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White Cat [The End]

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MessageAuteur
MessageSujet: White Cat [The End] White Cat [The End] EmptyJeu 25 Fév - 9:26

White Cat [The End] 598432
  • IDENTITÉ

Nom: Blackwolfout
Prénom: Nathanaël. Et au cas où vous les voudriez tous : Harvey, David, Job, Alexandre, Salomon, César, Antoine, Achille, Eudes. Mais restez simplement à Nathanaël.
Surnom: White Cat
Âge: Vingt-deux ans
Date de naissance: 29 février

Emploi: Traqueur
Ville natale: Woollyland
Orientation sexuelle: Homosexuel, mais il le nie.
Don surnaturel: Destruction et restructuration mentale. Il peut faire exploser les objets en se concentrant un peu. Cependant, son humeur peut nuire au contrôle de son pouvoir. C'est pourquoi il a appris à stopper la destruction et à reconstruire l'objet. Tout cela, mentalement.


Sad
  • PERSONNALITÉ

On peut dire que Nathanaël a plusieurs personnalités. En fait, elles s’adaptent en fonction de ses humeurs, de ses projets immédiats, du temps et de la température extérieure, de la personne qu’il a en face de lui, et autres facteurs plus ou moins triviaux... Mais dans le fond, ce sont toujours les mêmes traits communs de son caractère qui dominent.

Déjà, et en premier lieu, il serait utile de signaler le plus gros défaut de ce garçon. C’est à partir de cela que tout le reste se fonde. Nathanaël est nerveux. Toujours à fleur de peau. Il est quasiment impossible de le détendre. Mais si ce n’était que ça ! Non, si le jeune homme commence à s’énerver sur quelque chose, il va manquer de persévérance et abandonner. Surtout si c’est manuel. A cause de tout cela, il n’est absolument pas patient. Enfin, ça dépend… Il peut faire des efforts parfois, pour prouver que ce n’est pas un mauvais bougre. Mais si ses nerfs sont atteints, il peut devenir très désagréable dans sa façon de parler, de regarder. Il devient froid et même blessant. Il a, en général, très chaud. Il peut devenir vulgaire et se mettre à râler tout seul.

Conscient de ce grave défaut, Nathanaël essaye toujours d’être le plus calme possible. Mais ce n’est pas gagner. Chasser le naturel, vous savez ce que l’on dit : il revient au galop. Si vous le touchez alors qu’il est irrité, vous le verrez se contracter. A l’origine, le garçon n’aime pas le contact. Il ne peut pas vous contrôler, alors si vous le toucher, ne serait-ce que si vous le frôlez, il ressent comme une intrusion en lui. Cependant, si c’est lui qui cherche à établir un quelconque contact, il sera plus confiant, donc plus à l’aise. Mais ne vous avisez pas de le toucher quand vous le voyez énervé. Il ne vous fera rien de mal, mais il peut vous envoyez balader, sans s'en rendre vraiment compte. S’il est à bout de nerfs et que vous l’énervez encore plus, ou que vous le frustrez, ou tout autre chose qui lui déplait, il se peut qu’il ne contrôle plus vraiment son pouvoir.

Nathanaël a un bon sens de la répartie. Il calcule à peu près tout ce qu’il pourrait dire, quand il est sérieux. Oui, parce que ce jeune homme sait rire. Il s’amuse d’ailleurs beaucoup. Il a un sens de l’autodérision assez sympathique. Bien sûr, il n’aime pas tellement qu’on le rabaisse ou qu’on le critique. Mais, dans ce cas, il essaye toujours de se placer dans la position de l’autre ou de se voir de l’extérieur. Il garde un côté objectif, de façon à pouvoir se défendre, aussi bien qu'assumer ses torts. Il peut être vexé, mais il le laissera rarement paraître. Ce qui lui épargne le côté susceptible. Ceci dit, s’il y a une goutte d’eau pour faire déborder le vase, attendez-vous à voir se déverser un torrent. Il est fier, dans la limite du raisonnable. En clair : il peut se foutre de lui, vous n’en avez pas le droit. Pas le droit, si vous le faîte avec sérieux.

Le jeune homme sait écouter les autres. Quand il était enfant, et même adolescent, son entourage familial ne lui accordait pas une grande attention. Alors, Nath’ se taisait, se terrait. On disait de lui qu’il était associable. Bien, ce devait être ça, puisqu’il commença à le penser et à le devenir réellement. D’ailleurs, ça ne lui déplaît pas tant que ça. Non pas qu’il trouve les gens passablement ennuyeux, mais presque. Ça raconte toujours la même chose, ces trucs-là. Enfin… Il y a toujours ces exceptions qui confirment la règle. Pour éviter d'être blessé par ce manque d'attention, il s'est réfugié dans la musique. Il ne peut plus vivre sans et en écoute dès qu'il le peut. En voiture ou dans les transports en commun, même accompagné, il n'est pas bavard : il regarde le paysage, ses écouteurs sur les oreilles. Parfois, il peut pousser la chansonnette. Il ne se débrouille pas trop mal, mais n'aime pas le faire en public. Dans ce dernier cas, il fera exprès de massacrer la mélodie, pour en rire.

Rire. Le propre de l'homme... Bien, c'est aussi le propre de Nath'. Il déconne sur tout. Absolument tout. Avec plus ou moins de mesure, c'est certain. On dit souvent de lui qu'il est difficile à arrêter quand il part dans ses délires et qu'il peut devenir lassant. Alors il s'efforce de s'imposer certaines limites, qu'il juge en fonction des réactions des gens qui l'entourent. Il adore rire. S'il pouvait oublier tous les soucis du moment, il passerait son temps à se fendre la poire. Certains le trouve puéril, mais il s'en moque. Du moment qu'il s'amuse et que ceux qui sont avec eux rient aussi... Le reste a peu d'importance.

