs. (Cela ne surprendra donc personne d’entendre dire que la compréhension de la nature humaine est vraiment quelque chose qui lui échappe complètement, ce qui est d’ailleurs parfois un handicape dans ses enquêtes. Dieu merci il a des coéquipiers, et une expérience du métier...)
    Ce sont des cas, des dossiers, des fichiers, des chiffres. Une affaire de logique.

    Il est toujours surpris lorsque l’un de ses "ennemis" surgit devant lui pour hurler « Cette fois je te tiens ! Cela fait 20 ans que je pense à ce moment et que je prépare ma revanche ! ». Il hausse les épaules et ricane. 20 ans ? Il y a des gens qui n’ont vraiment rien d’intéressant à faire…


L’infirmerie du QG des Traqueurs. Un lieu qu’il ne connaissait que trop bien malheureusement. Et l’Infirmière, les mains sur les hanches, le regard hésitant entre gronderie et amusement.
« Mirror… Mirror… Je ne sais plus que faire de vous. Vous avez encore décidé que votre place était entre votre subordonné et la balle ? »
Et Mirror qui vérifie rapidement qu’il a bien toujours son masque sur le visage, qui grimace parce que le geste a réveillé une douleur difficilement supportable, et lâche : « Bah, je ne pouvais pas le laisser prendre la balle et tout le mérite, non ? »

    Parce que, oui, pour conclure, il faut bien parler de ce que Mirror considère comme son plus gros défaut : il est malgré tout « humain ».

    Horreur ! L’incorruptible, l’arrogant, l’ambitieux, l’indifférent, le froid Mirror, qui ignore tout de la compassion et qui profère un mépris général pour le genre humain (au sens large, ça compte aussi les fées, lutins et autres), est lui-même « humain ».

    Il lui arrive (rarement, certes, mais quand même) de douter. De se tromper (pas qu’il l’admette, ça… il ne faut pas rêver non plus). Il lui arrive d’agir sans réfléchir. De se laisser emporter par son orgueil. D’être enthousiaste. D’être impulsif. Les journaux vantent sa témérité, mais lui-même s’en passerait bien. C’est dangereux d’être téméraire.

    Mais ce qui est pire que tout, il lui arrive d’apprécier des gens et de leur faire confiance. Dans ces cas-là il est
    un ami loyal et un supérieur attentif. Oui, oui, ça fait mal au cœur tellement c’est sentimental. D'ailleurs ne le lui faites pas trop remarquer, car il considère que c’est une de ses plus grandes faiblesses.

    Et d’une certaine manière, c'est une faiblesse. Si quelqu’un s’attaque à une des rares personnes qui lui soient proches, il perd une partie de sa clarté d’esprit : il fait rapidement des erreurs dont ses adversaires peuvent facilement profiter.

    Mais en même temps, c’est aussi cette affection sincère qu’il témoigne à quelques personnes qui lui a permis d’être arrivé aussi loin, encore vivant.
    Car il faut être honnête, on ne conquiert pas seul le pouvoir. Et s’il n’avait pas eu cette trace d’humanité, seule capable d’inspirer attachement, admiration et fidélité chez les rares personnes qui en ont été témoins, il serait sans doute déjà oublié dans un coin, peut-être mort...


    Moralité : Même le Miroir aurait un cœur…



- - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Reflet de Miroir

On raconte que Sheen Curkain était un beau garçon.
Un sourire angélique qui lui ouvrait toutes les portes. Un air avenant qui invitait à la conversation. La tête d’un jeune premier à qui tout réussi et rien ne peut résister.

Mais voilà, c’est du passé. Il a suffit d’une sorcière complètement folle pour que tout cela disparaisse en fumer. En fumer d’explosion pour être plus précis.

    *Et maintenant, il n’a plus de visage, juste un masque.*

Bien sûr, il a toujours quelque chose de ce jeune premier conquérant : ses manières distinguées, son cou fin, ses mains toujours parfaitement soignées tantôt dansant gracieusement dans l’air pour retenir l’attention de son auditoire, tantôt aussi tranchante que sa parole. Sa silhouette aussi, assez grande et élancée. Sa démarche est assurée, pressée, presque impatiente. Et il porte toujours des costumes, impeccablement coupés, parfaitement repassés, l’image même de l’élégance classique.
Et il a une présence imposante, pas par sa masse, mais par son énergie.
Mais tout cela est perturbé par le fameux masque qui lui couvre le visage.

