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"L'âne porte tout, sauf le deuil..."

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MessageAuteur
MessageSujet: "L'âne porte tout, sauf le deuil..." "L'âne porte tout, sauf le deuil..." EmptyMar 7 Sep - 15:05

Red Opheliac, The Skinned Donkey.

« Ne vendez jamais la peau de l’âne avant de l’avoir tué… »


"L'âne porte tout, sauf le deuil..." 22147g10"L'âne porte tout, sauf le deuil..." 22147g11"L'âne porte tout, sauf le deuil..." 22147g12

Identity

Nom : Ophéliac.
Prénom : Red. Et il en est fier, de ce nom si peu commun !
Surnom : Mister Catastrophe. Le Boulet. Le Nympho… Un récurrent : Scalped. Comme si son passé n’avait pas été assez douloureux.
Age (en apparence) : Autour des Vingt-cinq ans.
Date de Naissance : Le Six Septembre.

Empois : ‘Y a pas fouteur de merdre ? Tanneur alors ? Hum …
Ville natale : Campagne de Wonderland.
Orientation sexuelle : Tant qu’il y a de l’aaamuuuur ! Sûrement gay, affreusement nympho !
Don surnaturel : Apparition de sa tronçonneuse préférée. Cote XZ 247P , ultra résistante, tout matériaux, chaire incluse. Et d’autres accessoires coupant. <3


Comme une faucheuse, mais en mieux ! Vous l’aimez ?

Elle pourrait être la plus puissante des armes, sa tronçonneuse, résistante, pas d’entretient, certains diront magique. Elle coupe tout, cette machine infernale, parfois trop bien, elle s’emballe. Os, pierre, métal, rien ne lui résiste. Jamais ne s’enraille. Merveille de technologie ? Non, il la bichonne, sa petite merveille. Dite lui que c’est un jouet de grand gamin, et son regard se fera… ténébreux, rougeoyant. Il la personnalise, la customise. Carcan rouge pour lame anti-rayure. Lame en titane, chainette d’exception, crânes en métal, trois ans de dur labeur pour l’obtenir. Non, mais c’est comme si. Il a toujours aimé les trucs qui coupent, comme il le dit lui-même. Ciseaux, couteaux, rien ne lui résiste. Sentir la matière frémir sous la lame de sa tronçonneuse, glissant quand elle rencontre un obstacle. Puis accélère, toujours plus vite, toujours plus tranchante. Tourbillon argenté et flou. Si beau. Si belle cette danse morbide. Mais il aime danser, Red. Et chanter, autour d’un corps inanimé. Et scalpé, il va sans dire. Pourquoi serait-il le seul ? Il aime le rouge aussi, mais c’est une autre histoire.

Oh, oups. Désolé, franchement désolé. Pardon, non mais c’est pas de ma fau… Désolé. Je vous ai fait mal ?

Oui, elle pourrait être la plus puissante des armes, entre des mains habiles, des mains meurtrières. Toutes, mais pas les siennes. S’il veut aider, il trébuche et chute, inexorablement. Sur mon long manteau rouge qu’il porte telle une actrice, comme un boa, sa traine. Sur ses pieds qui croise et recroise pour former ce nœud qui vous fait sombrer dans le vide vertigineux d’une marche, d’un trottoir, d’une bosse. Une actrice oui, il se considère comme tel, et s’avère habile quand la situation l’exige, agile, bestial même. Mais qui est le vrai Red ? Sa tronçonneuse, c’est bien la seule chose effrayante chez lui. Ou alors son rire, ou son regard de pervers. Même s’il la manie avec autant de dextérité qu’un troll une aiguille, il sait en faire preuve pour trouvé viscères et organes. Mais, c’est un gentil. Enfin, le Cupidon des bas fonds. Ange destructeur de l’amour. Oui, un gentil. Il est naïf, niais même. Étonné de tout. Aussi innocent qu’un nouveau né… qui trouvait drôle de tuer des gens pour se distraire un peu. Enfin, s’il en avait l’occasion, mais d’une discrétion et d’une efficacité frôlant le néant, surtout quand il s’agit de manier sa lourde et si « fragile biquette toute belle et pomponnée qu’elle ne doit pas se rayer » de tronçonneuse.
C’est donc un savant mélange d’inefficacité titanesque avec une naïveté romanesque et lyrique. Fictif ? Après tout, c’est la plus grande actrice de son temps…


Personnalité

Red Opheliac est une contradiction à lui seul. Il aime le Soleil qui donne ce si beau éclat rubis à ses doux cheveux, mais ses rayons qui dardent trop fort le fatiguent. Un exemple parmi tant d'autres.

