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Kwazar, l'ombre des astres. [Terminée]

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MessageAuteur
MessageSujet: Kwazar, l'ombre des astres. [Terminée] Kwazar, l'ombre des astres. [Terminée] EmptyDim 24 Jan - 21:10

Découvrez la playlist Kwazar avec 30 Seconds to Mars



Identité

Nom : Le véritable étant inconnu, on l'a nommé Ash.
Prénom : Kwazar
Surnom(s) : Les enfants aiment l'appeler Kwakwa, et Zarzar, les adultes l'appellent plus souvent Démon, ou "Hey toi !"
Âge : Une vingtaine d'années en apparence, en réalité, il est bien plus jeune.
Date de naissance : Ou plutôt le jour où il a pris conscience : 11 décembre.

Emploi :
Chasseur de prime.
Ville natale : Une contrée lointaine de Wollyland.
Orientation sexuelle : Bisexuelle, car sa candeur ne lui permettra sans doute pas de comprendre ce qui arrive.

Don surnaturel :
Il est compliqué de parler du don de Kwazar, car, il l'a totalement oublié depuis que son créateur a voulu l'éradiquer. Mais avant cela, il faut savoir qu'il possédait un pouvoir particulièrement destructeur : celui de faire disparaître les atomes de toute chose. Ainsi les objets, ou même les êtres vivants s'effaçaient de la réalité, peut-être réapparaissent-elles dans une autre dimension, mais ça il n'en savait rien. Néanmoins, le fait est qu'il n'a plus conscience de ce don, et c'est plutôt une bonne chose, aux vues de ses capacités destructrices. Peut-être réapparaitrait-il s'il se sentait tant en danger que son inconscient et ses instincts prenaient le contrôle de son corps plus que sa conscience.
Aux yeux de tous, et même à ses propres yeux, Kwazar a pour don un corps et des sens bien plus puissants que la normale (mais cela ne l'empêche pas de se faire régulièrement blesser en raison de sa naïveté). Mais en fait, ce ne sont que des modifications génétiques qui ont été faites par son créateur lors de sa conception, en aucun cas le don surnaturel que possède tout être vivant.

Personnalité

Kwazar n'est qu'un enfant. C'est là la clef de sa personnalité. Malgré son apparence robuste et effrayante, il ne possède que quelques années d'existence. Ainsi, il a une perception du bien, et du mal, totalement biaisé. De même, il ne connait que peu de choses sur les relations humaines. Evidement, cela fait de lui la cible parfaite à manipuler ou arnaquer. En effet, ce géant s'avère d'une naïveté assez improbable. Et encore, il a apprit certaines choses durant ces dernières années. Mais pointez derrière lui en clamant avoir vu un éléphant rose, il se retournera pour le voir. Je vous laisse imaginer ce que cela peut donner quand une personne mal intentionnée prend conscience de cette candeur. Ce n'est pas pour rien qu'il s'est déjà retrouver dans des lits, sans savoir ce qu'il allait faire dedans ! Qui plus est, sa naïveté se combine à une curiosité assez forte. Il est donc, le parfait pigeon.

Mais méfiez vous ! Naïf ne veut pas dire stupide, Kwazar peut être épatant d'intelligence. Ainsi, il est très doué par exemple pour les jeux de stratégie (les échecs n'ont aucun secret pour lui !). Et avouons le, être un fin stratège peut aider dans des situations malheureuses (dans lesquelles il se met souvent seul pour dire vrai ! ).

N'imaginez pas par contre que ces deux paramètres font de lui un être souriant et accourant vers les autres. Il est au contraire assez taciturne et froid ( ce qui lui évite quelques ennuis). Non pas qu'il n'apprécie pas le contact humain, mais il a été tant de fois considéré comme un monstre, qu'il n'estime pas avoir le droit de parler aux autres comme ils le font. Et puis, il préfère s'éviter de douloureuses désillusions. Ainsi en réduisant ses contacts au minimum, il évite les remarques acerbes.

