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Crazy? Have you say crazy?

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MessageSujet: Crazy? Have you say crazy? Crazy? Have you say crazy? EmptyVen 15 Mai - 18:54

Crazy? Have you say crazy? Img-122047gc4kz

Nom: Caroll
Prénom: Alice
Surnom(s): Certains l'appelle la "crazy girl", ou encore "little girl", littéralement traduit par fillette. Néanmoins, certain l'appelle "Lily", dont Walrus à l'origine de ce diminutif. Seul ses proches utilisent ce surnom. La police utilise néamoins comme nom de code pour la désigner "l'ange de la mort", car elle attire les victimes de Big Bad Wolf par son air angélique, pour enfin les livrer en pâture à son chef. Si vous la voyez apparaître pour votre simple personne, prenez garde, le loup n'est pas loin...
Âge: {en apparence} 16 ans avec Yellow, 18 avec Purple. En moyenne, 17 ans.
Date de naissance: {Jour & Mois} 5 mai

Emploi: Bras droit du Grand Méchant Loup
Ville natale: Wonderland
Orientation sexuelle: hétérosexuelle
Don surnaturel: voit l'avenir.




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P
ersonnalité? Vous voulez dire son comportement avec les autres? Ou sa vraie nature? Du moins ce que on peut en dire...
Alice, qui es tu? Une question que ce cher Wolfy lui posait pour la taquiner. Mais à vrai dire, elle même l'ignore... Elle est Alice Caroll, internée pour schizophrénie et hallucinations auditives à Délirium, où elle s'est évadée après un siècle d'enfermement. Elle est la meurtrière de son frère jumeau, James Caroll, ce frère qui l'a battue, aimée, violée. Elle est le bras droit de Big Bad Wolf, qu'elle apprécie plus que toute autre personne. Elle est cette jeune fille aux grands yeux bleus et au visage d'ange... Mais à l'intérieur, qui est-elle?.
Alice est une jeune fille très intelligente malgré son aspect naïf et son comportement enfantin. Elle sait manipuler les gens, les faire tourner en bourrique juste par simple plaisir, et a un sens du calcul remarquable. Elle est atteinte d'hallucinations auditives, qu'elle nomme respectivement Yellow et Purple. Yellow, c'est sa bonne conscience, celle qui la guide pour qu'elle devienne quelqu'un de bien, celle qu'elle était avant... Avec lui, elle est une fille gentille, douce et attentionnée. Purple quant à lui, est sa mauvaise conscience, la voix qui lui susurrait de tuer son frère, celle qu'elle était en train de devenir. Elle devint alors cruelle, sadique, sombre et un brin terrifiante. Ses proches savent que en cet instant, mieux vaut ne pas rester près d'elle... D'ailleurs, elle n'hésite pas à tourner à son avantage ses deux consciences opposés... Pourtant, elle n'est ni l'une ni l'autre. Alice, elle est entre les deux. Entre ce avant et ce après. Elle est le présent entre le passé et le futur. Alice est cette fille, toujours perdue dans ses rêves, toujours les yeux dans le vague. Légèrement mythomane, elle n'hésite pas à raconter ses songes en les faisant passer pour la réalité, sachant raconter des histoires avec un rare talent. A quoi dire la réalité si elle n'est pas captivante? Le principal d'une bonne histoire, est de faire rêver... Alors peut importe mensonges ou calomnies. Amatrice de cuisine étrange, elle adore le mélange sucré-salé, mais à horreur de la cuisine épicée, qu'elle trouve trop brulante à son goût. Elle chante en permanence, elle chante ses mélodies tristes avec un sourire heureux. Sa voix cristalline et légère comme celle d'un rossignol enchante plus d'une cœur endurci. Capricieuse, malicieuse et lunatique, la demoiselle est une véritable enfant, et il est difficile de la supporter quand elle veut jouer...
Sa faiblesse? James. Ou tout du moins, son fantôme qui vient la hanter dans son sommeil. Elle en à peur, terriblement peur. Et en même temps, elle est heureuse lorsque, dans ses songes, il vient lui rendre visite... Seul Big Bad Wolf connait cette faiblesse. Oui, direz vous, ce n'est qu'un mauvais rêve, alors pourquoi en avoir peur? Tout simplement parce que c'est Alice. Certes, Alice est une fille étrange. Oui, elle à l'esprit dérangé. Mais Alice suit ses envies, ses désirs, ses folies. Elle se moque de tout, même de la mort. Car qu'est-ce que la mort au juste? Pour elle, la vie n'est qu'un jeu. La mort symbolise juste la fin de la partie. Dans ce jeu, il n'y a ni perdant ni gagnant, juste des âmes en peine à la recherche de divertissements. Alice préfère rire que pleurer, mourir que s'ennuyer. Et tuer pour s'amuser... Et vous, voudriez vous jouer avec elle?