Nathanaël est du genre à s’intéresser à tout et à rien. Les deux en même temps. Dur à gérer. Il peut apporter beaucoup d’attention à une chose dérisoire et mettre de côté l’urgence de la journée. En fait, tout dépend de l’impact de ladite chose en question. Il est alors à la fois tolérant et strict. Il peut attendre des lustres avant de réagir à une provocation qui aurait déjà fait sortir un lion de sa cage, comme il peut monter sur ses grands chevaux pour une question mal interprétée. A cause de tous ces petits détails, il peut être très dur à vivre. Beaucoup disaient qu’il n’avait pas de culture générale. Mais, pour lui, ce n’est que foutaise. Il n’y a pas de généralité dans le monde. Il peut faire des recherches, à partir du moment où cela l’intéresse. Alors, certes, il n’a pas lu la saga de tous les contes fées à l’eau de rose, mais il connait l’essentiel. Il a une réflexion très fine, ce qui fait qu’il peut pensé aux petits détails que d’autres auraient mis de côté. Mais malgré cela, il reste tête en l’air et peut oublier quelque chose que vous venez juste de lui dire.

L’albinos ne sait pas remonter le moral d’autrui. Il se contente de faire confident. Il peut donner des conseils, mais ils seront tellement subtils et généralisés, qu’il faudra vraiment se pencher dessus pour les déchiffrer. C’est une façon pour lui de vous venir en aide tant bien que mal, mais sans vous guidez sur un mauvais chemin. Un peu comme le berger guiderait ses brebis égarées. Il ne se confie pas. Ou très peu. Il estime que ce qu’il dit peut toujours être retourné contre lui. En vérité, il accorde difficilement sa confiance, restant ainsi méfiant, sur ses gardes. S'il livre un secret, c'est parce qu'il tient beaucoup à vous. Il vous place sur une sorte de piédestal. Pour cela, il aime rester discret. Mais il peut faire exception quand il rit : il fait beaucoup de mimiques et n'hésite pas à se tourner en ridicule, même en public. Pourtant, il a peur de ne pas plaire. Surtout à ceux qu'il apprécie. Il se contrefout de ne pas être au goût de ceux qu'il ne peut pas encadrer, mais il est toujours un peu déçu de se mettre à dos quelqu'un qu'il aimait bien.

Nathanaël n'a pas beaucoup de réflexes. Enfin, ce n'est pas vraiment ça. Il est souvent perdu dans ses pensées, ce qui fait qu'il ne réalise pas trop ce qu'il peut se passer autour de lui. Si vous pilez, en voiture, il ne va même pas se contracter de peur, il va seulement se laisser emporter et stopper par la ceinture. C'est d'ailleurs pour ça qu'il n'a pas son permis. Il a trop peur de ne pas réagir assez vite. Alors, pour se déplacer, il fait tout ça à pied ou en rollers. Bon entrainement quotidien pour son métier. Quand il est perdu dans ses pensées, c'est tout comme s'il s'isolait du monde. Il réfléchit beaucoup sur les choses environnantes, sur sa propre existence... Parfois, il peut avoir des passes joyeuses, suivit de déprimes plus ou moins fortes. Jamais rien de bien grave, mais assez annonciateur que sa carapace peut plier sous le poids des choses, à force d'usure. Il essaye toujours de se ressaisir bien vite.

L’homme est homosexuel. Oui. Il le sait depuis qu’il a dix-huit ans, peut-être plus dix-sept, même. La révélation est arrivée assez tôt. Il se demandait simplement pourquoi le sexe ne lui plaisait pas tant que ça. Puis, suite à une aventure homosexuelle qu’on peut juger sympathique, si l’on ignore la fin, il a su qu’il avait viré de bord. Mais il ne veut pas. Il ne peut pas l’accepter. Alors il continue, il s’efforce de vivre comme un hétéro. Il a eu quelques aventures avec des femmes depuis cette révélation, mais rien de bien sérieux et de bien excitant. Comment vous voulez avoir une relation avec ce qui vous rebute peut-être le plus, après les morts et les animaux ? C’était impossible pour lui. Il a eu quelques flirts avec des hommes. Deux, pas plus. Parce qu’il ne tenait vraiment plus. Mais sinon, il se voile la face. Il ne peut pas l’admettre. Une des choses qui lui manque, c'est d'aguicher. C'était quelque chose qu'il adorait faire. Non pas vraiment draguer, mais se faire désirer. Il n'aime pas le faire avec les femmes et ne supporte pas d'exercer cela sur des hommes.

Nath’ est généreux, il n’hésite pas à rendre service. Il peut passer la journée à se crever à la tâche et enchainer comme ça, jusqu’à ce que son corps le supplie de se reposer. Il est très possessif. Il sera vexé, frustré, énervé, s’il voit que quelqu’un vous drague et que vous répondez ou inversement. S’il voit que c’est vain, ou fait exprès pour le faire enrager, s’il commence à se désintéresser de vous, pas de soucis, vous pouvez limite coucher avec cet inconnu, il s’en fichera. D’ailleurs, en abordant son côté je m’en foutiste, il se peut que vous le pensiez adepte à cela, mais non. C’est simplement une carapace. Si vous vous disputez avec lui, il restera neutre, il ne vous consolera pas, n’élèvera pas la voix. Il sera d’un calme placide, plus provocateur qu’autre chose. Dans ces cas-là, il est capable de garder un visage complètement vide d’expressions.

L’albinos n’a pas peur des mots. Il peut parler de tout, sans aucun tabou. Il ne comprend pas comment on peut parler de sujets divers et en boycottés d’autres. Alors il est ouvert à tout, ou, en tout cas, pas mal de choses. Il n’hésite pas non plus à faire des gestes obscènes. Bien qu’il n’aime pas non plus les excès de vulgarité. Il est peut-être grossier sur certains côtés, mais il s’efforce le plus possible de ne pas franchir la limite. Sa mère lui a toujours dit que l’on peut tout dire, du moment qu’on le fait poliment. Une fois, pas deux. Pas besoin de le lui répéter, le gamin n’a donc pas sa langue dans poche. Il aime lire, écrire, aller au cinéma... Il trouve d'ailleurs beaucoup de ses sujets, de son vocabulaire, de sa science dans ce qu'il étudie. Il aime apprendre. Surtout si c'est un domaine qui lui plaît.

