Identité
Nom: Piccolo
Prénom: Frédéric
Surnom(s): Le joueur de flûte, The flute player, parfois on rajoute "petit" au surnom mais c'est généralement de la part des personnes qui ne l'apprécient pas.
Âge: 24 ans
Date de naissance: 21 Juin
Emploi: Tout récemment Consultant
Ville natale: A cette question, il répond toujours "Hamelin". Si cette ville ne vous dit rien, pas la peine de sortir votre carte, elle n'existe tout simplement pas.
Orientation sexuelle: Son unique amour est la musique
Don surnaturel: Sa musique est si belle qu'elle envoûte au sens littéral du terme. Pour les adultes, elle sera simplement la plus belle musique du monde (et ce n'est déjà pas si mal, non ?). Par contre, pour les animaux et les enfants, la mélodie les attire dès la première note jouée et, ainsi envoûtés, ils suivront le musicien partout tant qu'il jouera de son instrument, même jusqu'au bout du monde si celui-ci le décide.
Personnalité
La tête dans les nuages, Frédéric est un éternel rêveur. Toujours le sourire aux lèvres, il en possède une palette aussi impressionnante que variée. Insouciant, il ne semble jamais rien prendre au sérieux et peut plaisanter dans les pires moments. Le joueur de flûte semble 'plané' dans une dimension très différente de la nôtre. On pourrait définir son attitude et son caractère en un seul mot : "nonchalance". Rester sans musique est impossible pour lui, aussi il fredonne quand il ne joue pas de son instrument. N'importe quelle situation est propice à une nouvelle composition (chantée ou non). D'ailleurs, il lui arrive de parler en rime sans le vouloir. Quand il trouve l'inspiration pour un nouveau morceau, il a tendance à arrêter tout ce qu'il est en train de faire (même s'il s'agissait de choses de premières importances) pour écrire une partition ou tester une mélodie. Il déteste les gens riches. Quoi que détester soit un bien grand mot pour lui, disons plutôt qu'il n'aime pas ce genre de personne. Plus précisément, les gens ayant hérité d'une certaine fortune sans avoir eu à bouger le petit doigt, le dérange. En contre partie, il respecte les travailleurs et les personnes du peuple car il n'a jamais réussi, personnellement, à travailler dans un autre domaine que la musique.
On ne peut lui reprocher d'être impoli, d'ailleurs sa politesse est parfois très exagérée, au point qu'on se demande s'il est sincère. Il est donc très sociable et prêtant s'entendre avec tout le monde. Il déteste la solitude (sauf s'il travaille sur une partition) et recherchera toujours la discussion avec quelqu'un, même s'il doit s'incruster dans une conversation pour l'obtenir.
Le musicien n'arrive jamais à planifier des projets sur du long terme, préférant vivre au jour le jour, car on ne sait jamais de quoi demain sera fait. Il aime voyager et il ne reste que très rarement au même endroit. Il n'a pas de foyer à proprement parler puisqu'il aime dormir à la belle étoile.
Quand il ne s'agit pas de musique, le joueur de flûte n'est pas fonceur, mais plutôt suiveur. Il n'aime pas prendre des décisions, trop distrait pour ne pas faire de bêtise en faisant cela.
Frédéric vient tout juste de mettre le pied du bon côté de la loi. Il a encore du mal à se défaire de ses mauvaises manies et la limite entre légal et illégal lui échappe quelques fois.
Morphologie
Paysan, vagabond, voir même gitan. Voilà tout ce qu'il vous viendra à l'esprit en le croisant dans la rue. S'il peut passer inaperçu dans des ruelles peu recommandables, il tâche sérieusement dans un décor plus riche ou même normal. Ses cheveux courts bruns sont 'coiffés' (bien grand mot) en bataille et totalement ébouriffé vers les pointes. Sur sa tête, un chapeau pointu vert à large bord. La bordure de son couvre-chef lui arrive presque au niveau des yeux, cachant ses sourcils. Son chapeau décoré d'une unique plume orangée a connu des jours meilleurs, comme le reste de ses vêtements, rapiécé en de nombreux endroits. Pour se prémunir des temps moins chauds, son cou est protégé par une grosse écharpe jaunâtre délavé. Le reste de ses vêtements est dans les tons verts et assez large pour être à l'aise dedans. Un seul coup d'œil permet de savoir que ses chaussures ont emmené leur propriétaire sur de nombreux sentiers. Son iris est d'un brun si foncé qu'on donne à ses yeux automatiquement la couleur noire. Ses lèvres forment un éternel sourire renforcent le côté mystérieux du personnage. Frédéric aurait pu être un énième beau gosse, s'il songeait à changer de style vestimentaire et surtout à enlever la crasse qui semble toujours recouvrir ses joues.
