Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez|

Captain Hook

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
MessageAuteur
MessageSujet: Captain Hook Captain Hook EmptyDim 20 Sep - 21:54

Captain Hook Dbutfiche
    Nom: Barrie
    Prénom: Elizabeth renommée James
    Surnom(s): Crochet, Lesbos, Six, Pingouin
    Âge: Une trentaine d’années apparentes.
    Date de naissance: Le 2 novembre, le jour de la fête des morts.

    Emploi: Lieutenant Épouvanteur, Capitaine du galion pirate le « Jolly Roger »
    Ville natale: Neverland
    Orientation sexuelle: Homosexuelle
    Don surnaturel: Votre corps est le mien, du moins en partie. Le pirate peut à loisir se débarrasser de son âme pour la projeter. Elle pénètre la chair et l’inanimé comme une balle pour venir se fixer et ronger les filaments d’esprit autochtone.
    Dans le principe, Crochet peut prendre le contrôle momentané et impartial de tout objet et de toute chose vivante, mais parfois même la plus acérées des consciences se heurte à quelques résistances. Ainsi s’incarner dans des objets incapables d’user d’un des cinq sens ne lui servirait à rien car l’espionnage requiert au minimum la possibilité de voir et d’entendre. Cependant, les êtres vivants lui sont aussi hors de porté selon la volonté qu’ils possèdent ; si s’accaparer le corps d’un rongeur est d’une facilité déconcertante, elle ne peut à ce jour pas voler un corps humain (sauf si ce dernier est un cadavre.)

    La solution que la pirate trouva alors passa dans les cuves d’alchimie de Ludwig, frère du Chat Botté. Ce dernier fut capable de lui construire des pantins de bois et de chair pulsée à son image qu’elle utilise parfois quand le danger est trop grand. Hélas cependant, son plus gros défaut est l’orgueil, et Crochet répugne à se servir d’eux pour des bagatelles. Elle craint la mort, plus encore que la vue de son sang, mais pas suffisamment pour se réveiller le matin en craignant d’être une lâche.

    Car si ce pouvoir donne une impression d’immortalité, il faudra se détromper. Il n’y a ici pas plus d’éternité que de poule dans le cul d’un pingouin. On ne se débarrasse pas de son corps comme ça, et l’âme de Crochet ne survit en d’autre lieu que si son enveloppe d’origine est encore intacte.


Captain Hook Sparationbase
PERSONNALITÉ
Une véritable légende entoure le capitaine Crochet. Les Pirates encore indemnes ayant travaillés sous son égide murmurent tous les même atrocités et sont formels : comparer le caractère naturel de Crochet aux tempêtes des pires mers tient encore du doux euphémisme.

Crochet, malgré ses côtés foncièrement humain, est un être étrange. Taciturne, dangereux, toisant le monde d’un regard plein de haine, de mépris et de rage. Elle semble prête à vomir à la face du monde à chaque instant et bien souvent son visage trahit le dégout qu’elle possède pour cette misérable planète et ses habitants tout aussi ragoutant qu’un pet foireux.
En effet, Crochet est quelqu’un d’exécrable. Non pas haïssable comme beaucoup d’ordures gratuites et sans vergogne, Crochet est juste invivable et hautaine. C’est d’ailleurs de cette capacité à haïr la terre entière que lui vient son grade chez les épouvanteurs.
Le Capitaine est quelqu’un d’acide, de létal, froid comme la lame d’un couteau. Maniant le verbe aussi bien que son arme, elle a toujours la phrase insidieuse qui fait mal, qui blesse, qui transperce et qui casse les égos comme on brise un brin de paille. Futile. Elle aime ainsi par exemple rappeler la mort de Tinker à ce brave Peter.

Jamais souriante, toujours haineuse, Crochet est un être vicieux, venimeux. Vivant sans se contenir, encourageant les plus grandes bassesses, s’appropriant ce qu’elle trouve en guerre, objets ou femmes de belle facture. Elle est pareille à la tornade que rien n’arrête sinon les puissances du ciel. En bataille, elle n’a jamais fait preuve de la moindre pitié, de la moindre merci pour ses opposants, ne leur laissant aucune chance. Elle n’a jamais fais de prisonnier, du moins ils n’ont jamais survécu assez longtemps pour être interrogés.
Toujours cynique et imprévisible, elle apparait au mauvais moment au mauvais endroit, dans le dos de ses pirates, se penchant par-dessus leur épaule en murmurant quelques paroles acerbes sur leur manque de travail avant de repartir marcher de long en large comme un lion affamé et prêt à fondre sur la première proie qui passe. A tel point que certains se sont demandé si elle était tout à fait humaine et non pas un rejet de l’enfer. Mais après tout, Crochet n’est-il pas le seul lieutenant qui a la réputation de faire pleurer les traqueurs ? Elle n’est qu’injure, brûlure et blessure.