Le jeune homme aime quelque fois se jouer des autres. Mais c'est toujours amical, comme une sorte de test. C'est pour vous faire un peu enrager, vous embêter. Rien de bien grave. Pour ça, il aime aussi pratiquer le chantage. Il essaie toujours de s'arrêter avant de pousser le bouchon un peu trop loin, même s'il lui arrive d'aller trop loin, parfois. Un autre jeu auquel il adhère : celui du cap ou pas cap. Mais il est mauvais joueur : il dira toujours qu’il est cap, juste pour se prouver qu’il peut le faire. Pour tout. Personne ne lui a encore trouvé de défi qu’il n’ait pas relevé. Il a aussi un grand sens de contradiction. Si vous êtes du genre fier et à aimer mettre les autres devant leurs torts, il ira jusqu’à chercher la petite bête enfouie on ne sait où, juste pour le plaisir de renverser les rôles. Il cherchera en vous ce qui vous blesse le plus pour vous lacérer avec, pour être sûr de remporter la manche.

Nathanaël est bien entouré. Il a de nombreux amis, plus ou moins fidèles, plus ou moins proches... Mais il est pourtant très seul. Ceci doit être dû à cette carapace autour de lui. Il n'en sait rien. Il a même ouvert les yeux sur ce fait assez récemment. Il attend simplement de trouver la ou les personnes qui sauraient le faire sourire de bonheur. Un plaisir durable. Quelqu'un avec des intérêts communs, qui sachent lui tenir tête, raisonner un peu comme lui, le mettre devant ses torts avec des arguments, deviner ses faiblesses, savoir quand parler et quand se taire... Enfin, allez, trouvez-lui la perfection. Enfin, simplement quelqu'un avec qui il pourra laisser retomber la pression, se vider l'esprit et arrêter de jouer ce rôle. Le rôle de sa vie.

Quelques petits points, juste comme ça : quand il se concentre, Nathanaël mâche sa langue, comme on le ferait avec un chewing-gum. Il mange son fromage en entrée. Il a pratiquement toujours les mains dans ses poches quand il marche. Il n’est pas très matinal, mais vous pouvez le réveiller de la façon dont vous voulez, il ne sera presque jamais en colère ou de mauvais poil pour le reste de la journée. Il boit son coca, après en avoir enlevé les bulles. Il fume, pour le plaisir, et non tellement par besoin. Il peut se passer de nicotine s’il est avec des non-fumeurs.



Shocked
  • MORPHOLOGIE

Nous ne nous attarderons pas trop sur l’aspect physique de ce gamin. Après tout, il est comme tous : enveloppé d’une enveloppe charnelle. Et le fait de ressembler autant à tout le monde le rassure et l’horripile. Il peut ainsi passer inaperçu et continuer aisément de se complaire dans son isolement, mais il n’est rien de plus, rien de moins que ces êtres peuplant le monde des contes. Il y a de l’égarement dans l’air, non ? Commençons alors.

Une silhouette tordue et criarde lorsqu’on le voit de loin. De près, Nathanaël est mince et, d'un premier jugement, on le penserait fluet et frêle. Détrompez-vous, ce n'est pas du tout le cas. Une musculature forte ne se montre pas que sous des angles d'hommes immenses et larges d'épaule, sachez-le. La sienne est cachée. Ainsi l'on ne le craint pas immédiatement. Du moins, on pense avoir le dessus relativement vite. De taille, Nath’ n’est pas immense. Il doit mesurer dans les un mètre soixante-seize. C’est un chiffre précis, mais donné au hasard. En vérité, il ne s’attarde pas sur ce genre de détail. La taille ne fait pas l’esprit, après tout. Le plus logique serait maintenant de dire son poids. Là aussi, ce sera une mesure approximative. Disons, qu’il fait le yo-yo entre soixante-dix et soixante-huit kilos. Pas plus, rarement moins. Cette donnée varie en fonction de ses dépenses, mais aussi de son humeur. Bien que peu d’évènements arrivent à lui couper l’appétit, il arrive souvent qu’il ne pense pas à manger quand quelque chose l’obnubile.

Venons-en à sa peau. Autant vous le dire tout de suite : il ne bronze pas. Nathanaël peut s’apparenter à un cachet d’aspirine. Son épiderme est du blanc de neige. Il est blanc, très blanc. Voilà tout. Même ses pommettes sont uniformes au reste. Le gamin n’éprouve rien, si ce n’est de l’indifférence pour cette teinte qui le colore de la tête aux pieds.

Ses yeux sont eux, gris. D’un gris qui n’est pas le ciel nuageux. C'est un gris de cendre. Un gris qui vire au bleu de temps à autre. Mais là non plus, ce n’est pas un bleu de ciel. C’est un bleu de pluie. Ils encadrent son nez pointu et fin. Son visage est fin et carré. Ne l’imaginez pas avec un menton énorme, rappelez-vous qu’il est dit qu’il est fin. Il est pris au piège par une chevelure d’un blanc neutre et sans reflets, lui arrivant à la nuque, dans une cascade raide et éparse. Une longue frange lui cache entièrement le front et finit même sa course sous ses sourcils. En réalité, il n'aime pas sa face au crâne étouffé par cette masse de cheveux blancs et lisses, son corps trop fin sur lequel on se méprend. Puis il y a aussi son cou malingre et ses mains osseuses. Ses bijoux de fers accrochés à ses oreilles plates et ses bagues d’argents entourant ses longs doigts. Pour conclure, de son point de vue, il est un brouillon, un dessin inachevé destiné à concevoir bien mieux. Mais à côté de cela, il y a les autres. Il ne peut interdire l'opinion extérieure qui, la plupart du temps, le qualifierait-elle, de beau. Mais que savent-elles de la beauté, ces personnes qui d'un seul regard lui octroi un titre de candeur ou de laideur ? Rien, elles ne savent strictement rien. S’il est le sosie d’un troll ou le double d’un beau prince charmant, il s’en contrefiche royalement. Ce qui compte pour lui, c’est n’est pas la beauté intérieure comme les poètes amateurs aiment le crier, c’est la capacité à faire le vide. Le néant est beau par ce qu’il ne comporte rien et que l’on peut y mettre tout.

