Nom: Farleigh
Prénom: Sham
Surnom(s): Mad Hatter – Le Chapelier Toqué
Âge: 25 ans
Date de naissance: 25 mai

Emploi: Tenancier du Salon de Thé de Wonderland, associé à Snow White.
Ville natale: Wonderland
Orientation sexuelle: {Théinophile ?} Inconnue. S’intéresserait-il à tous ?
Don surnaturel: Transformation de la matière par le toucher. Ou plus simplement, comment transformer des réverbères en goûter ! Notre chapelier n’a jamais vraiment essayer autre chose. Car après tout, avec quelques tasses et un peu de confiture, peut-il seulement être plus heureux ? Toujours est-il que, plus l’objet final est imposant, plus dure est la transformation. Plus longue et fatigante aussi. Alors réjouissons-nous mes amis, et contentons nous de thé !

« Pourquoi un corbeau ressemble à un bureau ? »

Vous imaginez facilement mon étonnement lorsque Monsieur Farleigh m’a accueillit avec cette devinette. Moi, je voulais simplement en savoir un peu plus sur ce personnage déconcertant qu’était celui que l’on nommait Mad Hatter, ou le Chapelier Toqué. Je l’avais déjà aperçut, à de nombreuses reprises, se promenant dans Wonderland. Il m’avait tout de suite intrigué. Quel personnage étonnant et énigmatique ! Mais pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, il accepta de se livrer à moi, parfaite inconnue qui m’était présentée à lui comme une femme désireuse de le connaître.

La première chose qui me frappa, ce fut son élégance et ses manières distinguées. Lui qui, aux premiers abords paraissait si étrange, si loufoque, fut d’une courtoisie presque extrême. J’avais l’impression qu’il me considérait comme une princesse, ou quelque chose dans le genre. Je n’en revenais pas. Mais pourtant, il reprit rapidement une attitude qui lui correspondait beaucoup plus. J’avais compris qu’il ne faisait jamais dans la demi-mesure. Avec lui c’était soit tout noir, soit tout blanc. Il pouvait se montrer exceptionnellement maniéré. Très jovial – je crois que je n’avais jamais vu quelqu’un d’aussi gai ! – ou au contraire très renfermé, bien que cet aspect là de lui soit totalement inconnu – je pensais qu’il était incapable de ressentir le moindre sentiment négatif. C’était là, un des traits de caractère premiers du jeune homme. Peut-être ce qui lui ressemblait le plus, ce qui le définissait le mieux. Ceci, plus tant d’autres choses …

Il me paraissait vraiment ailleurs. Comme dans un autre monde. Le sien était étrange. Festif et déjanté. Totalement à son image. Excentrique et lunatique, il me surprit plus d’une fois à changer soudainement de sujet de conversation – que se soit vers quelque chose de plus sérieux ou, au contraire, de plein plus léger – mais aussi d’humeur. Bien que souvent jovial, il lui arrivait, par moment, de froncer les sourcils, retrouver son sourire pour l’échanger quelques minutes ensuite, par une mince renfrognée, et ainsi de suite. Il était étonnant de voir comme il pouvait changer d’attitude. Une chose était sûre, c’était un homme très stupéfiant ! Je pensais même que, bien que le connaissait depuis toujours, il pouvait encore surprendre à n’importe quel moment, par une phrase anodine ou un comportement abasourdissant. La preuve en fut lorsqu’il se leva pour m’apporter une tasse de thé. Car, lorsqu’il s’aperçut que je l’observais furtivement, il ne trouva rien de mieux que me lancer un clin d’œil appuyé et un sourire charmeur. Suivit d’un grand éclat de rire, tandis que je rougissais. Je fus frappée par cette hilarité qui le prit ! Jamais je n’avais pu voir et entendre un si grand fou rire. Il se pliait en deux, tant il s’esclaffait ! Toute la magie du personnage aurait pu disparaître devant cette scène, devant cet homme tordu de rire, si banal, mais presque effrayant à la fois. Et pourtant, il n’en fut rien. Bien qu’ayant l’air fou, il n’en perdait pas son aura de mystère. Ce rire était comme sa marque de fabrique. Existait-il un comportement plus intrigant ?

