• Orgueilleux
 « La sorcière me regardait avec un sourire cruel. Mais moi je n’avais pas peur. J’ai attiré tous les couteaux qu’elle gardait dans sa cuisine, et je l’ai menacé avec. Elle faisait moins la maligne, je peux vous le dire ! »
Depuis qu’il a connu la célébrité et les éloges, Hansel se voit sur les plus belles marches d’un podium, voire proche de la première place. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne gravisse le dernier échelon. Entrer dans la police n’est qu’un moyen de montrer sa véritable valeur aux autres. Enfant, il était dépendant de sa sœur, certes. Plus jeune mais, très dégourdie, la Gretel. Maintenant, c’est à lui de prendre les rênes, de devenir pleinement un homme et de se construire, seul, sans aide du hasard et sa sœur. Il tâche donc d’accomplir chaque mission qu’on lui donne avec zèle, pressé de montrer à ses supérieurs qu’il n’est pas un débutant, qu’il peut aller sur le terrain seul, sans problème. Hansel ne peut que soupirer à chaque fois qu’on le met dans une mission à équipe - surtout quand il doit agir avec la Blue Fairy, là il hurle et demande grâce. Chaque matin, Hansel se lève en hurlant qu’il va réussir ; chaque soir il se rendort en se disant que demain sera une journée de réussite.

• Susceptible
 « Ma façon de travailler ? Qu’est-ce qu’elle a ma façon de travailler ? T’es juste jalouse, Bouclette, c’est tout ! »
Ne jamais critiquer Hansel, sinon il vous en cuira. Comme Monsieur Hanz a une haute opinion de lui-même, il ne supporte pas qu’on ait un avis négatif de sa personne ou de ses faits. Ou encore pire, qu’on le contredise. Hansel est certain de ne jamais se tromper, d’avoir raison sur tout. La moindre contradiction le pousse à la violence verbale, voir physique - un coup de poing dans l’objet le plus proche. Le garçon est une boule de nerfs qu’il faut caresser dans le sens du poil pour le transformer en adorable chaton.

• Franc
« Lust, tu veux VRAIMENT savoir ce que je pense de tes passe-temps ? En tout cas, compte pas sur moi pour en faire parti. Pour moi sur ce plan-là, t'es pas mieux qu'une catin. »
En grandissant, Hansel a adopté un langage qui peut choquer, un peu trop vert. Toutefois, il vous dira toujours en face ce qu'il pense de vous et de votre comportement. Il n'est pas habilité à mener des coups en douce et encore moins de longues vengeances faites de poisons. S'il veut vous faire payer quelque chose ce sera face à face, en vous lançant toutes ses douleurs et colères dans votre figure. S'il doit user d'une arme, il vous l'enfoncera dans le corps, mais jamais il ne vous poignardera dans le dos. Ainsi, il s'est juré que s'il revoyait The Roast Witch il l'affronterait. Seul.

• Flemmard
« Boss, je dors pas. J'observe le vol des fées.»
On peut être un héros adulé par le peuple (et les jolies adolescentes), on a quand même des travers propres à notre âge. Hansel peut développer une relative paresse quand la situation ne lui convient pas. On déconnecte le cerveau au monde réel et on se laisse plonger dans une douce torpeur : un monde de silence et monochrome où l'on ne ressent rien. Jusqu'à finir endormi sur son bureau, un ronflement coincé dans la gorge. Ou traîner les jambes jusqu'à la machine à café seulement pour trouver une distraction.

Candyland, ce nom était fort à propos pour annoncer les mésaventures qu'allait connaître Hansel et sa soeur. Les confiseries allaient perdre ces deux enfants qui n'en avait jamais connus, car ce sont des denrées trop chers pour les parents, vulgaires bûcherons qui coupaient du bois pour chauffer les palais des familles aristocratiques. Hansel les jalousait ces familles vivant dans le luxe, sans le souci de voir leurs réserves vides le lendemain; ne vivant pas au jour le jour dans la crainte qu'il n'y est plus de nourriture dans la maison. Cette menace finit par planer sur la demeure des Kuchlein. Hansel et Gretel n'en furent pas dupes. Chipant ce qui restait de pain, ils s'enfuirent, terrifiés que leurs parents ne leur annoncent la mauvaise nouvelle, et ne les forcent à travailler dans les grandes villes pour espérer gagner quelque argent. Il y avait tant de rumeurs sur des enfants de campagnes devenus esclaves des aristocrates, ou devenant des mendiants, dormant dans les rues glacées et inhospitalières.

Les bois Griottes furent leurs refuges. Qui sait si une fée ne les prendrait pas sous sa bénédiction ? Les enfants vagabondèrent dans les bois, retrouvant une enfance perdue. La forêt semblait les soustraire du monde des adultes : alors qu'ils couraient partout en riant, aucun adulte envoyé pour les retrouver ne put les entendre, ou les voir. Comme si un maléfice protégeait les deux petits Kuchlein. Les jours, les semaines passèrent. On finit par oublier les enfants qui, eux, vivaient dans les bois, plus joyeux qu'ils ne l'avaient jamais été. Ils ne se séparaient jamais, comme ils avaient toujours eu coutume, s'entraidant sans cesse.

Par la magie des lieux, ils furent amenés à trouver une maison à nulle autre pareille. Les murs étaient en pains d'épices, les tuiles étaient des morceaux de sucre. Elle était une confiserie gigantesque qui aurait nourri un enfant jusqu'à la fin de ses jours. Pour Hansel et Gretel qui n'avaient jamais connus les confiseries, découvrir cette maison fut vu comme un miracle. Les enfants se précipitaient pour en dévorer un morceau. Au même instant, la porte s'ouvrit sur une femme belle. Belle comme une fée.