Néanmoins, imputer ce seul trait de caractère à Crochet serait renier les choix de Wolf. Car si la capitaine est une ordure se complaisant dans la peine d’autrui, elle n’est pas un mauvais chef, loin de là. Jamais un pirate n’a eu à se plaindre d’un choix de son supérieur, jamais Crochet n’a envoyé ses quelques subalternes à la morgue sans raison, allant même parfois jusqu'à contester des ordres de ses supérieurs à elle. Dans ce sens, le Capitaine semble être un chien fou qui aurait cassé sa laisse, elle donne l’impression de n’obéir à personne et tant mieux si ce qu’elle veut coïncide avec ce que souhaitent les autres au-dessus. En réalité, Crochet est d’une loyauté sans faille à Wolf mais respecte avant tout son code moral tordu et inextricable.

Réfléchi, dans la mesure du possible, son recul en fait une tacticienne de bonne qualité même si ses plans pêchent souvent sur certains domaines, l’obligeant à rattraper le coup à l’aide de force brute. Crochet assume d’ailleurs ses erreurs de troupe et n’hésite pas à euthanasier un pirate qui souffre trop, chose que tout autre se refuserait à faire, même pour le bien d’un homme qui a perdu deux jambes et un bras.
(A ce propos, cette situation étant réellement arrivée, on raconte que Crochet se serait penchée sur le malheureux estropié pour regarder son bras gauche restant avant de lui dire : « Tu m’avais pas dis que tu étais droitier ? »)

Crochet est la mesure du pirate caricatural, un estomac solide, une joie non dissimulée au combat qui fait plaisir à voir et une méfiance absolue pour tout ce qui ressemble de près ou de loin (mais c’est mieux de loin) à un crocodile ou un tic tac. Elle garde de la perte de son bras une amère rancœur et une peur viscérale pour tout ce qui pourrait lui croquer les autres membres. Pourtant, et malgré la peur, en combat elle est tel une lionne enragée, rugissante, affamée, assassine. Sa lame a d’ailleurs fait couler plus de sang qu’aucun vampire ne pourra jamais en boire et a donné cette couleur caractéristique à sa chevelure carmine.

Sa seule faiblesse morale, et encore, réside dans sa connaissance. Elle sait qu’elle va mourir, que chaque tic tac la rapproche de la vieillesse, des affres de l’arthrose et de la faiblesse. Elle en est terrifiée mais les années font qu’elle accepte de plus en plus cet état de chose. Et puis, du moment qu’elle gagne…

Captain Hook Sparationbase
MORPHOLOGIE
Y eut-il apparence plus terrible dans tout le pays imaginaire que cette silhouette malingre et dégingandée qui traine sur les ponts des bateaux et soulève la poussière de ses bottes montantes ? Il y a dans ce physique un arrière gout de terreur amère, lourd en bouche, infectant le palais comme une petite plaie que l’on lèche en l’empêchant de guérir. Crochet est cette gangrène purulente qui arrache membre et maintien, avilie les plus nobles et rend fort les plus affreux. Elle travaille au corps.

On la croirait sortie de l’eau, un cadavre à peine repêché des fonds noirs. Un monstre tentaculaire, pieuvre géante aux milles ventouses. Et de la flasque chair de cet animal, elle en a la consistance, comme si sa peau gorgée de flotte ne retenait plus qu’à grand peine les quelques couleurs qui viennent encore définir ses joues. C’est un amalgame de ton ocres, parfois verdâtres et encore vaguement rougis par un sang d’une clarté cristalline qui compose sa peau ; un kaléidoscope de glauques carnations. Un poisson pourri, oui, c’est le terme. Pêché puis rejeté à l’eau.
Oh bien sur, personne n’oserait le dire en face, mentionner cette odeur aigre qui s’échappe d’elle comme les effluves d’une carcasse en décomposition. Tirer son mouchoir serait tirer son linceul. Un peu de parfum, d’une fragrance étouffante pour dissimuler, parfois quand elle y pense, mais elle n’est pas femme à travailler son apparence pour devenir aimable. Non elle aime que son charisme attrape aussi aux poumons, comme une maladie insidieuse. Toussez mes braves, toussez.

