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Aela Pendragon ~ Triste Pantomime d'une nuit sans lune. [délais d'un mois accordé par Charmy à compter du 24 juin]

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MessageSujet: Aela Pendragon ~ Triste Pantomime d'une nuit sans lune. [délais d'un mois accordé par Charmy à compter du 24 juin] Aela Pendragon ~ Triste Pantomime d'une nuit sans lune. [délais d'un mois accordé par Charmy à compter du 24 juin] EmptyJeu 17 Juin - 23:33

    dossier #001254, Capitaine Aela Mélisande Pendragon


    Nom: Pendragon
    Prénom: Aela Mélisande.
    Surnom: Capitaine, le Dragon, le Mime.
    Âge: Si son corps fait une quinzaine d'années, son esprit et son visage montre la maturité d'un immortel.
    Date de naissance: 25 Janvier, le jour le plus froid de l'année...
    Grade: Capitaine dans le Service des Cas Dangereux et Désespérément Désespérants.
    Ville natale: Le Néant, ou Sa pensée, ou même le Wonderland. Mais tout ne se regroupe t'il pas parfaitement ?
    Orientation sexuelle: Hétérosexuelle "par défaut". Personne, même pas elle, ne s'est jamais vraiment posée la question.
    Don surnaturel: J'entre dans les rêves des gens. Je ne peux rien y faire : juste observer ce qui s'y passe. La personne que j''espionne" par ce biais n'est pas au courant, sauf si elle est au fait des choses de son subconscient, ce qui est assez rare il faut le dire. Pour l'utiliser, il faut que je dorme bien sûr, ainsi que la personne visée. Il faut aussi que je connaisse son visage et son nom.
    Cette particularité fait de moi l'équivalent d'un profiler : par l'intermédiaire d'un rêve, je peux déterminer la personnalité, l'histoire et même les projets de ma cible. Cependant, cela peut être assez aléatoire : je dois décoder les rêves, le subconscient aimant à revêtir des allusions biscornues par montrer des choses simples.

    Il y a Folie-Bien et Folie-Mal,
    Ils ont pris le Mal, ils ont pris le Bien,
    Moi j'ai pris la Folie.

    Physiologie ;
    Citation :
    Taille; 1 mètre 65.
    Masse; 55 Kg.
    Couleur de cheveux; blancs.
    Couleurs d'yeux; noirs.
    Couleur de peau; blanche.
    Type Caucasien.
    Pas de correction visuelle.
    Signe distinctif; souvent comparée à une photographie en noir et blanc.

    20 Décembre 2005, Malkins, lieu-dit "Les Trolls"

    A 22 h 30 précise, heure de Greenwich, mon supérieur le capitaine Aela Mélisande Pendragon et moi-même, Mélina Yokai, nous trouvions devant la maison du suspect pour procéder à l'appréhension du suspect. Le soir étant tombé, je ne voyais ni n'entendait le capitaine. J'avais mon arme de service à la main, prête à m'en servir, le suspect étant une homme d'une extrême violence, bien que sans magie offensive.
    Soudain les lumières s'allumèrent brutalement, me surprenant. Cependant le cri qui m'échappa fut étouffé grâce à mon Capitaine qui avait surgi derrière moi, me plaquant sa main sur la bouche, afin d'éviter de perdre l'effet de surprise. Son geste n'eut pas été de trop, et je fus bien contente de sa prévenance.
    Nous restâmes devant la porte pendant trois quart d'heure. Plusieurs fois j'esquissais des mouvements pour avancer et faire irruption dans la demeure du bandit, mais je m'abstins, le Capitaine me faisant nettement signe de ne pas bouger et d'attendre ses ordres.
    Les lumières s'éteignirent. La personne vivant dans cette maison avait fini par aller se coucher, je suppose. Usant d'un passe-partout, nous entrâmes. Les lieux étaient dans un état effroyable de saleté et de crasse. Le propriétaire avait visiblement des choses plus importantes en tête, son arrestation par les forces de l'ordre je suppose.
    Je dois maintenant vous le préciser. Je suis une nouvelle recrue et ceci est ma première mission sur le terrain. Je suis extrêmement excitée, j'ai même un peu peur -le suspect est un véritable monstre-, mais même si mon Capitaine n'a pas l'air des plus sociable, je sais qu'elle a des états de services excellents et qu'avec elle je ne crains rien.
    Quelle étrange personne en parlant de cela. Même en faisant abstraction de son caractère, son physique reste détonnant, ou alors fade. Je n'arrive pas vraiment à me faire à cette surprenante apparence de vieille photographie noir & blanc. Il est vrai que le fait qu'elle soit sempiternellement vêtue de noir et de blanc n'aide pas beaucoup. Je comprend tout à fait pourquoi on la surnomme "Le Mime", dans le service. Comme en plus, elle n'est pas très expressive ni très bavarde...
    Son visage est tellement statique ! C'en est presque effrayant. Presque. Mais cette femme-là ne dégage pas de la dureté, ou de la froideur. Plutôt un sentiment de tristesse, d'indifférence, de mélancolie. Comme un clown triste. C'est une jolie comparaison mais ça exprime bien l'expression de son visage. C'est dû à ses petites lèvres fines toujours serrées, qu'elle n'entrouvre que pour dire des choses nécessaires et importantes et aussi, je pense, au fait que son visage ne rougit, ne verdit jamais. Son corps est exclusivement blanc et noir, dans toutes les circonstances.
    Mais déjà nous repartons. Nous traversons la pièce rapidement, silencieusement, pour nous retrouver devant une porte de bois visiblement solide et surtout fermée. Re passe-partout. Il nous fallait impérativement être discrète, c'est pourquoi j'avais été choisie -les fées sont légères et rapides- malgré mon inexpérience, le suspect étant un être puissant mais court sur pattes et dotée d'une très bonne ouïe. La porte s'ouvrit sans bruit. Nous entrâmes dans la pièce, le bureau pour être exacte. Cette fois-ci, la pièce était absolument impeccable. Pas difficile de comprendre que l'homme y attachait une importance toute particulière. Les murs étaient lambrissés de tek et recouvert d'étagères lourdement chargées de livres, vieux et ou jeunes. Un bibliophile, c'était bien ma veine. Moi qui détestait lire !
    Le Mime s'approcha du superbe bureau qui trainait au milieu de la pièce, sur laquelle trainait un vieux cahier, ouvert en grand, nous offrant de bon coeur des vers que même moi, du haut de mon inculture, n'eut aucun mal à définir comme vers de carnaval.
    Souvenir Brisé d'une Journée sans Lune,
    Pantin sans Vie et sans But
    Résidus triste d'un passé résolu
    Cherche le Bien, oublie le Mal