Ce qu'il aime : Le chocolat, les câlins au clair de Lune, les allusions perverses, sa tronçonneuse. Le rouge. Les chats. Danser autour d'un cadavre. Le magnolia, qui nait si timidement, sans parfum, pour se faner délicatement, sans un bruit. La pluie. Oui, surtout la pluie. Les gouttes qui ruissellent sur son visage pour enlever les impuretés, sur le visage du monde pour le nettoyer de ses déchets.
Ce qu'il déteste : Ce qui n'est pas rouge. Les machos. Les chiens. Parce que ça met des poils partout sur ses beaux vêtements si soignés, parce que ça fait du bruit. Et Red déteste qu'un bruit trop fort lui parvienne à ses oreilles. Si ce n'est le ronronnement heureux de sa tronçonneuse. Le vent. Ça le décoiffe, alors qu'il passe bien Trente minutes à se coiffer pour permettre à ses proies d'avoir une dernière vision de douceur et de beauté avant de rendre l'âme.
Manie : Enrouler ses cheveux autour de son index. Lui faisant frisotter ses cheveux en des angaises merveilleuses et soyeuses. Nettoyer le sang sur ses lunettes. Lustrer la lame de ses armes. S'occuper de ses cheveux. Chantonner pour ne plus avoir peur du noir. Il a apprit ainsi à se repérer dans le noir quand les ultrasons de son chant, ricochant sur les obstacles, lui parvenaient. Il a toujours détesté le noir qui l'oppresse, lui avide de liberté.

Défauts : Maniaque, question vestimentaire. Excentrique, trop sûrement. Irresponsable. Inconstant. Il est infichu de conserver une opinion. Certains diront qu'il est manipulable. C'est une girouette, mais il est loin d'être malléable à souhait. Tendance vainement suicidaire, sûrement pour qu'on s'occupe de lui.
Qualités: Excentrique ! Franc. Une grande gueule. Il dit souvent ce qui lui passe par la tête sans pour autant en peser les conséquences ni y réfléchir. Il le dit, tout simplement. Mais il sait faire preuve d'une certaine hypocrisie quand la situation l'exige. Mais ça l'irrite au plus au point, les non dits et autres bassesses...



"L'âne porte tout, sauf le deuil..." Grell_13"L'âne porte tout, sauf le deuil..." Grell_14"L'âne porte tout, sauf le deuil..." Grell_15

Morphologie

La première chose que l'on remarque chez lui, ce sont ses yeux. Tout du moins, l’absence de rouge dans son regard. Parce que, partout, son corps n’est que nuance de pourpre et de rouge, de sanglant et de carmin. Même ses longs cheveux légèrement ondulés sont rouges, brillants. Il en prend soin de ses cheveux, ce dernier substitue de peau qu’on a daigné lui laisser. Enfin, façon de parler. Il les brosse, les soigne. Fétichisme ? En quelque sorte, mais que sur sa petite personne. Les cheveux des autres, il n’en que faire. Excepté les teinter de cette couleur si belle que le rouge de leur sang. Ah, que c’est beau quand ce fluide épais quitte la plaie et les viscères pour se répandre dans la rue. Fontaine de luxure.
Revenons à ses yeux. Ses yeux possèdent la magnifique, la sublime, la merveilleuse couleur… de la vase. Oui, vous savez, cette nuance suave de vert passé et marron boueux. Un regard expressif en somme, qu’il souligne cependant habilement avec cette paire de lunette rouge, si fines et fragile, cette chainette à l’éclat d’un argent sombre et ancien, n’ayant d’utilité que son esthétique. Le détail compte parait-il. Mais son sourire en dit long. Dents pointues, blanches, éclatantes. Avec ces lèvres si fines, si douces et blanches. Comme celles des cadavres qu’il découpe consciencieusement, en sifflotant « My fair Lady » et « London Bridge», ses deux comptines préférées. Quoi de mieux que siffler en travaillant me diriez vous ? Rien, si ce n’est qu’il ne travaille pas, il s’amuse.

Oui, vraiment, la première chose qu’on remarque chez lui, c’est le rouge, cette couleur dominante dans ses habits. Fascination obscène pour le sang ? Récession d’une naissance douloureuse ou mortelle ? Non, il aime le rouge puisque pare les plus beaux êtres avec grâce et élégance. Mais seules les bonnes personnes, celles qui sont dignes de la porter, ont son admiration. Les autres ne méritent même pas sa pitié. Seulement de goûter à sa lame, sa tronçonneuse.

« Baiser du démon, regard du chasseur. Je suis, je suis. Regard du tueur, baiser salvateur. Je vous purifie, purifie. Foooo ! »

On pourrait trouver cavalière cette manie de vouloir purifier le monde en le badigeonnant allègrement de ce rouge carmin. C’est loin d’être pratique : quand ça sèche, ça colle, ça sent mauvais et ça noircie. Mais Red ne se soucis pas de ce genre de futilités matérielles. Le sang, c’est beau, ça gicle, c’est chaud. Il aime particulièrement quand des gouttelettes finissent aux commissures de ses lèvres cruelles, ou au coin de ses yeux facétieux, soulignant les traits fins de son visage pâle d’un éclat certain.
D’un point de vue général, Red apparait comme une poupée de chiffon, désarticulée. Dégingandée. Fragile. Comme ces petites filles de porcelaine qu’on n’ose serrer contre nous de peur de les voir se briser en un millier de poussière d’étoile, scintillant de leur beauté une dernière fois. Mais ce sourire, carnassier, vous prouve le contraire. L’habit ne fait pas le moine, l’apparence le meurtrier, potentiel, ça va sans dire.
De son allure générale, on retient souvent cette traine voltigeant derrière lui à chacun de ses mouvements, cette volute rougeoyante qu’est son manteau. Ce si beau et long manteau, qu’il porte souvent de façon négligée, laissant apparaitre ses frêles épaules revêtant cette chemise immaculée et ce veston noir. Ancienne mode, un brin aristocrate. Un vrai gentleman. Et ce petit nœud qui rehausse le tout d’une pointe de raffinement. Distinction et Classe. Cachant quelques secondes à peine le caractère déjanté du personnage, frôlant la folie profonde.