Son style vestimentaire est simple. Venant d’un gars comme lui, vous vous imaginiez certainement des fringues trouées, déchirées, rapiécées... Pourtant, chez lui, non. Il faut avouer qu’il a une affection particulière pour les beaux habits. Ne sont-ils pas le reflet de ce que l’on aimerait être ? Du moins, c’est ce en quoi il croit. En tenant compte de cette idée qu’il s’est inscrit dans la tête, il se vêtit de façon classique. Par exemple, il aime les chemises en lin blanc qui s’ouvrent légèrement sur son poitrail et les tee-shirts unis mi-longs, avec des décolletés, à l’occasion. En guise de bas, les jeans lui conviennent bien évidement, cela est pratique lorsque l’on est quelqu’un comme lui qui bouge beaucoup. Ils ne sont tout de même pas privilégiés. Il porte également des pantalons neutres. Il adore les manteaux longs, les préférant en cuir et porter des gants. Le tout est souvent de couleur noire, celle qu’il aime plus que toutes les autres. Il la marie souvent avec du blanc. Mais il ne porte que très rarement des fringues colorées. Avec, s’accorde des chaussures montantes, telles des bottes plates. Il adhère toujours à une apparence classe. Même au sujet de ses sous vêtements, il prend garde à ce qu’il met. Uniquement boxer noir ou blanc. Ainsi est-il fait, ainsi restera-t-il. Il avoisinerait son apparence vestimentaire à celle des Dandys, des Cambrioleurs gentlemen arpentant les banlieues londoniennes ou encore à celles de partisans d’une famille mafieuse. Beaucoup de moqueries et de rires venimeux fendent l’air lorsqu’il arrive donner du fil à retordre. Il peut le comprendre et il comprend encore plus les mines dépitées et suppliantes qui s’affichent après les coups.






Feuille
  • HORS RP'

Premières impressions concernant le forum: Compliqué, mais ça fait son charme.
Éventuelles idées pour l'améliorer: Aucune.
Comment nous avez-vous découverts: En partenariat sur un autre forum.
Depuis combien de temps faites-vous du Rp': Hum… Un tout petit plus de deux ans.
Évaluation de votre activité sur le forum: Avec les cours et le BAC, ça dépendra des périodes.
Code: Validé par Wawa ♥️


Dernière édition par Nathanaël Blackwolfout le Ven 19 Mar - 17:30, édité 3 fois
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Invité
Invité
White Cat [The End] Empty
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MessageSujet: Re: White Cat [The End] White Cat [The End] EmptyVen 12 Mar - 19:42

Embarassed
  • RÉCIT

"C’était un mensonge et il le savait. Les chats ont des vies violentes et bien souvent aussi des morts atroces, mais en général tout cela se produit lorsqu’ils sont loin du regard des humains.
Ce même chat qui en cet instant précis somnolait (ou feignait de somnoler) au soleil, ce même chat qui roupillait paisiblement chaque nuit lové aux pieds d’une fille et qui avait été chaton une adorable petite boule de poils, on avait pu le voir harceler sans trêve un oiseau à l’aile brisée avec dans ses yeux gris une lueur et curiosité et aussi (on en aurait juré) une flamme glaciale de pure cruauté. Il achevait rarement les victimes de ses jeux sadique, mais il y avait eu au moins une exception de taille : un gros rat qu’il avait probablement capturé dans l’étroit passage qui séparait un immeuble de l’immeuble voisin. Et avec ce rat, il n’y avait pas été de main morte. Il en avait même fait un tel carnage, qu’en voyant ce sang et ces trippes répandus partout, on se serait précipité dans la salle de bains pour vomir. Oui, les chats vivent et meurent dans la violence. Un beau jour, un chien qui ne ressemble en rien à ces bouledogues balourds qui s’essoufflent vainement à poursuivre des matous espiègles dans les dessins animés du dimanche après-midi leur plante ses crocs où il faut et les égorge proprement ; ou bien ils se font régler leur compte par un mâle rival, avalent une boulette de viande empoisonnée ou passent sous une voiture. Les chats sont les bandits du règne animal ; ils vivent – et meurent – comme des outlaws. Et la grosse majorité d’entre eux ne finissent pas leurs jours paisiblement assoupis devant le feu.
Mais ce ne sont pas des choses qu’un père peut dire à sa fillette de cinq ans qui se trouve confrontée pour la première fois à la réalité de la mort."
Stephen King, Simetierre.



Cette histoire est mon histoire. Il me parait donc logique que ce soit moi qui vous la conte, non ? Je vais tenter de relater le plus de faits importants possibles et sortir de rester objectif. Se glorifier ou, au contraire, se rabaisser six pieds sous terre est vite une solution de facilité lorsque l’on parle de soi.
Le premier que j’ai poussé était un cri de nouveau-né.
Je suis né vers les quatre heures du matin, un vingt-neuf février. Il est rare que des hommes naissent ce jour-là. Et beaucoup se posent souvent la question : quand est-ce que l’on fête leur anniversaire, trois ans sur quatre ? Et puis, d’autres, dont l’esprit doit être un peu plus farfelu, se demandant si l’alignement des planètes, qui régit les années bissextiles, ne permet pas au gens nés un vingt-neuf février de vieillir moins vite. Comme si quatre ans pour eux valaient un an pour les autres. Non, assurément, rien ni change. Je fête mes anniversaires les premiers mars et, tous les quatre ans, les vingt-neuf février. Je ne vieillis pas moins vite, non plus. Alors les esprits farfelus peuvent aller farfuler ailleurs. Et toc !