Il y a cependant à cette logique une exception : les enfants. Kwazar peut rester avec eux durant des heures, rire et jouer avec eux. Un contraste assez puissant comparé à son attitude habituelle. Mais disons qu'avec les enfants, il n'a pas à redouter les préjugés et les faux semblants. Il est comme parmi les siens. Il se révèle alors plein d'humour, de drôlerie, de fantaisie. Il en devient un conteur, un véritable rêveur de monde. C'est d'ailleurs c'est qualités qui font que les enfants d'abord apeurés par son apparence, finisse par l'adorer, au moins jusqu'à ce que leurs parents arrivent.

Et tout comme les enfants, il a une conscience du bien et du mal restreinte, comme je le disais. Du coup, tuer n'est pas pour lui une chose mauvaise. D'autant plus que ce ne sont que des personnes coupables qu'il tue. C'est pour lui avant tout un gagne pain. Après, il faut bien avouer que parfois, quand l'adrénaline est là, il prend du plaisir à combattre. Peut-être dans ces moments là est-il réellement un monstre. Il lui est déjà arrivé de s'effrayer lui-même. Il déteste ressentir cela, ainsi, il préfère se faire blesser que devenir cet être assoiffé de sang. Il refuse de devenir comme on le voit.

Il préfère rester le pauvre imbécile sans conversation dont on rit bien souvent. Oui, cela lui convient plutôt.


Morphologie

"Hey, regarde ce monstre !"

Cette phrase, Kwazar l'entend chaque jour. Inlassablement, les gens en l'apercevant le traite ainsi, monstre, ou démon, il y a quelques variantes. A croire que malgré ses efforts pour s'adapter à la vie en société, et sa bonne conduite, les regards s'arrêteront toujours sur les apparences.

Et celles-ci font effectivement de lui aux yeux des humains "normaux", un monstre.

Il y a d'abord sa taille. Kwazar atteint sans mal les deux mètres, voire même un peu plus. Ce qui est très rare chez les humains. Il est donc impossible de ne pas le voir, impossible de rater ce géant désappointé dans la foule. Heureusement qu'il n'ajoute pas à cela une carrure très développée, disons que la sienne est normale, sa musculature reste discrète, lui donnant plus l'apparence d'un épouvantail que d'un troll guerrier.

Mais ce qui lui donne encore plus une allure effrayante, c'est son teint d'ébène, cette peau d'un noir de jais. Etrange. Inexplicable. Anormale. Bizarre. Elle est pourtant assez jolie, lisse et brillant de mille reflets, comme le marbre. Personne ne semble la voir ainsi, quel dommage. Personne n'apprécie le contraste de sa peau avec ses cheveux d'albâtre. Pourtant, quoi de plus pur que le noir et le blanc unis en un seul être ? Cette beauté est invisible à leurs yeux. Ils ne voient qu'un montre aux étranges cheveux bizarrement tressés, tombant lamentablement sur des épaules épouvantables. Rien de plus.

Alors imaginez quand ils découvrent que ce monstre a en plus des yeux démoniaques ! Ces yeux au rouge si profond et si variable qu'il en est effrayant. Quel horrible regard vous fixe ! Et son regard est si vide d'émotion, si loin du monde qui l'entoure ! Cet homme n'est définitivement pas normal ! Et il n'y a pas que ses yeux qui ne trahissent aucune émotion, tout son visage semble figé dans un masque d'impassibilité. Son nez légèrement bosselé ne se fronce d'aucun énervement. Rien ne semble pouvoir animer ses pommettes saillantes, apparemment condamner à l'immobilité.

Pourtant, parfois, son visage s'illumine d'une lueur curieuse, enfantine, et là, ce géant devient alors un véritable nounours. Ses sourire irradie d'innocence, et son rire est encore pur. Dans ces moments-là, il a tout d'un enfant, les attitudes, le sourire, l'âme. En général, ceux qui le voient ainsi on du mal à y croire. Lui qui d'ordinaire dégage une aura étrange et glaçante peut se transformer en un être si fragile ? Sa glaçante distance peut devenir cette joie innocente. C'est une métamorphose incroyable qu'il n'est pas donné à tous de voir.