Ce manteau, c’est un résumé de sa vie en quelque sorte. Au service d’un vieux bourgeois veuf et vicelard, il fut dépouillé de ses biens, vêtements y compris, pour pouvoir cacher la fille, fuyant un père aux vues profondément incestueuses, s’excusant derrière l’application consciencieuse (trop ?) du testament de ladite matriarche tout aussi bourgeoise, décédée. Mais à lui, ça lui faisait une belle jambe. Lui, le styliste du riche propriétaire, joyau de la couronne de ce roi onirique, il se retrouva en caleçon et en chemise, chiffonnée à force de brutalisassions pour le déloger de son cabinet d’artiste, devant les murailles froides du manoir. Tout le monde criait à la disparition de la jeune fille, enfuie avec ses plus belles créations et son manteau minable et gris, semblable à une peau d’animal pour toute couverture. Lui criait à la vengeance : on ne l’humiliait pas sans en payer les conséquences. Finis les crises d’adolescentes désabusées et gâtées, on l’avait dépossédé de tout. Et il prenait en conséquence.

Ensuite, ses jambes, interminables, lui donnant l’aspect d’une araignée. Vous comprenez aisément l’origine de sa démarche gauche et trébuchante. Il a un certain manque de coordination le garçon. Déjà, petit, la nage de la grenouille, ou brasse, lui causait problème. Ses bras obéissaient, dociles, tandis que ses jambes n’en faisaient qu’à leur tête, tantôt trop vite, tantôt en avance. Fixées par on ne sait quel miracle à sa taille de guêpe qu’il met en valeur par des vestes cintrée, des ceintures, des rayures. Longilignes, il parait gracieux et gracile. Un ange, ballerine improbable d’un opéra grotesque et sanglant. Dont la mis en scène est orchestrée avec brio malgré quelques fautes d’accord, personne n’est parfait après tout.



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Récit

« Que vous êtes belle ma dame ! Enfin sous votre véritable jour. Oui belle, dans cette teinte de rouge. Sublime ! Venez, dansez avec moi, sous la Lune et son regard bienveillant, vous voici puuure ! »

Tourne, tourne, magnifique poupée. On la fera de cire et de pierre la prochaine. Tourne, tourne superbe marionnette, mignonette. Qu’elle était belle, dansant sans cesse sous les coups légers et répétés de Red. Elle oscillait sans cesse au bout de sa patère. La corde sur son cou rougeâtre et à vif laissait une marque profonde dans la chaire. La gravitation de ce Monsieur Newton l’étonnerait toujours. Spectacle si doux. Danse, danse et sourit avec lui. Ecoute, il parle, il chuchote, puis cris. Incohérent. Incohérence. Il est si beau, voltigeant devant toi, comme faisant la cour à la plus belle des femmes. Ce que tu es pour lui, en ce moment, dans le feu de tes joues émaciées et scalpées. Que tu es belle…

Red avait eu une enfance heureuse, dans la mesure du possible. Un père vampirique à souhait, jamais chez lui, arpentant les routes à la recherche de la gorge parfaite et d’une inspiration pour ses tableaux mélancoliques et dramatiques. Pendaisons. Inceste. Meurtre. Dans de sublime nuances de gris, de rouge et de noir. Oui, le petit Red avait eu une enfance heureuse, dans les bras maternels de sa mère, si belle, si pure. Et cette bande immaculée qui cachait son cou en lambeau, trace irréversible de la fougue de son mari et de leurs ébats sanglants. Red avait sans doute hérité de son père cette manie d’accorder à son apparence la plus grande des rigueurs, que ça soit dans son travail comme dans son apparence. Tout n’est qu’une question de détails sur une trame de fond grandiloquente. Savoir accessoiriser son apparence pour se rendre unique. Red l’était, unique. Petit déjà, il se faisait gentiment réprimander par sa mère, si douce. Il dormait peu, passant ses nuits sur des projets toujours plus délirants. Vivre avec un père maniaque et absent, une mère protectrice et angélique lui a sûrement donné ce goût si particulier du beau et du macabre. Qu’attendre de plus d’un fils de démon ?