De ce regard ne s’échappe plus aucune compassion, si ce n’est la matière solide de la cruauté à nue. Deux perles d’un vert trouble, brillant à la lumière comme une bille vide, capturant et cristallisant les rayons à l’image d’un prisme. Elle difracte, détourne ce soleil qui jamais ne parvient au fond de ses iris mortes. Difracté aussi la continuité de ce regard absent souffrant d’un strabisme léger et partiel qui n’apparait que quand la dame vous regarde dans les yeux. Mais pourtant, et loin de la rendre ridicule, cet œil fou transforme n’importe quelle conversation en tête à tête en malaise. La bouche pulpeuse, un peu trop peut-être, ferme deux lèvres charnues sur des dents pointues et acérées, parfois grisées par la carie. Le visage est finalement d’un ovale aimable et apporte enfin la seule touche de féminité dans cette apparence guerrière. Il y a dans ces courbes quelques regrets, de larmes laissées en arrière en réalisant que la douceur de ce trait aurait pu donner naissance à une belle femme si le stupre et la bagarre n’avaient laissé leur trace indélébile sur ce visage et ce corps.

Le corps parlons-en est d’une finesse remarquable de bretteur, taillé tout en muscles apparents, dansant sous cette peau de sienne à peine esquintée. Quelques cicatrices ça et la, l’impressionnant tatouage parcourant l’intégralité de son dos et de ses bras. Un alphabet inconnu, de terre éloignée que seul le Jolly Roger a pu traverser. C’est le cauchemar scripté, le récit navrant du rêve terrible qu’est Crochet. Pas son histoire non, la votre et la terreur indicible qui traverse de bas en haut quand elle pose son regard sur vous, effrite votre nuque de son crochet.

Car oui, plus de bras droit, coupé net au coude par les dents acérée de Crocodile. Il n’y a en dessous qu’un amalgame grotesque de cuir mouillé et de chair recomposée terminé par cet impressionnant crochet d’argent, traçant dans l’air des cercles éblouissant d’où il pend toujours quelques gouttes de sang. Sang comme les cheveux rouges carmin, sang comme les flaques qu’ils font en s’étalant sur ses épaules, sang comme le contraste entre la terre de sa peau et la matrice de ses cheveux, sang comme le liquide précieux qui les a colorés. D’un blond filasse, ils sont sang ces cheveux. Longs et épais comme les toiles d’une araignée, lissés, peignés et démêlés à l’extrême.

Car pourtant oui, Crochet est dandy, bon gout. Car si son apparence ravagée la rend affreuse, son habit est d’une beauté vivace et fulgurante. De rouge, de noir, d’anciennes coutures fantasques, elle est femme dans les nippes d’un homme. Ces pantalons qui tiennent sa taille, les chemises d’un blanc immaculé remontant boutonnées jusqu’en haut, le cachemire précieux de ses pourpoints, la stature affolante de sa silhouette ainsi habillée. Elle est élégance mortelle, dansante et aimable, ce sont ces affaires qui sourient pour elle, la déguise en être humain, cache parfois au monde sa consistance. Mais cette mascarade est tout aussi exquise que trompeuse. Bien sur que cette main gantée de noir se donne de temps en temps, bien sur que ses bottes de marron cuivré se croisent et se décroisent dans une position de reine. Ce chapeau n’est-il pas savamment ajusté, orné de sa plume blanche ? Ne vous offre t’elle pas le thé dans sa cabine, avec quelques gâteaux un peu tournés. Si, ça marche même très bien cette sarabande de bon gout délié, lancé à terre comme un tapis rouge sur lequel on défile. Et pourtant, même la mante religieuse sait imiter la paisible feuille de l’arbre.

Captain Hook Sparationaffinit
RÉCIT
Il était une fois au cœur de Neverland, avant même la deuxième étoile à droite, avant même la naissance de Peter pan, celle de Wendy et de tous les enfants perdus, avant que la forêt ne se remplisse d’indiens, avant même que les adultes harassés ne soient obligés de fuir leur terre natale, une pirate du nom d’Elizabeth James Barrie alias Capitaine Crochet.
Fille de Lord, née dans l’aristocratie luxueuse du Neverland, elle nacquit dans cette abondance crasse qui corrompt l’esprit et avilie l’âme. Chaque jour était orgie de cadeaux, de trésors faciles et de complaisance douteuse. On taille un enfant capricieux comme on façonne une sculpture, à grand coups de burin pour le plus grand bien.

C’est dans cet état mental que la jeune femme fut alors envoyée sur le coup de ses 12 ans dans une école réputée du pays, une sorte de retraite dorée avant l’heure pour les enfants des politiciens, flicards, traqueurs, indics de ce monde. La vermine blanche comme elle se plaisait à les appeler, ceux qui sont les pires en ayant l’air de ne pas y toucher. De saintes reliques bénies exposées pour la vue de tous les parents et l’amour passionnel des adeptes du « qu'en-dira-t-on ». Un monde à sa mesure.