La plupart du temps vous ne verrez que le monstre. Cet homme qui avance sans bruit, qui esquive quiconque aurait du le bousculer, qui réagit plus comme un guerrier que comme un être sensible. D'ailleurs, il ne s'en cache pas vraiment, s'il voulait s'en cacher, il ne laisserait pas ses armes apparentes. Or, on peut contempler ses deux très beaux chakrams accrochés dans son dos, et sa petite arbalète à sa cuisse. De quoi finir d'effrayer. D'autant plus que le poids de ses armes ne se ressent en rien dans ses mouvements, restant fluides et rapides, alors qu'un tel poids accroché dans le dos d'une quelconque autre personne lui ferait perdre de la vitesse, voire tomber.

La seule chose qui finalement peut paraître banale chez lui, c'est sa façon de s'habiller : d'amples pantalons, avec d'amples et longs manteaux, d'amples tuniques, et enfin, des chaussures montantes adaptés aux longues marches. Mais étrangement, personne ne s'attarde vraiment sur ses vêtements, allez savoir pourquoi....




Hors Rp'


Premières impressions concernant le forum : Cf la fiche de Bee ! x)
Éventuelles idées pour l'améliorer : Idem
Comment nous avez-vous découverts: Idem
Depuis combien de temps faites-vous du Rp': Idem
Évaluation de votre activité sur le forum: Présente autant que possible ! /o/
Code: Charmy approved x)


Dernière édition par Kwazar le Mar 23 Fév - 15:18, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Kwazar, l'ombre des astres. [Terminée] Kwazar, l'ombre des astres. [Terminée] EmptyLun 25 Jan - 18:15

Récit
I. Au début, il y eut le verbe.


Je pense. Toujours. Je sais que je pense. Je pense sans parler, sans même avoir ouvert les yeux, et pourtant, déjà, je pense. Alors, je dois aussi être. Je sais que quelqu'un a un jour dit : "Je pense donc je suis.". Alors j'existe. Je suis quelqu'un, car, une chose, ça ne pense pas. Je sais énormément de choses. Je sais sans savoir. Je ne comprends rien. Je ne sais pas si je suis une seule et même personne ou si nous sommes plusieurs à penser. J'ai du mal à comprendre ce que je peux être si je suis. Peut-on connaître le monde sans avoir ouvert les yeux ? Sans même peut-être posséder d'yeux ?

Car, je connais le monde. Je connais les douceurs sucrées de Candyland, les sorcelleries des hauts lieux de Shook Shook Road, la crasse des bas quartiers de Woollyland. Dans les moindres détails. Je connais toutes les routes, toutes les personnes, toutes choses. Pourtant, je n'ai jamais marché.

Je sais aussi le fonctionnement des armes, de toutes les armes existantes, du simple coutelas au plus performant pistolet. Je sais où frapper, alors que je n'ai même pas de bras. Je connais les faiblesses des humains, je n'en suis sans doute pas un.

Et puis, il y a la voix de mon créateur. La voix d'un humain. C'est lui qui m'apprend. Il s'appelle Docteur Flikenstein.

Un jour, au lieu de me parler de choses du monde, il a parlé de lui. Je ne sais pas pourquoi. Sans doute cela m'apporterait-il du savoir. Il disait que je serais l'homme idéal, que je serais un être parfait, non tributaire des dons aléatoires que fait la mystérieuse Mère Nature. Il disait que je serais par mes simples capacités plus puissants que tous ceux qui avait ri de son don. Le sien était de faire des bulles de savon multicolores en claquant des doigts. Je trouvai ce don bien plus fabuleux que ce qu'on voulait faire de moi. Car devenir un corps puissant, débordant de connaissance, le guerrier parfait, c'est une chose triste. Mais je l'écoutai créer mon futur. Après tout, une pensée n'a rien à dire dans ce monde matériel.