    *Un masque blanc tout simple mais avec un sourire à donner la chair de poule.*

Ce n’est qu’un masque, mais il suffit de poser les yeux dessus pour que l’image du jeune premier disparaisse, laissant place à quelque chose de plus sinistre.
Non, sinistre, c’est peut-être un peu trop fort.
Mais étrange, dérangeant, ça c’est sûr. Il n'a plus « visage humain ».

Et quand on s’approche, quand on discute avec Mirror, on constate que c’est beaucoup plus perturbant que ce que l’on veut bien imaginer d’avoir devant soi, non pas un visage, mobile et expressif, mais une surface lisse, indéchiffrable, muette. Tellement blanche et lisse que l’on peut distinguer son propre reflet dedans.

Tout aussi perturbant sont ces deux trous noirs et vides sur cette surface blanche. On sait que c’est là que doivent se trouver les yeux de Sheen Curkain, mais on ne distingue rien.

    *Et c’est très dérangeant de se sentir observer sans pouvoir observer à son tour...*

Un autre trou noir, un sourire, pour la bouche, mais là non plus, il n’y a rien, juste la voix qui sort, comme de nulle part. Elle semble désincarnée, et il faut un petit temps avant de s’y habituer. C’est une voix grave, avec un timbre un peu rauque, peut-être une conséquence de « l’accident ».
Cette voix, c’est encore ce qu’il y a de plus expressif chez Curkain. Elle sait parfaitement exprimer dédain, complicité, amusement, ironie, raillerie, colère glaciale…
Mais Mirror sait aussi la rendre parfaitement neutre, juste pour le plaisir de voir son interlocuteur remuer sur sa chaise, en se demandant ce qui se passe dans la tête de l’homme au masque.

Mirror n’a aucun scrupule à utiliser son masque pour mettre mal à l’aise les gens, parce qu’il sait (ou croit savoir) que tous se pose LA question en le voyant.

    *Qu’y a-t-il derrière ce masque ?*

Les spéculations vont bon train, parce qu’il n’en parle jamais.
Pour de vrai, il a bien son visage, mais couturé de partout, traces de brûles et cicatrices des tentatives de réparation. Une vraie œuvre d’art macabre… Mais vous ne risquez pas de le voir, Mirror n’enlève jamais son masque.

Quant à savoir pourquoi il porte un masque, pourquoi n’avoir pas choisi une chirurgie esthétique magique, après tout, on a fait beaucoup de progrès dans ce domaine… Même silence radio de la part de l’intéressé, même théories folles…

La vérité, elle, est complexe et multiple : La chirugie seule n'est pas suffisante. La chriurgie magique n'est pas pratique (risque que le sort tombe au milieu d'une réunion...). Porter un masque a des avantages (être observateur sans être observé, donner une image imposante...) etc...

Et puis il y a une dernière raison, mais c’est la plus secrète de toute, celle qu’il ne laisse à personne le loisir de découvrir : de temps en temps, lorsqu’il est sûr d’être seul, sûr que toutes les issues sont fermées à double tour et les rideaux tirés, Mirror s’installe devant un Miroir, et retire son masque. Il examine avec soin, avec dégoût la monstruosité de son visage, le ridicule de ce reflet en abîme éclaté, morcelé…
Et il rit, d'un rire douloureux et moqueur :

    *C’est ça le "grand" Mirror… n’oublie pas !...*



Citation :
    Note sur ses capacités physiques :
    On ne cesse d’entendre dire à travers Malkins « Mirror, il paraît qu’il est très intelligent, mais surtout, quelle habileté physique ! Quel talent au combat ! Je suis sûre qu’il doit avoir un physique impressionnant ! ». Et quand Mirror entend cela, ou le lit dans un journal, il ricane dans son masque.

    Parce que c’est vrai qu’il ne se débrouille pas mal en combat (ce n’est pas lui qui va dire le contraire de toutes les façons) Mais… il ne faut pas exagérer non plus.
    Même, très honnêtement, ses capacités physiques elles-mêmes… c’est pas grand chose. Juste souplesse et rapidité.
    Mais son esprit vif, un peu de chance et surtout la présence attentive de ses coéquipiers, ça sont les vraies clefs de sa réussite.