Sa mère le voyait doucement s’épanouir dans la confection d’habits toujours plus somptueux. Il vivait dans la démesure. Amour démesuré remplaçant un père fantomatique. Arrivé à l’âge où les jeunes garçons se cherchent, Red, lui, savait ce qu’il voulait faire de sa vie : habiller les plus grands, les servir dans leur ombre pour les magnifier. Et toujours les suivre. Vivre pour eux, à travers eux. Avoir ces mots que son père ne lui avait dit. Cette reconnaissance, cette fierté de vivre, d’être utile à quelqu’un. Il parti donc, apprenti d’un couturier sévère à la solde d’un roi. Il se rêvait célèbre, se rêvait beau. Ce qu’il devint en grandissant. La mort de son maître, si dur mais si juste et affectueux, fut le premier coup du sort. On l’avait retrouvé au pied d’un arbre, son ciseau de couturier enfoncé dans sa gorge béante. Red avait pleuré, un instant, avant de se reprendre. Cette couleur, sur le noir habituel de son maître, formait une fleur carmin et intense sur la chemise blanche et merveilleusement douce de l’homme. Red passa la nuit, à la lueur complice de la Lune, à recoudre délicatement la gorge du cadavre de celui qui lui avait donnait plus d’amour que son propre père. Le ciel se colora ensuite du feu du crépuscule, laissant apparaitre un homme endormis, son veston noir ouvert subtilement sur une chemise ornée d’une fleur de sang. Spectacle aussi morbide que sublime.

Le coup du sort marqua d’une cicatrice le cœur fragile et romanesque du jeune Red. Après quelques années de bons et loyaux services, il fut promû modiste officiel du vieux bourgeois sénile, faisant la réputation et la richesse de cette famille. On s’arrachait ses robes, on louait le talent et la rapidité du travail du jeune homme. Fantasque, il apparaissait rarement, joyau unique de son Seigneur et Maître. Mais chaque venu de Red était excuse aux plus grandes débauches de luxe. Le rouge devint sa marque, sa griffe. Mister Red, couturier aux origines si modestes, devint riche, très riche. Il était une promesse de faste pour la dynastie du maître.
Oui, il était connu pour sa rapidité d’exécution. Désordonné, il était toujours à la recherche de sa paire de ciseaux qu’il avait customisés avec soin, à défaut de goût. Le manche, rouge, était transparent et orné de crânes argentés. Les lames, elles, étaient acérées, longues, interminables. Et si brillante. Un vif-argent quand il travaillait sur une création, si rapide et efficace. Oui, il les cherchait partout et finissait par désespérer et soupirer, se languissant telle une actrice dramatique sur son long siège pourpre. Et ses ciseaux apparaissaient, comme par magie, dans sa main. D’abord mis sur le compte de sa petite tête rêveuse, ce phénomène se réitéra de plus en plus fréquemment : couteau, ciseaux, tous ses ustensiles coupant finissaient par arriver dans sa main. Il apprit à maîtriser son don, ce talent si spécial et si utile pour un couturier. Tel les plus grands chirurgiens, il n’avait qu’à tendre la main, la figure toujours plongée sur le mannequin, pour avoir ce qu’il désirait. Tant que c’était tranchant. Coupant. Piquant.

Le second drame de sa vie survint quand il décida de partir quelques temps chez lui, congés largement mérités malgré les larmes et les suppliques du vieil homme qui craignait la chute de son empire personnel sans son artiste fétiche. C’est en sifflotant gaiment sur le chemin dallé de blanc menant à chez lui qu’il aperçu la porte d’entrée de sa maison, vaste chaumière décorée par sa mère, pendant sur ses gonds, forcée. Se précipitant pour entrer, il entendit des râles de souffrances, bestiaux. C’est ainsi qu’il découvrit le sexe et la mort, entrant précipitamment dans la spirale ténébreuse de l’âge adulte. Son père et sa mère était contre un mur, fissuré sous le choc, à moitié dénudés, son père lapant la longue plaie sur la gorge de sa femme. Red pouvait voir dans la pénombre de la scène, les jambes blanches de sa mère convulsant sous les coups, le Priape épais de son père. C’est peut être de là que vient son actuelle fascination pour les beaux garçons ténébreux et raffinés. Les yeux de sa mère frémir avant de se voiler, dans un dernier sursaut, dans un dernier coup, faible, sur le dos de son père, en sueur. La scène semblait se figer dans cette brume qui recouvrait la vision du jeune homme.


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Il vit son père déposer, lentement, le corps de sa mère, méconnaissable dans la férocité, la bestialité de l’action. Elle était mutilé, son ventre griffé, son visage défiguré par les morsures. On père se rhabilla lentement, dos à son fils, étouffant un sanglot douloureux quand son regard se posait sur le cadavre de sa bien aimée. Toujours aussi lentement, il tourna son visage, si jeune, si blanc, les lèvres soulignées du sang de sa femme, le regard rougeoyant, de ce si beau et terrible rouge qu’il adorait et qui venait de tout lui prendre. Red se mit à haïr le rouge, symbole de cette perte. Puis à l’aimer, idole de sa douleur et de sa vengeance. Son père, le regard emplis de peine, le regarda. Puis, ses traits se déformèrent, monstre plus qu’homme. Il sauta sur son fils. Éclaboussures de sang. Son père tombait lourdement sur le sol, ses membres formant un angle si particulier. Deux longs ciseaux argentés dépassaient, l’un fiché dans son torse, à la base cœur, l’autre dans la gorge. Un râle, puis ce silence, si long, si terrible.