Chose d’autant plus extravagante chez lui, je fus atterrée lorsque je le vis manger. Il nous avait apporté du thé ainsi que des petits gâteaux. Une fois qu’il eut finit de boire, il se mit à tartiner de confiture sa tasse et, tout en continuant de discuter avec moi le plus simplement du monde, il la croqua ! Et tout ceci avec la plus grande désinvolture ! Je n’en revenais pas ! Comment faisait-il pour manger ainsi de la porcelaine ? Il devait avoir une dentition en béton armé !! Et évidemment, voyant mon air ahuri et mes yeux aussi ronds que des soucoupes, il ne put refréner un nouveau fou rire. Bien que toujours choquée – mais comment faisait-il ?! – nous revînmes à un sujet plus sérieux. Plus précisément celui de son grand-père. Je pus facilement deviner, derrière ses airs de rébellions contre toute forme d’autorité, qu’il était encore terrorisé par ce vieux bonhomme grincheux. C’était d’ailleurs suite à une éducation stricte et rigide qu’il avait développé cette désobéissance aux ordres. Je me demandais même si cette véritable passion pour le thé ne venait pas de là. Car, après tout, Monsieur Lunatus Farleigh n’était rien moins que le commandant en chef des Unités d'Interventions Féérique. Une obsession aussi futile, quoi de mieux pour le faire enrager ?

« Avez-vous déjà goûté de la porcelaine de Chine ? C’est un véritable régal ! »

Le mystère de Mad Hatter était loin d’être résolu …

Pendant que nous parlions et que je le découvrais petit à petit, je ne pus m’empêcher de l’observer. Si Sham était un véritable phénomène ce n’était pas seulement de par son comportement, mais aussi de par son allure ! En le voyant, on ne pouvait que penser qu’un tel énergumène était spécial, particulier. Son physique était réellement très évocateur de sa personnalité. Il aurait pu se promener en agitant un panneau où il inscrirait qu’il était bizarre, cela aurait certainement donné le même effet.

La première chose sur laquelle je m’attardai, fut son regard. Des yeux plutôt grands et en amandes, rehaussés de sourcils sombres, qui ne faisaient qu’accentuer les expressions que prenaient son visage, le rendant plus expressif encore. Ses prunelles étaient d’un bleu pastel délicat. Une couleur pâle et douce. Mais pourtant, elles étaient éclairées d’un éclat singulier. Des iris vifs, remplis de joie de vivre et de malice. On pouvait y lire toute son ingéniosité, toute son espièglerie. Si l’on devait dire que le regard d’un Homme reflétait son âme, Mad Hatter en serait l’incarnation vivante ! Je n’avais jamais vu quelqu’un dévoiler ses sentiments, ses émotions, ses ressentis, avec une aisance telle qu’on aurait dit que c’était d’une simplicité enfantine. Je ne pouvais pas douter qu’il était d’une grande éloquence, de ceux qui savent parler aux gens, leur faire croire presque tout et n’importe quoi en un seul regard.

Puis, tandis que nous discutions, je quittais son visage triangulaire pour observer sa chevelure. Quelque peu masquée par un chapeau – il méritait bien son surnom, avec son fier haut-de-forme sur la tête ! – elle semblait être d’un violet presque rose. Une sorte de magenta. Une couleur aussi vive que les étincelles qui brûlaient dans ses douces prunelles d’azur. Mi-longs, ses cheveux coiffés en bataille – on avait presque l’impression qu’ils n’étaient pas coiffés du tout ! – encadraient l’ovale de son visage. Les mèches déstructurées contrastaient avec les courbes délicates et fines de son visage. Par moments, quelques cheveux, aussi rebelles que lui, venaient se poser devant ses yeux. Sham ne semblait pas décidé à avoir abandonné la lutte contre elle, et il les repoussait, tantôt d’un bref coup de tête – manquant à chaque fois de faire tomber son chapeau – tantôt d’un rapide coup de main. Avec les cheveux d’une telle couleur, les yeux habités de tels éclats, il ne faisait aucun doute que son extravagance pourrait s’arrêter aussi vite.