II. Et Dieu créa l'Homme.

J'ouvris les yeux le 11 décembre ****. Une bulle hermétique me protégeait de l'extérieur, des miasmes, des microbes. Mon créateur avait trop peur de me voir disparaître à cause d'une négligence. Et puis, il devait s'assurer que j'étais stable et performant. Il disait que je ne serais jamais qu'un prototype raté. Comment pourrais je être efficace avec mon apparence ? Comment un guerrier pouvait-il être efficace sans un minimum de discrétion ? La manipulation génétique concernant mes mélanomes n'avait pas fonctionné. Ma peau était noire. Totalement noire. Mes cheveux étaient blancs. Totalement blancs. Deux choses qui selon lui me rendait inutilisable et désuet. Je ne disais rien. J'écoutai. Il ne savait peut-être pas que j'entendais.

Il fit plusieurs expériences sur moi. Il me faisait des prises de sang, des tests. Il me demandait parfois de faire des mouvements ou des efforts spécifiques pour voir mes capacités. Il était souvent déçu.

J'avais envie de partir. De quitter cette bulle, de voir de mes propres yeux ce monde que je connaissais ! Sentir les fleurs, marcher sur le sable, voir le bleu du ciel. Toutes ces choses qui m'avait fasciné n'étant encore qu'idée. Maintenant que j'avais un corps, je voulais les voir. Qu'importait mon corps étrange, j'avais des yeux pour voir, des oreilles pour entendre, la peau pour sentir, les jambes pour courir, les bras pour serrer quelqu'un contre ma poitrine.

Il ne voulait pas. Il refusait catégoriquement qu'une expérience ratée acquiert la liberté. Impossible.
Alors, j'avais espéré très fort que cette bulle qui m'entourait disparaisse. Si fort, qu'elle disparut. C'était comme si la main que j'avais posé sur elle l'avait aspiré vers un lieu inconnu. Le docteur me regarda avec effroi. J'avais un don. Un don effroyable. Un don bien plus puissant que ce qu'il aurait pu ne serait-ce que concevoir. Un don aussi puissant que celui des personnes qu'il haïssait. Il me haït alors un peu plus.

Il m'endormit. Il voulait m'enlever mon don. C'était certain. Il manipula mon ADN, tenta de trouver la faille, de mettre une bride à cette démesuré puissance si injuste. Il trouva sans doute. Mais, il ne comprit pas qu'il y aurait une contrepartie à cette découverte. Avant de se cacher, mon don apparut une dernière fois. Je ne vis qu'une lueur, et tous les objets alentour venir sur moi pour disparaître. Ensuite, il n'y eut plus rien.

III. Et l'Homme fut déchu.

Il ouvrit les yeux. Le soleil l'éblouit. Ses yeux mirent quelques secondes à s'habituer à la luminosité. Il regarda tout autour de lui, il n'y avait rien. Qu'une terre battue, glaise et informe. Ses doigts la touchèrent, elle était tiède et collante. Il sourit. Il se leva. Il marcha. Puis s'arrêta. Il chercha un indice dans le décor pour lui expliquer qui il était. Il ne trouva rien. Il ne savait pas même où il était. Ni ce qu'il faisait là. Sa tête semblait vide de tout renseignement le concernant. Tout semblait dire qu'il était arrivé là de façon improbable, comme s'il était apparu là sans explication rationnelle. Comme s'il venait de naître ici avec un corps d'adulte, improbable.

Et puis un léger cliquetis attira son attention. Une petite plaque de métal se balançait autour de son cou. Il la regarda. Sur un côté était écrit les chiffres : 001, de l'autre, le mot : "Kwazar". Ce devait être son nom. Alors, il s'appelait Kwazar ? Il sourit. Kwa-zar... Étrangement, ce nom lui plut énormément. Il n'aurait pas su dire pourquoi.

Il resta un moment sur assis là, sans savoir ce qu'il devait faire. Et puis, il se leva, et partit.