- Entrez mes trésors. Ce qui se trouve à l'intérieur est bien meilleur.

Qu'elle était belle, que son sourire était doux... Les deux enfants se laissèrent aller à la gourmandise, dévorant tout ce que leur offrait cette dame si belle. Ils ne stoppèrent leur faim que lorsqu'ils sentirent leurs yeux se fermer. Hansel sombra dans un gouffre, s'assoupissant. Quand il rouvrit les yeux, il était enfermé dans une cage. La belle dame se tenait devant sa prison, le regard brillant de démence.

- Tu es bien gras pour un enfant pauvre. Le séjour dans mes bois t'as bien réussi.

La femme retourna voir Gretel, occuppée à attiser le feu sous la houlette de la sorcière; Le regard d'Hansel se porta sur les innombrables couteaux posés sur la table de bois. Tous avaient une taille et une lame différente. Si seulement il pouvait les atteindre... A ce souhait, les couteaux vinrent à lui, deux finissant dans ses mains, les autres tournant autour de lui. L'enfant ne chercha pas à expliquer ce pouvoir - au pays des contes, tout était possible.

Hansel usa d'un des couteaux pour forcer la serrure de sa cage. Bondissant hors de sa prison, il voulut s'approcher de la femme pour la menacer. Apparament surprise que sa proie soit aussi lourdement armée, la sorcière recula. Par une magie qui avait touché Hansel et s'était glissée dans Gretel, la petite fille repoussa la sorcière, la tenant éloignée d'elle et de son frère. Le temps n'était pas à la surprise, ni à la question. Entouré de ses couteaux, Hansel ordonna à sa soeur :

- Ne le laisse pas s'échapper ! Je vais chercher de l'aide !

Le garçon fila hors de la maison, taillant les branches qui voulaient le retenir avec ses nouvelles armes. Les arbres semblaient hurler à chaque branche coupée, déchirée par les lames. Haletant, tremblant, Hansel réussit à quitter les bois. Mais le temps pressait : qui sait si la sorcière n'avait pas repris le contrôle de la situation, et n'avait pas dévoré Gretel ? Terrifié à cette idée, le garçon courut de toutes ses forces vers son unique salut. La Police.


- Roast Witch est condamnée coupable pour avoir tué et dévoré cinquante enfants, filles et garçons de moins de treize ans. Sa peine est d'être enfermée à Samarcande pour le reste de ses jours.

Quel plus beau son que celui du marteau du juge ! Gretel sauta dans les bras de son frère, mais elle en fut rapidement détachée. Hansel fut instantanément entouré de journalistes, armés de plumes et d'appareils, lui demandant de raconter son incroyable aventure. Il était le seul enfant à avoir survécu à Roast Witch; qui plus est, sans lui, jamais la criminelle n'aurait été arrêté. Sans son courage, de nombreuses familles auraient perdus leurs enfants dans les bois Griottes.

Aveuglé par les flashs, oppressé par les odeurs lourdes des journalistes, Hansel agrippa sa soeur, et fuit cette montée de célébrité. Mais il ne put la fuir bien longtemps. Simplement parce qu'il était le "Survivant", les salons de thé et restaurants lui offraient des collations gratuites. Il n'avait pas besoin de débourser le moindre Yuba. Parce qu'il était un héros, il avait droit à toute la reconnaissance de Wonderland, et des autres régions avoisinantes. Après avoir vécu dans la pauvreté, quoi de plus tentant que de profiter des largesses gratuites des autres ? Repoussant sa soeur qui voulait le mettre en garde, Hansel se laissa aller dans ce tourbillon de couleurs. Luxe, calme et volupté.

Mais la célébrité ne dure qu'un temps. Les affiches édifiant le Survivant au rang de héros, s'effacèrent, disparurent sous la pluie et les ravages du temps. Hansel devait maintenant gagner sa vie : plus personne ne lui offrait quoi que ce soit. Il était le Héros déchu qui réapprenait à vivre comme un simple citoyen. Sauf que le Héros n'avait pas perdu ses rêves de grandeur : il ne cherchait qu'à retourner sur ce trône dont on l'avait fait tomber. Il choisit alors la voie qui lui semblait la plus illustre : entrer dans la Police des Contes.

On lui refusa la place. Il fallait d'étonnantes capacités pour entrer dans la Police, et aussi quelques études. Hansel, lui, n'était qu'un jeune gringalet qui avait passé son enfance à gambader de-ci, de-là, sans se préparer à la dure loi du monde des adultes. Hansel sortit du poste, empli de colère, certain qu'on ne voyait pas à quel point ses capacités étaient au-dessus de tout ce qu'on pouvait imaginer.

La fuite du Grand Méchant Loup lui donna sa chance. La Police avait été rapidement débordée devant cette fuite des plus grands criminels du monde des Contes. On recrutait n'importe qui tant que la personne avait de la motivation. Hansel tenta sa chance : il réussit à avoir une place parmi ceux qu'on avait désignés comme nouvelles recrues. Le garçon exultait. Il allait réussir à emprisonner des criminels, comme ce jour où elle avait permis à la Police d'arrêter Roast Witch. Il serait alors acclamé, adulé, comme avant.

Welcome ^.^

Ayant enfin découvert la police de base des Badges de Traqueurs, j'ai l'honneur de te remettre la toute première carte des bleus faite par mes soins 8D //PAN//



Puisque Baba n'est plus là pour nous les faire, en espérant que tu sauras en faire bon usage. (Hunhun on te souhaite bien du courage 8D *fuit*)