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Q
u'elle est jolie! Qu'elle est douce, cette tendre Alice... Oui, c'est vrai, Alice est un véritable délice pour les yeux. De taille petite, et très fine, Alice semble pouvoir se briser au moindre coup de vent. Le teint pale, on a l'impression qu'aucun rayon de soleil n'a pu effleurer sa peau de nacre. Elle possède de longs cheveux d'un blond sable, lui tombant jusqu'aux hanches, coupés avec une frange droite. Une de ses bizarreries, elle refuse nettement de les couper au delà des hanches, pour porter chance comme elle le dit elle même. Elle est certainement la seule à comprendre.
Ses grands yeux d'un bleu océan lui font ressortir son côté rêveur. Insondables, et bordés de longs cils noirs, ils font partie intégrante de son charme. Son regard est bien souvent perdu dans le vague, lorsque, en proie à des hallucinations ou des visions, ses pupilles semblent avalées par les vagues bleues de ses yeux. Son visage, mignon et typique de la jeunesse, est souvent caractérisé par une moue enfantine qu'Alice aime montrer lorsqu'elle est contrariée ou ennuyée. Son nez est droit et petit, sa bouche minuscule possède des lèvres fines, à peine rosées et bien dessinées.
Ses mains sont celles d'une pianiste, petites mais avec de longs doigts pales comme sculptées dans le marbre. Ses jambes ont l'air trop faibles pour soutenir le maigre poids de l'adolescente, et ses pieds ne dépassant pas trente-cinq centimètres font le bonheur des vendeurs de chaussures. Dans son dos, demeurent de longues cicatrices d'un mauve pale, cadeau de son tendre frère. D'une démarche sautillante lorsqu'elle est accompagnée par Yellow, elle est la joie même de vivre, et sa robe bleue et blanche lui donne l'allure d'une princesse enjouée. Mais lorsque que Purple lui tient compagnie, elle semble sombre, triste, et reste dans son coin, à chantonner toute seule. Son visage prend alors une expression incroyablement mature, comme accablé par tout le malheur du monde. Elle est alors beaucoup plus dangereuse, et quant on voit ses yeux assombris, la plupart des personnes la connaissant l'évite de près.
Mis à part cette double personnalité présente aussi dans son physique, Alice demeure une bien jolie fille, une enfant perdue, perdue dans ses propres fantômes...




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Une petite fille aux longs cheveux blonds jouait dans le jardin. Vêtue d'une jolie robe bleue à dentelles, elle s'amusait à coiffer sa poupée aux yeux de boutons noirs. Un garçon, tout aussi blond, vient la rejoindre. La petite fille sourit, et d'une voix mélodieuse, s'exclame: "James! Tu viens jouer? »