Car, son excentricité ne pouvait que transparaître également dans sa manière de se vêtir. Là où d’autres s’habillaient simplement, il revêtait élégamment costume en queue de pie, chemise en soie fine ornée de dentelle et haut-de-forme distingué. Mais pourtant, malgré son allure raffinée, il y avait des détails qui ne pouvaient démentir sa véritable nature saugrenue. Il n’y avait qu’à voir l’étiquette sur son chapeau, indiquant son prix, ou encore ses gants, ne cachant que le dos de sa main, comme ceux des sans-le-sou. Sans oublier son absence de chaussure ! Avez-vous déjà vu un gentleman oublier de telles particularités ? Malgré tout, dans son comportement, comme dans son apparence, il avait tout d’un homme distingué, même sans gants dignes de ce nom, même sans chaussures élégantes, même avec cette étiquette qui ornait son haut-de-forme d’une manière si singulière. Comme si, quoiqu’il fasse, il resterait un véritable gentleman. Malgré ses excentricités, il restait simplement lui-même, et l’on ne pouvait qu’aimer son allure impeccable.

Et bien évidemment, à force de paroles, le sujet se porta sur l’histoire de Sham. Après tout, comment pouvais-je espérer réellement le connaître, si j’ignorais tout de ce qui avait fait de lui ce qu’il était devenu ? Il me confia tout, avec plus ou moins de subtilités.

Il n’avait jamais connu ses parents. En réalité, m’apprit-il, ils sont morts dans un stupide accident. Notre Mad Hatter devait avoir un an, tout juste, lorsque s’est arrivé, le plus bêtement du monde. Avez-vous déjà vu un réverbère asséner un coup mortel sur deux petites têtes, promenant leur rejeton ? Il parait même qu’on eu jamais vu d’accident plus comique : le poteau s’était défait – personne n’en a jamais trouvé la cause – et était tombé sur les deux têtes, manquant de rebondir, avant de s’effondrer sur le sol. Une simple ecchymose sur le sommet de leur crâne, juste une légère cicatrice, à peine quelques gouttes de sang et ils tombèrent raides morts. Après ce tragique accident, le petit garçon, n’ayant nuls oncles ou marraines pour s’occuper de lui, fut confié à ses grands-parents, Monsieur et Madame Farleigh.

Les premières années de sa vie furent relativement tranquilles. Bien que son grand-père, Lunatus, Commandant des Unités d'Interventions Féériques, voulut lui donner une éducation stricte, sa grand-mère, Dilys, le protégea toujours, le chouchoutant sans cesse, acceptant là où son mari refusait, donnant là où son mari reprenait. La vieille femme était généreuse et pleine de bonté. Aussi gâta-t-elle son petit fils plus que de raison, s’attirant les grognements du vieux croûton aigri, ses regards les plus noirs et ses colères les plus violentes. Malheureusement, ce bonheur fut de courte durée, car le cœur de la gentille Dilys faiblissait de jour en jour. Elle quitta le monde de sa plus belle mort. Un soir, elle embrassa bien fort Sham, comme elle le faisait toujours, lui glissant discrètement un bonbon sous l’oreiller. Elle écouta les grommèlements de son mari, qui ne cessait de la réprimander pour se montrer si laxiste avec le petit garçon. Et puis elle ferma les yeux, pour ne plus jamais se réveiller.

Lunatus devint plus amer que jamais, après la mort de sa femme qu’il aimait, bien qu’il ne l’eut jamais réellement montrer au grand jour. Ses décisions quant à l’instruction du jeune Sham furent sans appel. Dureté, âpreté, disputes à répétition, grommèlements incessant, son grand-père fut rigide, peut-être plus qu’il n’aurait pu l’être avec de nouvelles recrues dans la Police des Contes. Celui qui deviendrait Mad Hatter n’était même plus éduqué, il était dressé. Et de manière sans-appel. Pourtant, jamais il ne se laissa faire. Il se rebella sans cesse, faisant tout pour énerver d’avantage le seul parent qu’il lui restait. Il n’y avait rien à faire, Sham désobéissait au moindre des ordres, ne respectait pas les « couvre-feux » accordés, et cherchait tous les moyens possibles et imaginables pour faire enrager encore plus son grand-père. Sa passion pour le thé apparut à ses 7 ans, et ce fut un prétexte idéal pour tenter de pousser à bout son « vieux croûton » comme il appelait Lunatus.

Rapidement, le jeune Chapelier Toqué fit la rencontre d’une petite fille très singulière. Elle s’appelait Snow White. Teint blanc comme la neige, cheveux plus noir que l’ébène, lèvres aussi rouges que le sang. Un véritable petit amour … qui s’avéra en fait être une véritable diablesse ! Sa meilleure amie le martyrisait presque, lui faisait ingurgiter en secret d’étranges mixtures, qu’elle avait composé à l’aide de livres de magie. Ils entretenaient une relation vraiment étrange. Quelque chose comme « je t’aime moi non plus », sans sentiments amoureux évidemment – du moins dans le cas de Sham, qui devait certainement être similaire à celui de la jeune fille. Pourtant, avec les années, ils finirent par s’apprécier. Le jeune garçon ne pouvait d’ailleurs plus réprimer ses fous rires, lorsqu’il la voyait se comporter comme une vraie petite princesse, adorable, douce et aimante, en société. Lui seul connaissait sa véritable nature, et il trouvait cela tellement irrésistible lorsqu’elle se mettait à sourire, faussement bienveillante et qu’elle parlait de sa voix la plus chaude et la plus délicate.

Les années passèrent, Sham grandit, mais ne mûrit que peu, à en voir son comportement tout aussi insolent envers son vieux croûton de grand-père et toute autre forme d’autorité. A de nombreuses fois, le Commandant des Traqueurs le menaça de le déshériter, s’il continuait ses idioties. Le fit-il seulement ? Le Chapelier Toqué – on l’appelait ainsi désormais, depuis que ses excès de rires étaient devenus légendaire, et sa passion pour le thé, aussi obsessionnelle que connue de tous – n’aurait pu le dire, car ce n’était pas de telles menaces qui allaient l’empêcher de vivre sa vie mais, surtout, de continuer à faire enrager le vieil homme. Et, pour parachever le tout, à l’aide de sa meilleure amie, il ouvrit un salon de thé à Wonderland. Les débuts furent relativement difficiles et, plus d’une fois, Lunatus lui fit remarquer amèrement que, s’il s’était enrôlé chez les Traqueurs comme il lui avait maintes fois répété, il n’aurait jamais connu de tels problèmes. Pourtant, les affaires finirent par marcher et le salon de thé, par devenir populaire.

« Et ainsi, se termine l’histoire du Chapelier Toqué … pour le moment. Ne manquerait plus qu’à rajouter ‘et il fut heureux jusqu’à la fin de ses jours’. Ce serait merveilleux n’est-ce pas ? »

Et il m’accorda un chaleureux sourire. Ainsi, m’étais-je introduis dans son univers. J’en savais peut-être plus que quiconque sur lui. Et, malgré tout cela, il n’en restait pas moins mystérieux. Je pensais qu’il n’y avait rien à faire, que c’était le personnage qui voulait cela. Sham serait et resterait toujours aussi … indiscernable.

Premières impressions concernant le forum: Wahou ! owo Super design et super contexte ! Nyaaaah Mad Hatter ! Je veux, je veux, je veux !
Éventuelles idées pour l'améliorer: Hm ... Rien de particulier selon moi, pour le moment.
Comment nous avez-vous découverts: Partenariat avec FP
Depuis combien de temps faites-vous du Rp': Plus de 3 ans déjà.
Évaluation de votre activité sur le forum: Pour les vacances, plutôt active, arriver la rentrée, risque de grosse baisse de régime avec l'entrée à la Fac !
Code: Validé par Wawa <3

Pour information, si cela peu t'aider, la description de Snow White a été ajoutée aux Personnages Prédéfinis. Bonne continuation !

Merci beaucoup !

} Petit message pour signaler que j'ai terminé.

*O* Validé avec plaisir !! Tu peux dés à présent créer ton Notebook.

Amuse toi bien ! 8D