Changer de style ? N'y penser pas ! Aussi étrange que cela puisse paraître, Frédéric tient aux loques lui servant d'habits presque autant qu'à sa flûte. Il se sent bien dans son accoutrement et ça lui suffit. Il ne s'intéresse donc pas à la mode, cela reste d'ailleurs une énigme pour lui. Comment peut-on dépenser autant d'argent pour de nouveaux vêtements chics quand vos anciennes tenues vous vont encore parfaitement ? Même si ces habits sont trop larges pour en avoir la certitude, il est de corpulence moyenne, ni trop maigre ni trop gros. Il en est de même pour sa taille qui est on ne peut plus normal pour un jeune homme de son âge. Seul élément vraiment impeccable chez lui : son instrument de musique. Une flûte traversière pour être plus précis. Elle est rutilante de propreté, preuve qu'il y attache une attention toute particularité. D'ailleurs, quand il n'en joue pas, il est certainement occupé à la nettoyer. Pareil pour ses mains, il ne veut pas risquer de salir son instrument avec des mains sales. Il a donc toujours le réflexe de les essuyer avant de poser un seul doigt sur son instrument. Il range soigneusement son instrument dans un étui de bonne facture, lui-même bien protégé dans son sac de voyage qui ne le quitte jamais. Dans sa besace, en plus de l'instrument de musique, se trouve une multitude de choses plus bizarre les unes que les autres. Frédéric a pour habitude de ne rien jeter, les objets inutiles d'aujourd'hui peuvent vous sauver la vie demain. Il ne porte aucun bijoux d'aucune sorte (bagues, anneaux, collier, bracelet... très peu pour lui tout ça !).
Récit
Un passé ? Il peut vous en fournir une trentaine sur demande. Que préférez-vous lire ? Qu'il soit orphelin, abandonné dans la rue dès son plus jeune âge, jouant de la flûte pour gagner de quoi manger ? Ou encore bouc émissaire dans un orphelinat anonyme avec pour seul réconfort la musique ? Et que pensez-vous d'enfant unique, riche, voir même ancien noble ? Non, la meilleure histoire reste celle du frère aîné d'une famille nombreuse issue de la classe moyenne. Vous ne croyez pas ? Alors, demander-le lui et le musicien vous en trouvera d'autre. Bref, Frédéric ne parle jamais de son passé ou, en tout cas, pas de son VRAI passé. Ses origines demeurent mystérieuses.
Pour revenir sur des faits vérifiables à cent pour cent, il faut plutôt fouiller dans son casier judiciaire ou dans ce qui semble le plus probable dans ses histoires à dormir debout.
Aussi étrange que cela puisse paraître, Frédéric Piccolo a commencé par être une personne honnête. Une vie de vagabond et un travail légal à défaut d'être stable. Il voyageait à travers tout Malkins, en tout cas là où une simple marche peut suffire à vous y emmener. Quand il avait faim, il jouait de la flûte dans la rue pour obtenir de quoi se payer un repas. Il n'avait jamais de problème d'argent, mais cela restait tout de même de la mendicité. Faire la manche n'était pas un grave délit quoi que ce ne soit pas vu d'un très bon œil par les forces de l'ordre. Le joueur de flûte eu un nombre impressionnant d'emploi à son actif, des expériences très brèves car, il ne restait pas longtemps avec un même emploi. Après une trentaine d'échecs, il fallait se rendre à l'évidence : son seul talent était de savoir jouer de la flûte. Oh, il jouait divinement bien et savait même écrire des airs bien à lui, mais ce n'était pas vraiment un métier. En fait, pour lui, ce n'était pas un métier, c'était plutôt un loisir qui lui permettait de se nourrir correctement.
Les jours plus froids, il jouait dans des bars en compagnie d'autres musiciens, jamais longtemps dans le même comme il ne voulait pas avoir l'impression d'être enchaîné à un endroit. Frédéric aimait sa liberté presque autant que la musique.