Il marcha sans avoir idée d'où il allait. Peut-être marcha-t-il de nombreux kilomètres, mais il ne s'en aperçut pas. La seule chose qui importait, c'était l'émerveillement que lui procurait la découverte de toute chose. Même les cailloux qui écorchaient la plante de ses pieds lui paraissaient extraordinaire. Les différentes plantes aux couleurs merveilleuses, la caresse du vent, la chaleur du soleil. Il ne savait pas pourquoi, mais tout cela lui procurait un intense plaisir. Pourtant, son visage restait de marbre, à croire que le plus grand des émerveillement chez cet homme ne se montrait pas au grand jour.

IV. Et la société accueillit l'Homme.


La ville. Il y arriva à force de marcher. Il fut surpris de trouver des hommes presque comme lui. Ne les différenciait qu'une couleur de peau. Ce fut suffisant pour le reléguer au statut de monstre. La plupart des humains l'évitèrent. Les plus téméraires eurent pitié de lui. Ceux sont ces personnes qui apprirent à ce monstre sauvage le fonctionnement de la société humaine. Il le nourrir aussi. L'habillèrent, le chaussèrent. Ils en firent en somme, un être civilisé.

Kwazar s'adapta à sa nouvelle vie, travaillant à la sueur de son front pour pouvoir manger un morceau de pain. Un jour qu'il transportait de lourds sacs, un noble le repéra. Un tel monstre ferait fuir au loin n'importe quel prétendant voulant approcher sa femme lors de ses absences. Il parlementa avec son actuel employeur. Il obtint le droit de l'embaucher. Il ne fut pas dur de convaincre la bête, elle n'était guère contrariante, et un meilleur salaire la convainquit sans mal.

Le monstre arriva donc dans la demeure des De La Meryan, famille noble et respectée de Woollyland. On s'occupa de former ce rustre au combat, on fut très surpris de le voir déjà un habile guerrier, lui-même ne savait expliquer cette faculté innée dans la manipulation des armes. Le maître des lieux en fut réjoui : sa femme serait d'autant mieux protégée.

On peut même dire que s'instaura entre le serviteur et le maître, un certain respect. Sir de La Meryan respectait ce monstre pour ses capacités guerrières, et pour sa distance. Pour cette retenue si appréciable quand tout le monde vous lèche les bottes.

"Que penses tu de moi, Kwazar ? "demanda-t-il un jour alors qu'ils venaient de s'entraîner aux armes.

L'homme noir le fixa de son air froid, et répondit :

"Vos attaques directes sont trop molles, et votre défense incomplète. Pour le reste, ce n'est pas à moi de juger. "

Le noble rit d'une telle réponse la prenant pour un jeu d'esprit. Le monstre parlait pourtant sincèrement, il ne voulait pas juger les vices humains, il n'était que spectateur. Il ne voulait pas le blâmer d'avoir violer cette petite qui servait aux cuisines, ni lui reprocher le meurtre de ce jeune homme qui lui avait manqué de respect.
Il n'était qu'un simple garde du corps, pas un juge.

Puis le noble partit en voyage pour les affaires, pour quelques mois, confiant la surveillance de sa femme à Kwazar. Le sombre guerrier savait que cela ne serait pas très dur, sa simple présence dissuadait tout homme d'approcher la dame, que ce soit pour l'attaquer ou pour lui conter fleurette. Pourtant, cette femme déchaînait les passions. Son prénom raisonnait dans de nombreux cœurs : Natalia. Ses longs cheveux roux en ensorcelèrent plus d'un, et ses yeux sombres firent brûler bien des âmes...

Pourtant, elle ne comprenait pas une chose, un homme restait insensible à ses charmes. Totalement insensible. Il s'appelait Kwazar, et devint très vite une obsession pour elle. Pas qu'elle l'eût aimé, mais son amour propre lui, était blessé de le voir si distant. Pourquoi ne la voyait-il pas ? Pourquoi refusait-il de succomber à ses charmes ?

Elle l'observa. Et elle découvrit le secret de cette ignorance : cet homme n'était qu'un enfant. Il ne tenait qu'à elle de le faire devenir homme.