Mes parents sont de riches villageois de Woollyland. Certes, ce n’est pas un superbe quartier : un peu malfamé. Mais, comme on dit : il faut de tout pour faire un monde. De la même façon, il faut de tout pour faire un quartier. Même dans les cités les plus néfastes, on trouve de petits bourges bien élevés. Mes parents et moi faisions partie de ce faible pourcentage. Ils n’aiment pas qu’on leur attribue le statut de « plein au as », mais c’est tout de même ce qu’ils sont. On ne peut pas nier sa vraie nature. J’en ai fait les frais, croyez-moi.ils trouvent que le terme jure avec leur modestie. Ils ont toujours été un peu distants avec moi, mais ils ont veillé à m’apporter tout ce qu’il me fallait. Mais ce n’était que matériel. Rien de réellement fondé côté sentiment. J’aurais pu y être habitué, avec les années, mais j’en ai quand même souffert. Ou alors, je me place en martyr ? Oui, je vous ai dis plus haut qye c’était un risque. Mais je ne pense pas. Cette sensation de froideur parentale m’a sans cesse marqué. Surtout arrivé à l’adolescence. L’âge de la révolte. Laissez-moi rire. C’est bon. J’ai bien rit. Allons, un peu de sérieux. La crise d’adolescence. Grande étape de la vie. On y entre… On n’en sort pas. Dur. Personnellement, je trouve que c’est juste une période mise entre crochets par la société pour excuser le fait que les parents ne peuvent plus contrôler leurs rejetons. Ceci dit, ce n’est que mon avis et si je continue de m’égarer comme ça, on n’en finira pas. God ! Passons et pour en revenir au vif du sujet : même si vous baignez dans le bonheur matériel, celui qui reste le plus démonstratif est celui dans émotions. J’ai grandi dans un monde de luxe modeste pendant toute mon enfance et une bonne partie de mon adolescence. Il ne m’est rien arrivé de bien palpitant. Quelques chutes comiques, des crises de larmes à m’en étouffer, des traumatismes d’enfants gâté et autre mésaventure, de celles qui égayent vos souvenirs quand vous y repensez, adulte…

Arrivé vers l’âge de seize ans, j’ai été installé dans une maison mitoyenne pour moi-seul, avec une servante, pour m’aider ou pour me surveiller. Je n’ai pas vraiment osé m’aventurer à savoir quelle était sa véritable mission. De peur d’être déçu ou vexé, je ne sais pas trop. Je me suis un peu rebellé, pour montrer à mes parents que je n’aimais pas du tout ce genre de traitement. Même si, dans le fond, cette indépendance, je ne crachais pas dessus. Que voulez-vous ? J’étais un adolescent. Je n’ai pas échappé au stéréotype de la crise. C’est l’âge qui voulait ça, mes aïeux ! C’est l’âge. Et la société. Allons bon, confortons-la dans ces idéaux. Soyons fous, vivons cons. Je m’égare encore… Hum… J’aime, tout compte fait, pas vous ? Un peu de tenue : revenons-en à nos moutons féériques. C’est là que tout a commencé. Je passais ses soirées dans des bars. Par forcément peu fréquentables. Non. Juste des bars. J’en faisais la tournée, au fil des veillées. Quelques fois, je ramenais des filles chez moi. Mais c’était rare. Enfin, rarement des coups d’un soir. Je les revoyais toujours. Je ne couchais pas forcément avec. Je voulais surtout que mes parents les voient. En réalité, je collectionnais les conquêtes, sans les approfondir. Je les aimais bien. Mais côté cul, ce n’était pas vraiment ça. Pas qu’elles soient mauvaises. Ni moi, sans vouloir me vanter. Mais je n’y trouvais aucun charme, ni même de plaisir. Alors, certes, je prenais mon pied, mais c’était purement physique. Je n’étais jamais contenté. Enfin, voyez le micmac. Je commençais même à en venir à ne pas supporter ces corps tout en rondeur. Je savais leur donner du plaisir, elles aussi, mais encore plus quand j’avais les yeux fermés et que j’imaginais tout autre chose dans ma tête. Merci, mon dieu, aucune ne s’en ai aperçu. Je suis bon comédien. L’idée que je devais avoir un problème germa dans mon esprit après plusieurs mois de cette vie sans fin et sans fond. Mais je ne me saurais pas douté d’être de l’autre bord. Mes parents étaient réellement être déçus de ce comportement, mais c’était ce que je cherchais à obtenir, pour les faire réagir. Pourtant, ils ne firent rien. Ils se contentèrent de placer cela sur la crise d’adolescence. Question de facilité. Encore et toujours. Ben voyons ! Je me lassais moi-même de cette vie. Trop matérielle, alors que c’était ce que je reprochais depuis longtemps à mes parents.

Ma vie changea radicalement un soir. L’automne sonnait aux portes et le froid commençait à inonder les rues de Woollyland. Un soir, comme tous les autres, j’entrais dans un bar. Véritablement lassé, je ne voulais pas repartir avec une nouvelle nana. J’étais dans une période plutôt molle. Ceci était dû au fait que je ne faisais rien d’autre qu’agraver la situation avec mes parents. Mais je me voilais la face en mettant ce fait sur le retour des mauvais jours. Cette fois, je voulais juste rire et rentrer seul. En fait, en y repensant, ma vie de débauche ne se limitait pas seulement à sortir tous les soirs et ramener des filles. Au fil des soirées, j’avais amassé un petit groupe de jeunes gens, filles et garçons confondus, et nous sortions dès qu’eux le pouvaient tous ensemble. Je m’étais mis à fumer, par curiosité. Et peut-être un peu pour me la péter, mais à cette époque, je ne l’aurai pas avoué. J’y avais pris goût. J’avais goutté à quelques drogues plus dures. J’avais déjà fait plusieurs cuites et n’en était pas à ma dernière... Mais je n’ai jamais eu d’embrouille avec la justice, je ne me suis jamais battu sérieusement – simplement pour rire, entre copains. Mais ce soir-là, j’étais seul. Les amis n’avaient pas pu sortir et je commençais à les perdre un peu de vue. Car, avouons-le, ce n’était pas des ados avec qui ont pouvaient espérer garder contact toute sa vie. Ils faisaient juste partie de l’éclate passagère, même si j’ai de bons souvenirs avec eux. Un garçon m’aborda. Gentiment et poliment. Il me proposa tout bêtement un verre. Je n’étais pas habitué à cela. Me faire accoster, si. Mais ce sont les garçons qui offrent des boissons aux filles et non l’inverse. Donc, c’était la première fois que l’on m’invitait, en fait. Je n’ai pas refusé. Surtout quand j’ai senti qu’il n’y avait aucune arrière-pensée en lui… Personnellement, je me rappelle m’être fait la réflexion qu’il était particulièrement beau et que son physique viril se mêlait harmonieusement avec sa démarche souple et légèrement féminine. Parfait contraste. Je ne me suis pas étonné de penser cela. Je trouvais beaucoup de mecs beaux ou avec beaucoup de charme. La soirée se passa merveilleusement bien et on décida de se revoir comme ça tous les deux soirs. Histoire de ne pas continuer ma vie trop débauchée et de ne pas s’ennuyer trop rapidement de cette nouvelle rencontre, vous voyez ? Il s’appelait Ethan et il était de deux ans mon aîné. Il m’a tout de suite plu. Physiquement, ce fut comme un coup de foudre, mais sans que je le sache, puisque je ne me savais pas homosexuel à cet époque. Et j’adorais son caractère. Nous avions beaucoup en commun : statut social, éducation, problèmes moindres avec les paternels. Nous aimions aussi beaucoup de choses tous les deux : la lecture, l’écriture… J’avais l’impression d’apprendre tous les jours à ses côtés. Il était grand, brun, avec des yeux verts. Sa peau était blanche et sans aucune imperfections. Il avait une tâche de naissance sur le ventre et une autre sur l’aine, sous le nombril… Comment je pouvais savoir tout ça ? Simplement parce qu’un soir, je lui proposais de venir chez moi. Cela faisait maintenant plusieurs semaines que nous nous voyions tous les deux soirs. Au fur et à mesure, les soirées duraient encore plus longtemps. Nous n’allions pas toujours dans les bars. Quand il ne faisait pas trop froid, nous restions un peu dehors, sur un banc, Nous allions au cinéma, au restaurant, en soirée… Toujours aucune arrière-pensée. Enfin, si. Mais l’un comme l’autre, con ne se l’avouait pas. Ni pour nous-mêmes, ni entre nous. Enfin, nous étions réellement devenus bons amis.