    Après ça, si les gens veulent l’imaginer comme quelqu’un de très intelligent et en plus de très fort, comme une sorte de super-héros défendeur de la nation… Et bien, disons que cela ne le gêne pas dans son ambition, n’est-ce pas ?


Dernière édition par Mirror le Dim 14 Mar - 10:21, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Mirror, Mirror... Mirror, Mirror... EmptyVen 25 Sep - 0:28



Récit


Citation :
M et Mme Archibald Curkain
sont heureux de vous annoncer la naissance de leur fils
Sheen

"Sheen : le radieux, le brillant, le magnifique…"

Il était tout ça pour ses parents, leur rayon de lumière venu éclairé tardivement, mais magiquement, leurs vieux jours. On voulait ce qu’il y avait de mieux pour l’enfant. Et tout ce que l’argent peut acheter (du moins tout ce que ses parents pouvaient acheter) fut offert au bambin.
Quand il fut en âge de s’instruire, on fit venir des précepteurs. Et quand on se rendit compte que l’enfant avait l’intelligence vive, on en fit venir les meilleurs précepteurs de Malkins.

Des parents aimants près à satisfaire ses moindres désirs, des précepteurs doués toujours près à pousser l’enfant et à en faire l’éloge pour plaire aux parents… Ces choses ne sont pas automatiques, bien sûr, mais on comprend qu’un environnement pareil n’encourage pas le développement de la modestie…

La vie du charmant enfant s’écoula ainsi, radieuse et flamboyante, jusqu’à ce que… Et bien, jusqu’à ce que rien, en fait, l’enfance de Sheen Curkain fut une enfance tout à fait heureuse et particulièrement normale.

La seule chose qui vaille peut-être la peine d’être raconté, ce sont quelques uns des petits traumatismes que le jeune Sheen a connu les fois où, enfant, il a utilisé son don sans vraiment le contrôler et a découvert la dure vérité du mensonge :
  • Traumatisme 1 :
    « Mange ta soupe, mon chéri, sinon tu ne grandiras pas ! »
    « C’est vrai ? »
    « Mais non, bien sûr. Ce sont les protéines qui font grandir. »
    Silence dans la cuisine. Eleanor Curkain se retourne pour faire face au regard accusateur (déjà à trois ans) de son fils.
    « Tu sais quoi ? Mange ta soupe, c’est bon pour la santé… »

  • Traumatisme 23 :
    « Regardez ! J’ai fait une reproduction de la ligne Wonderland-Koralland dans le salon ! »
    « C’est une excellente idée mon fils… »
    « Vraiment ? »
    « Non, c’est complètement idiot »
    Là, c’est Archibald qui cesse de tirer sur sa pipe pour regarder son héritier par-dessus le journal. Le regard noir de l’enfant de 5 ans lui donne un étrange sentiment de culpabilité. Il toussote et se replonge dans le journal en disant « Mais ce qui est considéré par certain comme idiot à un moment se révèle souvent être plus tard un grand trait de génie. Oui, de génie… »

  • Traumatisme 47 :
    « Sheen, quand je serais grande, je veux me marier avec toi, parce que t’es la meilleure personne du monde !! »
    « Ah… oui ? »
    « Non, mais comme ça je pourrai copier sur tes devoirs plus facilement. »
    Une gamine avec des tresses blondes (c’est la seule chose dont il se souvient) rougit jusqu’à la racine des cheveux, se met à pleurer brusquement et part se cacher dans les jupes de la maîtresse. Le jeune Curkain fera l’après-midi même, du haut de ses 8 ans, un exposé sur la duplicité féminine.

Etc. etc… La liste continue presque sans fin. Mais à part ça, il n’y a pas grand chose. En fait, le seul véritable événement de sa jeune vie, c’est son entrée dans la Police des Contes.