Un jour d'hiver où il devait jouer dans un bar, un nombre impressionnant de rats envahit la salle dès les premières notes de musique, effrayant les quelques clients présents. Bien sûr, jouant depuis toujours, il s'était rendu compte avant que sa musique n'attirait pas que les humains mais c'était la première fois que le phénomène prenait une telle ampleur. Il ne fut pas payé ce jour-là, d'ailleurs l'établissement fut fermé presque immédiatement après. Toutefois, il avait autre chose en tête car l'évènement avait piqué sa curiosité. Il partit en forêt pour vérifier si ce qui s'était passé ce jour-là n'était qu'un hasard ou bien... puis quand il eut confirmation de son don, il s'entraîna pour en connaître les limites. Il entrevoyait une autre manière de gagner sa vie surtout qu'en ses temps moins chauds, il avait toujours plus de mal à joindre les deux bouts.
De retour en ville, il se proposa pour une nouvelle sorte de service : la dératisation. Pour une modique somme, il débarrassait maison ou ville de ces rats. Il lui suffisait de jouer un air de sa composition pour que les rongeurs indésirables suivent la musique et ce où que ce soit. Généralement, il les éloignait suffisamment pour qu'ils ne puissent revenir. Il n'en venait qu'à des choix plus extrêmes qui si les rats se montraient obstinés à retourner à leurs domiciles.
Une idée toute faite le poussa à uniquement proposer ses services aux pauvres (auquel il demandait plutôt un repas que de l'argent) ou à la classe moyenne. Aller savoir pourquoi, il était persuadé que les gens riches étaient tous des mauvais payeurs.
Aussi il refusait de travailler pour eux, même quand il commençait à avoir une certaine réputation dans le domaine.
Persuadé que les personnes moins riches étaient toutes honnêtes sans aucune exception, il ne vit donc pas le coup venir lorsqu'une famille refusa de régler leur note. En réalité, ses clients n'avaient pas refusé tout net de le payer. Les mauvais payeurs expliquaient qu'ils avaient des problèmes en ce moment mais qu'il payerait Frédéric sans faute la semaine prochaine. Le joueur de flûte les crut naïvement et revint une semaine plus tard. Il reçut le même mensonge et la promesse de lui donner son dû plus tard encore.
Au bout de la troisième excuse, le musicien commençait à avoir de sérieux doute sur l'honnêteté de ses clients. Il ne songea pas immédiatement à la vengeance car il espérait avoir tort et que la famille avait vraiment l'intention de rembourser sa dette. Frédéric décida donc de faire un test en changeant de méthode. Les mauvais payeurs ayant des enfants, il joua de la flûte pour les attirer loin de leurs petits lits douillets et demanda une rançon aux parents.
Malheureusement, les parents obtempérèrent immédiatement, preuve qu'il avait été trompé. Cet accident lui servi de leçon et il appliqua la méthode du kidnapping d'enfant sur toutes les personnes éprouvant des réticences à donner au musicien sa juste récompense pour le travail accompli. Plus les kidnappings s'enchaînèrent et plus le joueur de flûte se rendit compte qu'il avait eu une vision des choses trop naïves. Pourquoi continuer à faire fuir les rats s'il devait au final kidnapper un enfant pour pouvoir être recevoir son argent ?
Les saisons chaudes, il continuait à mendier et jouer dans les bars mais pendant l'hiver, il ne conserva plus que l'idée des kidnappings pour gagner de quoi vivre. Ces actions l'obligèrent à voyager plus, ne pouvant rester longtemps dans une ville où il avait commit un forfait.
Du côté de la police des contes, des affaires bien plus urgentes (notamment le procès d'un grand méchant loup) détournèrent toujours le regard des traqueurs loin de ses manigances. Il n'était après tout ni un assassin, ni un grand criminel, les traqueurs ne donnaient pas une grande priorité à son cas. Toutefois, il finit par être pris la main dans le sac. Coup de chance, la situation à Malkins avait changé. Les épouvanteurs semaient la terreur dans le monde des contes et les traqueurs offraient des chances de se racheter une conduite en échange de venir aider la Police des Contes en tant que Consultant.
C'est une chance qu'il saisit dès qu'on lui fit cette proposition.
Hors Rp'
Premières impressions concernant le forum: parfait
Éventuelles idées pour l'améliorer: aucune
Comment nous avez-vous découverts: en cliquant çà et là sur différents forums
Depuis combien de temps faites-vous du Rp': Quelques années, je ne sais plus exactement combien
Évaluation de votre activité sur le forum: au moins une fois par jour
Code: Bave de Gnome