Ainsi, un soir, alors que le garde du corps s'apprêtait comme toujours à veiller devant la porte de la dame, celle-ci s'ouvrit. Et ensuite, Kwazar ne comprit guère ce qui se passait. On lui demanda de rentrer, elle avait peur de dormir seule. Il accepta d'entrer. On lui demanda de venir s'assoir près d'elle dans le lit. Il accepta. Elle le déshabilla. Il ne comprit pas. Et ce qui suivit, il ne le comprit pas non plus. Natalia sembla pourtant apprécier. Elle apprécia tant, qu'elle renouvela ce stratagème plusieurs fois.

Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était le retour en avance de son mari. Qui les surprit tous deux dans le même lit : elle aux anges, et lui toujours impassible. Nul besoin de vous dire que Kwazar fut mis à la porte sans qu'il ait eu le temps de comprendre ce qu'on lui reprochait. Sa naïveté l'avait perdu, et il ne comprenait pas ce qu'il avait fait de mal -il ne le comprit que bien plus tard-.

V. L'Homme repartit à la recherche de son Destin.


Une fois à la rue, Kwazar ne sut où aller. Il ne savait pas faire grand chose, et il avait grand besoin de trouver un emploi. Il réfléchit, mais, c'est en déambulant dans les bas fonds de Woollyland que lui vint sa vocation. Ou plutôt qu'elle lui fut tout indiquée par un autre individu. Sous ses yeux, un jeune homme venait de mettre à terre un malfrat, et sans porter le moindre insigne allait porter ce bandit à la police. Un chasseur de prime. Voilà ce qu'il devait devenir !

Il chercha donc comment le devenir. Ce n'était pas trop dur, il y arriva sans mal. Il n'y eut qu'un problème.

"Vous n'avez pas de nom ?"demanda la secrétaire avec un air dédaigneux.

Hochement négatif de tête.

"Mais, c'est impossible vous savez... Je vais vous en trouver un... Hmmm... Ash, ça vous ira ? "

Hochement de tête.

"Ash Kwazar, donc."

L'homme reçut donc une licence de chasseur de prime. Mais après, par où commencer ? Et bien Kwazar commença par là où il pouvait sans trop de méthode. Il était assez efficace malgré son manque d'organisation. Il avait aussi énormément de chance quand il travaillait, ses imprudences n'étaient alors pas encore exploitées par les bandits.

Cela finit néanmoins par arriver. La discrétion de l'homme noir lui joua des tours, et même son habileté au combat ne sauva pas la situation : coincé dans une impasse, blessé, le pauvre chasseur ne put guère résister à une cible peut-être trop chère pour lui. C'est le coup final le fit tomber dans l'inconscience la plus profonde. A ce moment là, il crut que c'était cela mourir.


VI. Et trouva l'Ange.


C'est une caresse délicate sur sa joue qui le réveilla. Ses yeux rougeoyant tombèrent dans un abîme bleuté. Un visage le surplombait. Un visage de femme. D'une très belle femme. Si sa peau n'avait pas été noire, il aurait rougi de pouvoir apprécier une telle beauté. Mais son visage resta impassible, peut-être juste légèrement surpris.

"J'ai cru que vous ne vous réveilleriez jamais... Vous m'avez fait peur."

Kwazar haussa un sourcil. Pourquoi avait-elle eu peur qu'il ne se réveille pas ? Il avait l'habitude qu'on ait peur de lui, mais ça...

"Désolé." répondit-il simplement.

La personne rit.

"Ne vous excusez pas, je me doute que vous n'avez pas fait exprès de vous blesser !"

Le monstre ne comprit pas les réactions de la belle. Il ne répondit donc rien, la laissant changer ses pansements. Il eut tout le temps de l'observer, de contempler sa peau laiteuse, de sentir ses longs cheveux bruns glisser sur sa peau. Il n'avait jamais vu aussi belle personne. Et jamais il n'avait senti son cœur battre aussi vite. Il ne comprit pas ce qui se passait, alors il ne fit rien. Il se contenta d'attendre.