Il n'y ait pas arrivé directement, il a fureté à droite à gauche, incertain, hésitant, peu convaincu par ce qu'il voyait, avant de rencontrer Aurélien Asinus, vieux de la vieille de la politique, habitué à juger les gens rapidement, qui, après avoir écouté le jeune Curkain quelques minutes, finit par lui dire «
Mais pourquoi ne rentreriez-vous pas dans les Unités d'Interventions Féeriques ? »

Et là c’est la révélation !
Sheen n’y avait jamais pensé (dans un milieu petit bourgeois on ne pense pas à la police) mais cela lui paraît subitement évident.
Evidemment que c’est dans la Police des Contes qu’il fera le mieux usage de ses nombreux (hum) talents ! Lui qui déteste ronger son frein, se forcer à rester aimable, attentif et plein de compassion. Qui déteste aussi devoir composer tout le temps avec le mensonge parce que « ça ne se fait pas » ou qu’il ne faut pas « blesser les gens »… On va enfin le payer à déterrer les cadavres de la vérité.

Il passe le concours, le réussi (évidemment, il est le premier), et reçoit avec une joie non dissimulée les insignes de sa nouvelle fonction. Plus que cela, il a les yeux qui brillent, les mains qui tremblent et la gorge sèche.
Pour Curkain, c’est magique.
Il a l’impression d’être un chien de chasse que l’on aurait retenu pendant des années dans une cage et que l’on vient finalement de libérer en disant « va, chasse ce que tu veux ».

Depuis, il ne peut pas dire qu’il se soit jamais ennuyé…


Citation :
~ La Police des Contes ~


Curkain est du genre workaholic. C’est sans doute une des clés de son ascension rapide aussi, puisqu’il passe plus de temps que tout le monde à étudier les dossiers, réfléchir, calculer, et qu’il abat la paperasserie administrative avec une dextérité exemplaire. Il a bien une vie hors de son travail, mais rien qui ne soit pas transitoire ou éphémère.

Cela pour dire que résumer la vie de Curkain, cela revient à résumer ses affaires :

  • L’affaire #Barbe-Bleue#
    C’était une de ses premières affaires.
    Du temps où certains idiots le regardaient encore de haut et ne le prenaient pas au sérieux. Du temps où ces collègues n’avaient pas encore vraiment pris la mesure de son don et ricanaient quand il affirmait « cet homme dit la vérité ». Scepticisme ambiant qui lui avait valu ce fameux surnom de Mirror, comme une blague « Hey, Miroir de Vérité, viens un peu par-là… » Le surnom était resté, mais pas la moquerie (il s’en était occupé personnellement).

    Bref, à l’époque, les gens doutaient encore de lui. Et quand il était sorti de l’interrogatoire de Matteo della Chiave, accusé de tentative de meurtre sur sa femme, en disant « cet homme est innocent », tout le monde s’était mis à rire et à se moquer du bleu qui s’était fait avoir par le criminel.
    Il faut dire que toutes les apparences étaient contre lui : la femme avait été retrouvée presque vidée de son sang dans une pièce reculée de l’appartement, et c’était une pièce dont seule Matteo avait la clé. Personne d’autre que lui n’avait été vu entrant ou sortant de chez eux. Et pour couronner le tout, des témoins avaient assisté à une violente dispute entre les jeunes époux la vieille du crime. Matteo était un peu golden-boy, riche, mais s’il divorçait, la moitié de sa fortune allait à sa femme, et l’argent est toujours un bon mobile.

    Curkain lui-même n’était persuadé de l’innocence de l’homme que parce qu’il faisait confiance à son don et qu'il n'imaginait pas être capable de se tromper. Il se met donc à chercher de son côté, à fouiller, interroger, regarder, mesurer, calculer… tout ce qu’il faut pour que, le jour du procès, il arrive avec un dossier plus qu’important, avec des preuves irréfutables que c’est la femme machiavélique du surnommé Barbe-bleue qui avait simulé son « assassinat » pour que son mari soit enfermé et qu’elle puisse hériter de tout.

    Les aveux hystériques de la femme devant un parterre médusé reste un de ses meilleurs souvenirs…
    Après cette affaire, plus de doutes, plus de sarcasmes, son talent commençait enfin à être reconnu à sa juste valeur.