Ce premier jour elle n’avait pas crié, ni même hurlé quand le surveillant l’avait empoignée par le bras pour la tirer jusque dans les salles les plus reculées de l’établissement. Bien sûr qu’elle avait émit des doutes sur la sainteté de la mère d’un de ses petites camarades, mais cela était en tout bien tout honneur : personne ne peut se vanter d’être demi sirène sans justifier de l’endroit où sa polissonne de mère traine ses nageoires et ses seins à l’air. Pardon, à l’eau. Allo.

Allo ?

Allo, vous m’écoutez jeune fille ?
Crochet leva lentement les yeux vers la stature du surveillant, les paupières lourdes comme des pierres tombales et reçut sa première torgnole. Aie.
On ne parlait plus de sculpture.
De la même matière, ce sont les murs que l’on façonne à coup de poings.
Beau travail.

Crochet ne fut jamais l’élève modèle que l’on attendait, en réalité on l’attendait partout sauf là où elle allait fourrer son nez. Et c’est lorsqu’une fois elle reçut le fouet qu’on découvrit avec stupeur que son sang était d’une couleur diaphane, d’un rose saumon tout à fait charmant et que cela expliquait son teint flirtant avec la boue des combat de catch de Woolyland.

Saumon, comme la peau d’Ananova. Alors qu’elle avait dix sept ans, Crochet tomba pour la première fois amoureuse d’une princesse aux allures mahométanes. Une femme d’une beauté lascive, suave comme le miel d’orge. De grands yeux noirs ouverts sur les portes de son âme, un esprit de tombe lourd et profond, un sourire juste et discret. Elle avait quelque chose de paradisiaque, un monde de joie et de couleur lointaine. Ananova était un voyage à elle seule, une invitation aux voiles d’un bateau, aux hélices d’un avion. Il suffisait qu’elle tende sa main pour que tous souhaite prendre la mer pour la suivre.
Mais elle ne voyait personne.
Jusqu’à ce qu’elle rencontre le verre d’eau de Crochet, avec son luxe affiché et son sourire en coin.

Elles s’aimèrent, vaguement, avec une petite pointe de folie. Autant que Crochet pouvait aimer, avec une parcimonie déjà sèche comme les âges, avec un cœur de poussière ocre.
C’est ce soir-là, quand elles firent l’amour, que la pirate découvrit son pouvoir. Ah oui, tu voulais fusionner petite princesse de mon cœur, sentir toute cette passion dévorante en ton sein. C’est mon âme que tu sentis.
Emportée par son élan, Crochet crocheta l’esprit de sa concubine et écrasa, de toute sa force, l’esprit de la jeune femme contre elle-même. Ce fut la seule fois où elle posséda aussi facilement un corps humain. Ce fut la première fois qu’elle eut la surprise de se voir, de face, si proche.
Elle termina le travail et laissa derrière elle un cadavre encore fumant qu’elle pénétra encore plusieurs fois, ne serait-ce que pour renvoyer le corps de la princesse sur le premier bateau. Tout le monde cru que la mahométane voulu partir après une peine de cœur. Et quand la frégate de la princesse fut loin, Crochet coupa le contact, laissant enfin ce corps libre aux mains des matelots abasourdis.

De cette petite aventure, Crochet en gagna une nouvelle fierté, une réputation froide et cinglante. Et c’est cette même réputation qui poussa finalement le père à retirer sa fille de l’école de Neverland pour la mettre sur le Sea Witch, son bateau personnel. Avant de disparaitre dans les mers – ce qui arrangeait Crochet qui voyait enfin les rêves de voyages que la mahométane lui avait insufflé se concrétiser – la jeune femme brûla toutes les archives de son école pour ne laisser aucune trace de son passage. Elle disposa d’ailleurs suffisamment d’indices pour que bientôt on déclare son corps perdu, emporté par les flammes en même temps que son nom.
C’est donc sur le Sea Witch que Crochet se forma à la vie de matelot – à défaut de pirate – et emmagasina les subtilités d’un nœud marin et du nœud de pendaison. Oui parce qu’on pendait beaucoup sur ce bateau, c’était un passe temps aussi savoureux que les cartes et le solitaire.
Elle sauva d’ailleurs de la pendaison un tout petit bonhomme du nom de Smee, qui bien qu’effrayé par l’apparence de la jeune femme, lui tint un dévouement sans faille. Comme disait sa grand-mère, partir c’est mourir un peu mais mourir c’est partir beaucoup.