Alice avait alors cinq ans, et adulait littéralement son frère jumeau, James. Ils se ressemblaient comme deux gouttes d’eau, mis à part les grands yeux bleus d’Alice, qui contrastaient avec ceux verts de son frère. Ce dernier était, à cette époque, gentil, attentionné envers sa sœur, et l’aimait énormément. Mais, en grandissant… Cet amour aussi à grandit, pour se retourner contre la pauvre Alice, à cette époque tout à fait saine d’esprit. James aimait Alice, non pas comme une sœur, mais comme une fille, une femme. Déjà petit, il ne laissait aucun garçon s’approcher d’elle. Il l’accompagnait partout, et à douze ans, continuait encore de se laver dans le même bain qu’elle. Vous vous dites sans doute, mais alors, n’avait-elle rien remarqué ? Et leurs parents, que faisaient-ils ? Leurs parents, ils n’en avaient pas. Un père mort à cause de l’alcool, et une mère complètement sénile. Seule leur gouvernante Mme Nessi, une femme au bon cœur, s’occupait d’eux comme une vraie mère. Mais aux onze ans des petits, elle fut renvoyée, osant proposer à Mme Caroll de la placer en institut. Les enfants furent alors livrés à eux même, laissant leur mère sombrer dans les méandres de sa folie. James s’occupait avec attention de sa chère sœur, avec beaucoup d’attention… James devint un jeune homme très beau, et toutes les jeunes filles de Wonderland aimaient le contempler. Mais dans la tête de l’adolescent, une seule pensée occupait son esprit, celle de sa frêle sœur l’attendant à la maison, tendis qu’il travaillait pour payer la nourriture. Leur mère mourut.
A quinze ans, James révéla à Alice se qu’il ressentait pour elle. Cette dernière, effrayée, ne put que démentir ses sentiments. Fou de colère, James la battit avec fureur, étant beaucoup plus fort qu’elle, il n’ eut aucun mal. Sachant désormais que ses sentiments étaient à sens unique, il commença lui aussi à sombrer. Son amour pour Alice, amour immoral et interdit, le poussa à oublier tout principe. Il enchaina Alice au corps meurtrit, l’enfermant dans la cave sombre de la maison. Le soir, il la violait, tout en lui murmurant des mots d’amour. Il embrassait sa douce bouche ensanglantée, et quant elle opposait trop de résistance, sortait la cravache et la fouettait jusqu’à déchirer la peau du dos de l’adolescente. Le pire, était qu’il l’aimait véritablement, et que cet amour le détruisait peu à peu. Alice aussi, devenait chaque jour un peu plus folle. Pour ne pas se laisser dépérir, elle discutait à voix haute, avec ses propres hallucinations auditives. Parfois, elle se voyait dans ses visions, elle se voyait libre, riant à côté d'un homme qui lui était inconnu. Cette vision lui permettait de continuer à vivre, elle savait qu'un jour, elle serait à l'air libre, il lui fallait attendre... Juste attendre... Dans le noir de la cave, le jour elle parlait, la nuit elle tremblait. De peur, de rage, en voyant arriver son propre frère, qui, après ses actes, lui demandait à chaque fois pardon et lui disait combien il l'aimait.
Alice alors oublia, oublia qui elle était, qui il était, l’aimait peu à peu, sa compagnie rendait sa vie moins ennuyeuse. Elle redevint enfant, cette enfant jouant dans le jardin, attendant avec impatience son frère adoré. Son frère fut heureux de ce changement d’attitude, mais au fond de lui, il savait qu’elle n’était plus celle qu’il aimait. L’Alice qu’il connaissait avait disparu à jamais. Remplacée par cette folle aux grands yeux bleus, lui ressemblant étrangement. Un soir cependant, il oublia de la rattacher au mur de la cave après sa visite. Grave erreur… Grave, grave erreur… Car Alice s’ennuyait, et Purple lui rendit visite… Alice s’enfuie de la maison, couru le long des rues sombres de Wonderland. Dans la nuit sans lune, elle heurta malgré elle un homme. Un beau jeune homme, au sourire séducteur…
Alice rejoignit les rangs de Big Bad Wolf. Sa folie, sa schizophrénie et son charme avaient séduit le tueur. Et elle, elle était enfin protégée, enfin libre…

Mais elle voulait revoir son frère, son si gentil frère. Il lui manquait, malgré elle. Un jour, son Wolfy chéri comme elle l’appelait, la fit venir. Sombre, il lui donna enfin la permission de revoir son frère. Il la serra dans ses bras un instant, il se doutait qu’il ne la reverrait pas avant un moment. Tout sourire, Alice partit rejoindre son cher frère. Elle entra dans la maison, la porte était ouverte… Elle monta doucement les escaliers menant à la chambre, où son frère dormait si paisiblement. Mais Purple se manifesta… Le regard amoureux de James, lorsqu’il ouvrit les yeux, elle s’en souvenait encore. Pourtant, la rage se manifesta à cet instant, et, obéissant à Purple, agit rapidement.
Trente-six coups de couteau… Planté dans son dos, son torse, son visage. James Caroll était devenu une simple masse de chaires sanglantes, ce 20 décembre à 23h32…




Dernière édition par Alice Caroll le Mer 12 Aoû - 11:01, édité 15 fois
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MessageSujet: Re: Crazy? Have you say crazy? Crazy? Have you say crazy? EmptySam 16 Mai - 13:05

Dom Dom Dom.

_Silence dans la salle !

La juge sévère enroba de son regard de glace l’assemblée, avant de reposer le marteau. Le tribunal de Wonderland était ouvert. Sur le long des bancs en bois, les jurés observèrent avec attention la scène. La population, famille, amis de la victime, séparés de l’accusé par la barrière de sécurité, restèrent tétanisés, attendant avec impatience et peur le plaidoyer du meurtrier, qui donnerait par la suite le verdict final.
Or, ce n’était pas n’importe quel accusé sur le banc, entouré de deux sergents de La Police des Contes. C’était cette jeune fille que tout le monde connaissait bien, cette douce enfant aux longs cheveux blonds, si sage, si tranquille… D’ailleurs, ne semblait-elle pas insouciante, loin de toute réalité en ce moment, tortillant une mèche de cheveux en susurrant une mélodie d’une voix basse ? Seule les menottes solidement attachées à ses poignets fins venait rappeler que malgré son apparence inoffensive, cette dernière était malgré tout accusée du meurtre de son propre frère.