Red n’en n’avait que faire du corps mourant à petit feu de son père. Il fixait ses mains blanches et magnifiques, maintenant peintes du sang de son père. Ce sang si brillant et si beau. Du coin de l’œil, il vit par-dessus la monture rouge de ses lunettes, la tronçonneuse que le garde forestier utilisait habituellement pour abattre les arbres malades de la forêt s’étendant derrière leur maison. Il venait ensuite boire un café chez eux, et discuter avec sa mère. Red soupçonnait sa mère d’entretenir en liaison avec l’homme, en manque d’amour et d’attention. Mais il s’en moquait un peu. Il aimait bien ce belle homme, un peu bourru mais si attachant, cette virilité qui contrasté avec la vénusté et la perfection androgyne de son père.
Il ne savait pas ce quelle faisait ici, dans la salle, peut être cause de la dispute entre ses parents, finissant sur une débauche sexuelle débridée. On disait les vampires nymphomanes et inépuisables après tout. S’avançant vers son père agonisant en sifflotant l’air que chantonnait le garde forestier quand il travaillait, il se saisit de la lourde tronçonneuse et tira le cordon. Elle démarra dans la seconde, avec cette mélodie sur belle, promesse de souffrances.

"Make it out of iron and steel, iron and steel, iron and steel. Make it of iron and steel, my fair lady."

Le matin même, il quitta la demeure familiale, pour la dernière fois. Sa charmante tronçonneuse sur l’épaule, accompagnant ses sifflements par son cliquetis métallique. Il passa quelques années au service du bon vieux seigneur sans ne plus repenser à ce funeste jour.
Jusqu’à ce fameux jour. A la mort de la ùatriarche, le testament fut rendu public. Pour conserver l’intégrité de la dynastie soumise à une concurrence rude, la dame demandait à son mari d’épouser sa fille, unique héritière. Red lui étai hors de tout complot. Caché par le vieux bourgeois puisque origine notoire de sa richesse, il regardait le spectacle des intrigues de la cour avec dédain, voltigeant de robe en robe. On lui demanda rapidement de confectionner plusieurs robes pour la jeune fille. Une couleur du temps, l’autre de la Lune, la dernière de Soleil. Pas de rouge. Que des couleurs criardes, mais il devait s’exécuter.

« Ce qui étonnait les étrangers c'est, qu'aux lieux les plus apparents, un maître âne étalait ses longues oreilles ».

Bientôt, la nurse vint, de nuit, le réveiller. Il était en train de rêver de corps athlétiques moulés dans un maillot synthétique rouge quand la lumière d’une bougie perça son inconscience et ses paupières délicates et clauses. La nurse de la jeune adolescente tenait dans le creux de son bras ses trois merveilles de robes, parés des atours les plus luxueux. Mais, soucieuse, elle lui manda son manteau. Sa pelure grise, qui lui permettait de partir dans les champs incognito sans se faire harceler. Lui refusant, elle se saisit du manteau devant un Red éberlué qui criait au scandale. Diabolique, la femme se retourna et lança sa bougie dans l’atelier. Plusieurs années de créations et de labeur partirent en fumé. Encerclé par les flammes, Red sauta par la fenêtre brisée et tomba sur le sol, se luxant les membres inférieurs. Le sang, son sang, coulait par ses plaies, qui vite, trop vite, se refermaient. Serait-il possible que son père lui ait malgré tout légué quelques talents ? La garde personnelle du vieille homme arriva, au grand soulagement de Red qui, au bord des larmes, hurlait en tragédienne que sa vie était fichue et qu’il ne lui restait plus qu’à mettre fin à ses jours pour rejoindre ses bébés. Mais bientôt, le silence s’installa, dans le crépitement des flammes. Les soldats rompus l’encerclaient, et le bourgeois, rouge de colère, cette couleur lui allait si bien ! , arrivait à grand pas.

Il était accusé de complot visant à ruiner sa famille et de la fuite de sa fille et future épouse. Ce vieux dégueulasse ! Mais où étaient les preuves ! Qu’on lui montre ! Alors, il sortit de l’intérieur de son manteau doublé d’hermines, une chainette dorée qui ornait la robe du Soleil. Marque du couturier. Le monde s’écroulait. Il entendait, comme hors de son propre corps, la voix devenue sourde du sénile disant lamentablement que la traitrise de son meilleur artisan le décevait mais que la haute trahison méritait la mort. Cependant, pour tous ses bons et loyaux services, il fut gracié, avec l’injonction de ne plus jamais revenir. On le dévêtit, lui laissant que chemise et caleçon. Il devenait anonyme, un simple malandrin. Les hautes portes de la muraille se refermait sur le château, l’aile Est, son aile, à lui, au couturier d'une famille aristocratique et renommée, en feu. Ne s’élevait que son travail, partant en une fumée noirâtre. Comme son âme, partie avec lui.

« Ainsi donc, ma dame, vous voulez jouer ? Je jouerai le rôle du chat, si vous le voulez bien, miaaaaaaou !»