Ils restèrent plusieurs jours ensemble. Pour dire vrai, Kwazar ne pouvait guère bouger. Autrement, il aurait aimé partir loin de cet être qui l'éblouissait, cet être était bien trop solaire pour les ténèbres qu'il représentait. Il ne voulait pas emprisonner une telle lumière. Et elle, pourtant, restait à son chevet et riait de son impassibilité. Elle s'appelait Caprice. Ce prénom lui allait à ravir, car elle n'en faisait qu'à sa tête, refusant de laisser tranquille le pauvre blessé. Il ne comprenait pas un tel acharnement, et se décida à demander pourquoi donc elle refusait de le laisser partir.

"Si je reste à te soigner, c'est à cause d'une promesse que j'ai faite. Ou plutôt que tous les gens de mon clan font. Nous jurons tous de soigner quiconque sans exiger de lui quoi que ce soit en retour. C'est la devise du clan Beehive. "

"C'est... Une belle conduite." murmura Kwazar, assez surpris.

Il n'aurait jamais pensé croiser des personnes aussi pacifistes, et désintéressées dans ce monde barbare. Sans qu'il en demande plus, Caprice lui raconta toute l'histoire de son clan, comment ils avaient fait pour obtenir la protection de tous, leur neutralité, et plus tristement la fuite de leur reine.

"Mais... Pourquoi est-elle partie ? Vous êtes un clan magnifique..."

"Notre reine ne trouvait pas notre action suffisante pour protéger la vie. Et elle n'avait pas tort, nous arrivons parfois trop tard. Pour toi par exemple, je serais arrivé une heure plus tard et tu n'aurais pas pu me parler..."

"C'aurait été dommage !" lâcha spontanément l'être ténébreux.

Elle eut un rire, et ses joues rosirent doucement.

"Oui... Tu as raison. Enfin, le fait est que notre reine voulait pouvoir protéger plus qu'en soignant. "

"Et tu ne lui en veux pas de vous avoir abandonnés ? "

"Parfois. Mais chacun est libre de choisir sa voie, ce n'est pas à nous de juger ses actes. "répondit-elle avec un sourire doux.

Kwazar n'ajouta rien.

Ils restèrent ainsi encore deux jours. Et puis un matin, quand il se réveilla, elle avait disparu. Laissant juste derrière elle une lettre. Il la lut et comprit. Il était soigné, l'astre solaire devait aller briller pour quelqu'un d'autre. Étrangement, il en fut attristé pendant un temps.

Mais la vie ne vous laisse pas le temps de vous apitoyer. L'homme noir reprit sa route, conservant en mémoire ces délicats instants, pour oublier que bien souvent ses mains étaient emplies de sang. Il gagna vite en connaissance, et perdit quelque peu sa naïveté quand il chassait -mais uniquement dans ces moments là-. Ainsi en deux ans, il n'a jamais plus été blessé aussi gravement, même si parfois, il aurait voulu ne pas se défendre, pour voir si son ange viendrait à nouveau. Il n'en prit cependant pas le risque.


Dernière édition par Kwazar le Ven 26 Fév - 20:07, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Kwazar, l'ombre des astres. [Terminée] Kwazar, l'ombre des astres. [Terminée] EmptyMar 23 Fév - 15:17

Présentation terminée !
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MessageSujet: Re: Kwazar, l'ombre des astres. [Terminée] Kwazar, l'ombre des astres. [Terminée] EmptyVen 26 Fév - 20:28

Lucian a donc de la chance de faire aussi option puzzle-à-orteils, parce que là, côté escalator à froggies, t'es un sacré rival ♥️

Bienvenue chez les verts *^*
Walrus
Walrus
team steak haché
team steak haché
HUMEUR : Bweh.
CITATION : « L'objet possédé est heureux tant que son propriétaire l'a à l'oeil... »

BOITE A JETONS : 0000

FICHE : La Cabane à Huîtres.
NOTEBOOK : Le moule à muffins
VIE SOCIALE : La pêche à la crevette
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MessageSujet: Re: Kwazar, l'ombre des astres. [Terminée] Kwazar, l'ombre des astres. [Terminée] Empty

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