_ Je déclare ouvert l’affaire du 20 décembre, du meurtre de James Caroll. Maître Odric, vous pouvez commencer.

Le procureur Odric se leva, grand, enveloppé et l’air menaçant, il ressemblait davantage à un ogre qu’à un homme de loi. Sa grande robe noire traina le long du parterre, et d’un pas lourd, le procureur se plaça devant l’estrade ou se tenait la jeune fille.

_ Mademoiselle Alice Caroll, est-ce bien votre nom ?


Sa voix lourde, grave et puissante sonna comme un écho perdu dans le silence de la salle. La demoiselle pourtant n’eut guère l’air de la remarquer, ni même de se rendre compte qu'à cet instant précis, quelqu’un se tenait devant elle, avec le vain espoir d’obtenir quelques réponses à ses questions.

_ Mademoiselle Alice Caroll ! Répondez quand on vous parle !

La jeune fille redressa doucement la tête, leva ses paupières sur ses grands yeux d’un bleu insondable, et eut un sourire, comme croyant apercevoir un ami au fond de la salle. Le procureur, la voyant tête levée, reprit courage, et retenta sa chance.

_ Je répète. Mademoiselle Alice Caroll, est-ce bien votre nom ?

La jeune fille le regarda, comme surprise, et avec un intérêt non feint, pose sa propre question, d’une voix chantante, cristalline, avec un petit quelque chose qui faisait penser au joyeux chant du rossignol.

_ Ooh ! Quel joli nom ! Et vous, vous vous appelez comment ?

La salle fut scandalisée par ce qu’elle appelait un manque de sérieux, dénudé de toute morale. Pourtant, la jeune fille voulait vraiment connaître la réponse, et c’est sous les hurlements de la foule, qu’elle reprit parole.

_ Dites moi, comment vous appelez vous ?


Le procureur perdit patience avec ce qu’il pensait être une demeurée grave, et c’est d’une voix nuancée par l’agencement et l'indignation qu’il répondit :

_ Personne ! Mon nom n’a pas d’importance !

Et c’est avec le plus grand sérieux et une politesse exquise que l’adolescente répondit.

_ Enchantée Mr Personne. Moi je me nomme Alice.

Le procureur faillit s’étrangler de rage. Cette insolente commençait sérieusement à lui taper sur le système. Pour qui se prenait-elle, cette infirme, cette folle alliée ?! Pour son propre avocat ? Elle se croyait dans un salon de thé ou quoi ?! Malgré la tension présente dans le tribunal, quelques rires fusèrent. Il était évident que soit cette personne n’avait pas toute sa tête, soit elle se moquait complètement du procureur avec un talent d’actrice qui, lui, mériterait les Oscars. Mais personne ne s’imagina que loin de là, c’était surtout un peu des deux… Le procureur, après une longue inspiration, puis une longue expiration; méthode de relaxation qui à fait ses preuves soi disant passant; revint à l’attaque, s’épargnant les quelques autres questions futiles qu’il avait préparées pour déstabiliser l’accusée en entrant directement dans le vif du sujet.

_ Mademoiselle Caroll, un témoin, dont nous pouvons dire le nom, a affirmé que vous avez quelques séquelles psychologiques, qu'avez vous à dire pour votre défense?


Alice ne prêta guère attention à cette question. Folle? Elle? Déterminez la folie. Qu'est-ce donc que la normalité ? Dans ce monde de fous, elle était elle même une folle. Alors, quelle différence? Yellow et Purple choisirent ce moment pour se manifester.
* Alice, douce Alice, te voici au tribunal, comme promis. Ne m'as tu pas écouté? *
*Ma tendre enfant, tu avais raison, comme toujours. Cet instant, tu l'avais vu. Au moment même où ton regard se perdit sur l'éclat de la lame du couteau... Cette fois Alice, fais nous participer à la fête...*
* Dis leurs ce que tu as fait, dis leurs qui nous sommes... Tu sera enfermé, mais tu ne sera pas seule, tu le sais bien... On est toujours avec toi...*
*Pour une fois, je suis d'accord avec lui. Et ne t'inquiète pas, ils viendront te chercher, tu n'aura qu'à être patiente...*

Alice fit une moue enfantine. Très bien, elle leurs ferait confiance, comme toujours. Ses chers amis...