Petite, si petite, la souris. Elle ne pouvait faire le poids. Red savait ce qu’il faisait. Il avait hérité de son père sa rapidité, une certaine endurance et son goût du luxe. Et du sang. Non pas qu’il le buvait, préféré les mets raffinés des grandes tables. Mais le voir couler sur la gorge rompue de ses victimes le comblait au paroxysme du plaisir. Jouissance suprême que d’entendre le dernier souffle d’un être. Et de savoir que sa vie vous appartient. Cour, vite, petite souris, le grand méchant chat arrive ! La femme était belle, et fine. Avec cette force dans le regard, ce caractère qu’on devinait entier. Ce n’est pas encore elle, pas cette fois ci. Mais où était passée cette princesse qui lui avait volé sa peau d’âne ? Mais la femme la fascinait. Mondaine, elle parlait à la sortie de l’opéra, gracieuse et puissante. Sa robe rouge et son manteau carmin soulignant ses lèvres pourpres et magnifiques. Il l’avait poursuivit toute la nuit. Au début, elle ne l’avait pas repéré, lui sur les toits, se guidant au parfum d’iris qu’elle dégageait, et aux éclats rubis de sa parure que la Lune teintait. Sa peau blanche, évanescente brillait sourdement dans la rue de briques sales et sombres. Un éclat argenté attira l’œil de la jeune femme, dévoilant sur font de pleine Lune, un homme filiforme, tronçonneuse à la main. « Vous ne m’échapperez pas très chère ! » lança-t-il avant de se mettre à sa poursuite.

A ses talons, elle le sentit s’approcher. Dans ce monde féérique, il fallait qu’elle tombe sur un homme rapide et fou. Dans les méandres des rues glauques de Woolyland, elle se perdit. Et lui s’aliéna. En deux pas d’araignée, il fondit sur sa proie qui poussa d’abord un cri clair qui sombra dans le rauque et le gargouillement. On entendit, comme une symphonie en toile de fond, ce bruissement mécanique d’une lame qui tourne, qui tourne. Le silence se fit soudain et lourd. Red aimait le manteau de la jeune femme. « Vous êtes comme toutes les autres. Vous ne méritez pas cette couleur, ma dame. Je voulais voir votre force, je n’ai eu que votre cri… » Il revêtit ce manteau, si beau, si rouge, dévoilant ses épaules. Sa chemise, sous se boa de fortune, cette traine incandescente, était tachée du sang de la femme, méconnaissable dépourvue de sa peau d’ivoire. Bouillie sanguinolente, son crane sous ses muscles à vifs, semblait sourire de toutes ses dents. Oui, elle aimait la danse macabre du jeune homme qui rangeait en sifflotant, gaiment, la peau intacte, miracle de chirurgie, sans sa bandoulière. La nuit risquait d’être longue avant de trouver cette fille, sa princesse à lui… Prince charmant d'un nouveau genre.



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Hors Rp’

Première impressions concernant le forum : Très bon design, j’aime bien le concept ! =D J’ai beaucoup aimé le décalage entre les vrais contes et les personnages du moins… stupéfiants qui en résultent.
Éventuelles idées pour l’améliorer : Je suis une vraie quiche en programmation, et je suis en admiration devant le fofo, donc que dire de plus ?
Comment avez-vous découvert le forum : Via une amie, qui m’en a vaguement parlé.
Depuis combien de temps faites vous du Rp’ : Environ… Six mois. Ca doit sûrement se voir d’ailleurs.
Évaluation de votre capacité sur le forum : Oulah ! Tant que j’ai une connexion, je me connecte ! J’écris beaucoup (trop ?), et vite. Parfois sans bien regarder ce que je fais d’ailleurs. Donc, on va dire, très régulière !
Code : [Validé par Charming.].

Personnage incarné : L'âne scalpé dans Peau d'Ane.
Personnage de l'avatar : Greil (Grell, les deux existent) Sutcliff, de Black Butler.






Dernière édition par Skinned Donkey le Mer 15 Sep - 14:16, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: "L'âne porte tout, sauf le deuil..." "L'âne porte tout, sauf le deuil..." EmptyMar 7 Sep - 16:24

Je n'ai pas encore lu ta fiche, mais je la déplace, tu ne l'as pas posté au bon endroit.
Pour ton avatar, il doit donc faire 170*320 , si c'est le cas mais que tu ne sais pas comment faire pour le mettre en plus gros, copie-colle simplement son adresse - une fois herbergé sur un site comme Servimg ou Imageshack - dans "Lier l'Avatar à partir d'un autre site", sur ton profil. Il devrait apparaître à sa véritable taille.
S'il ne fait en réalité pas la taille demandée, n'hésite pas à nous envoyer une image de base et quelqu'un se fera un plaisir de te faire un avatar ;)

Une fois ceci-fait, je - ou quelqu'un d'autre hein - m'occuperais de lire ta fiche !