De la même façon, Ethan vint à la maison plusieurs soirs de suite. Presque tous les soirs, en fait. Mes parents n’y voyaient aucun inconvénient. Je leur avais présenté cette nouvelle connaissance et elle leur avait tout de suite plu. Mon père avait même au le coup de foudre pour lui. Enfin, pas physiquement parlant. Il y a même des soirs où je ne voyais pas mon ami, parce que mon paternel avait mis la main dessus avant moi. Cela ne me dérangeait pas. J’avais l’impression qu’avec mon beau brun, tout allait s’arranger avec mes géniteurs. Et je me rappellerai toujours, enfin, je me rappelle encore, c’est un bon début… C’était un mardi soir. Nous avions passé Noël et le jour de l’an. Nous étions mi-janvier et il faisait un froid de canard. Il avait neigé et nous, grand enfants que nous étions, avions passé la soirée à jouer sous les flocons et dans la poudreuse. Je me souviens avoir passé le seuil de ma porte sous nos éclats de rire mêlés. Et je me souviens aussi parfaitement de la façon dont on s’est retrouvé collés l’un à l’autre. Je me souviens m’être retourné et Ethan ma plaqué au mur. J’avais encore le manteau qui me ceignait les poignets, pendant mollement sur l’arrière de mes jambes. Je sentais les cheveux trempés de mon ami goutté dans mon cou. Et je me souviens surtout de cette chaleur qui s’est engouffré sur ma langue, avant de se précipiter dans mon corps, alors que la seconde qui avait précédé son baiser, j’étais transi de froid. Puis ses mains sont parties sous mon pull, alors que les miennes restaient figées, toujours maintenues par mon superbe ciré jaune. Quand il a quitté mes lèvres, il a eu droit à mes yeux ronds comme des soucoupes, ma bouche bée et mon silence. Je ne me suis pas dégagé et il s’est enfui. Il a reculé d’un pas et il a plaqué sa main sur ses lèvres. Avec le recul, je comprends ce qui a dû lui passer par la tête à ce moment, mais j’avoue que, sur le coup, je lui en voulais. De quoi ? Peut-être du fait d’être enfin passé à l’acte, je devais trouver que c’était trop tôt et que l’on pouvait encore se contenter de notre belle amitié, pour ce n’est pas le moment de l’approfondir. Puis, surtout, je n’étais pas de ce bord. Enfin, je ne le savais pas. Stupidement, j’ai enlevé mon manteau et mon bonnet. J’ai ouvert le réfrigérateur et je l’ai refermé. Machinalement. Puis je suis allé à la salle de bain en balbutiant que j’allais prendre ma douche.

Mais vous vous en doutez… Non ? Le temps que je me déshabille, je m’étais un peu ressaisi. Je rentrais dans la grande douche et actionnais les robinets au hasard. Je jouais avec le chaud et le froid, si bien que l’eau bouillante succédait à l’eau glaciale, avant de se stabiliser sur une eau tiède. Je n’avais pas attendu que la température soit bonne et ma peau hurlait de douleur sous la torture que je lui infligeais. Mais je restais sourd à ses plaintes, parce qu’au fond de moi j’avais chaud, atrocement chaud, et je priais tout ce qui me passait par la tête que mon beau Prince vienne, autant que je les implorais pour qu’il s’en aille. Et pourquoi pas, à jamais. Je savais pertinemment que ça allait se passer un jour. Mais je ne voulais pas que ce jour vienne. J’avais pensé que notre belle amitié ne durerait pas assez longtemps pour qu’on cède à nos pulsions et peut-être même à nos sentiments. Mais à se tourner autour comme cela depuis plusieurs semaines, je pense qu’on ne pouvait plus rien y faire. Pas vous ? L’eau cinglait ma peau et me faisait un bien fou. Je le sentais maintenant. Il était juste derrière moi. Je le sentais nu avant même qu’il ne touche mon corps. Je sentais son excitation gênée alors même qu’il n’avait encore rien fait. Je sentais sa nervosité bien qu’il ne m’ait pas encore touché. Mes yeux se fermèrent au moment où il colla son torse à mon dos. Je savais qu’il avait déjà testé, contrairement à moi, une relation homosexuelle. Il m’en avait parlé. Mais il avait conclu – trop hâtivement, apparemment – que ce n’était qu’une aventure, un test, une façon de plus de mourir moins con. Il me murmura que même s’il avait de l’expérience, il avait maintenant peur de le faire avec une personne qu’il aimait. Je crois que c’est le plus beau souvenir que je garderai de cette première fois. On ne pouvait pas mieux choisir que le timbre suave de sa voix au creux de mon oreille, tout aussi frémissante que le reste de mon corps, que ses termes et cette façon de se déclarer.