    Ah oui, et c’est aussi depuis cette affaire qu’il a, pendu à ses basques en permanence, Barbe-bleue. L’impulsif jeune homme a en effet décidé qu’il devait bien ça à celui qui lui avait rendu la vie, est entré dans la Police et s’est auto-proclamé garde-du-corps-secrétaire-homme-de-main-bras-droit de Mirror…

  • L’affaire de la Fausse-monnaie :

    Une affaire peu connue du public parce qu’elle a été soigneusement étouffée, mais qui a valu à Mirror son grade d’officier. Une affaire dont il est assez fier parce qu’elle a demandé tact, détermination et endurance. Ce ne sont pas toujours les affaires les plus connues qui demandent le plus de travail.

  • L’affaire #Goldduck#

    Ah, celle qui concernait son Capitaine de l’époque et qui lui a valu son grade de Capitaine.
    Un rapport entre les deux ? Mais non voyons… Il se trouve seulement que « par hasard » il avait découvert que son Capitaine se livrait à un trafic louche de boissons encore plus louches à l’intérieur de l’U.I.F, et que sa conscience l’avait obligé à aller en parler à ses supérieurs hiérarchiques. Goldduck avait été démis de ses fonctions, et comme on ne peut pas laisser un post de Capitaine libre trop longtemps, et qu’il était, et de loin, le plus compétant, Mirror avait pris la place.
    Logique, non ?

  • L’affaire #Crazy Apple#

    LA grande affaire. Celle qui l’a rendu si célèbre. Et pourtant, pour lui, c’est une de ses enquêtes les moins réussies.

    D’abord parce qu’en fait, il est tombé dessus complètement par hasard.
    Ça, le public l’ignore et c’est tant mieux pour lui. Mais à l’origine de l’affaire, il y avait un inventeur sorcier, doué mais alcoolique au dernier degré, qui, dans un moment de génie, avait fabriqué cinq miroirs dotés d’une figure humaine pouvant sortir de leur cadre et interagir normalement avec (plutôt exercer une mauvaise influence sur) leur propriétaire.
    Le problème c’est que son esprit embrumé par les vapeurs de l’alcool sans doute, et influencé par ses récents démêlés avec la justice, décida qu’il serait très dôle de lui donner l’apparence et le nom du Policier surnommé Mirror. Et l’on se retrouve donc avec cinq Mirror chenapan dans la nature…
    Le temps passa, et un jour arriva qui devait arriver, où Mirror, le vrai, le seul, l’unique et l’original Mirror eut vent de l’histoire.

    On imagine aisément qu’il ne fut pas ravi d’apprendre que son image était utilisée avec désinvolture. On peut même dire qu’il en devint vert de rage.
    Armé de cette rage, il ne tarda pas à retrouver les coupables et à distribuer un juste châtiment. Seul le fabriquant y échappa parce qu’il était mort entre temps (l’abus d’alcool est dangereux pour la santé).
    Tous les coupables ? Non. Un restait caché…

    Quand on est un chien de chasse têtu qui ne lâche pas sa piste, on finit toujours par retrouver ce qu’on cherche. Et cela l’amena au château Applewood, où il réussit à s’introduire sans trop de difficulté et à éliminer le faux-Mirror. Mais au moment où il allait repartir tranquillement, voilà qu’entre dans la pièce la maîtresse des lieux qui dit :

    « Mirror ! Tu n’as toujours pas de meilleure idée pour éliminer Snowy ? »

    Bon, évidemment, il n’en faut pas plus pour piquer la curiosité de Curkain, qui, en une fraction de seconde, prend sa décision et répond « Non, pas encore… » et reste pour en savoir plus…

    Seulement… (L’enquête prend ici une tournure lamentable.)
    Mirror commet l’erreur de ne pas prendre au sérieux la jeune femme en face de lui. Elle a l'air de penser qu'elle a déjà assassiné par explosif ou autre un nombre considérable de personne. Et il a dû mal à croire que la police des contes n’en ait jamais rien soupçonné. En plus, il est peut-être lassé de cette histoire ridicule et grotesque, et il pense qu’il a affaire à une folle légère, une de ces personnes ayant des rancœurs tenaces mais pas de vrai culot pour passer à l’action.

    En bref, il est trop sûr du résultat de l’affaire.
    Et voilà qu’un soir où elle lui raconte une fois de plus ses envies de tuer sa belle-fille « parce qu’elle est plus belle qu’elle », il éclate de rire. A son regard, et à la question qu’elle pose, il comprend qu’elle lui tend un piège. Qu’elle a réalisé qu’il n’était pas celui qu’il prétendait être.