….
Quoiqu’il en soit, ce fut sur le Sea Witch que James découvrit toutes les mers de Malkins, navigua des mers heureuses de Wonderland jusqu’aux marais glauques et fumeux de Woolyland. Si Neverland lui manquait ? Oui, comme beaucoup de choses.
Un peu comme l’esprit de contradiction.
Trouvant sans doute qu’elle avait jusqu’ici été bien trop conciliante avec les plans du destin, elle se mit à chercher la petite bête.
La bête faisait en fait 120 kilos, avait un bandana vert à pois rouge et portait un crochet.
Comme quoi, ces foutus expressions françaises sont trompeuses.
Le capitaine du Sea Witch était une vraie brute comme on en fait plus, nez buriné (encore ce burin ?), oreille décollées, dents manquantes et la fâcheuse habitude à faire des prisonniers esclaves dans la cave de son bateau.
Foncièrement, Crochet n’était pas contre ces pratiques mais puisqu’il fallait trouver quelque chose…
Son charisme lui permit rapidement de fomenter une mutinerie à bord du galion et de renverser le pouvoir en place. Littéralement, par-dessus bord le pouvoir, renversé par la proue. Elle ne garda que le crochet du capitaine dont elle se servir longtemps comme cure dent (ce qui explique les caries maintenant).

C’est en revenant à Neverland avec le reste de l’équipage qui ne jouait pas aux cartes avec les requins qu’elle découvrit avec un certain étonnement qu’une crevette rousse avait aussi fait un coup d’état, mais sur un pays entier. Adieu tout ce qu’elle avait connu des lieux, tout n’était maintenant qu’une immense aire de jeu pour gamin bâtard et attardé. Ça criait comme des singes, ça se grimpait dessus et parfois ça se trouait au pistolet. Quand Crochet essaya de débarquer, elle fut repoussée par toute cette horde grimaçante et du se résoudre à larguer son ancre au large de l’île. C’est à ce moment qu’elle changea le nom de son bâtiment pour celui de « Jolly Roger » et attendit patiemment comme une veuve noire dans sa toile.

Hélas, il y avait un problème. Et ce souci, en plus de porter des collants verts, volait. Peter Pan était un gamin encore plus gâté qu’elle ne l’avait été et elle s’esquinta la santé à lui courir après. Elle s’esquinta même beaucoup plus quand cet ignoble individu – qui ne cessait de la traiter injustement de poisson pourri – conduisit le désormais tristement célèbre Crocodile sur le bateau, et que ce dernier lui croqua le bras et la montre à gousset qu’elle tenait à la main (mais merde ! Sa préférée !).

C’est à ce moment que la jeune femme perdit les derniers élans de bonté qui pouvait subsister dans sa conscience et qu’elle se lança à corps perdu dans la bagarre. Alors oui, elle essaya de buter Pan et s’esclaffa si fort quand elle lui fit perdre sa petite fée courage que même Peter du l’entendre de sa retraite. Alors oui, elle captura Wendy, le séquestra et le tortura sans prendre conscience que cet être fut encore un tout jeune enfant. Pas plus que quand elle le laissa, avec un geste de la main dédaigneux, au bon soin de ses matelots. Vous comprenez, les cheveux blonds, ça leur plait et ça leur rappelle les photos de Goldilocks qu’ils ont tous affichés dans leur casier.

C’est finalement après ces quelques états de fait qu’elle fut remarquée par Big Bad Wolf qui décida que oui, trouer des gens à coup de sabre était un bien beau métier, et lui proposa de devenir un de ses Capitaines. La jeune femme commença une réflexion du quart du commencement d’une seconde avant d’accepter et de taper sur l’épaule du Loup en riant (et pas de la mauvaise main s’il vous plait). Depuis, elle abandonne souvent le Jolly Roger pour aller aider les épouvanteurs aux quatre coins de Malkins.

Captain Hook Sparationbase
HORS RP'
    Premières impressions concernant le forum: Plaisant, aérodynamique. Manque de rhum mais soit …
    Éventuelles idées pour l'améliorer: Pas spécialement (except le rhum)
    Comment nous avez-vous découverts: Puss murmure beaucoup de chose au creux de l’oreiller.
    Depuis combien de temps faites-vous du Rp': 5 ans
    Évaluation de votre activité sur le forum: Régulière et motivée
    Code: Validé by Lilice
Anonymous
Invité
Invité
Captain Hook Empty
Revenir en haut Aller en bas

Captain Hook

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Sujets similaires

-
» Forget Me Not - Captain James M. Hook » Oublier le temps d'une nuit [PV : Captain James Hook]
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Fiches-
Sauter vers: