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Il était une fois, un petit glaçon...

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MessageSujet: Il était une fois, un petit glaçon... Il était une fois, un petit glaçon... EmptyJeu 22 Oct - 22:40

Il était une fois, un petit glaçon... Icecube_by_Rapalje

Identité



Nom : Freezincold
Prénom : Len
Surnom(s) : Little Ice-cube, littéralement « Petit Glaçon » . Un surnom qui aurait dû être mignon. Et qui l'est. Mais que Len déteste profondément, enfin ça, c'est ce qu'il dit...Néanmoins, cette appellation grotesque récupérée après une plaisanterie qui ne volait pas très haut, est devenue malgré lui son « nom » officiel. Ainsi la plupart du temps, les gens l'appellent comme ça – d'ailleurs, peu de monde connait son véritable prénom. Et puis en mission c'est pratique ; personne ne penserait à une personne dangereuse en entendant « Petit Glaçon »... Mais d'un autre côté, vous voyez vous, vous annoncer sous le nom de petit glaçon à votre nouveau chef pour lui faire votre rapport...? Hum, hum.
Âge : 20 ans ? ~ Parfois il semble faire un petit peu moins...mais ce qui est sûr, c'est que réellement, il est beaucoup plus vieux.
Date de naissance : 31 décembre, évidement...

Emploi : Traqueur, depuis récemment. Son ancien métier ? Oh, oh...croyez moi, vous ne voulez pas savoir.
Spoiler:

Ville natale : De vagues souvenirs de blanc et de neige, rien de plus...Officiellement, c'est Wonderland, mais rien ne prouve qu'il y soit vraiment né.

Orientation sexuelle : Ah. Question difficile... En apparence, il ne semble aimer personne. Néanmoins, ce n'est pas tout à fait vrai. Il aime les gens « mignons ». Mais semble trouver les hommes plus « mignons », bien qu'au final il nie catégoriquement aimer qui, ou quoi que ce soit à part ses passe-temps douteux...

~

Il était une fois, un petit glaçon... Frozen_by_TriBlue Don surnaturel : Son pouvoir ? Il peut geler tout et n'importe quoi. Ça paraît formidable dit comme ça mais ce n'est pas aussi simple. Car pour utiliser son don, il doit se servir de ses lèvres. Oui, vous avez compris, des bisous congélateurs. Hum, bref : Au début, il ne maîtrisait pas du tout et bon nombre de personne finirent en glaçon grandeur nature. Et même divers objets tel que des lampadaires, des mouchoirs, dossiers de chaises et autres ; même parfois son propre lit, ce qui était assez gênant pour dormir, vous en conviendrez. Heureusement, désormais il arrive à maîtriser son don, à lui tenir la bride en quelque sorte. Hélas, ce dernier dépendant presque exclusivement de ses émotions, il lui arrive de...comment dire ? Faire quelques petites bourdes. Surtout que tel la plante vénéneuse étalant ses magnifiques pétales pour vous attirer à elle, les lèvres de Len produisent un effet quasi hypnotique chez les gens qu'il croise.

Ce qui, à son grand dam, donne très envie à ses interlocuteurs de les embrasser. Heureusement, il n'est pas difficile de rompre le « charme ». Il suffit au jeune homme de sortir de la pièce pour briser l'attirance ou bien de détourner l'attention de la personne par quel que moyen que ce soit – ton cynique et froid, pincer le bras ou tout ce qui passe à sa portée, voir coller un bon vieux pain si besoin..etc. [ La décongélation ? Queneuni ! Il ne peut rien faire pour ça. Il faut le faire manuellement, sèche-cheveux géants, feux, radiateurs, lances-flammes...Tout est bon tant que ça chauffe. Risques d'effets secondaires désagréables si l'on veut trop vite décongeler une personne, elle pourrait bien se briser...ou du moins, perdre un bras ou une petite partie de son anatomie. ] Il est bon de noter aussi que si ses lèvres ne sont pas en contact avec la cible à congeler, rien ne se passera. L'un des plus gros inconvénients de son don, car il n'est comme qui dirait pas toujours facile de « bisouter » ses adversaires en pleine bagarre...

PS : Le seul effet visible de son don quand il ne s'en sert pas, est le fait que dès qu'il ouvre ses lèvres pour parler, la température ambiante se refroidit grandement. Il semblerait que des filaments de son pouvoir s'échappent dès qu'il ouvre la bouche. Heureusement, ils sont trop infimes pour produire quoi que ce soit de dangereux, juste de quoi vous donner l'impression de parler à une climatisation réglée sur « très froid ».


~

Morphologie


Len est un étrange personnage, à tous les points de vue.

Commençons par sa silhouette, ce que vous voyez en premier et de loin. Il n'est pas très grand ce jeune homme, mais pas petit non plus. En fait il a la taille parfaite pour ne pas être traité de microbe mais en manque des quelques précieux centimètres qui lui permettraient de toiser ses adversaires de haut, comme il aimerait le faire. A la place, il ne peut la plupart du temps que fusiller d'un regard noir leur menton. Ce qui n'est franchement pas très crédible quand on veut impressionner quelqu'un. On pourrait donc dire qu'il est de taille moyenne, mais juste assez en dessous de la moyenne en question pour que ce soit humiliant pour lui et drôle pour ses interlocuteurs. Examinons maintenant d'un peu plus près cet énergumène. Ce qui vous frappe en premier n'est pas son corps, ses pieds ou toute autre partie du dit corps mais la coupe de ses hauts. Ils sont en effet très larges et flottent un peu partout autour lui, se gonflant d'air à la moindre brise et s'agitant en tous sens. Len ne vous semblait déjà pas très épais et l'effet n'en est que décuplé. Illusion d'optique, votre œil vous joue-t-il des tours ? Hé bien non ; ce petit coup de vent vient de prouver que votre vision se porte à merveille. Le t-shirt s'est légèrement soulevé et vous a laissé apercevoir un ventre maigrichon. Que dis-je, squelettique ! On aurait pu aisément compter le nombre exact de ses côtes.

Et le pire dans tout ça est que le reste du corps affiche cette maigreur affolante. Maintenant que vous y regardez de plus près, sa peau est blanche, blafarde. Quasiment transparente même ! Vous pouvez apercevoir quelques veines bleues serpentant sur son poignet. Il semble malade, vraiment malade. Son corps vous donne l'impression de voir une personne en pleine grippe, fatiguée, avec des kilos en moins...Inquiet, vous relevez brusquement la tête pour lui demander s'il va bien. Ou simplement examiner son visage que vous imaginez horrible, défiguré par l'épuisement, comme pour confirmer vos pensées. Mais vos yeux vont alors se fixer sur un détail non prévu : ses lèvres. Et quelles lèvres ! Elles sont...magnifiques. D'une forme parfaite, pulpeuses, juste légèrement roses, juste assez pour vous donner envie de les toucher, de les embrasser, encore et encore... Toute à votre contemplation, vous n'avez pas remarqué sa main, juste devant votre nez. Alors que vous amorciez le premier pas vers ces belles tentatrices, quelque chose vous claque au visage, littéralement. Ce simple claquement de doigt, bien qu'assez sec, vous fait l'effet d'une gifle violente. Vous secouez la tête, perdu, et reposez les yeux sur les fameuses lèvres. Votre bouche laisse échapper un petit « Oh. » de surprise.

Elles sont certes belles, mais pas aussi enchanteresses qu'elles ne vous en avaient donné l'impression quelques secondes auparavant. En réalité, elles sont toutes aussi pâles que le reste de l'épiderme, voir même un peu gercées. On a presque l'impression que s'il sourit les craquelures risquent de doubler de volume. Avec une petite grimace à cette pensée, vous relevez complètement les yeux cette fois. Mauvaise idée. Vous venez de tomber nez à nez avec un regard translucide. Un beau bleu ciel, certes, mais qui est comment dire...réfrigérant. On dirait qu'aucune chaleur ne flotte dans ses iris, qu'il est aussi froid qu'un glaçon. Et d'ailleurs en parlant de froid, un flocon de neige vient de vous rentrer dans l'œil. Aieheu ! Vous tendez machinalement la main pour éloigner l'agresseur de vos nobles nonoeils et empoignez à votre grande surprise, une mèche de cheveux. Blanche, entièrement blanche, d'un blanc immaculé. Vos doigts se déplient et laissent la mèche rejoindre le reste de la chevelure. Presque captivé par leur couleur irréelle, vos yeux descendent le long de la silhouette de Len. Ses cheveux lui arrivent carrément aux fesses, comme s'il ne les coupait que très rarement. Et pourtant, ils semblent très fins, sans nœuds, bien qu'un peu ébouriffés par la brise qui vous souffle dessus depuis un moment.

Ils sont actuellement libres de toute attache mais il arrive fréquemment à Len de se faire des chignons avec tout ce qui lui passe sous la main, ou bien une queue de cheval à la va vite ; jamais de coiffure assez soignée pour qu'aucune mèche rebelle ne décide de se faire la malle. Il n'est pas très doué pour se coiffer le petit glaçon. Vous reportez votre attention sur son visage. Des traits fins, des yeux en amandes, il est beau. Mais d'une beauté glaciale qui semble aller de pair avec le reste de son corps. Ses habits sont entièrement blancs d'ailleurs, lui donnant avec ses t-shirts flottant une légère apparence de fantôme, d'esprit. Comme s'il n'était pas réel, ni réellement devant vous, et pourtant... Il vient de parler, vous prouvant le contraire. Ou alors qu'il est un mirage très ressemblant qui peut même vous demander : « Poussez vous de mon chemin car vous gênez le passage ». Hein, que, quoi ? Vous regardez à droite, puis à gauche, personne... C'est vraiment lui qui vient de parler alors ? Vous frissonnez. Cette voix est bizarre. Assez difficile à définir mais elle semble un peu trop grave, rauque, comme s'il ne parlait pas souvent. Et puis il y a quelque chose de...froid en elle. Ou alors le temps c'est juste rafraichit.

Tiens, d'ailleurs, il ne faisait pas aussi froid tout à l'heure, étrange. Les lèvres se pincent, agacées, sa main fait une petite moue et il vous parle de nouveau. Un léger courant d'air vous arrive en plein visage. Brrr. Mais c'est de l'air froid ! Que...? Avant que vous puissiez vous interroger d'avantage sur cet étrange phénomène, Len vous dépasse sans un regard. Vous l'observez marcher quelques instants. Il ne se tient pas vouté, il ne semble ni fatigué ni malade. Même plutôt fier, il se tient bien droit et marche lentement, avec une sorte d'élégance froide. Le voir trébucher vous semble presque impossible, et pourtant, si vous saviez...Mais vous ne savez pas. Tout ce qu'il vous reste maintenant est la vague impression d'avoir croisé un être irréel.

Un fantôme? Non. Plutôt un prince des glaces.


~

Personnalité


Ah. Le caractère de Len...? Question difficile.

Il y a la coquille de glace, ce que la plupart des gens voient et l'intérieur de l'iceberg, qui n'est peut-être pas si froid qu'il n'y paraît. Mais nous y viendrons plus tard, commençons par le commencement : les apparences. Premièrement, notre glaçon notoire ne parle pas beaucoup, vu son surnom, on s'en doutait un peu. En général, il se contente de dévisager la personne de ses yeux froids avec un petit air de : « Voyons, c'est évident ce que je veux. Êtes-vous crétin à ce point là pour ne pas comprendre une chose aussi simple ? ». Mais comme la plupart des gens ne possèdent pas assez d'intelligence pour comprendre ce qu'il veut, ça se termine souvent par : « Je te dévisage aussi longtemps que je le veux. De toute façon, c'est toi qui cédera en premier, tu verras. ». Ce qui finit par arriver, inévitablement, on baisse les yeux et on s'écarte, pour ne plus avoir à devoir soutenir ce regard glacial. On se sent un peu perdu aussi, car on a l'impression d'avoir eu comme une...absence à un moment de la conversation. On n'est plus très sûr du moment où ce jeune homme est arrivé devant nous. Comme s'il était apparu par magie. Ce n'est bien sûr pas le cas, même si à Malkins cela n'aurait pas été si étonnant.

En fait, vous avez fixé ses lèvres, attiré comme un papillon vers la flamme mais heureusement, Len qui à force s'est habitué à ce phénomène assez déplaisant, vous a réveillé, d'une manière plus ou moins douce suivant son humeur. Le charme s'est brisé, dilué dans l'air, mais d'une façon presque naturelle. Comme si vous vous étiez plongé dans une simple petite rêverie et que maintenant vous étiez de retour sur « Terre ». Le malaise qu'il crée chez la plupart de ses interlocuteurs ne semble pas le déranger, on dirait même qu'il l'apprécie. Il aime la solitude, oh oui. Rien de tel que d'être seul pour être heureux, c'est ce qu'il pense. Les gens, ça apporte que des ennuis. Et croyez moi, il en sait quelque chose. Si son interlocuteur ne s'écarte pas, il consent à parler, à utiliser sa voix rauque qui semble pouvoir se briser à la moindre fausse note. Il demande froidement, avec un ton cassant, ce qu'il veut et à moins qu'il ne puisse se débrouiller seul, ce qu'il préfère grandement, il attendra patiemment votre réponse. Il ne s'emporte pas le glaçon, il semble aussi froid que...enfin vous voyez. Son agacement se traduit par un pincement de lèvres, un petit froncement de sourcil, un ton encore plus désagréable et accessoirement, une panne de votre radiateur. Bref, on dirait qu'il ne peut jamais être colère, voir même ressentir de sentiments chaleureux. Mais c'est faux.

Suite à « l'accident » qui lui donna son don, pour contrôler ce dernier, il dû apprendre à se contrôler lui même. En effet, son pouvoir n'agit pas parce parce qu'il le veut. Mais à cause d'un sentiment. La haine, la colère, la peur, la gêne, même la joie, l'excitation... Autrement dit, s'il ne ressent ne serait-ce qu'autre chose que la froideur ou de la neutralité et que ses lèvres touchent quelque chose, son pouvoir agit. Au début, il était devenu froid pour contrôler ce pouvoir énervant. Mais par la suite il a fini par s'y habituer, devenant véritablement comme ça. Et même pire, appréciant des choses louches telle que la torture physique et mentale plus d'autres petits joyeusetés. Un vrai psychopathe. Ses « loisirs » l'amusent beaucoup et doivent lui servir d'ailleurs de défouloir. Car ce n'est pas drôle de ne rien pouvoir « embrasser » sans congélation immédiate et de devoir transformer son caractère comme ça. Au fond, sans ses activités morbides, il pèterait certainement un plomb. C'est donc presque un besoin vital, il faut qu'il ait sa dose de torture quotidienne, sinon rien ne va plus. Il ne pourra plus rester neutre et calme et alors son don n'en fera qu'à sa tête. Ce qui serait catastrophique et il doit à tout prix l'éviter. Hélas ces derniers temps, il lui est de plus en plus difficile de rester froid comme un glaçon et psychopathe à souhait. Un coup sur la tête accidentel lui a fait revenir quelques souvenirs d'avant son « accident ». Et ces derniers semblent pointer du doigt les idées saugrenues qu'il a parfois eues en voyant un objet pourtant banal. Banal ? Non, pas vraiment... « Mignon », c'était des objets mignons. Oui, aussi ridicule que cela puisse paraître : il semblerait que Len adore les choses mignonnes, détail qu'il s'était forcé à oublier.

Premièrement, ça colle pas du tout avec le reste – Je suis un psychopathe asocial, j'aime entendre le son de tes os craquer au petit matin ♥️ – et deuxièmement car il en a honte. En effet, il n'adore pas seulement les choses mignonnes. Il aime tout ce qu'une fille pourrait aimer en temps normal, peluches, cuisine, couture... Et il semblerait même que son cœur tente sournoisement de s'emballer à la moindre tentation mignonne, y compris s'il voit une personne « mignonne ». Pitié, pourvu qu'il n'est pas un cœur aussi amouraché que celui d'une adolescente en pleine crise d'hormones ! Pire, à force de devoir lutter contre ça, il devient affreusement maladroit, il a tendance à se cogner sur le premier poteau qui passe car il a vu un truc mignon en vitrine par exemple. Ou alors de rester planté comme un radis sur place pour résister à l'appel du « Oh il est trop chou cet ours en peluche ». Ça ne peut plus durer ! Pour sa santé mentale, sa propre sécurité et celle des autres, il faut absolument que Len trouve une solution. Un endroit où il puisse continuer à torturer juste assez pour être sain d'esprit et ne pas s'attirer d'ennuis tout en se défoulant tout de même...Mais avec une autorité qui l'empêcherait de divaguer. Et de préférence un lieu où on ne voit pas de choses mignonnes. Un truc mignon mais qui fait des choses horribles ne l'émoustille pas, ça lui donne juste envie de disséquer un peu. Le crime n'est pas mignon...

Oh. Le crime ! Mais bien sûr, le crime, la police...La voilà, la solution.



Dernière édition par Little Ice-cube le Dim 25 Oct - 18:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il était une fois, un petit glaçon... Il était une fois, un petit glaçon... EmptyJeu 22 Oct - 22:42

~

Récit


Il y avait des gens. Beaucoup trop de gens. Il y en avait partout. Bien trop à son goût.

Après tout, il n'était pas censé se trouver devant le QG des Traqueurs ? Que foutait une bande gamins ici ? Ils n'auraient pas pu aller jouer ailleurs non ? Le jeune homme grimaça et ses doigts se refermèrent sur le pauvre dossier du banc qui après tout ne lui avait rien fait. Pour un ermite tel que Len, retourner à la civilisation était difficile. Et ce mot n'était qu'un euphémisme. Il devait employer tout son self control pour...ne pas le perdre, justement. Bien qu'il ne semblait pas impératif d'être neutre en toutes circonstances étant donné que ses lèvres avaient besoin d'un contact avec sa cible pour la geler, personne ne se doutait à quel point un incident pouvait vite arriver. Lui non plus, au début, il n'y croyait pas. Mais les nombreuses expériences déplaisantes qui avaient jonché ses quelques siècles d'existences lui avait appris à parer à toute éventualité bisouyesque. De plus, il aimait être froid, être tel qu'il était aujourd'hui ne le dérangeait aucunement. Mais, soyons honnêtes, même le plus insensible des psychopathes peut lui aussi avoir sa petite crise de nerfs quotidienne. Le pipi du chien sur le tapis, la tasse de café renversée sur le costume à trente-milles yubas, perdre les clés de sa voiture, oublier de ranger le balai... Bien que Len n'ait ni chien, ni tapis, ni costume couteux, ni voiture, ni balai et ne boive que très rarement du café.

Pour la plupart des petits inconvénients que la vie plaçait sur votre chemin, il avait appris à faire face. Oh bien sûr, ça avait demandé un peu plus d'un siècle de pratique, mais il avait au final développé une très grande maîtrise de lui même. Et découvert le noble art de la torture aussi bien physique que mentale qu'il trouvait ma foi, très reposante pour l'esprit. C'était son déstressant à lui. Un loisir glauque pour la plupart des gens mais qui amusait grandement Len. Ils ne comprenaient rien au bonheur d'entendre des cris de douleurs sur fond de soleil couchant et d'admirer les tranchants des scalpels au petit matin. C'était d'une grande beauté, de l'art, et quelque chose de très zen. Magnifiquement décontractant en somme. A cette pensée rêveuse, le glaçon eut un sourire en coin, presque imperceptible. Oh, quelle joie ce serait de torturer, là tout de suite, de sortir son scalpel et de...

« - Dis, dis le monsieur qui est beau comme ma poupée, comment tu t'appelles ? Pépia soudainement une petite voix fluette, brisant aussi sèchement qu'une tapette s'abattant sur une mouche, son rêve. »

…ne surtout pas lacérer le visage de cette morveuse blonde à couettes pour lui avoir à moitié brisé les tympans avec sa voix de crécelle. Len inspira un grand coup et répondit très calmement :

« - Little Ice-cube...

- Li...licecu ?! °° »


Ne surtout pas sortir son scalpel. Ne pas s'énerver. Ne pas faire preuve de violence et torturer une innocente petite fille juste devant le QG de la police des contes. Inspirer, expirer, inspirer, expirer, puis répondre.

« - Non. Little Ice-cube, répéta très lentement et avec calme le jeune homme.

- Liticub ! S'exclama la gamine en tirant la langue, apparemment plongée dans une grande concentration.

- Li-ttle Iiii-ceee-Cuuu-beuuuuh, reprit encore une fois Len, patient et accentuant les syllabes.

- Liiiicee-cuubeuuuuh !

- Misère... »


Len plaqua sa main sur son front et poussa un soupir exaspéré.

« - Gruyère ?! Murmura la fille, les yeux ronds, en réaction au dernier mot de son interlocuteur avant de rajouter, d'une voix normale : Dis, tu me fais un bisou ? »

Ne surtout pas la trouver adorable. Comment ça, adorable ?! Oh non, voilà que ça recommençait. Il la trouvait mignonne maintenant. Et il avait envie de la serrer dans ses bras, de lui faire un bisou sur le front et de la câliner. Ce qui risquait de la transformer soit dit en passant en bloc de glace. Mais ce n'était pas ça qui l'affolait le plus – bien qu'il n'aime pas torturer des enfants, trop purs, les adultes c'était mieux, ou adolescents à la rigueur -, c'était le retour de ses maudites pensées stupides ! Bon sang, il n'était pas un être dégoulinant d'amour ou pire, une adolescente en pleine crise d'hormones ! Il devait faire quelque chose. Tout de suite. Enfin...Il coula un regard au groupe d'enfants et ferma les yeux. Dès que les mômes auraient dégagé de là et que la voie serait libre. La petite blonde voyant qu'on ne lui répondait pas, était d'ailleurs partie rejoindre ses congénères. Len observa l'immense bâtiment devant lui et lâcha un nouveau soupir. Il se cala un peu plus confortablement sur son banc de fortune et ferma les yeux. Sans s'en rendre compte, il plongea dans ses souvenirs, revivant le moment où tout avait commencé. Le moment qui l'avait conduit ici, devant le QG des traqueurs. Oh, certes, ça n'avait pas été une influence directe mais indirectement, cela l'avait mené jusqu'ici...

Il y avait de la neige, partout. Tout était blanc. Il faisait froid et le vent soufflait très fort.

Une petite silhouette crapahutait dans la neige, s'enfonçant dedans à chaque pas, luttant pour ne pas finir enterrer. Traverser un tel blizzard – chute de neige modérée – était une véritable épreuve pour un enfant si jeune. A vu de nez, il ne devait pas avoir plus de sept ans et sur son visage encore rond, se lisait une détermination sans faille. Il ne quittait pas des yeux son objectif, remontant toujours des trous dans lequel il tombait pour le voir. Un énorme bloc de glace. Un iceberg posé sur une mer blanche. Son trésor. C'était magnifique. Il voulait aller le voir. Il devait aller le voir. Ce moment datait de quelques minutes avant le fameux « accident ». C'était le premier souvenir conscient de Len. Il ne se souvenait de rien d'autre, comme s'il était né au milieu de cette étendue de blanc. Il ne savait pas comment ni pourquoi il était là, mais une chose était sûre : il devait rejoindre son trésor. Le toucher, ressentir sa froideur jusqu'au plus profond de lui et ainsi il se sentirait vivant, entier. Oui, le jeune Little Ice-cube était fasciné par le froid – et il l'est toujours. Il aurait été prêt à tout pour rejoindre son rêve. Après encore quelques longues minutes de lutte, il le rejoignit...Enfin. Un grand sourire illumina ses traits et il écarta les bras pour enlacer le gros glaçon, heureux comme jamais. Il ferma les yeux et puis... Black-out.

Le noir, le néant, le vide... Il ne se souvenait de rien jusqu'à son réveil dans un lit douillet mais couvert de blanc. Blanc comme la neige. Tout était blanc autour de lui, les murs, les sols, les meubles. Des visages étaient penchés vers lui, certains inquiets, d'autres avec l'ombre d'un sourire rassuré. Une dame qui sentait bon la pêche et qui avait de longs cheveux bruns bouclés lui expliqua d'une voix douce qu'ils l'avaient retrouvé dans la neige. A moitié déshabillé, le manteau grand ouvert, la chemise remontée, avec un peu de neige sur le ventre, transi de froid, inconscient même mais avec un étrange sourire aux lèvres. Un monsieur qui sentait très fort la menthe dit qu'il avait eu une hypothermie, et qu'il avait failli en mourir. La dame versa une larme et eut un sanglot étranglé, l'homme lui tapota gentiment l'épaule et elle se pelotonna contre lui. Len cligna des yeux, il ne comprenait pas. Qui étaient-donc ces gens ? Où était-il ? Et surtout...Qui était-il ?

Il passa plusieurs jours dans cet...hôpital, oui, il se souvenait du nom. Il le connaissait. D'ailleurs, il savait nommer presque tout ce qui se trouvait autour de lui. Mais impossible de savoir qui étaient les gens qui lui rendaient tout le temps visite. Ni de se souvenir du pourquoi du comment de tout ça, tout ce qu'il savait c'était qu'il avait atteint son trésor. Et que ce dernier l'avait mordu. Très fort. Il avait eu mal partout, il avait cru mourir et puis...il s'était senti bien, la douleur partait et il flottait. Oui, il flottait, léger, heureux, dans un grand vide blanc. Le sommeil était ensuite venu, doucement, caressant. Len avait fermé les paupières, apaisé. Et il s'était réveillé ici. Dans cet endroit inconnu, avec une lumière qui avait chassé son trésor. Il se sentait vide, mal. Il voulait partir. Mais son corps ne lui obéissait pas. Quand il avait voulu se lever, la première fois, ses jambes étaient tombées et il s'était retrouvé sur le carrelage. Ce carrelage blanc, si beau, la couleur de la neige...et froid, oh oui, si froid...le petit garçon avait fermé les yeux, au paradis. Hélas le cri d'une dame aux cheveux blancs et qui empestait le savon avait brisé sa quiétude. Ses doigts dont les bouts étaient recouvert d'orange - de vernis -, s'étaient refermés sur son bras, le tirant violemment dans les airs, voulant le forcer à se remettre debout. Len voulut lutter, pour retourner avec le froid, mais il ne réussit pas, trop faible. On le recoucha dans son lit, on lui donna un joli objet blanc – donc forcément gentil – mais qui le fit s'endormir.

Les jours passèrent et il ne put plus jamais entrer en contact avec le froid, toute ses tentatives étaient brisées par les adultes à l'odeur de savon. Alors il décida de ne plus bouger ; pensant que s'il le faisait, on finirait par le faire sortir. Sortir dehors, dans la neige. Et cela marcha, un beau jour la dame qui sentait la pêche vint le chercher avec un grand sourire. Elle parlait beaucoup. Trop, Len n'avait pas le temps de comprendre ce qu'elle lui disait mais il avait compris une chose : il partait de cet endroit maudit aux fausses allures de refuge. Le blanc n'était pas gentil ici, il n'était qu'une illusion. Il attirait, mais s'éloignait dès qu'on voulait l'attraper. L'enfant fut donc très heureux de partir d'ici. Mais sa déception fut grande une fois à l'extérieur, pas de neige. Du froid, mais pas de neige. Il voulut profiter de cette douce sensation de morsure qu'il sentait sur ses joues mais on le poussa dans une voiture noire. On mit le chauffage et il suffoqua à moitié. Mais les adultes n'y firent pas attention. Le véhicule démarra et s'éloigna rapidement dans la rue. Len rentrait chez lui...Enfin ça c'était ce que la dame disait. Les mois passèrent, lentement, très lentement, plus la température se réchauffait, plus l'enfant se sentait mal et perdu. Il demandait donc de l'affection. Il pensait sincèrement que ces gens ne mentaient pas, qu'ils étaient ses parents. Et que donc ils allaient chasser son mal être, qu'ils allaient tout arranger. Mais toujours aucun souvenir. Sept ans oubliés, à jamais.

Les adultes ne désespéraient pas. Le garçon s'en fichait, lui, tout ce qu'il voulait, c'était le Froid. Et le blanc. Et la neige, encore une fois. Il voulait revoir son Trésor. Juste une fois. L'évènement marquant de cette « nouvelle vie » se passa un mois plus tard, alors qu'il était dans les bras de son « papa ». Ses...parents, lui disaient qu'il devait être poli. C'est ce qu'il donc s'efforçait de faire, malgré son malaise. Il se pencha alors pour remercier d'un petit bisou sur la joue son papa pour lui avoir lu une histoire. Une très belle histoire d'ailleurs. Elle parlait de neige... Il était pour la première fois depuis son réveil, heureux. Enfin, presque. A peine ses lèvres posées sur la peau de son père, ce dernier se raidit. Inquiet, l'enfant le secoua un peu et se recula, les yeux écarquillés. L'homme se recouvrait peu à peu de glace, avec une lenteur et à la fois une rapidité monstrueuse. Len aurait dû être effrayé et hurler à l'aide mais il regarda ce spectacle morbide avec une fascination anormale. Que c'était beau ! A cette époque, il ne pensait bien sûr pas encore à la torture et tout ça mais le froid, c'était tout autre chose. Heureusement, sa mère finit par arriver, hurlant face à cet horrible spectacle, bousculant son « enfant » pour aider son mari. Le reste fut assez flou mais brusquement ses parents s'éloignèrent. Oh bien sûr, ils s'occupaient toujours de lui mais...moins. Et surtout plus aucun contact avec ses lèvres, jamais.


Len rouvrit les yeux et lâcha un long soupir. Il se passa la main dans les cheveux et se redressa. Bien de l'eau avait coulé sous les ponts depuis et les choses s'étaient tassées petit à petit. Mais il adorait toujours autant le froid. Et il avait bien sûr appris à maîtriser son don après de long efforts. Il sortit un élastique de sa poche et tendit qu'il s'escrimait à faire une queue de cheval à peu près correcte, il replongea dans ses pensées.

Ses souvenirs n'étaient jamais revenus. Et le jeune homme n'avait donc jamais pu s'attacher véritablement à ces deux personnes censées être ses parents. Ces gens avaient peur de lui, il ne comprit pas tout de suite mais les enfants ne sont pas idiots, ils sentent les choses. Un pouvoir n'était pas un fait extraordinaire à Malkins mais de se faire congeler à cause d'une simple pression des lèvres, rendait légèrement paranoïaque. Un incident pouvait si vite arriver...et la glace s'emparait trop rapidement de ses victimes. Ils ne voulaient prendre aucun risque, plus de câlin, ni de contact rapproché, rien. Ils n'arrivaient donc pas à se réjouir de ce don, bien au contraire. Le petit glaçon décida alors de quitter la maison, épuisé par tout ça, il avait à ce moment là une quinzaine d'années. Il le fit en cachette, sans un bruit, un soir. Il ne se retourna pas. Ce fut à cette époque qu'il commença un long entrainement – seul, bien évidement – pour éviter que son pouvoir ne dérape. Il y eut beaucoup de ratés. Et de congelés aussi. Car même s'il se déplaçait tout le temps dans Malkins, il finissait forcément par croiser des gens.

Ces derniers étant étrangement attirés par ses lèvres, la catastrophe arrivait inévitablement. Peu à peu, il comprit comment marchait son pouvoir, grâce à ses émotions. Il commença donc à se contrôler, parfois un peu violemment, pour rester neutre le plus possible. Il y arriva, lentement. Mais ce n'était pas encore parfait...il devait devenir encore plus froid, encore plus détaché. En voyageant seul, il finit bien sûr par se faire agresser. Il ne se laissa pas faire et cette bagarre lui apprit beaucoup de choses. Len ressentit un grand plaisir à voir son adversaire se faire couper par son propre couteau, qu'il avait réussi à attraper et avait lancé à l'aveuglette, pour se défendre. Coup de chance, le projectile avait touché sa cible. Enfin frôlé serait plus exact mais cela avait suffit à faire hurler le voyou comme un cochon. Mais ce dernier s'était ensuite jeté de toutes ses forces sur le jeune homme aux cheveux blancs qui n'étant pas très fort, se fit littéralement plaquer au sol. L'agresseur ricana, ravi de sa « victoire » et releva les yeux. Grosse erreur. Il venait de voir les lèvres de sa victime. Chose qu'il n'avait pas encore vu à cause de l'obscurité. Il fut fasciné, envouté. Et ne put résister à la proximité de ces tentatrices. Il se pencha et posa machinalement ses lèvres sur celles de l'adolescent.

Len grogna mais esquissa un sourire contre la bouche intruse. Il n'allait pas se débattre. Il allait se laisser faire. Juste quelques petits secondes, le temps que...Oui ! Le voyou venait de relever la tête et de se figer. Notre petit glaçon se tortilla pour s'extirper du corps de son adversaire qui ne bougeait plus et se releva. Essoufflé, car l'autre n'était pas vraiment un poids plume et qu'il avait fallu le pousser, il le regarda néanmoins avec un grand sourire se congeler lentement. Il n'avait eut que ce qu'il méritait. Mais...ce n'était pas assez. Len avait encore envie de jouer avec lui. De l'entendre crier, comme tout à l'heure.

Il devait crier. Crier aussi fort que lui avait eu peur...Souffrir autant que lui lorsque qu'il avait été torturé psychologiquement, quelques minutes plus tôt. En effet, son agresseur avait apparemment trouvé très drôle de lui donner « la chasse ». Tel le prédateur fondant sur sa proie, il avait pris tout son temps. Lui faisant miroiter le pire mais restant à distance, comme pour lui donner une chance de s'échapper. Être poursuivi par quelque chose dans le noir est particulièrement effrayant. Cela rappelle des peurs primaires, l'obscurité effraie en temps normal, il suffit d'un rien pour décupler cet effet morbide. Et il avait osé l'embrasser. Oh bien sûr ce n'était pas la première fois qu'une personne le faisait sans sa permission. Mais là...Associer à la traque et à la peur qu'il ressentait, il avait ressenti ça comme un viol. Un viol de son intimité, de ses limites, de son territoire. Il se sentait humilié. Les choses n'étaient pas faciles pour lui, contrôler ses émotions était difficile et fatiguant. Il était à bout mentalement et physiquement. Et là, c'en...c'en était trop. Il devait payer. Pas seulement pour maintenant, il devait payer pour sa perte de mémoire, la peur de ses parents, son isolement volontaire, sa souffrance...Tout. Ce que Len ne savait pas encore, c'était qu'il allait y prendre goût, terriblement goût. Pour le moment, il ne pensait qu'à sa vengeance immédiate. Il ramassa quelques branches puis se dirigea vers l'emplacement du gros glaçon.

Il fit ensuite un feu et attendit patiemment que l'homme décongèle. Il le réanima de son mieux, lui fit reprendre des forces et attrapa ensuite l'ex couteau du bandit. Il s'approcha alors avec un grand sourire du voyou encore trop faible pour bouger et fit glisser lentement la lame sur sa joue. Ce fut sa première nuit de torture. D'autres suivirent, beaucoup d'autres. Sa technique changea, se faisant plus raffinée, ne tuant sa victime que s'il en avait envie. Découvrant quelques propriétés fascinantes à la glace, expérimentant quelques autres petites choses. Mais son arme préférée restait le scalpel, de vraies petites merveilles. ♥️ C'était fin, précis, délicat et cela permettait de faire de véritables œuvres d'art. Grâce à la torture, il se « calma » progressivement et devint tel qu'il était désormais : froid et possédant une sacrée maîtrise de lui même.

La façon dont il avait gagné sa vie jusqu'à présent ? Roh voyons, vous ne devinez pas ? Ses petits talents pouvaient être très utiles auprès de certaines personnes. Len travaillait donc pour elles. Jusqu'au moment où la police semblait venir fouiner un peu trop près. Il congelait donc tout simplement ses employeurs. Et même si les Traqueurs ne trouvaient pas le « sous-fifre », de mettre la main sur les gros « poissons » leur suffisait. De plus, c'était un peu comme un cadeau de noël, de découvrir comme ça leurs cibles, sagement coincées dans un gros glaçon, comme si elles les attendaient. Il suffisait ensuite de les faire fondre et on pouvait les juger puis les envoyer en prison. Parfait donc. Même si un petit détail les chagrinait, la cible « initiale » censée les faire remonter jusqu'à ses employeurs – ce qui marchait à chaque fois en fait – n'était jamais avec ces derniers lors de leur arrestation. De plus, avec le temps, ses apparitions se firent beaucoup plus espacées. Len devenait tout simplement plus prudent. Ne torturant que quand c'était nécessaire, pour se calmer et empocher quelques Yubas en plus, de préférence.

Mais voilà, cette période « heureuse » devait bien se finir un jour ou l'autre. Et l'élément déclencheur s'était produit il y a seulement trois semaines. Un simple sceau, un ridicule sceau qu'on laissa tomber depuis une fenêtre. Manque de chance pour Len, ce dernier était distrait et se fit à moitié assommer par cet agresseur vicieux. Pour le coup, sa maîtrise assez correcte au combat – de rue – et sa précision avec ses scalpels, ne lui servit à rien. Il mit quelques minutes à se relever, sonné. Puis repartit comme si de rien était, ne remarquant aucun changement. Jusqu'à croiser une boutique de jouets magiques deux jours plus tard. Il ne put détacher son regard d'un ourson en peluche qui était particulièrement...mignon. A partir de là, les galères et idées saugrenues s'étaient enchainées. Jusqu'à ce qu'il craque et décide de venir ici. Il ne changerait pas sa nature de psychopathe froid mais devait absolument se faire encadrer par des personnes non...mignonnes. Et des choses pas adorables du tout. Quoi de mieux que les traqueurs et leurs cibles hein ? Réflexion tordue et illogique ? Certainement. Mais pas pour lui.


Len se leva, faillit se recevoir son élastique dans le visage et décida d'abandonner l'idée de se coiffer un peu. Il rangea feu l'élastique dans sa poche arrière de jean et s'étira félinement. Il craqua une ou deux fois son cou et reporta son attention sur le bâtiment qui se tenait devant lui. La voie était dégagée, c'était le moment ou jamais. Sans se presser, il se mit en route, traversant lentement l'espace le séparant du QG. Il allait tenter de faire un travail sain et...honnête. Bon dieu ! Son idée craignait à mort, pour emprunter une expression de « djeunz ». Mais il était trop tard pour reculer. Il devait le faire, pour lui. Et pour la sécurité de beaucoup de gens.

Il ne restait plus qu'à espérer que sa subite générosité n'allait pas lui retomber dessus.



Dernière édition par Len Freezincold le Mer 28 Oct - 16:16, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Il était une fois, un petit glaçon... Il était une fois, un petit glaçon... EmptyJeu 22 Oct - 22:42

~

Il était une fois, un petit glaçon... Sea_salt_ice_cream_by_xxxsofoulaxxxHors Rp'


Premières impressions concernant le forum : Premièrement : Han, ça brilleuuuuuh ! *Yeux de psychopathe.* Ça flash mais c'est beauuuuuuu. Deuxièmement, oh mon dieu j'adore le contexte ! Il est trop fun. Je suis fan. Troisièmement, roh les gens ils sont trop doués, wahouuuuuuh. *Impressioner.*

Éventuelles idées pour l'améliorer : Non, je ne vois pas, désolé. Ça viendra peut-être avec le temps...

Comment nous avez-vous découverts : Heu. Oula. Ça date un peu. Sur un top-site je crois.

Je vous surveille depuis un moment car j'adore le forum, je passais lire un peu du contexte, quelques RP's et autres. Mais sans jamais oser m'inscrire. De une car je me sentais pas à la hauteur et de deux car j'avais pas de bonnes idées de personnages. Bien sûr si je suis ici c'est que j'ai fini par craquer hein... Et j'espère que mon (futur) traqueur un peu space ne posera pas de problèmes – et le spoiler en bas du métier non plus -, et que le fait qu'il soit un peu amnésique aussi...en fait il récupère ses souvenirs, comme le laisse penser le mentale et l'histoire. Enfin souvenirs, c'est un bien grand mots hein mais des bribes, des impressions, des goûts. Mais j'ai prévu que – lentement, bien sûr – il retrouve de plus en plus ses souvenirs au cours du RP, je trouvais ça intéressant à jouer...

Pour ça que j'ai pas parler de son passé dans l'histoire. Heu et donc où j'en étais, mes excuses je pollue un peu la question là mais fallait bien que je justifie quelque part. Ah oui, j'espère que son don est conforme aussi...( Oui, je suis une grande stressée mais bon que voulez vous, je déteste écorcher les contextes ou autres è.é ). Ah et dernière chose – oui je me tais après – j'espère – encore – que le nom de famille dérangera pas. J'ai vu « truc loufoque » et étant nul avec les noms en général et surtout anglais, j'ai mis ça en « français ». Bref, je vous n'aimeuh et j'espère que mon perso posera pas de problèmes. ♥️

( Et je tiens à dire que ma santé mentale va très bien huhu. )

Depuis combien de temps faites-vous du Rp' : Depuis fin février si je me trompe pas. Mais j'ai fais une pause de 2/3 mois et reprit en août. Bref suis assez jeune en la matière je crois. °°

Évaluation de votre activité sur le forum : Heuuu....Étant une divine fougère qui adore végéter devant son PC, je dirais 9/10, car même une plante divine peut avoir quelques parasites humains pour l'embêter de temps en temps.

Code : [Validé par Roastie]! Les fougères domineront le monde ! Et les poulets vaincront ! Comment ça, fallait en donner qu'un ? Mais...mais...il manque totalement d'élégance voyons ! Pas comme le noble pouple des neiges. Ou les poussins. Ou les fougères. Ou le nutella...hum.
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MessageSujet: Re: Il était une fois, un petit glaçon... Il était une fois, un petit glaçon... EmptySam 24 Oct - 19:09

Hellow !

Alors, j'aime beaucoup ta fiche, le personnage est très sympathique :p Je voudrais juste préciser que tous les êtres de Malkins possèdent un don dès la naissance ; par conséquence, si l'accident lui a ôté la mémoire et donné un nouveau don, il faut quand même qu'il en ait eu un à la naissance - que ce nouveau don aura, donc, effacé^^ Inutile de préciser lequel (avoir des lèvres superbes ? \o/), mais je voulais juste que tu le sache pour quand tu nous révèlera ton sinistre passé :p

Pour la première scène de torture de Len, ce qui me gène est qu'on ne sent pas trop l'évolution qui le mène à se tourner soudain vers la torture. Mets peut-être l'emphase sur la peur de Len au moment de l'agression - et le sentiment de vengeance, d'adrénaline qui l'a poussé à chercher vengeance, pour ensuite vouloir faire vraiment payer celui-ci.

Sinon, pour ton nom, je peux si tu veux te l'angliciser pour aller avec le thème du forum :p Frigincold, Freezincold, Friginfreezing... @__@ Enfin, comme tu préfère^^ Mais c'est vrai que des consonances anglaises nous iraient mieux ^__~
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MessageSujet: Re: Il était une fois, un petit glaçon... Il était une fois, un petit glaçon... EmptyDim 25 Oct - 11:30

Bonjouuur.

Alors tout d'abord, merci pour le compliment. Ça fait très plaisir. ♥️

Pour le don, j'avais pas capté, houu, mon cerveau est lent parfois. Mais j'ai compris maintenant, c'est enregistrer.
Et pour la scène de torture, oui je suis d'accord avec toi. Même si sans la remarque je l'aurais pas vu, maintenant que tu le dis, suis totalement du même avis.
J'ai donc corriger ce passage, ou plutôt rajouter un paragraphe - que j'ai mis en gras pour que tu le repère facilement -, en espérant que cela convienne...

Et pour le nom ce serait avec plaisir ! Étant une grosse nulle en anglais, j'accepte ton offre avec joie. Merci d'aider l'horreur que je suis in english... Et oui, pour l'harmonie du forum, ce sera mieux. ♥️
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MessageSujet: Re: Il était une fois, un petit glaçon... Il était une fois, un petit glaçon... EmptyDim 25 Oct - 17:08

OK, ça me va :p Donc, pour le nom, l'une des propositions que je t'ai faites te conviennent-elles ou préfères-tu autre chose ?
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MessageSujet: Re: Il était une fois, un petit glaçon... Il était une fois, un petit glaçon... EmptyDim 25 Oct - 18:41

Merci de ton aide.
J'ai choisis le deuxième et j'ai donc éditer en conséquence.
Encore merci. ♥️

( Désolé de pas avoir réagit plus tôt, je suis un peu zombie aujourd'hui ... ).
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MessageSujet: Re: Il était une fois, un petit glaçon... Il était une fois, un petit glaçon... EmptyDim 25 Oct - 19:01

No problem^^ Validé ! Fais juste un peu attention aux verbes terminés par "er" ou "é", tu confonds un peu les deux parfois ^__~
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