    Mais triple idiotie de sa part, il ne prend toujours pas conscience du danger que cela représente. Il se contente de sourire, et de se dire que tout va bien, que le jeu commençait à l’ennuyer de toutes les façons et qu’il est temps d’emmener Madame Applewood au QG. Alors il se redresse et lui dit :

    « Et bien, comme tu t’en doutes maintenant, je n’en sais rien du tout. Mais il y a un nom que je connais, le mien : c’est Sheen Curkain des U.I.F. Si vous voulez bien me suivre au… »

    Mais il n’a pas le temps de finir. Quelque part elle a décroché, et visiblement, elle a pensé à quelque chose qui ne lui plait pas. Elle prend une pomme (UNE POMME !) et la lui lance à la figure.
    Et la pomme explose.

    -----------
    Le truc idiot : sa pensée au moment de la déflagration fut « ah ! c’est donc comme ça qu’elle fait exploser les trucs… »
    Ensuite il ne se souvient que du miroir qui explose, de la douleur insupportable, et de son réveil à l’hôpital.
    -----------
    Il passe une semaine à broyer du noir entre les murs blancs. Une semaine à se taire obstinément, ou à n’ouvrire la bouche (autant qu’il le peut du moins entre les bandelettes qui entourent son visage) que pour insulter les infirmières. Mais quand Farleigh vient lui proposer le plan de retraite avantageux pour les agents traumatisés dans l’exercice de leur fonction, Mirror éclate de rire.
    Il est trop orgueilleux, trop ambitieux pour réaliser qu’il a frôlé la mort et donc en avoir peur. Dès qu’il sort de l’hôpital, il reprend ses recherches.

    Il met un an à monter un dossier d’accusation. C’est une affaire d’honneur. Si lui a commis l’erreur de sous-estimé Muscarine, elle a commis celle de ne pas remarquer tout de suite qui il était, et de s’être trop dévoilée. Et il compte en profiter pour montrer au grand jour tous les crimes qu’elle a perpétrés. Avec patiente et acharnement, Mirror a remonté toutes les pistes, et est arrivé au procès avec un beau dossier…

    Ce qui l’étonna lui-même lors du procès fut sa propre indifférence. C’est vrai qu’il avait commencé l’enquête avec le désir violent de faire payer celle qui l’avait pris, lui, Mirror, en défaut. Mais peu à peu cela avait disparu.
    Pragmatisme, ambition… il ne voyait plus que l’avantage d’avoir un masque et le plaisir qu’il avait pris à la chasse. Quelque part dans l’enquête, Muscarine Applewood était devenue une criminelle comme les autres, un numéro de dossier qu’il oubliait dès que son rôle était fini.

    Il a appris par voie détournée que Crazy Apple ignore toujours l’existence des faux-Mirror, mais il ne voit pas ce qui justifierait la peine de la détromper. De son côté, s’il n’avait pas une excellente mémoire, il aurait sans doute déjà oublié à quoi elle ressemblait…

  • L’affaire #Puss in Boots# :

    Triste affaire.
    Et dire qu’il lui faisait confiance à ce chat ! Qu’ils étaient amis ! Il avait été trahi… Quel homme indigne peut prétendre servir la justice en fabriquant des preuves !
    Et il se rendait compte en plus du travail qu’il avait laissé derrière lui ? Parce qu’il avait fallu rouvrir toutes ses enquêtes, vérifier, sortir des gens de prison, en remettre d’autre à la place…
    Un vrai bazar. On ne comptait plus les heures supplémentaires.

    Vous dites ? Pourquoi diable Mirror était-il allé regarder les méthodes de travail de son confrère et ami ? Mais non ce n’était pas du tout pour l’écarter de son chemin…
    Bon, d’accord, il avait peut-être espéré apprendre quelques trucs pour améliorer ses propres performances, discrètement, mais il ne s’attendait absolument pas à tomber sur un scandale pareil.

    Pardon ? Pourquoi n’en avait-il pas discuté avec son ami avant de dénoncer tout ? Mais il n’est pas question de laisser des trafics pareils se faire voyons ! Il n’y a pas de passe-droit dans la justice. L’ambition n’a rien à voir là-dedans, voyons.