Merci de modifier ça avant tout,
Crazy Apple.
Crazy Apple
Crazy Apple
Narcissico-Fruitophile
Narcissico-Fruitophile
HUMEUR : Explosive, mais acidulée.
CITATION : « Explosion fruitée, avec ou sans sucre ? »

BOITE A JETONS : 0000

FICHE : Mangez dix fruits par jours, pas de légumes !
NOTEBOOK : An apple a day keeps the doctor away ♥️
VIE SOCIALE : Les pommes du voisin sont toujours meilleures ★
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MessageSujet: Re: "L'âne porte tout, sauf le deuil..." "L'âne porte tout, sauf le deuil..." EmptyVen 10 Sep - 13:14

Modifications faites, que ça soit pour l'ava comme pour la personnalité. Si quelque chose d'autre (encore ? -_-' Huuuu~ ) manque, faites le moi savoir.

Quand pourrai-je débuter le Notebook, qui, si je ne m'abuse, est obligatoire ?

Red.
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MessageSujet: Re: "L'âne porte tout, sauf le deuil..." "L'âne porte tout, sauf le deuil..." EmptyJeu 16 Sep - 14:27

Bonjour !

Tout d'abord, je m'excuse platement de ce retard ; en règle générale, une correction me prend du temps, donc j'ai préféré attendre d'avoir une journée où je ne courrais pas dans tous les sens x)

Passons maintenant à la correction. Tu as un style très agréable à lire, avec des phrases fluides ; je n'ai guère à te reprocher, sur ce chapitre, que les quelques méchantes fautes d'étourderies qui traînent parfois ("si beau éclat", "qu'un bruit trop fort lui parvienne à ses oreilles", "chaire" au lieu de chair...).

Pour ton pouvoir, je vois que tu as corrigé le fait que tu ne puisse invoquer que ta tronçonneuse. C'est effectivement mieux de mettre l'emphase dessus : déjà, parce qu'il est impossible qu'un don présent dès la naissance implique un objet extérieur qui n'existait probablement même pas lorsque tu es né, ensuite parce que ton personnage est très, très proche de Grell dans Kuroshitsuji : avatar, arme, personnalité, goût... J'avoue que le cas est un peu limite, mais tu as su innover pour l'histoire et semble t'être bien approprié la personnalité de ton personnage, donc je te passe ça.

Quelques petits détails dans le physique et la mentalité : My Fair Lady et London Bridge sont des chansons strictement anglaises, donc il va falloir t'en passer^^' Malkins n'étant pas lié au "monde réel"... Egalement, non, il ne peut pas apprendre à se repérer seulement grâce aux ricochets de son chant sur les murs ! C'est une capacité un peu déplacée pour un personnage qui n'est même pas aveugle ô_o S'il avait passé quelques mois dans des souterrains sans lumière, je comprendrais - et encore ! Mais là...

Enfin, ce sont là surtout des détails ; les vrais problèmes proviennent surtout d'une incohérence dans ta mentalité et de quelques étrangetés dans la catégorie Récit de ta fiche ; les deux étant liés, je traiterais de la chose en même temps que de ton histoire, si tu me le permets.

Déjà, la mort de son maître. Tu nous raconte qu'il "est découvert" mort... Puisque qu'Opheliac décide de lui recoudre la gorge à la lueur de la lune. Plusieurs problèmes :
- S'il est découvert par quelqu'un, le cadavre a déjà été signalé aux traqueurs et se trouve à la morgue.
- Si c'est Opheliac qui l'a découvert - coïncidence un peu grosse, puisque j'ai cru comprendre qu'il avait été retrouvé dans la nature ; la chance qu'Opheliac passe pile à ce moment au bon endroit, à moins que ce ne soit près de chez eux ?... -, la chose est déjà plus, vraisemblable ; mais...

Mais. Tu nous as décris un garçon sensible, normal, et... soudain, paf, il découvre le cadavre d'un être aimé, décide de lui recoudre la gorge et part tranquillement en le laissant se décomposer dans le sous-bois. Comme tu écris bien, la chose semble très jolie, mais elle manque complètement de vraisemblance, surtout quand tu enfonces le clou en nous annonçant que "le coup du sort marqua d’une cicatrice le cœur fragile et romanesque du jeune Red". Fragile et romanesque ? Ce n'est pas vraiment montré. Ce que tu nous montres, c'est un réflexe de psychopathe avancé pas particulièrement attaché à la personne tuée, ou lui rendant hommage à sa façon, en le rendant plus esthétique face à la mort, peut-être ; pas d'individu normal et sensible. D'autant que si on retrouve le cadavre avec sa plaie recousue, il y a quand même de fortes chances qu'on fasse le lien avec son apprenti. Tout le monde ne sait pas coudre, et un maître laisse bien souvent un héritage intéresant à un apprenti... Donc Opheliac aurait eu quelques *légers* ennuis avec la justice.