    Imprègne son âme de Folie.
    Si on pouvait appeler ça des vers. Mais étrangement je vis mon Capitaine devenir plus pâle encore que d'ordinaire.
    "Alors c'était vrai..."
    Sa petite voix, lente et douce, qui se frayait difficilement un chemin à travers ses lèvres si serrées, résonna bien nettement à mes oreilles, comme un bruit de clochettes.
    "Quoi donc Capitaine ?"
    "Disons que... cet homme aurait une capacité semblable à la mienne, mais qui se présenterait sous une autre forme : la poésie."
    Un silence. Une réflexion.
    "Quoi que poésie est un bien grand mot."
    Déterminer la personnalité d'une personne en fonction de ses rêves. J'avais déjà entendu parler de cette capacité auparavant. Cela voudrait dire que cette homme pouvait déterminer nos réactions et nos décisions avant l'heure, s'il avait un minimum d'expérience. Cela signifiait que...
    "Capitaine, c'est vous qu'il a cherché à déterminer, n'est ce pas ? C'est étonnant. On m'avait dit qu'il était très bon et que ses descriptions étaient très claires, pourtant ces vers à votre sujet n'ont aucun sens, se pourraient-ils que nous ayons été trompé ?"
    "Ne dites pas de sottises, murmura-t'elle au bout de quelques instants. Si ces vers n'ont aucun sens, c'est parce que je n'en ai aucun."
    Je ne fus pas vraiment étonnée. Le Mime était connue pour ses phrases parfois sans queue ni tête, ses divagations qui avaient toujours une part de vérité. Ici bas, dans notre monde, nous sommes Fous. Tous. Sans exception. Comment se manifeste cette folie chez mon Capitaine ? Je ne sais pas trop. Avec ses phrases un peu étranges. Sa façon d'entrebailler les portes que de quelques centimètres, pour s'y faufiler. Ses terribles yeux noirs, qui savent tout de vous. Ce visage involontairement inexpressif, parce qu'elle sait rire, pleurer, haïr, aimer, notre Capitaine. Ce zigzag qu'est notre Vie qu'elle suit en marchant droit.
    Vraiment, quelle étrange personne. Je pense que je l'aime bien.
    Le Capitaine sortit son petit carnet de son habituel pantalon noir à pinces et inscrivit les vers. Oui, elle se balade toujours avec ce carnet. Non, j'ignore ce qu'il y écrit au juste. Oui, elle écrit souvent dedans. Très souvent même.
    Elle rangea son petit carnet et continua à explorer la pièce. Elle était vraiment grande, peu lumineuse et pleine de recoins. Je la suivit et promenait le faisceau de ma lampe de poche sur les lambris du mur quand soudain je la lâchais, victime une fois encore de la peur. La lampe métallique fit un fracas d'enfer sur parquet craquant de la vieille maison, brisant le lourd silence.
    J'avais devant moi un être étrange, comme craquelé de plusieurs fissures, comme si le vernis avait sauté et que le temps avait repris son travail de sape avec joie et délice. Une poupée aux yeux immenses et noirs qui lui dévoraient le visage, encadré par une masse de cheveux lisses aussi blancs que sa peau de porcelaine. Si le visage était épargné par les craquelures, son corps était divisé, multiplié, et toutes les craquelures donnaient la sinistre impression de partir du coeur supposé de la créature. Elle était vêtu d'un débardeur blanc, à peine visible sur sa peau mais qui par contre tranchait très nettement avec les bretelles et le pantalon à pince noir. Ses trois pieds... (Oui, j'ai bien dit trois pieds) étaient chaussés de ballerines toute aussi noires.
    L'illusion ne dura qu'une fraction de seconde, juste le temps de prévenir le suspect que nous étions là.
    Je compris enfin. Devant se trouvait ni plus ni moins un vieux miroir fissuré, dans lequel se dessinait le reflet fantasmagorique de mon Capitaine, qui finalement n'avait pas trois pieds...
    Je me baissais pour ramasser ma lampe.
    Ô, idiote que je suis !
    Si j'avais su...
    Si j'avais su...
    Une porte claqua violemment, inondant brusquement la pièce de lumière. Une voix rauque d'homme, forte, effrayé peut-être, résonna dans la pièce. Je ne compris pas. Je n'entendis que l'explosion.
    PAN.
    Puis je sombrais.