    Triste affaire, vraiment…

  • L’affaire #Big Bad Wolf# :

    Une chose est sûre, c’est que même Mirror n’avait jamais vécu un jour comme celui de l’arrestation du Grand Méchant Loup.
    La préparation. La recherche. L’attente… Et puis le jour où tout devient possible.

    Mirror a brillé ce jour-là. Il a réussi à maintenir son équipe, à empêcher la panique de se répandre dans les rangs quand le loup avait hurlé. Et c’est d’une voix claire qu’il a prononcé les phrases habituelles en cas d’arrestation, alors qu’Irfane Curchod le regardait (se regardait ?) avec… furie.

    Tout le monde l’avait félicité pour son calme. Sa maîtrise.
    Mais quand il était rentré chez lui le soir, ses mains ne voulaient pas s’arrêter de trembler, ni son cœur de battre et ses jambes le portaient à peine. Il ne dormit pas de la nuit.

    Pendant le procès, il resta dans la salle, au fond, à regarder. Quelque part il admirait Curchod et son honnêteté. Quelque part il détestait plus que jamais l’appareil judiciaire de Malkins. Ridicule et empêtré dans ses affaires.

    Il ne cacha à personne qu’il pensait que la peine de mort était la seule option envisageable si on voulait ne plus craindre le loup. Mais, ajoutait-il, la respectable justice du pays des contes n’y penserait même pas, Curchod serait emprisonné et on n’aurait pas fini d’en entendre parlé.

    Et "
    évidemment", il avait raison sur toute la ligne.



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Hors Rp'
Premières impressions concernant le forum: c'est bô et les gens sont gentils ^_^
Éventuelles idées pour l'améliorer: hmm rien ?
Comment nous avez-vous découverts: c'est la faute à Wendy... ^__^
Depuis combien de temps faites-vous du Rp': trop longtemps ?
Évaluation de votre activité sur le forum: moyenne j'imagine
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Dernière édition par Mirror le Mer 25 Nov - 0:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mirror, Mirror... Mirror, Mirror... EmptyDim 27 Sep - 19:32

Hellow ! Honte à moi, je n'avais pas vu que tu avais fini u_u

Fiche bien sympathique ; tu as vérifié avec Walrus pour le personnage de Barbe Bleu ? Le PP tel que tu le conçois me semble bien sympathique cependant 8D
The Charming Prince
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mr. tout-le-monde... ou pas !
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HUMEUR : Furieux ♥
CITATION : Le sourire est la langue universelle de la bonté. - William Arthur Ward

BOITE A JETONS : 0000

FICHE : The Charming Prince Hate You
NOTEBOOK : A Princely Notebook
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MessageSujet: Re: Mirror, Mirror... Mirror, Mirror... EmptyDim 27 Sep - 19:41

Merchiii \ô/
J'ai envoyé un mp avec la fiche du PP à Walrus ! J'attends confirmation ^_^, si ça va pas j'édite (je supprime la partie correspondante quoi XD)
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MessageSujet: Re: Mirror, Mirror... Mirror, Mirror... EmptyVen 2 Oct - 13:32

Toutes mes excuses, je ne peux pas me connecter en semaine, révisions obligent, je m'occupe de ça rapidement ^_^ *va regarder ses mp*
Walrus
Walrus
team steak haché
team steak haché
HUMEUR : Bweh.
CITATION : « L'objet possédé est heureux tant que son propriétaire l'a à l'oeil... »

BOITE A JETONS : 0000

FICHE : La Cabane à Huîtres.
NOTEBOOK : Le moule à muffins
VIE SOCIALE : La pêche à la crevette
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MessageSujet: Re: Mirror, Mirror... Mirror, Mirror... EmptyVen 2 Oct - 23:20

il n'y a pas de problèmes ^__^ j'ai juste, l'impression d'être un coureur sur les starting blocks, qui doit faire un grand effort de concentration pour ne pas faire un faux départ, l'envie de jouer est horrible, mais tout va bien XD
C'est toujours bien de faire des exercices de tempérance x-)
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MessageSujet: Re: Mirror, Mirror... Mirror, Mirror... EmptyLun 5 Oct - 17:23

Bienvenue parmi nous, petit miroir ! 8D
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MessageSujet: Re: Mirror, Mirror... Mirror, Mirror... Empty

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