Je me rappelle de son érection que je sentais dans mon dos et de l’une de ses mains descendant lentement sur mon torse, jusqu’à atteindre mon intimité. L’autre s’amusait à me provoquer de violents frissons, ce qui m’obligeait à me mordre la lèvre, simplement en s’occupant d’un de mes tétons. De fil en aiguille, nous avons atterri dans mon lit, trempés et – disons-le comme il faut – bandants tous les deux. Il m’a attrapé les poignets et les as mis au-dessus de ma tête. J’ai eu le droit à la totale, version gay. Et je peux vous dire que ce mec était doué pour les fellations. Dans mes petites aventures de l’autre bord depuis Ethan, je n’ai pas trouvé mieux. Il faut dire que je ne cherche pas beaucoup. Des fois, quand je repense à nos ébats, je rougis bêtement… C’était comme si c’était hier. Je peux encore sentir sa chaleur, se diffusant à la mienne, j’entends encore nos gémissements et surtout les miens, j’en ai même parfois les muscles douloureux tellement je me contracte à la remémoration de ce plaisir. Je crois qu’Ethan avait réussit à éveiller tous mes sens en même temps. Oui, c’est ça… Le seul truc qu’il n’est pas parvenu à décoincer, c’est le fait que j’accepte ce que je suis. Mais quelle honte, pour moi et pour mon père. Je ne pourrai jamais accepter mon homosexualité, j’en suis certain. Enfin, passons. La suite est logique. Mon beau Prince a enfin fait de moi un homme… Nan, je déconne. On a fait l’amour trois fois dans cette même nuit. Sur le moment, j’avais l’impression d’être exploité, maltraité… Peut-être même, violé. Mais – et je suis assez dégoûté de l’admettre – c’était divin. Cette sensation d’être à la merci de l’autre, de n’avoir aucun droit, ni aucun choix. C’est blessant, autant que c’est rassurant. Je ne saurais pas vraiment comment vous expliquez. Il faudrait que vous le viviez de la même façon que moi pour comprendre.

Les mois qui ont suivis ce sont déroulés le plus paisiblement du monde. Je jonglais entre mes études, mes parents et mon petit-copain, sans aucune difficulté. Il y une chose qui me fait rire ou qui me fait honte, je ne sais pas trop. Peut-être que c’est un rire nerveux. Je me souviens qu’après cette première fois torride entre Ethan et moi, je me comportais bizarrement. J’étais un chat vil et pervers. J’étais froid dans notre relation – même si je l’aimais – mais, à chaque fois qu’il s’occupait de moi, je ronronnais. Il y a même des soirs où je pouvais l’aguicher à mort et le laisser là, en plan, comme un con. Disons ce qui est, certaine fois, je me comportais comme une pute. Voilà ce qui me fait rire jaune. Enfin bon… Notre idylle a duré, puis elle a pris fin. Brutalement. Mon père commençait à avoir des soupçons. Dans note couple, je pense que c’est moi qui ais éveillé les soupçons. Je ne savais pas vraiment changer de comportement quand nous étions en public. Je ne me rappelais plus comment on était quand on était seulement amis. Je me comportais toujours, en toute circonstance, comme un gay amoureux et batifolant. Un matin, nous étions tous les deux nus dans mon lit et mon père est entré dans la pièce. Il était furieux et la colère n’est pas redescendue quand il nous a vus. Loin de là. Il a empoigné Ethan et la jeter en dehors du futon. J’ai eu peut qu’il ne le frappe. Il n’était pas violent, mais je savais que l’humiliation qu’il ressentait devait lui tambouriner les tempes et il était certainement en train de faire des efforts surhumain pour ne pas étriper mon ami. Je n’ai pas bougé. Je suis juste resté les yeux écarquillés, la couverture enroulé autour de ma taille, debout sur le matelas. Je regardais Ethan. Silencieusement, je lui criais de partir, de prendre carrément ses jambes à son cou. Mais, le pauvre, n’a pas bougé. Mon père lui a balancé ses affaires et lui a attrapé le bras avec force. Il l’a trainé dehors et a claqué la porte. Il n’a pas hurlé, il n’a même pas parlé. Je crois que ça à été pire que s’il avait craché son venin. Il m’a simplement jeté un coup d’œil et balancé que je trainais l’honneur dans la boue aussi bien que je trainais les lits. Que mon père me traite de salope ne m’avait rien fait. Je fixais bêtement la porte et, une fois que le paternel fut parti, j’ai fondu en larmes.

Ethan, maintenant, c’est de l’histoire ancienne. Malgré son amour, je savais sa grande fierté. Je n’ai pas cherché à la contacter. Je pensais que remuer le couteau dans la plaie était bien la dernière chose à faire. En plus, mes parents m’avaient cloîtré dans la maison familiale. Je n’essayais même pas de faire le mur. Je suis sûr que mon père dormait devant la porte. J’ai aussi pensé que c’était à mon beau Prince de m’appeler, quand il m’aurait pardonné. Que je devais simplement attendre et ne plus me faire entendre, le temps qu’il digère. Mais apparemment, il n’a jamais réussit à évacuer cette honte. Au contraire, il a du la nourrir. Je n’ai plus eu de nouvelles. Sauf un matin, où il m’avait laissé une lettre en me marquant simplement qu’il partait loin – où, je ne sais pas – et qu’il m’aimait. Ça a été le coup de grâce. Pour m’en sortir et ne pas couler, je me suis jeté à corps perdu dans les études. A l’âge de vingt ans, je fus reçu au concours pour rentrer chez les « traqueurs ». Je réussis l’entrée sans aucun problème. Au final, peut-être que je n’arrive pas ç accepter son homosexualité, parce que j’ai été humilié, abandonné, rejeté et oublié, comme une merde. Je ne sais pas. Ou je ne veux pas savoir. J’ai, encore aujourd’hui, une certaine rancœur vis-à-vis de mon père. Et je sens que c’est réciproque. Mais nous jouons tous les deux un rôle, pour que les conflits de continuent pas. Je sais que le jour où il y va y avoir une goutte d’eau pour faire déborder le vase, ça va être la guerre. Mais en attendant, j’hisse le drapeau blanc.