    Psychologie

    [U.C]

    Etats de service

    25 Décembre 2005, bureau du psychologue militaire Cloud Milford.

    A ce moment-là, je tenais le dossier d'une certaine Aela Pendragon, Capitaine , qui devait m'honorer de sa clientèle dans exactement... Maintenant, en fait.
    Toc, toc, toc.
    "Entrez !"
    La porte s'entre bailla juste assez pour laisser le petit bout de Capitaine entrer. Je la connaissais de vue, je ne fus donc pas -trop- surpris par son apparence de vieille photo noir & blanc. Sa visite n'était pas dû à une quelconque dépression, elle n'était pas femme à ça, mais plutôt au récent décès d'une de ses jeunes recrues lors d'une arrestation. La jeune personne avait été tué sur le coup par le suspect. C'était une procédure normale que d'envoyer l'équipe en cellule de crise lors de ce genre de malheur. Suivant mon invitation de la main, elle alla s'assoir dans le divan de cuir.
    "Bonjour, Capitaine. Installez-vous, je vous prie. Nous allons commencer la thérapie."
    "Bien, docteur."
    Sa petite voix me surpris. On l'eut dit ventriloque, tant ses lèvres restaient immobile et pourtant elle était parfaitement audible.
    "Parlez moi de vous, de votre famille, de votre passé s'il vous plait. Il est important pour moi de comprendre ce qui aurait pu causer des troubles chez vous, si vous en avez bien sûr."
    "Je comprend cela. Mais pour où commencer ? Ce n'est pas une mince affaire que de vous parlez de mon passé, car à proprement parler je n'en ai pas. Le terme exact pour expliquer d'où je viens serais "famille" ou "sang" ou même "filiation"...
    Je suis une descendante directe d'Arthur Pendragon. Le célèbre, le merveilleux, l'héroïque Pendragon. Vous savez, celui qui habitait à Caamelot, avec l'épée Excalibur, etc... Je ne vous ferez pas son portrait, je pense que vous le connaissez par coeur même si il est mort depuis des temps immémoriaux... Quoiqu'il en soit, il a procréé. Et ses enfants, légitimes ou pas, ont décidés qu'ils étaient décidément bien au-dessus du comment des mortels et en conséquence de quoi ont fait des mariages consanguin, ce qui n'était pas de la première intelligence, vous en conviendrez. Et bien sûr, le sang de notre famille, la branche principale s'est peu à peu appauvri au fil du temps, nous rendant plus faible, plus débile.
    Ma mère est simplette d'esprit.
    Mon père, son cousin, est toujours vivant, ou plutôt arrogant, a perdu ses belles dents et exhibe avec fierté un superbe dentier.
    Je n'ai pas de frère et soeur. En fait, je suis même un miracle. Ma mère n'aurait pas dû avoir d'enfant, normalement. Mon père non plus, d'ailleurs. Je suis un mystère. Un de plus qui s'ajoute à la liste, comme par exemple le mystère de ma mère disparaissant pendant deux semaines neuf mois avant ma naissance. Ce genre de chose, voyez vous.
    Cela explique aussi mon apparence d'extra-terrestre. Je ne suis pas une albinos, loin de là. Mes cheveux sont juste dépigmentés, mais pas ma peau -c'est la couleur de la peau de mon ancêtre Arthur, parait-il-. J'ai aussi arrêté de grandir à l'âge de quinze ans, pour cette même raison. Il est probable que je tombe malade dans le futur -peut-être le suis-je déjà- à cause de cette même consanguinité et de ce fichu honneur.
    J'ai coupé les liens avec ma famille depuis longtemps. Je ne supportais pas cette vision de la vie vie arrogante et dédaigneuse qu'ils avaient, alors même qu'ils ne pouvaient prétendre qu'au titre de déchet.
    "Vous êtes... franche."
    "Je ne mens jamais, docteur. Malgré la génétique douteuse dont ils m'ont fait cadeau, j'ai reçu en compensation une excellente éducation, qu'elle soit culturelle ou sociale.
    "Tant mieux. Cela facilitera le dialogue. Mais continuons, je vous en prie."
    "Mes dernières paroles ont dû vous sembler cruelles, mais sachez que malgré tout j'aime mes parents. Même si je suis absolument incapable de leur parler en face à face.


    [U.C]


    Hors Rp'

    Premières impressions concernant le forum: La classe o/
    Personnages utilisées : Sekka Yuku, Youmu Konpaku, Noel Kannagi, originaux.
    Éventuelles idées pour l'améliorer: //
    Comment nous avez-vous découverts: Top-sites.
    Depuis combien de temps faites-vous du Rp': Pas bien longtemps :/
    Évaluation de votre activité sur le forum: Euuuuh.. pas extraordinaire.
    Code: [Vu par Roastie]

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