Ensuite, ce n'est peut-être que moi mais je ne trouve pas sa situation vis-à-vis du bourgeois très très claire. C'est un employé, non ? Et le type était déjà bourgeois et riche avant de le rencontrer. Donc d'où viennent ses "larmes et supplication" quand Opheliac part en vacances ? Pourquoi le cache-t-il précieusement comme source de sa richesse ? Je sais bien que tu tentes de t'appliquer à la légende, mais... C'est ça le problème ; tu ne t'y rattache qu'à peine. Opheliac doit faire les robes de Soleil, de Lune, etc, mais on ne sait absolument pas pourquoi ; on ne comprend pas pourquoi la jeune fille lui vole ses vêtements plutôt qu'emprunter en toute sérénité une tenue de domestique au lieu de jeter l'attention sur sa fuite en flanquant le feu au château ; on ne saisit pas en quoi la "chaînette dorée qui orne la robe du Soleil" accuse quiconque...

Les liens avec le conte sont donc plus que tenus, et - à parler franchement - semble plus que superflus. Pourquoi vouloir incarner l'Ane ? Ton personnage n'en a pas le rôle : il n'est pas une énorme source de richesse ; il n'a pas le pouvoir de l'Ane, qui est quand même presque obligatoire vu que le conte lui-même le mentionne ; la métaphore des vêtements volés et brûlés est intéressante, mais elle ne suffit pas à établir le lien à elle toute seule. En fait, on ne voit même pas vraiment ce que ça apporte à ton personnage puisqu'on n'a même pas l'impression que l'incident l'affecte réellement, à part une rancune et une humiliation qui ne semblent pas avoir eu d'effet sur sa psyché actuelle. Donc... Pourquoi ce choix ?

Sur un plan plus lié au contexte, un bourgeois - pas plus qu'un ex-aristocrate - n'a rien d'un homme de loi et ne peut aucunement condamner ton personnage. Le chasser de chez lui, garder les vêtements qu'il lui avait confectionnés, oui, tenter de le faire assassiner, pourquoi pas, mais pas le "condamner" façon juge. D'autant que - détail non mentionné, il est vrai, dans le contexte^^' - Malkins a des lois et un contexte "modernes", donc je doute que l'inceste y soit légal... Ensuite, c'est à confirmer auprès de Walrus.

Passons maintenant à l'assassinat de ses parents. Il rentre chez lui pile le jour où son père devient fou ; pourquoi pas, les coïncidences existent après tout. Mais pourquoi la porte défoncée ? Le père n'avait-il pas les clefs ? Pourquoi le père tente-t-il d'assassiner son fils ? Qu'il aie violé et tué sa femme parjalousie, pourquoi pas, mais pourquoi tenter d'abattre son rejeton par la même occasion ? Et pourquoi l'amant de la mère aurait-il laissé sa TRONCONNEUSE sur les lieux ? Ca ne s'oublie pas, quand même, surtout un énorme machin rouge... Dont on se demande, d'ailleurs, pourquoi il l'embarque pour aller s'ébattre en chambre ? La chose n'est pas un accessoire spécialement romantique.

Ensuite, penses-tu vraiment que les service de police ne feront pas le lien entre le fait qu'Opheliac est parti PILE le jour de l'assassinat de ses parents et leur meurtre ? Surtout s'il rentre au travail avec une énorme tronçonneuse tâchée de sang ?

Et puis c'est ça le problème : encore une fois, il se transforme en psychopathe sorti de nulle part. Devant la scène du meurtre :

Citation :
Red se mit à haïr le rouge, symbole de cette perte. Puis à l’aimer, idole de sa douleur et de sa vengeance.

Il a quand même suffisamment d'éloignement mental et de temps pour se mettre à haïr puis, soudain, sans aucune raison, à aimer le rouge en prévoyant se venger là, incessamment sous peu, ayant apparemment prévu d'assassiner son père avant même que celui-ci ne se jette sur lui. Très fort pour un garçon romantique et sensible - ou tout simplement pour un garçon qui assiste a) à la mort violente, post-viol de sa mère et b) à son premier meurtre.

Je n'ai rien contre un personnage psychopathe - nous en avons, après tout, pleins parmi nos personnages joués. Mais un personnage "gentil [...] naïf, niais même. Étonné de tout. Aussi innocent qu’un nouveau né… qui trouvait drôle de tuer des gens pour se distraire un peu" - où est le lien ? Déjà, qu'il soit à la fois innocent et débauché me paraît assez paradoxal, mais ensuite, où voit-on l'évolution, les prémices qui nous montrent le développement et la logique de sa sociopathie ? Quelle est la logique de ces réactions complètement improbables face à la mort quand il est, supposément, encore "normal" ? Montre-moi une logique dans sa folie ; montre-moi, surtout, une folie vraisemblable, en accord avec sa supposé sensibilité ; alors j'y croirais. Là, on a l'impression d'un personnage "normal" auquel tu aurais amalgamé des bouts de Grell comme ça, parce que c'est cool de tuer des gens en souriant d'un air psychopathe. Tu écris suffisamment bien pour faire mieux que ça, je pense..
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MessageSujet: Re: "L'âne porte tout, sauf le deuil..." "L'âne porte tout, sauf le deuil..." EmptySam 9 Oct - 14:31

Bonjour !

Tu as une semaine pour finir ta fiche, sans quoi elle sera trashée et ce compte supprimé.

Tu es bien entendu libre de revenir sitôt que tu auras le temps de gérer un personnage^^
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