Je vis maintenant dans une modeste maison à moi-seul. Les soirées dans les bars ? Finito. J’y vais entre collègues, entre amis, mais rarement seul. C’est comme une angoisse pour moi maintenant. Je sors encore de temps en temps avec des filles, mais c’est toujours la même fin : dégoûté. Se voiler la face est bien la dernière solution. Pour moi, à première vue, toutes les autres sont tombées à l’eau : il ne me reste plus que cette dernière.


__FIN
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MessageSujet: Re: White Cat [The End] White Cat [The End] EmptyVen 19 Mar - 12:53

    Bonjour !

    Tout d'abord, je tiens à m'excuser pour le temps de prise en charge. J'ai rencontré quelques problèmes et ai dû partagé mes réticences avec le reste de l'administration, le temps que nous nous répondions, la chose s'est étalée sur une petite semaine, j'espère que tu sauras nous pardonner notre peu de disponibilité. ♥️

    Commençons tout d'abord par la description psychologique. Nous y avons décelé énormément d'incohérences et de contradictions, parmi les plus marquantes :
    Citation :

    Il n’est pas jaloux, mais très possessif. Comment dire… Il sera vexé, frustré, énervé, s’il voit que quelqu’un vous drague et que vous répondez ou inversement.

    Si ça, ça n'est pas de la jalousie, c'est que j'ai raté un truc... >_<'

    Citation :
    Mais ne vous avisez surtout pas de le faire quand il est énervé : il peut vous faire mal, juste par frustration. Il n’est pas violent, mais il peut le devenir. S’il est à bout de nerfs et que vous l’énervez encore plus, ou que vous le frustrez, ou tout autre chose qui lui déplait, il se peut qu’il ne contrôle plus vraiment son pouvoir.
    Il faut choisir, ou bien il est démentiellement impulsif et donc violent (et plus que potentiellement dangereux), ou bien il est en effet calme et froid. Mais il ne peut pas être tout cela à la fois hmm ? Ajoutons que ton pouvoir est un peu trop, disons le, fortiche... C'en devient plus que "potentiellement" dangereux, il faudrait restreindre un peu la chose, comme par exemple déjà, choisir entre faire exploser des objets ou ... Des personnes ? x')

    Citation :
    Il pratique beaucoup le chantage. Il aime acculer autrui, pour voir s’il est plus fort qu’eux. C’est une façon de tester s’il peut leur être supérieur, s’il peut les contrôler. Mais, il ne prend pas la grosse tête. Il fait ça juste pour s’amuser, comme une sorte de passe-temps.
    Contradiction ici aussi. J'ajouterai de plus que ressort de ta description un ressenti légèrement malsain, disons que ton personnage n'est pas franchement sympathique ni fréquentable et semble assez menaçant. Or, ton récit nous décrit une toute autre personne, et de plus, on a du mal à concevoir qu'un être pas assez mesuré dans ses émotion et actes et si critiquable ait pu sans mal se voir octroyer les dures responsabilités de Traqueur, pas quand rien dans la balance ne vient compenser certains aspects si dérangeants de sa personnalité.

    Passons ensuite à la description physique, mêmes soucis d'incohérence parfois, le narrateur affirme ne pas vouloir s'étendre mais au final c'est tout l'inverse qui est réalisé ! =D Prenons par exemple :

    Citation :
    Son épiderme est du blanc de neige. Heureusement pour ne pas vous dégoûter, il a eu le tact – enfin la nature l’a eu – de ne pas laisser paraître cet aspect cadavérique. Ne l’imaginez donc pas transparent.
    Oui, bon euh, là, j'ai pas franchement saisi le sens de ta phrase ._.'

    On passe enfin au récit, clairement, que tu n'as pas relu ? é.è' Parce qu'il y a beaucoup trop de fautes de conjugaison, grammaire et autres, ainsi qu'une montagne de phrases qui ne veulent rien dire. Par exemple : "celui dans émotions" "et sortir de rester objectif" "Je passais ses soirées" "aucune ne s’en ai aperçu" "Mes parents étaient réellement être déçus" "à cet époque" etc... Je ne tiens pas à critiquer ton style d'écriture, mais je trouve que tu emploies très souvent un vocabulaire relativement... Cru ? Comprends moi bien, on n'exige pas de chacun qu'il s'exprime comme Molière, m'enfin à partir du moment où ton personnage n'a pas pour habitude de s'exprimer grossièrement et que, donc, ça n'a aucun rapport avec ça, on préfèrerait qu'il n'y a ait pas trop de "je me comportais comme une pute.", ou de "Que mon père me traite de salope".

    S'y démarque également le gros problème des incohérences, car le personnage que tu avais décrit n'a absolument aucun rapport avec celui présent dans l'histoire. On a là un gosse plutôt normal au final, pas un dominateur malsain, plutôt débauché et surtout, surtout, qui semble parfaitement accepter son homosexualité malgré tout ce que tu nous révèles sur le sujet. La façon même dont il se comporte en présence d'Ethan contredit la pseudo-thèse d'une homosexualité refoulée. De plus, étant donné le fait, par exemple, que nous n'avons pas de religion à Malkins, l'homosexualité en tant que tabou n'a pas vraiment lieu d'être selon nous. Cela reste possible si explication plus poussée il y a parmi certaines vielles familles d'aristo' par exemple, mais tel quel, ça n'a pas beaucoup de justification. Ne donnons pas trop dans le cliché donc é.è'

    Enfin, bien que n'étant pas choqué ou autre par des résumés explicites, je trouve que ce genre de textes n'a pas sa place dans une fiche de présentation. Or, ta fiche, ou tout du moins, ton récit, tourne presque exclusivement autour de ta relation, disons "amoureuse" pour rester correcte, avec Ethan, et comporte beaucoup de détails, ce qui me pose problème. Ce n'est pas le lieu approprié.

    Bon courage pour la correction donc ! =D
Walrus
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CITATION : « L'objet possédé est heureux tant que son propriétaire l'a à l'oeil... »

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FICHE : La Cabane à Huîtres.
NOTEBOOK : Le moule à muffins
VIE SOCIALE : La pêche à la crevette
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MessageSujet: Re: White Cat [The End] White Cat [The End] EmptyVen 26 Mar - 14:55

Bonjour,
Nous te laissons jusqu'au premier avril pour terminer ta fiche.
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