_ Yellow, Purple, je vous fais confiance, murmura t-elle.

Le procureur la regarda avec des yeux étonnés. Cette fille n'allait vraiment pas bien! A qui parlait-elle? A qui disait-elle faire confiance?

_ A qui parlez-vous, mademoiselle?

Alice, tout sourire, joua un instant avec ses folles mèches blondes avant de se donner la peine de répondre.

_ A Yellow et Purple, voyons ! Ils sont de bonne humeur aujourd'hui. Soyons joyeux! C'est un jour de fête!

L'assistance la regarda, atterrée. Pourquoi se donner la peine de l'interroger? Il fallait en finir. Le juge pressa le procureur d'un regard, qui reprit son interrogatoire. Ce fut long, éprouvant, délirant. La jeune fille ne semblait prendre conscience de sa présence dans le tribunal que quelques brefs instants. Le reste du temps, elle ne répondait rien, se contentant de chanter à voix basses, se balançant doucement sur sa chaise, lissant sa belle robe bleue d'un geste méthodique. Et quant elle répondait aux questions, ce n'était que pour sortir quelques propos aberrants, ou pour décrire avec passion les différentes caractéristiques de Yellow et Purple, hallucinations auditives qu'elle prenait pour de véritables êtres de conscience. Consciences qui, d'après ses dires, guidaient ses moindres gestes. Alice jouait avec talent le rôle de la jeune fille modèle, talent gâché par son esprit dérangé faisait remarquer l'avocat. Après deux heures d'interrogatoire qui ne menaient à rien, à par plonger dans la folie les différents jury par l'absurdité totale des propos de l'accusée, Maître Odric reprit l'attaque, par sa dernière question, qui déciderait de l'avenir de la fille. Une chose était sure, elle avait sa chambre réservée dans l'asile Délirium. En essuyant son front couvert de sueur avec un mouchoir blanc, le procureur se leva, et se dirigea vers l'accusée. Rassemblant tout son courage pour ne pas craquer, pour ne pas abandonner toute cette affaire sans logique ni morale, il posa sa dernière question, usant de toutes ses forces dans la portée de sa voix.

_ Mademoiselle Caroll, est-ce vous qui avez tué votre frère, le 20 septembre à 23h32 ?

La jeune fille se balançait d’avant en arrière, les mains autour des genoux. Les yeux perdus dans la vague, elle chantonnait toujours ce même refrain, d’une voix si douce, si triste, si belle que l’on en aurait pleuré.

" Come, come to me... Sweet, sweet madness. I will like your blood ... Your cry will me laugh ... But excuse me, I am only obeying..."

_ Mademoiselle Caroll ?

La jeune fille leva doucement la tête. Oui, il fallait en finir. Elle commençait à s'ennuyer... Autant leur faire plaisir. Elle regarda droit dans les yeux le procureur, et c’est avec un grand sourire, un sourire étincelant, qu’elle répondit.

_ Oui.


Journal du 17 avril, première page :

Alice Caroll a été incarcérée à l’asile Delirium pour schizophrénie et hallucinations auditives. Cette même jeune fille était l’auteur de l’horrible crime de James Caroll, son frère jumeau. Ce dernier, a été poignardé trente-six fois à coup de couteau avant d’être décapité. Sa tête fut retrouvée le lendemain accrochée à la porte de sa maison. Alice Caroll, encore couverte du sang de son frère, n’avait opposé aucune résistance lorsque l’on emmena au poste de Police Des Contes. Alice Caroll a évité la prison à perpétuité en plaidant la folie, folie très bien imitée d’après le procureur Odric Gormont, chargé de l’affaire au tribunal de Wonderland.
En exclusivité, voici quelques extraits de ce qui fut nommé comme « la comédie de l’épouvante » :
« -Pourquoi avez-vous assassiné votre frère ? »
_ Il n’acceptait pas mes choix.
_ Quels choix ?
_ Celui de l’éliminer de ma vie ! »
Après cette dernière réplique, le jury affirme que l’accusée fut prise d’un rire sublime, et ce fut après cette moquerie sinistre que l’adolescente fut emmenée à l’asile, et l’affaire classée.



Un siècle plus tard, tout le monde avait oublié la terrible histoire d'Alice Caroll. Cette dernière s'évada sans peine, et aujourd'hui, sous vos regards, elle marche avec insouciance dans les rues sombres de Wonderland. Prenez garde, mes enfants... La vengeance n'est-il pas un plat qui se mange froid?



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Dernière édition par Alice Caroll le Sam 16 Mai - 19:02, édité 2 fois
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